Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

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Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par Jeuf » 20 sept. 2023, 12:11

ça pèse beaucoup, les aérosols, dans le bilan radiatif?
quand je vois cette image, j'ai tendance à penser que oui :

Image
Extraits du long l'article lié :
https://fr.mongabay.com/2022/03/la-poll ... tre-sante/
on pense que l’effet refroidissant des aérosols anthropiques a contrebalancé de manière significative le réchauffement de la planète, réduisant potentiellement de moitié l’effet réchauffant de nos émissions de gaz à effet de serre. Sans cet effet de masquage, le monde pourrait déjà avoir dépassé le seuil de 1,5 °C supplémentaire par rapport aux niveaux préindustriels.
Mais selon de nombreux autres chercheurs, l’ampleur réelle de l’augmentation du réchauffement qui pourrait résulter d’une réduction radicale des aérosols est encore très incertaine. La nature vaporeuse des aérosols leur permet d’échapper à l’observation et les rend difficiles à prévoir, malgré les progrès récents des techniques de modélisation. En plus de ne pas pouvoir être facilement reportés sur un graphique, il est difficile de distinguer les aérosols anthropiques des aérosols naturels. Sans compter que leurs effets dépendent de leur position par rapport aux nuages, de s’ils survolent de l’eau ou de la terre ferme, ainsi que de la taille et de la forme des particules elles-mêmes.
Le GIEC estime que les gaz à effet de serre piègent un supplément de 3,3 watts (W) par mètre carré d’énergie solaire par rapport à ce que la Terre recevait à l’ère préindustrielle, un processus appelé forçage radiatif. Les aérosols anthropiques, quant à eux, reflètent entre 0,4 et 1,7 W par mètre carré d’énergie solaire

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par mobar » 25 juil. 2023, 23:30

D’après certains, l'occultation totale du soleil pendant 24 h ferait baisser la température moyenne de la Terre de 4°C
La température moyenne mesurée au niveau du sol deviendrait négative après une semaine
En à peine 24h, sans Soleil, la Terre va déjà perdre 4 degrés. Une baisse de température tout à faire normale, sachant que c’est souvent ce qu’il se passe chaque nuit. La Terre va commencer à passer dans des températures négatives au bout de seulement une semaine. Des températures vivables pour les pays du nord, mais anormales pour l’équateur.
https://www.letribunaldunet.fr/science/ ... -t-il.html

Quel serait l'intérêt de se retrouver avec des températures moyennes négatives? :-k :-k

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par mobar » 11 juil. 2023, 16:56

Si on a vraiment un probleme de temperature, ce ne serait pas sorcier de deployer des voiles d’ombrage entre le soleil et la terre pour arreter quelques % du rayonnement

Et quand la temperature adequate est atteinte on repli le parasol

Surement plus efficace et realisable que toutes les elucubrations autour du co2 atmospherique ou anthropique!

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par Jeuf » 11 juil. 2023, 16:44

mobar a écrit :
11 juil. 2023, 16:01
« Quand selon vous aura lieu la prochaine glaciation ? Et qu'est-ce qui vous permet de le penser ? »
https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressou ... iation.xml
'orbite de la Terre a une ellipticité (ou excentricité) qui varie avec une double période, 100.000 ans et 400.000 ans (voir Cycles de Milankovitch et variations climatiques). Nous sommes actuellement dans une période à très faible ellipticité. Si l'ellipticité avait été forte, nous serions déjà depuis 5.000 ans dans une période de mise en glace et de croissance des calottes. L'ellipticité trop faible fait que nous avons manqué cette période favorable pour un début de glaciation. Les prochaines périodes favorables de mise en glace auront lieu 23.000, 46.000 ou 69.000 ans après cette dernière période favorable (il ya 5000 ans approximativement), soit dans 18.000, 41.000 ou 64.000 ans.
En gros, c'est pas demain à la veille. Quand on parle de problème écologique, on parle à 100 ans, parfois 200, pas plus. On sait que l'effet du changement climatique qui porte sur la plus longue durée est la fonte des glaces

Image

Et pas de pot. Si on avait mis tout ce CO2 au début du processus de refroidissement, on aurait bien contrebalancé ce phénomène, mais c'est pas le cas.

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par mobar » 11 juil. 2023, 16:01

« Quand selon vous aura lieu la prochaine glaciation ? Et qu'est-ce qui vous permet de le penser ? »
https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressou ... iation.xml
'orbite de la Terre a une ellipticité (ou excentricité) qui varie avec une double période, 100.000 ans et 400.000 ans (voir Cycles de Milankovitch et variations climatiques). Nous sommes actuellement dans une période à très faible ellipticité. Si l'ellipticité avait été forte, nous serions déjà depuis 5.000 ans dans une période de mise en glace et de croissance des calottes. L'ellipticité trop faible fait que nous avons manqué cette période favorable pour un début de glaciation. Les prochaines périodes favorables de mise en glace auront lieu 23.000, 46.000 ou 69.000 ans après cette dernière période favorable (il ya 5000 ans approximativement), soit dans 18.000, 41.000 ou 64.000 ans. Dans 18.000 ans, l'ellipticité sera certainement encore trop faible, et il n'y aura probablement pas de mise en glace. Dans 41.000 ans, l'ellipticité aura déjà bien augmenté et nous seront aux marges de la possibilité de mise en glace. Aura-t-elle lieu ? Dans 64.000, l'ellipticité sera suffisante et si la glaciation n'a pas commencé à +41.000 ans, elle commencera très vraisemblablement à +64.000 ans (si elle a déjà commencé, elle ne fera que croître et "embellir").

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par mobar » 30 mars 2023, 11:31

Refroidir la Terre entière est une connerie, par contre si l'on était capable de refroidir un territoire en période de canicule voire de le réchauffer en période de grand froid, cela aurait un intérêt indéniable

Des essaims de quelques milliers de drones solaires en forme de parasols feraient probablement l'affaire pour protéger du soleil durant les heures les plus chaudes de la journée un territoire de quelques centaines de km².

Réchauffer la Terre en période de grand froid, serait aussi intéressant, le plus efficace serait de faire disparaitre la couverture nuageuse soit en vaporisation les gouttelettes d'eau qui forment les nuages soit en les faisant précipiter sous forme de pluie

Des idées il y en a, le dirigeable pour capter l'eau des nuages ... et remplir les nappes phréatiques ou les méga bassines!
Image

https://youtu.be/UmlZTgUmpmE

Des milliards sont investis pour trouver de l'eau sur la Lune ou sur Mars mais on serait infoutus de trouver mieux que les méga bassines pour lutter contre la sécheresse sur Terre?:-D :wtf:

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par GillesH38 » 29 mars 2023, 17:41

pas toujours, ça dépend à quelle heure :lol:

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par Jeuf » 29 mars 2023, 13:55

GillesH38 a écrit :
28 mars 2023, 15:52
l'énergie minimale est GMsolMterre ∆R/R^2 = ( G Msol Mterre/R) * (∆R/R)
avec ∆R/R = 2% = 0,02 je trouve 10^32 J , c'est l'énergie minimale qu'il faut.

mais c'est plus compliqué que ça car il faut aussi faire varier le moment cinétique qui est en Mterre racine(G Msol R). Et ça ce n'est possible qu'en expulsant (ou accrétant) de la matière, ou effectivement en provoquant une rencontre avec un autre corps qui emporte le moment cinétique. Donc non ça ne marche pas si on n'éjecte pas du matériau. Et ce matériau va emporter aussi de l'énergie qu'il faut rajouter dans le calcul, qui peut être bien plus importante. Tout dépend de la vitesse d'éjection donc du processus utilisé (pour une fusée l'énergie totale dépensée est bien plus grande que l'énergie cinétique qu'on récupère à la fin dans la fusée).
et sinon, est-ce qu'on peut dire qu'un fusée qui décolle de nuit rapproche la terre du soleil, et une fusée qui décolle de jour l'en éloigne? :?

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par GillesH38 » 28 mars 2023, 15:52

l'énergie minimale est GMsolMterre ∆R/R^2 = ( G Msol Mterre/R) * (∆R/R)
avec ∆R/R = 2% = 0,02 je trouve 10^32 J , c'est l'énergie minimale qu'il faut.

mais c'est plus compliqué que ça car il faut aussi faire varier le moment cinétique qui est en Mterre racine(G Msol R). Et ça ce n'est possible qu'en expulsant (ou accrétant) de la matière, ou effectivement en provoquant une rencontre avec un autre corps qui emporte le moment cinétique. Donc non ça ne marche pas si on n'éjecte pas du matériau. Et ce matériau va emporter aussi de l'énergie qu'il faut rajouter dans le calcul, qui peut être bien plus importante. Tout dépend de la vitesse d'éjection donc du processus utilisé (pour une fusée l'énergie totale dépensée est bien plus grande que l'énergie cinétique qu'on récupère à la fin dans la fusée).

Par ailleurs les 2% de variation de rayon ne provoquent que 1% de variation de température donc environ 3 °C (3K sur 300 K) , donc c'est une proposition qui a du être faite pour lutter contre le RC. D'"une part c'est idiot à mon avis parce que ce qui se passe sur terre n'est pas qu'une question de température moyenne mais de répartition des circulation océanique et atmosphèrique, de la pluviométrie etc... et rien ne dit que ça ne changerait pas significativement avec une telle variation orbitale, d'autre part c'est bien insuffisant pour compenser les variations de luminosité solaire dans les prochaines centaines de millions d'année.

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par Jeuf » 28 mars 2023, 15:12

Jeuf a écrit :
25 mai 2021, 09:50
mobar a écrit :
25 mai 2021, 09:26

Image
Le deuxième graphique montre la variation de température d'une planète sans vie selon l'irradiation de l'étoile, comparée à une planète avec des êtres vivants.

Ce jour, je me suis demandé s'il était possible d'éloigner la Terre du soleil, quand il va chauffer trop, à l'échelle de centaines de millions d'années. L'action consciente prolongerait l'action vivante inconsciente pour maintenir une température de la planète optimale pour la vie biologique.

On parlé de propulseur stellaire ( le physicien Caplan); ne brulons pas les étapes, pensons d'abord propulseur planétaire.
J'imagine un gros propulseur de fusée, avec une fusée qui pousse non pas vers le haut, mais vers le sol, et reste immobile. Et une fusée qui ne fonctionne pas quelque minutes, mais en continue sur des millions d'années (ou plutôt : un tiers de chaque journée, face au soleil, pour pousser vers l'extérieur du système solaire). Juste ce qu'il faut pour compenser la hausse de puissance de rayonnement du soleil sur des millions d'années (ce n'est pas envisageable pour le problème de ce siècle).



Mais combien d'énergie il faut pour déplacer cette grosse boule? Je sais pas faire le calcul. Je sais même pas si il faut expulser les gaz hors de l'atmosphère pour que ça marche (plus généralement, quel forme doit prendre le transfert d'énergie). C'est bête, ce doit être de la physique de base pourtant.
S'il faut expulser les gaz hors de l'atmosphère, pas question : ça viderait complètement l'atmosphère avant même d'avoir bougé un peu la masse tellurique . Arrêtez le chantier.


Je trouve des infos sur la question , merci google.
https://www.neozone.org/innovation/poss ... eur-geant/
Notre planète se situe actuellement à 149,6 millions de km du Soleil, et il faudrait la déplacer à 164 millions de km pour la mettre à l’abri des effets de la surchauffe solaire.
il faudrait préciser l'échéance. Je suppose à l'issue de 2 milliards d'années de gonflement su soleil.
Une telle modification de l’orbite terrestre nécessiterait une quantité colossale d’énergie.

Le propulseur géant devra fournir une poussée énergétique de 4,7 x 10^35 joules pour arriver à déplacer la Terre. Précisons que notre planète pèse 6 x 10^24 kilogrammes.
Pour alimenter son gigantesque propulseur, l’humanité devra accumuler suffisamment d’énergie en deux milliards d’années. A noter que la poussée nécessaire pour changer l’orbite terrestre ne représente que 0.000002 % de l’énergie totale produite par le Soleil.
ok, le soleil peut fournir l'énergie, mais ce qu'on collecte sur terre ne sera pas suffisant.


https://www.webastro.net/forums/topic/1 ... -la-terre/
" En 1993 la revue Climatic Change publie un article du physicien indien P.C. Jain proposant d'augmenter le rayon de l'orbite terrestre pour réduire l'impact du réchauffement climatique. Il calcule qu'une augmentation de 2% suffirait, augmentant l'année terrestre de cinq jours et demi. Il évalue l'énergie nécessaire à10^33 joules. Ca fait beaucoup (en gros, à peu près la consommation annuelle de l'humanité en 10^20 ans=100 milliards d'années). Jain évoque alors les progrès possibles de la fusion nucléaire.
Une autre idée évoquée dans le même contexte consisterait à envoyer une charge nucléaire pour dérouter un astéroïde qui perturberait l'orbite terrestre . "
Notons qu'il y a deux approches différentes dans ces considérations: le réchauffement climatique actuel, où la hausse de puissance se chiffre à 1 ou 2% en un siècle par hausse de recapture d'infrarouge,
et la hausse de puissance de rayonnement solaire, qui est estimé à +10% par milliard d'années.

Laissons de côté le le "billard cosmique" pour cherche des effets de leviers et économiser l"énergie. Risque que le caillou tombe sur terre , et surtout j'ai jamais compris comment ça marche...

10^33J, l'énergie de l'humanité actuelle sur 100 milliards d'années, 10^11 ans et pas 10^20.

Il y a quand même un écart d'un facteur 400 entre les deux nombres données en joule, que je n'explique pas, pourtant ce doit être de la physique de base.



Bref, tout le cela me paraît plus complexe que j'imaginais initialement. Et surtout, déplacer la planète, même en prenant son temps sur des centaines de millions d'années, requiert une quantité d'énergie annuelle du même ordre que celle du chauffage du soleil. Donc, si une part significative de l'énergie qu'on utilise pour pousser la planète se retrouve dans son atmosphère (et je vois pas comment transmettre de l'énergie sans un peu de "perte"), on risque d'avoir un réchauffement bien pire que ce qu'on voulait éviter.



Les recherches sur ce sujet me mènent à cet article
https://www.futura-sciences.com/planete ... nu-102342/
suivant lequel une hypothèse a été émise : le PETM peut être dû à un changement d'orbite, plutôt qu'un sursaut de volcans.

L'article n'évoque pas pas ce qui a déplacé la Terre. Je me permet d'anticiper et propose une réponse : elle a été frôlé par un gros objet qui l'a fait dévier. Il y avait beaucoup de circulation, à l'époque.

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par mobar » 09 févr. 2023, 20:19

Ce sont des gigantesques parasols réfléchissants pilotés à la demande voire des centrales photovoltaïques, voire les deux qu'il faut positionner au point de Lagrange

Et le problème sera résolu dans l'instant, en quelques jours les températures extrêmes enregistrées sur Terre seront maitrisées

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par GillesH38 » 09 févr. 2023, 13:17

bah le truc c'est qu'on met déjà des satellites au point de Lagrange ça va peut être pas leur plaire à eux .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Observato ... osphérique

ceci dit les points de Lagrange SONT instables et la poussière finira par s'étaler dans l'espace. Je ne sais pas en combien de temps en revanche.

Mais comme personne n'est capable de donner des chiffres crédibles au coût du RC, personne ne saura non plus chiffrer la rentabilité de l'investissement, donc c'est encore une idée loufoque de plus qui ne se réalisera jamais ...

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par Jeuf » 09 févr. 2023, 11:49

ah, de nouvelles idées . De la géo-ingénierie interplanétaire.

https://www.lepoint.fr/sciences-nature/ ... 924.php#11

Un parasol lunaire pour sauver le Terre du réchauffement

Selon une étude américaine, l’envoi annuel de 10 millions de tonnes de poussière lunaire dans l’espace constituerait une « ombrelle » qui amoindrirait le rayonnement solaire.

Utiliser de la poussière pour bloquer une partie du rayonnement solaire n'est pas une idée nouvelle en soi. Plusieurs projets proposent déjà d'utiliser du soufre ou encore du carbonate de calcium. L'innovation de la méthode proposée, aujourd'hui, par une équipe anglo-américaine d'universitaires, c'est de disposer cette poussière non pas dans l'atmosphère terrestre, mais entre la Terre et le Soleil.

Cela change beaucoup de choses. Selon les calculs des auteurs de l'article paru dans PLOS Nature, l'envoi annuel de 10 millions de tonnes de poussière lunaire dans l'espace suffirait à constituer une « ombrelle » de 940 km2 de diamètre qui amoindrirait le rayonnement solaire de 1,8 % (équivalent à une éclipse solaire de 6 jours par an).

Un gain suffisant pour enrayer la hausse du thermomètre. Benjamin Bromley, de l'université de l'Utah, explique que cette poussière devra être envoyée au point de Lagrange, situé entre la Terre et le Soleil, là où tout objet déposé, fut-il de la poussière, reste plus ou moins immobile.

Autre avantage du point de Lagrange, c'est qu'il se situe très loin de la Terre, donc impossible pour la poussière de perturber la chimie atmosphérique. Mieux encore, elle ne pourra pas piéger le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre. Deux gros plus par rapport aux méthodes jusqu'ici proposées d'injecter la poussière dans la haute atmosphère.

Arrêtons de rêver. Est-il possible, techniquement et financièrement, de transporter autant de poussière lunaire jusqu'au point de Lagrange ? Pour l'instant, la réponse est non ! Mais dans quelques dizaines d'années, quand les Américains et les Chinois auront construit des bases sur la Lune, pourquoi pas ? D'abord, la poussière lunaire est parfaitement adaptée à l'usage qu'on veut lui faire jouer. Ensuite, la gravité lunaire étant moindre que celle de la Terre, l'envoi d'une charge dans l'espace est bien moins coûteux énergétiquement.

Envoyer 10 000 tonnes de poussière dans l'espace depuis la Lune représente la puissance de 2 500 fusées Saturn V – celle utilisée par les Américains en 1969. Selon les auteurs du projet, l'énergie nécessaire peut être collectée par quelques kilomètres carrés de panneaux solaires. L'idée paraît farfelue, mais après tout, elle est bien moins compliquée à mettre en œuvre que la construction d'une base martienne, et tellement plus utile pour l'avenir de l'humanité.
Mais est-ce qu'on ne va pas polluer l'espace avec des petits débris qui gêneront des futurs voyages?
Non, si on peut contourner le nuages de poussière et qu'il ne se disperse pas au loin. Ou qu'il se disperse suffisamment pour la dispersion représente quelque chose négligeable face au débris déjà existants.
après, j'ai pas la moindre ébauche de chiffres pour faire des calculs

"plus utile à l'avenir de de l'humanité"? on sait pas, mais ça passera peut-être bien par mars, donc faut pas fermer la porte.

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par mobar » 30 déc. 2022, 22:49

Il est possible de créer de l'ombre sans devoir créer de nuages!
Des essaims de drones solaires qui déploieraient des voiles réfléchissant le rayonnement solaire pendant la journée, ce serait suffisant pour faire chuter les températures d'une dizaine de degrés et éventuellement créer les conditions pour modifier la météo locale voire générer un micro climat temporaire

Re: Refroidissement artificiel / géo-ingénierie

par Jeuf » 30 déc. 2022, 17:18

mobar a écrit :
30 déc. 2022, 15:36

Si la géo-ingénierie peut quelque chose, c'est dans des opérations ciblées qui seraient plutôt à visée météorologique localisée sur des territoires. Soit pour faire pleuvoir en zone de sécheresse prolongée, soit pour créer de l'ombre, soit pour évacuer de la couverture nuageuse ...
Oui, ce serait bien de créer de l'ombre pour écrêter des canicules, mais je vois pas comment on peut faire pour créer des nuages en quantité suffisantes (au moins quelques km² si on vise à protéger des villes), qui resteraient en place un temps suffisant (plusieurs heures au moins et jours sinon).

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