par mobar » 22 avr. 2024, 10:42
https://www.climato-realistes.fr/defore ... ue-le-co2/
Le réchauffement est hétérogène et multi-causal
Depuis 1960, on constate une élévation de la température moyenne globale de 0,9 oC. Ce paramètre ne peut toutefois rendre compte du changement climatique, car il occulte l’importante disparité des températures locales dans le temps et dans l’espace. La température moyenne indique tout au plus une tendance.
Contrairement à l’impression que crée le terme «global warming», le réchauffement de la Terre est loin d’être uniforme. L’image du réchauffement ressemble davantage à un patchwork qu’à une couverture. Observer région par région, voir ce qui s’y passe réellement se révèle donc indispensable pour une compréhension scientifique du climat. Toutes ces hétérogénités qui se fondent dans la moyenne ont une explication spécifique.
L’Arctique se réchauffe de 2, 3 ou même 4 fois plus que le reste du globe. Ce phénomène d’amplification observé depuis 1990 s’explique principalement par l’afflux d’eaux plus chaudes en provenance des tropiques via le grand convoyeur de chaleur océanique, lesquelles viennent remplacer les eaux froides emportées vers l’Équateur, ainisi que par la quasi absence d’évaporation. Rappelons qu’un premier échauffement affirmé en 1938, 1943 et 1944 a été suivi d’une période de refroidissement.
Nous n’observons pas une telle hausse dans l’Antarctique, isolé par un courant circumpolaire. Ce dernier ne bouge pas. Le fait que l’Antarctique ne s’est quasiment pas réchauffé depuis 1960 constitue d’ailleurs un caillou dans les chaussures des carbocentristes qui ramènent tout au CO2 (étant un gaz bien mélangé, son effet devrait se faire sentir partout).
L’obsession des GES a fait oublier comment le système climatique fonctionne réellement. Si le soleil représente la seule véritable source de chaleur, la Terre se refroidit non seulement grâce au rayonnement infrarouge vers l’espace mais aussi via la convection, l’évaporation et la transpiration des plantes. Comprenons que ces mécanismes agissent comme des élévateurs de chaleur ; ils refroidissent le bas de l’atmosphère ; le rayonnement infrarouge prend ensuite le ralais pour évacuer la chaleur vers le vide ; ironiquement, c’est principalement le CO2 qui se charge de cette tâche en l’absence de vapeur d’eau en haute altitude. Par conséquent, les activités humaines qui entravent ces mécanismes, tels que la déforestation et l’urbanisation, provoquent un réchauffement local marqué… mais négligé par le GIEC et les modèles climatiques.
Trois cas-types sont présentés dans le livre de M. Vieillefosse pour illustrer l’impact de ces interférences sur le climat : Hawaï, Beijing, Manaus, avec des anomalies respectives de température de 0,4 °C, 1,9 °C, 1,5 °C depuis 1960. Des écarts aussi importants, en contradiction avec le brassage atmosphérique, doivent impérativement nous amener à en rechercher les causes spécifiques : une faible intervention humaine pour Hawaï, une vaste empreinte urbaine pour Beijing et une réduction de la vaporisation de la forêt amazonienne pour Manaus.
Ne perdons pas de vue que les excès de chaleur locaux qui ne sont pas évacués dans le vide spatial sont éventuellement absorbés par l’océan global, dont la capacité de stockage thermique est 1000 fois plus grande que celle de l’atmosphère. Nous savons aussi que les mers réchauffent l’air, et non l’inverse. L’énigme du réchauffement des océans est ainsi résolue.
La contribution du CO2 est secondaire
La teneur en CO2 a augmenté de quelque 140 ppm, à 418 ppm, depuis 60 ans. Selon les données du satellite ERBE, cette progression a bloqué 1,42 W/m2 d’énergie, ce qui se traduit par une hausse de température du bas de l’atmosphère de 0,21 °C. En comparaison de la contribution totale du CO2, soit 48 W/m2, cela représente seulement 3 % supplémentaires. Les émissions de CO2 résultant des activités humaines ne sont donc pas la cause première du changement climatique. Par contre, elles sont clairement à l’origine du verdissement de la Terre mis en évidence par les satellites, mais ce bénéfice formidable n’est pas reconnu à sa pleine valeur.
De même, le méthane est passé de 1,36 ppm à 1,86 ppm, pour un forçage de 0,46 W/m2 ; ce blocage du rayonnement infrarouge a entraîné une hausse de la température de 0,06 °C, donc minime. Mais, avec l’utilisation croissante du gaz de schiste et la multiplication des déchetteries, les émissions de méthane sont en hausse.
L’ozone tant troposphérique que stratosphérique participe également au blocage du rayonnement infrarouge émis vers l’espace, mais le second joue en outre un rôle indispensable en bloquant les rayons UV nocifs.
Bien entendu, la vapeur d’eau est la première responsable de l’effet de serre, mais elle est aussi le principal vecteur de refroidissement, d’un ordre de grandeur sans commune mesure avec le rayonnement infrarouge. Son importance pour le climat de notre «planète bleue» est incommensurable. Par ses activités, l’homme a diminué l’évaporation naturelle aux tropiques ; la chaleur s’accumule dans les océans et se retrouve transportée au pôle nord où elle ne peut s’évacuer que difficilement, d’où le surchauffement de l’Arctique. Contrairement à ce que disent les modèles et ceux dont le gagne-pain en dépend, nous n‘observons pas d’augmentation notable de la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère (avant l’éruption Hunga Tonga).
https://www.climato-realistes.fr/deforestation-et-urbanisation-nous-rechauffent-elles-plus-que-le-co2/
[quote]Le réchauffement est hétérogène et multi-causal
Depuis 1960, on constate une élévation de la température moyenne globale de 0,9 oC. Ce paramètre ne peut toutefois rendre compte du changement climatique, car il occulte l’importante disparité des températures locales dans le temps et dans l’espace. La température moyenne indique tout au plus une tendance.
Contrairement à l’impression que crée le terme «global warming», le réchauffement de la Terre est loin d’être uniforme. L’image du réchauffement ressemble davantage à un patchwork qu’à une couverture. Observer région par région, voir ce qui s’y passe réellement se révèle donc indispensable pour une compréhension scientifique du climat. Toutes ces hétérogénités qui se fondent dans la moyenne ont une explication spécifique.
L’Arctique se réchauffe de 2, 3 ou même 4 fois plus que le reste du globe. Ce phénomène d’amplification observé depuis 1990 s’explique principalement par l’afflux d’eaux plus chaudes en provenance des tropiques via le grand convoyeur de chaleur océanique, lesquelles viennent remplacer les eaux froides emportées vers l’Équateur, ainisi que par la quasi absence d’évaporation. Rappelons qu’un premier échauffement affirmé en 1938, 1943 et 1944 a été suivi d’une période de refroidissement.
Nous n’observons pas une telle hausse dans l’Antarctique, isolé par un courant circumpolaire. Ce dernier ne bouge pas. Le fait que l’Antarctique ne s’est quasiment pas réchauffé depuis 1960 constitue d’ailleurs un caillou dans les chaussures des carbocentristes qui ramènent tout au CO2 (étant un gaz bien mélangé, son effet devrait se faire sentir partout).
L’obsession des GES a fait oublier comment le système climatique fonctionne réellement. Si le soleil représente la seule véritable source de chaleur, la Terre se refroidit non seulement grâce au rayonnement infrarouge vers l’espace mais aussi via la convection, l’évaporation et la transpiration des plantes. Comprenons que ces mécanismes agissent comme des élévateurs de chaleur ; ils refroidissent le bas de l’atmosphère ; le rayonnement infrarouge prend ensuite le ralais pour évacuer la chaleur vers le vide ; ironiquement, c’est principalement le CO2 qui se charge de cette tâche en l’absence de vapeur d’eau en haute altitude. Par conséquent, les activités humaines qui entravent ces mécanismes, tels que la déforestation et l’urbanisation, provoquent un réchauffement local marqué… mais négligé par le GIEC et les modèles climatiques.
Trois cas-types sont présentés dans le livre de M. Vieillefosse pour illustrer l’impact de ces interférences sur le climat : Hawaï, Beijing, Manaus, avec des anomalies respectives de température de 0,4 °C, 1,9 °C, 1,5 °C depuis 1960. Des écarts aussi importants, en contradiction avec le brassage atmosphérique, doivent impérativement nous amener à en rechercher les causes spécifiques : une faible intervention humaine pour Hawaï, une vaste empreinte urbaine pour Beijing et une réduction de la vaporisation de la forêt amazonienne pour Manaus.
Ne perdons pas de vue que les excès de chaleur locaux qui ne sont pas évacués dans le vide spatial sont éventuellement absorbés par l’océan global, dont la capacité de stockage thermique est 1000 fois plus grande que celle de l’atmosphère. Nous savons aussi que les mers réchauffent l’air, et non l’inverse. L’énigme du réchauffement des océans est ainsi résolue.
La contribution du CO2 est secondaire
La teneur en CO2 a augmenté de quelque 140 ppm, à 418 ppm, depuis 60 ans. Selon les données du satellite ERBE, cette progression a bloqué 1,42 W/m2 d’énergie, ce qui se traduit par une hausse de température du bas de l’atmosphère de 0,21 °C. En comparaison de la contribution totale du CO2, soit 48 W/m2, cela représente seulement 3 % supplémentaires. Les émissions de CO2 résultant des activités humaines ne sont donc pas la cause première du changement climatique. Par contre, elles sont clairement à l’origine du verdissement de la Terre mis en évidence par les satellites, mais ce bénéfice formidable n’est pas reconnu à sa pleine valeur.
De même, le méthane est passé de 1,36 ppm à 1,86 ppm, pour un forçage de 0,46 W/m2 ; ce blocage du rayonnement infrarouge a entraîné une hausse de la température de 0,06 °C, donc minime. Mais, avec l’utilisation croissante du gaz de schiste et la multiplication des déchetteries, les émissions de méthane sont en hausse.
L’ozone tant troposphérique que stratosphérique participe également au blocage du rayonnement infrarouge émis vers l’espace, mais le second joue en outre un rôle indispensable en bloquant les rayons UV nocifs.
Bien entendu, la vapeur d’eau est la première responsable de l’effet de serre, mais elle est aussi le principal vecteur de refroidissement, d’un ordre de grandeur sans commune mesure avec le rayonnement infrarouge. Son importance pour le climat de notre «planète bleue» est incommensurable. Par ses activités, l’homme a diminué l’évaporation naturelle aux tropiques ; la chaleur s’accumule dans les océans et se retrouve transportée au pôle nord où elle ne peut s’évacuer que difficilement, d’où le surchauffement de l’Arctique. Contrairement à ce que disent les modèles et ceux dont le gagne-pain en dépend, nous n‘observons pas d’augmentation notable de la vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère (avant l’éruption Hunga Tonga). [/quote]