par GillesH38 » 28 mars 2024, 07:10
Là où ça devient franchement rigolo pour les abonnés qui peuvent lire l'article, c'est que les climatologues officiels eux même commencent à s'embrouiller entre eux et à se reprocher de faire du cherry picking, bonjour le consensus scientifique
Pour une partie de la communauté, ces zones d’ombre ne préjugent en rien d’un changement de régime. « C’est faux, faux, faux. Il n’y a aucun élément pour dire que le réchauffement climatique irait encore plus vite que les modèles de climat, s’agace Robert Vautard, le coprésident du groupe 1 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Une partie des inconnues peut s’expliquer par la variabilité naturelle du climat, le hasard. Il faut garder la tête froide. »
Le climatologue américain Michael Mann, de l’université de Pennsylvanie, dénonce même une communauté scientifique qui « réagit en troupeau depuis deux ans » sur la question de la température mondiale. Il dresse un parallèle avec la réaction inverse, observée au début des années 2010. A l’époque, de nombreux climatologues avaient adhéré à l’idée d’une « pause » du réchauffement, alors qu’il s’agissait simplement d’une variabilité naturelle liée à La Niña, qui masquait temporairement la hausse des températures. « Aujourd’hui, ironiquement, c’est le contraire : certains scientifiques affirment que le réchauffement dépasse les projections des modèles, alors qu’il est évident que ce n’est pas le cas. »
Parmi ces chercheurs en figure pourtant un de poids : James Hansen, l’un des climatologues les plus connus au monde, célèbre pour avoir alerté le Congrès américain, en 1988, du fait que le changement climatique avait débuté. Cet ancien directeur de l’Institut Goddard pour les études spatiales – le même poste que Gavin Schmidt –, aujourd’hui professeur associé à l’université Columbia, a désormais une autre certitude : le réchauffement de la planète s’accélère plus rapidement qu’on ne le pense.
Dans une étude publiée en novembre 2023 avec une quinzaine d’autres scientifiques, il met en garde contre un « énorme réchauffement dans les tuyaux » qui va bientôt se faire ressentir. En cause : la combustion continue d’énergies fossiles, la diminution de la pollution aux aérosols, notamment avec les nouvelles restrictions dans le transport maritime, ainsi qu’un climat qui serait bien plus sensible aux gaz à effet de serre que calculé précédemment. Les auteurs estiment ainsi que le réchauffement se serait accru de 0,27 °C par décennie depuis 2010 (et non de 0,20 °C, comme le dit le GIEC). Ils concluent que la limite de 1,5 °C – l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris – serait déjà en cours de dépassement. Pire, atteindre la neutralité carbone en 2050 n’éviterait pas une surchauffe de plus de 2 °C.
« Les propos de Jim [James Hansen] vont à l’encontre du consensus écrasant des scientifiques du monde entier. Le réchauffement s’arrête lorsque les émissions de CO2 atteignent zéro », rétorque Michael Mann. Il se dit également « troublé » par la position de James Hansen, dont les prédictions noires sont assorties d’un plaidoyer en faveur de la géo-ingénierie, un ensemble très controversé de techniques visant à modifier de manière volontaire le climat de la Terre en vue d’atténuer le réchauffement. « Cette promesse est dangereuse et utilisée par les pollueurs comme une excuse pour continuer d’utiliser des combustibles fossiles », juge-t-il.
qu'entends-je ? qu'ouis-je? la "communauté scientifique" pourrait "réagir en troupeau" ? rhoooooo ....
Là où ça devient franchement rigolo pour les abonnés qui peuvent lire l'article, c'est que les climatologues officiels eux même commencent à s'embrouiller entre eux et à se reprocher de faire du cherry picking, bonjour le consensus scientifique :lol: :lol:
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Pour une partie de la communauté, ces zones d’ombre ne préjugent en rien d’un changement de régime. « C’est faux, faux, faux. Il n’y a aucun élément pour dire que le réchauffement climatique irait encore plus vite que les modèles de climat, s’agace Robert Vautard, le coprésident du groupe 1 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Une partie des inconnues peut s’expliquer par la variabilité naturelle du climat, le hasard. Il faut garder la tête froide. »
Le climatologue américain Michael Mann, de l’université de Pennsylvanie, dénonce même une communauté scientifique qui « réagit en troupeau depuis deux ans » sur la question de la température mondiale. Il dresse un parallèle avec la réaction inverse, observée au début des années 2010. A l’époque, de nombreux climatologues avaient adhéré à l’idée d’une « pause » du réchauffement, alors qu’il s’agissait simplement d’une variabilité naturelle liée à La Niña, qui masquait temporairement la hausse des températures. « Aujourd’hui, ironiquement, c’est le contraire : certains scientifiques affirment que le réchauffement dépasse les projections des modèles, alors qu’il est évident que ce n’est pas le cas. »
Parmi ces chercheurs en figure pourtant un de poids : James Hansen, l’un des climatologues les plus connus au monde, célèbre pour avoir alerté le Congrès américain, en 1988, du fait que le changement climatique avait débuté. Cet ancien directeur de l’Institut Goddard pour les études spatiales – le même poste que Gavin Schmidt –, aujourd’hui professeur associé à l’université Columbia, a désormais une autre certitude : le réchauffement de la planète s’accélère plus rapidement qu’on ne le pense.
Dans une étude publiée en novembre 2023 avec une quinzaine d’autres scientifiques, il met en garde contre un « énorme réchauffement dans les tuyaux » qui va bientôt se faire ressentir. En cause : la combustion continue d’énergies fossiles, la diminution de la pollution aux aérosols, notamment avec les nouvelles restrictions dans le transport maritime, ainsi qu’un climat qui serait bien plus sensible aux gaz à effet de serre que calculé précédemment. Les auteurs estiment ainsi que le réchauffement se serait accru de 0,27 °C par décennie depuis 2010 (et non de 0,20 °C, comme le dit le GIEC). Ils concluent que la limite de 1,5 °C – l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris – serait déjà en cours de dépassement. Pire, atteindre la neutralité carbone en 2050 n’éviterait pas une surchauffe de plus de 2 °C.
« Les propos de Jim [James Hansen] vont à l’encontre du consensus écrasant des scientifiques du monde entier. Le réchauffement s’arrête lorsque les émissions de CO2 atteignent zéro », rétorque Michael Mann. Il se dit également « troublé » par la position de James Hansen, dont les prédictions noires sont assorties d’un plaidoyer en faveur de la géo-ingénierie, un ensemble très controversé de techniques visant à modifier de manière volontaire le climat de la Terre en vue d’atténuer le réchauffement. « Cette promesse est dangereuse et utilisée par les pollueurs comme une excuse pour continuer d’utiliser des combustibles fossiles », juge-t-il.
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qu'entends-je ? qu'ouis-je? la "communauté scientifique" pourrait "réagir en troupeau" ? rhoooooo ....