oleocene.org

En outre, la baisse du prix du baril entraîne trois conséquences catastrophiques pour le Venezuela : elle réduit le retour sur investissement dans l’Orénoque, aggrave la disette budgétaire et compromet la politique clientéliste lancée par l’ancien président Hugo Chavez.

Le Venezuela, grand producteur de pétrole, contraint d’importer du brut

31 octobre 2014

Membre fondateur de la puissante Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le Venezuela importe-t-il du brut ?
La nouvelle, pour le moins surprenante, avait été révélée dès le mois d’août par l’agence Reuters. Caracas avait démenti, en recourant à son argumentaire favori : il s’agirait d’une conspiration visant à déstabiliser le gouvernement du président Nicolas Maduro.

Las, le 25 octobre, le pétrolier Carabobo accostait dans le port de Jose, dans l’Etat vénézuélien d’Anzoategui, avec 2 millions de barils de Saharan Blend en provenance d’Algérie. Un second chargement doit arriver d’un moment à l’autre. Et deux autres cargaisons venant de Russie sont attendues en novembre.

Puisque l’explication du complot médiatique ne tient plus, l’entreprise d’Etat Petroleos de Venezuela (PDVSA), a dû chercher une justification pour ces importations, qualifiées d’« occasionnelles ». La station chargée de mélanger le pétrole extra-lourd de la ceinture de l’Orénoque avec une huile légère serait en maintenance.

L’installation en question, Petrocedeño, est gérée en association avec le français Total et le norvégien Statoil. Ce que PDVSA n’explique pas est pourquoi les réserves stratégiques de l’Orénoque dépendent d’un seul centre de traitement. Six autres tardent à être mis en route, parce que l’investissement étranger ne trouve pas la situation propice au Venezuela.

Cela étant, la majeure partie de la production vénézuélienne n’a pas besoin d’être mélangée avant d’être raffinée. Mais, faute de réinvestissement et de maintenance, les puits traditionnels sont en déclin. Par ailleurs, la consommation nationale d’essence, subventionnée par le prix le plus bas au monde, ainsi que la vente à l’avance pour rembourser les prêts accordés par la Chine, réduisent encore le brut léger disponible.

Derrière l’importation de pétrole algérien et russe, il y a donc une histoire qui n’a rien d’« occasionnel ». La gabegie et la corruption ont épuisé la trésorerie de PDVSA, unique source de devises de l’Etat. Endettée, l’entreprise cherche désespérément de l’argent frais. Elle vient de trouver un repreneur pour sa raffinerie aux îles Vierges, mais peine à vendre sa filiale aux Etats-Unis, Citgo, malgré les bons offices de la banque Lazard. Une industrie pétrolière centenaire est à bout de souffle.

En outre, la baisse du prix du baril entraîne trois conséquences catastrophiques pour le Venezuela : elle réduit le retour sur investissement dans l’Orénoque, aggrave la disette budgétaire et compromet la politique clientéliste lancée par l’ancien président Hugo Chavez. Avec l’économie en récession et une inflation de 64 %, les élections législatives de 2015 s’annoncent difficiles pour les chavistes.

Le Venezuela se met à importer du brut algérien

le 16/10/2014 lemarin.fr

Le Carabobo, pétrolier VLCC de 320 800 tpl sous pavillon singapourien appartenant à VC Shipping, coentreprise entre la compagnie pétrolière vénézuélienne publique PDVSA et Petrochina, a chargé dans le port algérien de Bejaïa les 10 et 11 octobre une cargaison de brut destinée au terminal de Jose, au Venezuela, qu’il doit rejoindre autour du 26 octobre.

Selon des sources pétrolières, il s’agit de la première importation de brut par le Venezuela, pourtant l’un des plus gros producteurs du monde.

Cherchant à réorienter ses exportations vers l’Asie, la compagnie PDVSA doit couper le brut extra-lourd qu’elle produit dans le bassin de l’Orénoque avec des produits moins coûteux que le naphta, issu du raffinage, utilisé jusqu’à présent. Le brut algérien, particulièrement léger, pourrait lui permettre de réduire ses coûts.

Russia to Get Venezuelan Oil for a Few Cents a Barrel

CARACAS, Mar 18 2013 (IPS) - Russian state oil firm Rosneft and Venezuela’s PDVSA (Petróleos de Venezuela S.A.) have agreed to form a partnership to exploit an oilfield with estimated reserves of 40 billion barrels, strengthening the alliance between the two countries.

For 1.5 billion dollars, the Russian company will take over 40 percent of a project at a Venezuelan deposit expected to produce 400,000 barrels per day (bpd) of crude in five years’ time, executives from the two companies said.

“It is an attractive deal for Rosneft to buy, or gain access to, reserves at a very low price. That 40 percent interest ‘buys’ 16 billion barrels at a cost of 10 cents of a dollar per barrel,” Víctor Poleo, a professor of graduate studies in oil economics at the Central University of Venezuela, told IPS.

The cost of a barrel of oil on the international market is between 90 and 110 dollars.

The crude in question is in the Orinoco oil belt, an area of 55,000 square kilometres in the southeast of Venezuela which is estimated to contain reserves of 1.2 trillion barrels, of which 240 billion barrels are technically recoverable, according to the Ministry of Petroleum and Mining.

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Eni Starts Oil Production From Venezuela's Junin-5 Field

Mar 13, 2013 Bloomberg

Italy’s largest oil company, said its joint venture with Petroleos de Venezuela SA has started producing oil from the Junin-5 block, advancing Venzeula’s plans to develop the world’s largest reserves.

Production from the block in the Orinoco Belt will reach 15,000 barrels a day by the end of the year and 75,000 barrels in 2015, the Rome-based company said in a statement today. The company had previously estimated it would reach 75,000 barrels of output from Junin-5 this year.

The block, which holds the equivalent of 35 billion barrels of oil, is about 550 kilometers (342 miles) southeast of Caracas, the company said. The Orinoco fields may hold more crude reserves than Saudi Arabia, according to the U.S. Geological Survey.

Constanza Viola, an Eni spokeswoman, didn’t immediately respond to an e-mailed request for comment on the project’s costs. PDVSA President Rafael Ramirez said in July 2011 that Eni will lend the state oil company $1.5 billion for its share of development costs for the block. PDVSA holds 60 percent of Junin-5 and Eni has 40 percent.

"La production journalière devrait atteindre 450.000 barils"

Venezuela: la Russie entame la production de pétrole à Junín-6

CARACAS, 27 septembre - RIA Novosti

Des sociétés russes faisant partie du Consortium pétrolier national (NNK) ont commencé jeudi à extraire du pétrole à Junín-6, bloc pétrolier du bassin de l'Orénoque, riche en hydrocarbures (Venezuela), rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

"La production journalière devrait atteindre 450.000 barils", a indiqué le PDG du plus important groupe pétrolier russe Rosneft Igor Setchine lors d'une cérémonie de lancement de la production industrielle.

Il s'agit du premier pétrole produit par la Russie sur le continent américain. A part Rosneft, le NNK comprend les sociétés russes Lukoil, TNK-BP, Sourgoutneftegaz et Gazprom Neft. Côté vénézuélien, le projet est réalisé par la société publique Petroleos de Venezuela (PdVSA). La capacité de ce gisement est estimée à 53 milliards de barils. Les investissements russes dans le champ de Junín-6 atteindront 20 milliards de dollars en 40 ans.

Selon les estimations faites par PdVSA en 2009, la ceinture pétrolifère de l'Orénoque recèle 513 milliards de barils de pétrole lourd et très lourd, ce qui représente les plus importantes réserves de pétrole du monde. Cette région est divisée en quatre champs pétroliers: Boyacá, Junín, Ayacucho et Carabobo.

Indian Oil Firms Invest $3B in Venezuela

NEW DELHI--Indian state-run oil companies plan to invest nearly $3 billion in Venezuelan crude-oil production projects as part of efforts to address an energy shortage threatening India's economic growth.

India suffers from shortages of coal, crude oil and natural gas. Its power sector has been crippled by the coal shortage, which has delayed the development of multi-billion-dollar projects.

In expanding its presence in Venezuela, India is following in the footsteps of rival China, which has become a major importer of Venezuelan crude oil as part of loans-for-oil agreements.

A consortium of state-run Indian companies led by ONGC Videsh, the overseas investment arm of Oil & Natural Gas Corp, plans to invest an additional $2.2 billion in the Carabobo-1 heavy oil project, the government said in a statement Wednesday.

ONGC already holds an 11% stake in Carabobo-1, while state-run Indian Oil Corp and Oil India each hold a 3.5% stake.

The project is expected to produce about 400,000 barrels a day of heavy oil, ONGC Videsh said on its website, without providing a timeline.

Separately, ONGC Videsh plans to invest $500 million in the San Cristobal oil field, where it holds a 40% stake, the government said. The company has already invested $350 million in the project.

Indian state companies also will seek opportunities in other exploration and production projects, as well as the refining and marketing sectors, in Venezuela, the government said.

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Vietnam, Venezuela begin tapping a new oil field

April 19, 2012 (Reuters)

A Vietnam-Venezuela oil and gas joint venture has begun production at a new field in the Orinoco region with an initial output of 50,000 barrels per day (bpd), the Vietnamese government said on Thursday.

The venture, PetroMacareo, would raise extra heavy crude oil output from the field in Junin 2 block to 200,000 bpd by 2015, the government said in a statement.

PetroMacareo was formed by Venezuelan state oil firm PDVSA, which has a 60 percent stake, and state oil and gas group Petrovietnam holding the remainder.

The venture is operating in an area believed to have reserves of 36.6 billion barrels, and it is expected to pump a total of 1.47 billion barrels during its 25-year operation, the statement said.

Vietnam is preparing to upgrade its sole oil refinery, the $2.2-billion Dung Quat plant, to expand its capacity by nearly a third and to be able to refine crude oil from the Middle East and Venezuela.

Venezuela : objectif d'une production accrue de pétrole en 2012

Coup de bluff ou réalité ?

Le Venezuela a annoncé mercredi la mise en place d'un plan en vue d'augmenter de 40% la production de brut dans la région pétrolifère de la Ceinture de l'Orénoque.

But affiché : porter la production nationale à 3,5 millions de b/j en 2012.

« Nous sommes en train de suivre un plan qui va porter la production nationale » à 3,5 millions de barils par jour (mbj) en 2012, une augmentation principalement basée sur l'apport de 470.000 barils de pétrole supplémentaires produits dans la Ceinture », a ainsi annoncé à la presse le ministre du Pétrole, Rafael Ramirez.



A l'heure actuelle, le pays produit 3 millions de barils quotidiens selon les instances dirigeantes.

But de cette annonce : très certainement attirer les investisseurs. Le passage de 1,16 mbj à plus de 1,6 mbj, devant nécessairement impliquer les compagnies d'une vingtaine de pays impliquées dans les activités de production pétrolière dans cette région.

Selon des chiffres officiels, le Venezuela a produit en 2011 une moyenne de trois mbj. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) affirme pour sa part que l'offre de brut du pays s'élève à 2,3 mbj.

Toujours selon le cartel, le Venezuela dispose de plus importantes réserves mondiales de pétrole, avec 296.500 millions de barils, devançant ainsi l'Arabie saoudite.

Rappelons qu'en 2007, le Président Hugo Chavez a ordonné la nationalisation des ressources pétrolières via l'instauration de sociétés mixtes au sein desquelles les compagnies étrangères sont minoritaires, la compagnie publique du pétrole vénézuélien PDVSA devant détenir un minimum de 60% des actifs.

La Ceinture de l'Orénoque, un des gisements les plus importants au monde, est exploitée en majorité par lPDVSA. Cette dernière y extrait actuellement 1,15 million de barils par jour (bpj).

Un plan de développement des zones de production à Carabobo et Junin, dont sont extraits actuellement 430.000 et 265.000 bpj, est en cours. Les travaux devraient être achevés d'ici juin, l'objectif final étant d'atteindre en décembre 2012 une production de 20.000 bpj supplémentaire pour chaque zone.

D'autres recherches sont en cours, financées par des entreprises étrangères.

Sources : AFP, Commodesk

Chávez: Oil production at Orinoco Belt amounts to one million bpd

January 13, 2012

Venezuelan President Hugo Chávez on Friday said that production at the Orinoco Oil Belt exceeds one million barrels per day.

During the presentation of his 2011 Report and Accounts, Chávez said that such level has allowed authorities to develop, together with China, a number of electric power generation projects using coke as fuel.

Chávez added that thanks to the "rescue of the Orinoco Oil Belt," Venezuela has USD 300 billion dollars in oil reserves, which were certified last year as the world's largest oil reserves.

He stressed that some US surveys may take the figure up to more than 500 billion barrels.

Funds for 400 years

With current proven oil reserves, Chávez estimated that at an average of USD 100 per barrel of crude oil, the Orinoco Belt holds enough oil to finance the domestic budget for 400 years.

On the other hand, Chávez said that Venezuela's current international reserves in gold are close to USD 19 billion.

Raminagrobis a écrit : non dans l'article ils disent que 5 milliards doivent être investis en 2012, mais monter à 10 millions de b/j c'est en 2030.
Mais c'est complètement utopique quand même.

Raminagrobis a écrit :Et heureusement, vu l'empreinte écologique de l'exploitation de ce type de pétrole non conventionnel (qui semble d'ailleurs bcp moins choquer les organiation écologiques internationales au venezuela qu'au canada...)

phyvette a écrit :Arriver à 10 millions bbl/j pour le Vénézuela avec des merdouilles bitumineuses reviens a égaler l'Arabie Saoudite et son Arabian Light dans 8 ans pour seulement 5 milliards de $ en 2012.
C'est plus que douteux Chavez doit être mal informé.