L'eau

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Re: L'eau

par energy_isere » 03 mars 2024, 15:00

Au Kirghizstan, des minis glaciers artificiels pour sauver les fermiers

AFP•03/03/2024

Debout sur une colline artificielle de glace érigée dans le majestueux massif montagneux du Tian-Shan au Kirghizstan, l'éleveur Erkinbek Kaldanov se veut optimiste: "Désormais, nous n'aurons plus de problème avec l'eau", la sécheresse devenant un défi croissant en raison du changement climatique.

Sous ses pieds s'étend un monticule de glace d'une vingtaine de mètres de large et cinq de haut. Au cœur de l'hiver, il culminait à douze mètres.

Inquiet pour ses moutons l'an dernier après des pics de chaleur anormaux, M. Kaldanov veut croire que cette année sera moins difficile, car "quand le glacier artificiel fondra, il y aura de l'eau pour faire boire le bétail et irriguer les terres à Syn-Tash", son district.

Pour élever ce stupa de glace, toute la population environnante a œuvré deux semaines durant à l'automne afin de détourner d'une gorge l'eau d'un torrent montagneux provenant des sommets du Tian-Shan, le massif qui culmine à plus de 4.000 mètres d'altitude dans cette zone du nord du Kirghizstan, pays agricole.

Si Erkinbek Kaldanov doit compter sur cette solution, c'est que les glaciers naturels d'Asie centrale, principale ressource hydrique de la région, disparaissent peu à peu sous l'effet du réchauffement climatique.

Selon une étude de 2023 publiée dans la revue de référence "Science", l'accélération de la fonte des glaciers centrasiatiques, principalement situés au Kirghizstan et au Tadjikistan, atteindra un pic entre 2035 et 2055. A cela s'ajoute le manque de neige, dû lui aussi à la hausse des températures, qui ne leur permet plus de se régénérer.

L'étendue du problème est visible sur les images satellites et régulièrement soulignée par les Nations unies. Tous les pays de la zone sont concernés, dont ceux, majoritairement désertiques, situés en aval: le Kazakhstan, l'Ouzbékistan et le Turkménistan.

De quoi alimenter les conflits latents entre les États, qui dépendent encore d'un complexe système de partage des eaux hérité de la période soviétique et aujourd'hui obsolète.

"Le réchauffement climatique touche aussi l'Asie centrale, il y a de moins en moins d'eau chaque année, les nappes phréatiques se vident, les sources s'assèchent et nous avons des problèmes avec les pâturages", résume pour l'AFP Aïdos Yzmanaliev, porte-parole des fermiers de Syn-Tash.

Trouver des solutions devient urgent, d'autant que l'agriculture représente officiellement environ 10% de la fragile économie kirghize et que deux-tiers des habitants vivent en zone rurale. Dans le nord du Kirghizstan, pays habitué aux révolutions et jacqueries, le manque d'eau a déjà provoqué des tensions sociales lors des précédents étés arides.

Avec les stupas de glace, "notre but principal est de fournir de l'eau au bétail, car la majorité des 8.400 habitants de la communauté de communes de Syn-Tash sont des agriculteurs et des éleveurs", explique à l'AFP son dirigeant, Maksat Djoldochev.

"Nous prévoyons de construire deux ou trois glaciers artificiels supplémentaires pour irriguer les terres arables" poursuit-il.

- Concept simple -

L'idée et la réalisation sont relativement simples. "L'eau est tirée à trois kilomètres depuis une source de montagne via des tuyaux souterrains, puis elle jaillit en fontaine et gèle, formant le glacier", synthétise M. Yzmanaliev. Le coût est relativement modeste, 550.000 soms (environ 5.700 euros).

"Outre le fait de fournir de l'eau liquide à sa fonte, le glacier fait également baisser la température ambiante et dégage de l'humidité qui se transmet à la végétation autour, broutée par le bétail du printemps à l'automne", poursuit M. Yzmanaliev.

Né dans l'Himalaya indien en 2014 et encore peu répandu au niveau mondial hormis au Chili et expérimenté en Suisse, le concept a été importé en 2020 au Kirghizstan par Abdilmalik Eguemberdiev, dirigeant de l'association kirghize des utilisateurs des pâturages.

"Nous avons maintenant 24 glaciers artificiels à travers le pays et d'autres doivent voir le jour", se félicite-t-il auprès de l'AFP.

De plus, "grâce aux glaciers artificiels, qui fondent entre début avril et mi-juin, les fermiers peuvent garder leur bétail jusqu'à deux mois et demi de plus dans les pâturages de printemps au lieu de les envoyer vers les pâturages estivaux". De quoi ralentir l'érosion des sols, un autre problème endémique en Asie centrale.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 4fb58e3024

Re: L'eau

par mobar » 02 févr. 2024, 10:35

energy_isere a écrit :
01 févr. 2024, 16:35
Intéressant, mais il ne s'est donc rien passé en 23 ans puisque l'article des Echos date de Juin 2000.
ça doit rapporter plus de faire des articles de journaux pour se plaindre de la sécheresse chronique que de financer des solutions! :lol:

D'un autre coté, plus on laisse s'installer de consommateurs d'eau dans des zones ou il n'y en avait pas beaucoup, plus il faudrait construire les infrastructures pour les alimenter, ça parait le B, A, BA du développement

Et il ne manque pas d'eau qu'à Barcelone!
Tout le littoral entre le Rhône et Barcelone bénéficierait d'un canal d'alimentation en eau correctement dimensionné
De quoi produire fruits et légumes sans avoir besoin d'importer d'Espagne!

La population du Languedoc Roussillon a quasiment doublé depuis le début du siècle dernier
https://www.herault.gouv.fr/content/dow ... 012011.pdf

Re: L'eau

par energy_isere » 01 févr. 2024, 16:35

Intéressant, mais il ne s'est donc rien passé en 23 ans puisque l'article des Echos date de Juin 2000.

Re: L'eau

par mobar » 01 févr. 2024, 15:24

La solution : L'aqueduc Rhône-Barcelone
https://www.lesechos.fr/2000/06/laquedu ... nte-746445

Qui ne couterait même pas un petit milliard d'euros, 20 fois moins que l'EPR de Flamanville et 4 ans de travaux!
Le projet d'aqueduc qui doit amener l'eau du Rhône jusqu'à Barcelone progresse, mais pour l'instant aucune décision politique n'est encore à l'ordre du jour. C'est à l'initiative de Jean-Louis Blanc, ancien PDG de BRL (Bas-Rhône - Languedoc) que des discussions ont été engagées entre la compagnie et l'ATLL, société dépendant du gouvernement autonome catalan, chargée de l'approvisionnement en eau de la région de Barcelone.

Compagnie nationale d'aménagement au capital détenu principalement par la région et les 5 conseils généraux, BRL gère des périmètres d'irrigation agricole et approvisionne des collectivités locales avec de l'eau pompée dans le Rhône. Pour mener à bien le projet, les deux structures ont créé un Groupement européen d'intérêt économique. Côté français, BRL a chargé la société Sepa-LRC dont elle détient 52 % des parts aux côtés de grands groupes (EDF, Vivendi, Lyonnaise des Eaux, SAUR, Caisse des Dépôts...) de l'étude du projet.

Le projet passe par la construction de conduites de 2,4 à 2,8 m de diamètre enterrées _ 320 kilomètres dont 200 du côté français _ entre le canal d'irrigation qui amène l'eau du Rhône jusqu'à Montpellier et l'entrée de Barcelone. Le coût a été chiffré à 6 milliards de francs (914,6 millions d'euros).

L'aqueduc permettra d'amener 450 millions de mètres cubes d'eau par an à Barcelone, soit un prélèvement inférieur à 1 % du débit du Rhône. Le fleuve déverse chaque année dans la mer 54 milliards de mètres cubes dont seulement 4 % sont utilisés. L'ouvrage sécurisera également l'alimentation en eau de la zone littorale du Languedoc-Roussillon sur plus de 200 kilomètres. Le chantier doit entraîner la création de 3 à 4.000 emplois sur une durée de quatre ans et de 100 emplois permanents pour l'exploitation.
Une plaisanterie à coté des aménagements que font les chinois (1400 kilomètres de canaux transportant près de 10 milliards de m3 d'eau par an)
https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/a ... _3216.html

Re: L'eau

par energy_isere » 01 févr. 2024, 13:19

Nouvelles restrictions d'eau à Barcelone, placée en état d'"urgence" sécheresse

AFP•01/02/2024

Barcelone et sa périphérie ont été placées jeudi en état "d'urgence" sécheresse et vont être confrontées à de nouvelles restrictions d'eau en raison de la sécheresse historique touchant cette région d'Espagne, où les réserves d'eau ont atteint un niveau critique.

Cette décision va se traduire par de nouvelles limites de consommation d'eau pour près de six millions d'habitants, avec de fortes restrictions en particulier pour l'industrie et l'agriculture.

"La Catalogne souffre de sa pire sécheresse depuis un siècle", a justifié lors d'une conférence de presse le président du gouvernement régional catalan, Pere Aragonès, en rappelant que le manque de précipitations durait depuis plus de trois ans.

Les autorités catalanes préparaient l'opinion depuis des semaines en annonçant que l'état d'urgence serait déclaré si le niveau des réservoirs, stockant l'eau de pluie pour l'utiliser durant les mois plus secs, tombaient sous la barre des 16%.

Or ce niveau a été atteint ces derniers jours, la persistance d'un temps sec ayant aggravé la sécheresse des sols déjà extrême sur le littoral catalan, tant en France qu'en Espagne.

- 202 communes touchées -
L'entrée dans la première phase de l'état d'"urgence", qui en comprend trois, va se traduire par d'importantes restrictions pour l'agriculture, qui devra réduire de 80% sa consommation d'eau (contre 40% jusqu'ici), et pour l'industrie, qui devra la restreindre de 25% (au lieu de 15%).

Le plafond maximal de consommation moyenne pour les habitants des 202 communes touchées par les restrictions a, lui, été légèrement abaissé et le sera encore davantage si la situation s'aggrave.

A part quelques communes où la pression au robinet diminuera, cette mesure n'entraînera pas pour le moment de coupures de l'eau du robinet pour les habitants. Mais des sanctions sont prévues pour les localités ne respectant pas ce seuil maximal.

Ce plan d'urgence interdit en outre de remplir les piscines, même pour une simple remise à niveau, sauf dans les installations sportives publiques qui économisent l'eau à d'autres niveaux. Une mesure importante pour cette région très touristique et dotée d'un important parc hôtelier.

L'arrosage des espaces verts est lui aussi désormais interdit, sauf avec de l'eau non potable dans les jardins publics et quand la survie des arbres est en jeu. Même chose pour le lavage des voitures.

Si le niveau des réserves continue de baisser, les autorités mettront en place des restrictions encore plus sévères, comme la fermeture des douches dans les salles de sports ou l'interdiction totale de l'arrosage des jardins publics.

Les autorités régionales n'ont pas exclu par ailleurs ces dernières semaines de ravitailler Barcelone en eau avec des bateaux-citernes.

Les périodes sans pluie ne sont pas atypiques dans cette région méditerranéenne, qui avait déjà connu en 2008 un an et demi de sécheresse. Mais le niveau de sécheresse actuel est inédit depuis le début des relevés en 1916.
...........................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d064f7a34a

Re: L'eau

par energy_isere » 23 sept. 2023, 09:54

Des plaies béantes dans le sol du sud-ouest américain : les États-Unis ont-ils puisé trop d'eau souterraine ?

Les États-Unis ont puisé tellement d'eau souterraine pour l'agriculture que le sol s'est fissuré dans plusieurs États du sud-ouest, alerte le média Insider.

NASTASIA MICHAELS Publié le 13/09/2023

La terre, littéralement fendue en deux sur plusieurs kilomètres. Si cette vision apocalyptique peut laisser penser aux conséquences d'un tremblement de terre, il n'en est rien. Les causes de ce phénomène sont à rechercher ailleurs : dans les nappes phréatiques, précisément.

L'Arizona, l'Utah et la Californie sont les trois États concernés par ces gigantesques fissures, relate Insider le 11 septembre 2023. Or, l'eau contenue dans les aquifères (sols poreux) y est massivement puisée afin d'irriguer les champs agricoles.

Lorsqu'une trop grande quantité d'eau souterraine est pompée depuis les aquifères naturels, la terre s'affaisse, a expliqué à nos confrères Joseph Cook, géologue à l'Arizona Geological Survey : "C'est quelque chose que nous avons provoqué", assure-t-il. On parle alors de "subsidence".

Autour des zones de sol affaissé, des fissures se forment "et peuvent endommager les habitations, les routes, les canaux et les barrages, et menacer les biens, le bétail et les êtres humains", souligne Insider.

Le problème n'est pas nouveau : en Arizona, les autorités surveillent la subsidence depuis une vingtaine d'années, et environ 272 km de fissures ont été recensées.

D'après une récente enquête du New York Times citée dans l'article et parue le 28 août 2023, les aquifères, qui alimentent environ 90 % des systèmes de distribution d'eau aux États-Unis, s'épuisent à tel point qu'ils risquent de ne pas pouvoir se reconstituer – en tout cas, pas avant plusieurs siècles voire millénaires.

"Pratiquement aucune réglementation"
Et cela pourrait être encore pire, à cause du changement climatique. En effet, la hausse des températures et les sécheresses font reculer les cours d'eau – à l'instar du fleuve Arizona – et poussent les agriculteurs à puiser encore davantage dans les nappes phréatiques, a précisé au New York Times Warigia Bowman, professeure en droit de l'eau à l'université de Tulsa.

Pourtant, aux États-Unis, "le gouvernement fédéral n'a pratiquement aucune réglementation contre le pompage des eaux souterraines, et les États ont des règles faibles et variables d'une région à l'autre", expliquent nos confrères.

Ainsi, en Arizona, "il n'y a pas de limite à l'utilisation des eaux souterraines et les gens peuvent simplement drainer les nappes phréatiques jusqu'à ce qu'elles s'épuisent", précise le géologue Joseph Cook, qui déplore également un manque de recherche scientifique sur ce sujet à l'échelle nationale. Et d'avertir : "Tant que nous continuerons à utiliser plus d'eau que ce qui se recharge naturellement, ce problème perdurera."
https://www.geo.fr/environnement/faille ... 0agricoles.

Re: L'eau

par mobar » 15 août 2023, 16:06

Dieu n'a rien à voir avec ça; ni personne d'ailleurs! :lol: :lol:

Re: L'eau

par energy_isere » 15 août 2023, 15:50

"Mon Dieu, faites qu'il pleuve": le lac Titicaca proche de son plus bas historique
Article de AFP 15 aout 2023
lire https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... 283e&ei=50

Re: L'eau

par energy_isere » 12 juil. 2023, 22:22

Uruguay: course contre la montre pour approvisionner Montevideo en eau potable

AFP•12/07/2023

Les autorités uruguayennes dérivent sur plus de 13 km de canalisations une rivière pour remplir l'unique réservoir d'alimentation de la capitale, quasiment à sec, qui menace de priver Montevideo d'eau potable.

Depuis plusieurs semaines déjà, ses 1,8 million d'habitants ne consomment plus que de l'eau en bouteille.
.......................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 99fee31ab2

Re: L'eau

par GillesH38 » 11 juin 2023, 11:16

energy_isere a écrit :
26 mai 2023, 20:23
Silenius a écrit :
26 mai 2023, 19:52
Certains agriculteurs californiens profitent des crues pour recharger la nappe en submergeant leurs champs de culture perennes (amandiers, vigne). rechercher avec "california farmland groundwater recharge"
merci, ça donne par exemple cet article :
These Farmers Recharged Groundwater by Catching Atmospheric Rivers
After years of drought and dozens of recent atmospheric rivers, Central California farmers have revamped an old practice: intentionally flooding fields for deep irrigation and restoration of underground aquifers.
https://civileats.com/2023/04/17/these- ... ic-rivers/
"an old practice", parce que l'alternance d'années sèches et d'années humides est traditionnelle en Californie
“I have spoken of the rich years when the rainfall was plentiful. But there were dry years too, and they put a terror on the valley. The water came in a thirty-year cycle. There would be five or six wet and wonderful years when there might be nineteen to twenty-five inches of rain, and the land would shout with grass. Then would come six or seven pretty good years of twelve to sixteen inches of rain. And then the dry years would come, and sometimes there would be only seven or eight inches of rain. The land dried up and the grasses headed out miserably a few inches high and great bare scabby places appeared in the valley. The live oaks got a crusty look and the sage-brush was gray. The land cracked and the springs dried up and the cattle listlessly nibbled dry twigs. Then the farmers and the ranchers would be filled with disgust for the Salinas Valley. The cows would grow thin and sometimes starve to death. People would have to haul water in barrels to their farms just for drinking. Some families would sell out for nearly nothing and move away. And it never failed that during the dry years the people forgot about the rich years, and during the wet years they lost all memory of the dry years. It was always that way.”

― John Steinbeck, East of Eden
1952 ....

Re: L'eau

par alain2908 » 11 juin 2023, 10:40

article très fouillé du monde sur la situation de l'eau dans l'ouest américain
https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article ... 00055.html

tout le monde attend avec anxiété la fonte des neiges qui va encore faire monter le lac "fantome" de Tulare.
L'arizona semble être au première loge concernant le manque d'eau avec une loi sur le partage des ressources du Calorado qui lui est défavorable et des milliers d'habitants qui ne sont pas raccordés au réseau d'eau et qui dépendent de livraisons privées.

Re: L'eau

par energy_isere » 26 mai 2023, 20:23

Silenius a écrit :
26 mai 2023, 19:52
Certains agriculteurs californiens profitent des crues pour recharger la nappe en submergeant leurs champs de culture perennes (amandiers, vigne). rechercher avec "california farmland groundwater recharge"
merci, ça donne par exemple cet article :
These Farmers Recharged Groundwater by Catching Atmospheric Rivers
After years of drought and dozens of recent atmospheric rivers, Central California farmers have revamped an old practice: intentionally flooding fields for deep irrigation and restoration of underground aquifers.

BY GREY MORANAPRIL 17, 2023

Image
Standing water in a blooming almond orchard cause by excessive rain near Manteca, California.

After the first of California’s winter storms, Michael Naito went out into his dormant fields to open his water valves, intentionally flooding the land. The fields filled up like a bathtub over the next three days. The water rose until it covered the feet of his leafless pistachio and almond trees, as well as the tangles of barren grape vines. It looked like an ephemeral pond that disappeared over the next few weeks.

“It’s kind of a deep irrigation,” said Naito, who has continued this practice over the past few months, flooding 250 acres of his 600-acre farm in California’s Central Valley.

As the water sinks in, it travels deeper underground to slowly percolate into the underlying aquifer. The practice, called managed agricultural groundwater recharge, probably looks strange to the uninitiated, but it’s seen as an increasingly important task during years with a water surplus in the state.
.............................
https://civileats.com/2023/04/17/these- ... ic-rivers/

Re: L'eau

par Silenius » 26 mai 2023, 19:52

Certains agriculteurs californiens profitent des crues pour recharger la nappe en submergeant leurs champs de culture perennes (amandiers, vigne). rechercher avec "california farmland groundwater recharge"

Re: L'eau

par energy_isere » 26 mai 2023, 10:42

FRANCE 24•26/05/2023
Les États de l'ouest des États-Unis ont annoncé qu'ils étaient parvenus à un accord pour réduire la quantité d'eau qu'ils prélèvent dans le fleuve Colorado, qui est menacé par un quart de siècle de sécheresse et par l'aggravation des conditions climatiques.
Pour plus d'informations et d'analyses, FRANCE 24 est rejointe par Carmen de Jong, Professeure en hydrologie à la Faculté de géographie et d'aménagement de l’Université de Strasbourg.
6mn de France24 https://www.boursorama.com/videos/actua ... ad35a6628c

Re: L'eau

par energy_isere » 22 mai 2023, 23:37

Aux Etats-Unis, accord pour préserver le fleuve Colorado de la sécheresse

AFP•22/05/2023

Le compromis a été arraché au forceps: l'administration Biden a annoncé lundi un accord "historique" avec sept Etats de l'Ouest américain pour réduire leur consommation d'eau puisée dans le fleuve Colorado, menacé par plus de vingt ans d'une sécheresse aggravée par le réchauffement climatique.
lire https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 530285b9c8

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