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par mobar » 19 avr. 2024, 19:34
par energy_isere » 19 avr. 2024, 18:44
Sécheresse en Catalogne: une usine de dessalement flottante va être installée dans le port de Barcelone Article de E.R. 19 avril 2024 L'usine, qui doit être opérationnelle en octobre prochain, permettra de produire l'équivalent de 6% de l'eau potable consommée à Barcelone et son agglomération. Le gouvernement régional catalan a annoncé ce jeudi 18 avril qu'il allait installer une usine de dessalement flottante dans le port de Barcelone face à l'intense sécheresse dont souffre la région mais exclut désormais de recourir au ravitaillement par bateau. Le recours à une "usine de dessalement flottante est une solution plus économique, plus durable sur le plan environnemental" et qui permet une meilleure "sécurité d'approvisionnement", a justifié le responsable de l'action climatique au sein du gouvernement catalan, David Mascort, lors d'une conférence de presse à Barcelone. Ce nouvel équipement, qui devrait être opérationnel en octobre, produira environ 14 hectomètres cubes d'eau par an, soit 6% de l'eau consommée à Barcelone et dans son agglomération, a précisé David Mascort. ...................
par energy_isere » 24 févr. 2024, 15:55
Acciona-led consortium to build Alkimos desalination plant in Australia To be built within the Alkimos Water Precinct, the seawater desalination plant will have a stage 1 capacity of 150,000m³ per day By NS Energy Staff Writer 21 Feb 2024 Water Corporation selects Acciona-led consortium to build Alkimos desalination plant in Australia. (Credit: ACCIONA) A consortium led by Acciona has been chosen as the preferred proponent by Western Australian water utility Water Corporation to develop the Alkimos seawater desalination plant (ASDP) project in Perth, Australia. The Australian desalination plant project will be delivered as an alliance made up of Acciona, Water Corporation, and Jacobs. The Acciona-led consortium will design, build, operate and maintain the future Alkimos facility for ten years. To be constructed within the Alkimos Water Precinct, the seawater desalination plant will have an initial capacity of 150,000m³ per day under stage 1. Once required, the Alkimos facility will increase its capacity by another 150,000m³ per day under stage 2. At its full capacity, the Australian desalination plant is expected to deliver 100 billion litres of clean, safe drinking water to millions of Western Australians each year. Stage 1 of the Alkimos seawater desalination plant is scheduled to deliver drinking water in 2028. It is part of a larger Water Corporation programme, which is valued at A$2.8bn ($1.84bn) with an aim to ensure access to safe drinking water to millions of Western Australians. Stage 1 will include a 50 billion litres per year desalination plant, an ocean intake pipeline, an ocean discharge pipeline, and a 33.5km pipeline to supply drinking water produced by the plant. It will also have built-up, vegetated sand dunes on the western side of Alkimos Water Precinct and the provision for a groundwater treatment plant with a capacity of 4.9 billion litres per year along with local bores. According to Acciona, the commissioning of the Alkimos plant will help the region in managing the declining rainfall and growth of population. Last year, Acciona and its partner Genu were selected by Australia’s New South Wales grid operator Transgrid to build the eastern section of the HumeLink power transmission line.
par energy_isere » 24 janv. 2024, 20:03
Course au dessalement de l’eau de mer: le Maroc en tête Par Lamia El Ouali Le 23/01/2024 Face à la gravité de la situation, le Maroc n’a plus de temps à perdre. Le 16 janvier, le roi Mohammed VI a présidé une réunion consacrée à la problématique de l’eau dans un contexte marqué par un déficit notable en matière de précipitations et une très forte pression sur les ressources hydriques à travers les régions du royaume. «Et l’exposé du ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, devant le roi fut pour le moins glaçant: de septembre 2023 à la mi-janvier 2024, le déficit pluviométrique est de 70% par rapport à la moyenne», écrit le magazine Jeune Afrique. Autre indicateur alarmant, le taux de remplissage des barrages qui est au plus bas. La pénurie est telle que des mesures de restriction de l’eau d’irrigation, voire de l’eau potable ont été prises dans certaines communes. Les voisins maghrébins sont tout aussi affectés par le stress hydrique. Le Maroc a élaboré un plan d’action d’urgence. Outre la mobilisation des ressources des barrages, le Royaume mise plus que jamais sur le dessalement de l’eau de mer, un procédé qui permet déjà au pays de produire annuellement 192 millions de m3 à travers 15 stations de différentes tailles. «Le géant des phosphates OCP dispose également de trois stations de dessalement qui lui fournissent non seulement l’intégralité de ses besoins en eau mais lui permettent aussi de couvrir les besoins de deux villes (El Jadida et Safi)», lit-on. Pour passer à la vitesse supérieure, le Maroc a lancé plusieurs autres projets d’envergure, comme la station de Casablanca d’une capacité de 548.000 m3 par jour –extensible à 822.000 m3, soit 300 millions de m3 par an–, celle de Nador (250 millions de m3 par an) que lorgne entre autres le groupe émirati Taqa Morocco, ou encore celle de Dakhla. L’Algérie a également encadré l’utilisation de l’eau et renforcé sa politique de dessalement de l’eau de mer. Le nombre de stations sera porté à 19 à fin 2024, selon des déclarations officielles algériennes. Selon celles-ci, le pays produit 2,1 millions de m3 d’eau potable par la technique du dessalement. Le pays aspire à couvrir 60% de ses besoins en eau potable via le dessalement de l’eau de mer, contre 18 % actuellement. La Tunisie, elle aussi, veut trouver des solutions à sa pénurie d’eau, ce qui a déjà donné lieu à plusieurs mesures de restriction d’eau potable et d’irrigation. «Le 9 janvier, le secrétaire d’Etat chargé des ressources en eau s’est d’ailleurs rendu dans la ville de Zarat, à une quarantaine de kilomètres de Gabès, pour insister sur l’accélération des travaux de la station de dessalement dont le marché a été attribué en 2018 à l’indien Va Tech Wabag», lit-on encore. Vers 2030, après l’achèvement des grands projets de dessalement de l’eau de mer qui sont en cours de réalisation, à Gabès et Sousse, à Sfax, à Mahdia, à Kerkennah, etc., la capacité de dessalement du pays atteindra les 875.000 m3/j, dont 80 % proviennent de l’eau de mer. La part du dessalement dans l’approvisionnement en eau potable passera à 35% en 2030, contre 8,5% actuellement, promettent les autorités tunisiennes.
par kercoz » 19 sept. 2023, 09:08
par mobar » 19 sept. 2023, 07:03
par Jeuf » 18 sept. 2023, 14:28
par mobar » 18 sept. 2023, 04:52
par energy_isere » 12 sept. 2023, 00:51
par tita » 11 sept. 2023, 18:16
Jeuf a écrit : ↑11 sept. 2023, 15:18 Oui, pas facile d'avoir des chiffres. Celui que tu reprends me semble élevé. Je me souviens de 1kWh/m3 pour la production d'eau potable partant d'eau non salée, et peut-être 4 fois plus avec l'osmose, mais pas de quoi doubler la conso d'énergie d'un individu, on en est loin.
par Jeuf » 11 sept. 2023, 15:18
tita a écrit : ↑11 sept. 2023, 14:04 ces usines sont très gourmandes en énergie Dans le reportage, ils parlent que pour une famille de 4 personnes, le besoin en électricité de leur consommation d'eau est comparable à leur consommation électrique de leur ménage. C'est un peu vague d'ailleurs comme comparaison (qqch comme 10 kWh/j?). Et une question que je me pose, quelle différence de prix avec une usine d'épuration? (Visiblement, y'a des procédés similaires). Dans ce reportage, ils parlent d'un coût énergétique 10 fois plus élevé pour le dessalement que pour l'épuration: https://enseignants.lumni.fr/fiche-medi ... elone.html La première usine de dessalement en Espagne, c'était en 1971... C'est un exemple où un problème de ressource essentielle est résolu par une consommation d'énergie plus grande.
ces usines sont très gourmandes en énergie
par tita » 11 sept. 2023, 14:04
par GillesH38 » 11 sept. 2023, 12:49
Jeuf a écrit : ↑11 sept. 2023, 12:25 energy_isere a écrit : ↑10 sept. 2023, 23:13 produisent un résidu polluant, la saumure. Bah c'est que de l'eau un peu plus salée que la mer, où elle est diluée des milliards de fois. ça fini par affecter la salinité de l'eau sur la côte espagnole?
energy_isere a écrit : ↑10 sept. 2023, 23:13 produisent un résidu polluant, la saumure.
par mobar » 11 sept. 2023, 12:42
par Jeuf » 11 sept. 2023, 12:25
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