South Stream VS Nabucco

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Re: South Stream VS Nabucco

par Raminagrobis » 13 juil. 2013, 12:36

Même si ce n'est pas le trajet par les balkans, ce n'est pas bien grave, l'essrentiel est là : l'Europe pourra importer le gaz azéri sans dépendre de la Russie.

Re: South Stream VS Nabucco

par energy_isere » 30 juin 2013, 12:46

Le projet Nabucco « enterré » par un gazoduc qui réjouit la Grèce

La décision a sans doute porté le coup de grâce au projet de gazoduc Nabucco, dans les limbes depuis plus de dix ans, et longtemps soutenu par la Commission européenne. Elle apporte en revanche du baume au portefeuille de la Grèce en crise.

Sur l'échiquier gazier européen, la nouvelle était pressentie depuis des semaines ; elle a été officialisée vendredi. Le consortium mené par le britannique BP, aux côtés du français Total, du norvégien Statoil et de l'azerbaïdjanais Socar, qui développe le champ gazier géant de Shah Deniz, dans la mer Caspienne en Azerbaïdjan, a choisi la route pour exporter sa production. Ce sera le TAP, le gazoduc transadriatique, au détriment de Nabucco.

À son origine, le projet Nabucco, porté par des compagnies gazières d'Europe centrale, avait des visées très politiques. Soutenu par Washington et Bruxelles, il visait à contourner le russe Gazprom. Il s'agissait d'importer en Europe le gaz de la Caspienne (Azerbaïdjan et Turkménistan), voire du Kurdistan irakien ou d'Iran. Nabucco souffrait dès l'origine de deux faiblesses. La première, il n'était pas porté par un pays producteur de gaz mais par les consommateurs. Difficile dans ces conditions de sécuriser les volumes de gaz à livrer. La deuxième faiblesse: aucune des grandes compagnies gazières européennes ne participait au tour de table. Pis, ces derniers mois, l'allemand RWE, pilier du consortium, a jeté l'éponge. Le hongrois MOL menace à son tour de vendre ses parts. Ne resteraient alors pour soutenir Nabucco que quatre compagnies: la bulgare Bulgarian Energy Holding, l'autrichienne OMV, la roumaine Transgaz et la turque Botas.

Satisfecit de Gazprom

Dernièrement, Nabucco avait révisé ses ambitions à la baisse. Le projet devait se greffer à un gazoduc turc et ne démarrer qu'à la frontière entre la Turquie et la Bulgarie, direction l'Autriche. Pour évacuer son gaz, l'Azerbaïdjan cherchait une route alternative, plus courte et moins chère. L'un des partenaires du gisement Shah Deniz, le norvégien Statoil, s'est mis à la tête d'un projet alternatif, le TAP, avec le groupe suisse Axpo et l'allemand E.ON. Le choix du TAP qui doit acheminer 10 milliards de mètres cubes par an jusqu'au sud de l'Italie sonne comme le glas pour Nabucco. «Le projet Nabucco n'existe plus (…). Il est enterré», s'est réjoui vendredi Alexeï Miller, le président de Gazprom. Le géant russe a quant à lui signé la décision finale d'investissement de son gazoduc South Stream, auquel participe EDF. Ce tuyau doit acheminer du gaz russe jusqu'en Italie, dès 2015.

Pour Bruxelles, l'essentiel est de diversifier l'approvisionnement de l'Europe. Aussi José Manuel Barroso s'est-il félicité du choix du TAP. Autre homme heureux: le premier ministre grec, Antonis Samaras. L'ouvrage représente un investissement de 1,5 milliard d'euros en Grèce, 2000 emplois et de futures redevances de transit.

De son côté, le consortium ­Nabucco a pris acte de sa défaite dans un communiqué laconique. Il assure que son tracé peut encore aider l'Europe à diversifier ses fournisseurs de gaz. Mais Nabucco n'a pour l'heure plus de gaz pour remplir son tuyau et n'évoque plus aucun calendrier.

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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013 ... -grece.php

Re: South Stream VS Nabucco

par energy_isere » 30 juin 2013, 12:46

Le projet Nabucco « enterré » par un gazoduc qui réjouit la Grèce

La décision a sans doute porté le coup de grâce au projet de gazoduc Nabucco, dans les limbes depuis plus de dix ans, et longtemps soutenu par la Commission européenne. Elle apporte en revanche du baume au portefeuille de la Grèce en crise.

Sur l'échiquier gazier européen, la nouvelle était pressentie depuis des semaines ; elle a été officialisée vendredi. Le consortium mené par le britannique BP, aux côtés du français Total, du norvégien Statoil et de l'azerbaïdjanais Socar, qui développe le champ gazier géant de Shah Deniz, dans la mer Caspienne en Azerbaïdjan, a choisi la route pour exporter sa production. Ce sera le TAP, le gazoduc transadriatique, au détriment de Nabucco.

À son origine, le projet Nabucco, porté par des compagnies gazières d'Europe centrale, avait des visées très politiques. Soutenu par Washington et Bruxelles, il visait à contourner le russe Gazprom. Il s'agissait d'importer en Europe le gaz de la Caspienne (Azerbaïdjan et Turkménistan), voire du Kurdistan irakien ou d'Iran. Nabucco souffrait dès l'origine de deux faiblesses. La première, il n'était pas porté par un pays producteur de gaz mais par les consommateurs. Difficile dans ces conditions de sécuriser les volumes de gaz à livrer. La deuxième faiblesse: aucune des grandes compagnies gazières européennes ne participait au tour de table. Pis, ces derniers mois, l'allemand RWE, pilier du consortium, a jeté l'éponge. Le hongrois MOL menace à son tour de vendre ses parts. Ne resteraient alors pour soutenir Nabucco que quatre compagnies: la bulgare Bulgarian Energy Holding, l'autrichienne OMV, la roumaine Transgaz et la turque Botas.

Satisfecit de Gazprom

Dernièrement, Nabucco avait révisé ses ambitions à la baisse. Le projet devait se greffer à un gazoduc turc et ne démarrer qu'à la frontière entre la Turquie et la Bulgarie, direction l'Autriche. Pour évacuer son gaz, l'Azerbaïdjan cherchait une route alternative, plus courte et moins chère. L'un des partenaires du gisement Shah Deniz, le norvégien Statoil, s'est mis à la tête d'un projet alternatif, le TAP, avec le groupe suisse Axpo et l'allemand E.ON. Le choix du TAP qui doit acheminer 10 milliards de mètres cubes par an jusqu'au sud de l'Italie sonne comme le glas pour Nabucco. «Le projet Nabucco n'existe plus (…). Il est enterré», s'est réjoui vendredi Alexeï Miller, le président de Gazprom. Le géant russe a quant à lui signé la décision finale d'investissement de son gazoduc South Stream, auquel participe EDF. Ce tuyau doit acheminer du gaz russe jusqu'en Italie, dès 2015.

Pour Bruxelles, l'essentiel est de diversifier l'approvisionnement de l'Europe. Aussi José Manuel Barroso s'est-il félicité du choix du TAP. Autre homme heureux: le premier ministre grec, Antonis Samaras. L'ouvrage représente un investissement de 1,5 milliard d'euros en Grèce, 2000 emplois et de futures redevances de transit.

De son côté, le consortium ­Nabucco a pris acte de sa défaite dans un communiqué laconique. Il assure que son tracé peut encore aider l'Europe à diversifier ses fournisseurs de gaz. Mais Nabucco n'a pour l'heure plus de gaz pour remplir son tuyau et n'évoque plus aucun calendrier.

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Re: South Stream VS Nabucco

par energy_isere » 29 mai 2013, 16:24

Gaz naturel : GDF Suez acquiert 9% du projet de gazoduc Nabucco West

29 Mai 2013 enerzine

GDF Suez a annoncé mardi la conclusion d'un accord avec le groupe énergétique autrichien OMV Gas and Power sur l'achat d'une participation d'environ 9% dans le projet de gazoduc Nabucco West*, reliant la Turquie à l'Autriche.
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Ce projet a pour objectif de sécuriser et de diversifier l'approvisionnement en gaz des marchés européens sur le long terme.

Nabucco West, dont la mise en service est prévue à l'horizon 2020, permettra l'acheminement d'une dizaine de milliards de mètres cubes de gaz par an, en provenance d'Azerbaïdjan. A terme, sa capacité pourrait être augmentée de 13 milliards de mètres cubes supplémentaires afin de permettre l'importation de la production de nouveaux champs gaziers de la région de la mer Caspienne.

D'une longueur totale de près de 1.300 km, Nabucco West constituera la partie finale de la chaîne d'approvisionnement depuis l'Azerbaïdjan. Ce pipeline permettra de livrer du gaz depuis la frontière occidentale de la Turquie jusqu'au hub gazier de Baumgarten, en Autriche. Il desservira notamment la Bulgarie ainsi que la Roumanie et la Hongrie, deux pays dans lesquels le Groupe français détient des positions importantes. Avec environ 67 milliards de mètres cubes d'achats de gaz en Europe en 2012, GDF Suez reste un opérateur majeur ; c'est aussi le premier opérateur de réseaux de transport et de distribution.

"Par cet engagement dans Nabucco West, GDF Suez apporte son entier soutien à ce projet stratégique et confirme son positionnement d'acteur majeur du gaz naturel en Europe. Le Groupe a toujours été en faveur de la création de nouvelles routes du gaz, permettant une diversification et une meilleure sécurité d'approvisionnement du marché européen. Cet accord ouvrira, par ailleurs, l'accès à de nouvelles ressources pour le Groupe dans la mer Caspienne" a indiqué Jean-François Cirelli, Directeur général délégué de GDF Suez à l'occasion de la signature de cet accord.

* A l'issue de la transaction, les actionnaires du projet Nabucco West seront : BEH (Bulgarie), BOTAS (Turquie), FGSZ (Hongrie), GDF SUEZ, OMV (Autriche) et Transgaz (Roumanie)

Re: South Stream VS Nabucco

par energy_isere » 09 déc. 2012, 12:41

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Re: South Stream VS Nabucco

par nemo » 14 oct. 2011, 14:17

Il était temps je commençais a me dire que le projet allais capoter. Le risque n'est pas encore totalement lever mais les perspectives sont bien meilleures depuis ces quelque mois.

Re: South Stream VS Nabucco

par Raminagrobis » 09 oct. 2011, 19:40

Ca avance enfin pour nabucco.

lienUn pion avance vers le turkmenistan : négociatyion pour construire un gazoduc sous la caspienne, prolongeant Nabucco, par lequel ce pays pourrait exporter vers l'europe sans passer par la Russie.

lien on sait que total n'avais jamais était emballé par Nabucco, mais maintenant que la compagnie a trouvé un gros gisement de gaz en azerbaijan...

lien En outre, l'allemand Bayerngas devrait devenuir le 7e actionnaire du projet.

Re: South Stream VS Nabucco

par energy_isere » 19 févr. 2011, 11:28

Le gazoduc Nabucco toujours dans le flou à dix mois de sa mise en chantier


A moins d'un an de la date prévue pour sa mise en chantier, le gazoduc Nabucco, visant à réduire la dépendance de l'UE au gaz russe, est toujours dans le flou quant à ses fournisseurs et ses investisseurs, malgré un accord signé avec l'Azerbaidjan et les pressions de Bruxelles.

Si Nabucco a posé un cadre juridique et obtenu une aide de Bruxelles de 200 millions d'euros, les garanties sur l'élément clé -- le gaz -- font encore défaut.

Aucun contrat n'a encore été signé par les opérateurs de ce projet européen phare, devant transporter le gaz de la Caspienne à travers la Turquie et vers l'Europe de l'Ouest, en évitant la Russie et l'Ukraine. L'approvisionnement "va se concrétiser prochainement", assure le chef du consortium, Reinhart Mitschek, dans un entretien à l'AFP.

Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, a bien rapporté mi-janvier un accord d'Azerbaïdjan. Mais ni les volumes ni les délais ne sont précisés. Brouillant les cartes sur sa stratégie, Bakou a également promis des milliards de m3 à la Russie et l'Iran.

Pour que l'Azerbaïdjan puisse livrer Nabucco, d'une capacité de 31 milliards de m3 par an, "il faudrait déjà que le champ gazier Shah Deniz 2 produise et cela a été reporté à 2017", relève, sceptique, Thierry Bros, analyste à la Société Générale.

Dans ces conditions, la mise en service a été une nouvelle fois reportée à fin 2015. "Nabucco ne participe pas à une course contre la montre ou contre d'autres projets. Cela importe peu que nous soyons prêt un trimestre plus tôt ou plus tard", avance Reinhart Mitschek.

Autre signe d'un certain désarroi face au manque d'intérêt concret des puissances gazières de la Caspienne, Nabucco est prêt à transporter du gaz russe, selon son patron. Ce projet européen devait pourtant permettre de diversifier les approvisionnements des 27 pour réduire le pouvoir de Moscou.

Pour la première phase, chiffrée à 8 à 10 milliards de m3/an, Nabucco compte sur le gaz d'autres champs azéris et sur l'Irak, qu'une ramification du gazoduc doit désormais relier, à la place de l'Iran, en raison des tensions internationales autour du programme nucléaire de Téhéran.

Ce nouveau tracé portera la longueur du gazoduc "à 3.900 km", d'après M. Mitschek.

Avec ces 550 kilomètres supplémentaires, le coût global de 7,9 milliards d'euros devrait être revu à la hausse dans l'étude détaillée actuellement en cours d'élaboration.

"Sans décision finale d'investissement tout ceci reste théorique", insiste l'analyste britannique Zoe Grainge de l'institut IHS. Elle doit intervenir fin 2011 selon M. Mitschek et incombe aux opérateurs membres du consortium: RWE (Allemagne), OMV (Autriche), MOL (Hongrie), Transgaz (Roumanie), Bulgargas (Bulgarie) et Botas (Turquie).

Kerstin Westphal, de l'institut allemand SWP, rappelle que "la sécurité énergétique repose en Europe sur le secteur privé". Suggérant que l'UE ne se substituera pas au marché, comme dans l'agriculture, même si Nabucco fait partie des priorités de Bruxelles.

Le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger, a d'ailleurs récemment poussé les entreprises derrière Nabucco à presser le pas.

Face aux incertitudes, les pays traversés ont pris des assurances. Echaudés par la crise entre Kiev et Moscou qui les avait privés de gaz russe début 2009, ils participent tous au projet concurrent de Nabucco, South Stream. Porté par le géant russe Gazprom et l'italien ENI, il évite lui aussi l'Ukraine.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 59d8356407

Re: South Stream VS Nabucco

par energy_isere » 24 août 2010, 18:05

Nabucco: l'association de l'Iran au projet suspendue

MOSCOU, 23 août - RIA Novosti

Le consortium construisant le gazoduc Nabucco destiné à acheminer du gaz naturel vers l'Europe en contournant le Russie a pris la décision de suspendre la participation de l'Iran au projet, indique un communiqué du consortium publié lundi.

Le consortium "n'envisage plus de construire le tronçon iranien du pipeline", a déclaré son porte-parole Christian Dolezal, soulignant que la compagnie "agissait en stricte conformité avec les lois et les règles internationales".

Destiné à acheminer le gaz naturel de la mer Caspienne vers l'Autriche à travers l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Turquie, la Bulgarie et la Hongrie, le projet Nabucco est soutenu par l'UE et les Etats-Unis. La construction du gazoduc est pilotée par un consortium réunissant l'allemand RWE, l'autrichien OMV, le roumain Transgaz, le bulgare Bulgargaz et le hongrois MOL. D'une capacité de 31 milliards de m3 de gaz par an (soit 5% des besoins de l'UE en 2020), ce projet est évalué à 7,9 milliards d'euros.

Selon l'agence Dow Jones, la décision de renoncer à la construction du tronçon iranien pourrait résulter des sanctions décrétées le 9 juin dernier par le Conseil de sécurité de l'ONU contre Téhéran.

Cette décision du consortium Nabucco Gas Pipeline a été adoptée sur fond de lancement de la première centrale nucléaire iranienne, celle de Bouchehr, mise en place avec le concours russe. Certains responsables politiques occidentaux avaient antérieurement estimé que Téhéran pourrait utiliser le site de Bouchehr pour se doter d'armes nucléaires.

Cependant, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré vendredi que ce risque était technologiquement exclu. Selon la diplomatie russe, l'Iran gagnerait beaucoup à coopérer avec la communauté internationale s'il démontre le caractère pacifique de son programme nucléaire.
http://fr.rian.ru/energetics/20100823/187282424.html

Re: South Stream VS Nabucco

par energy_isere » 20 juil. 2010, 12:56

Du Gaz Egyptien pour Nabucco ! ?

Eh , peut étre bien, via le futur Gazoduc pan-arabe qui passerait d' Egypte à la Jordanie puis Syrie puis Turquie.
On voit que ca évite soigneusement Israel.

L' Allemand RWE pousse pour que ca se fasse.
BP paves way to Nabucco for Egyptian gas

Azerbaijan, Baku, July 20

The signing of an agreement yesterday by BP and the Egyptian Petroleum Ministry and the Egyptian Petroleum Corporation to develop hydrocarbon resources may increase Egypt's role as a European gas supplier and ensure gas for the Nabucco pipeline.

BP's major partner in Nabucco is the German company RWE, which earlier announced the signing of an agreement to develop gas in North Alexandria and the Mediterranean Sea. RWE has a 16.67-percent stake in the project.

About 143 billion cubic meters of gas and condensate will be produced during the first stage of developing five offshore Egyptian fields. Gas production will start in late 2014. Investments in field development are estimated at $9 billion.

Today, Egypt is considered a potential gas supplier for the Nabucco pipeline, which aims to transport gas from the Middle East and the Caspian region to the EU. Construction of the pipeline is scheduled for 2011 and first supplies are expected in 2014 when first gas production is planned from North Alexandria and the West Mediterranean Deep Water. The pipeline's maximum capacity will amount to 31 billion cubic meters per year.

Gas produced from the fields can be supplied to Nabucco with RWE's assistance.

RWE is one of the largest natural gas sales companies on the German market. The company is currently negotiating with potential Nabucco suppliers in Azerbaijan, northern Iraq, and Turkmenistan.

RWE's participation in gas development projects with potential future Nabucco suppliers demonstrates the company's immense interest in the project. Egyptian gas can be transported via Nabucco by connecting to the project to the Pan-Arab gas pipeline - whose project participants are Egypt, Lebanon, Jordan and Syria.

An agreement to construct the Pan-Arab pipeline between Arab countries was reached in 2000. The pipeline route envisages exporting Egyptian gas through Jordan, Syria and Turkey to Western Europe. The planned pipeline length is 324 kilometers.

Earlier Egyptian Petroleum Minister Amin Sameh Samir Fahmy said his country is considering the possibility of connecting the Pan-Arab gas pipeline to Nabucco to supply its own gas via the route.
http://en.trend.az/capital/pengineering/1723469.html

Re: South Stream VS Nabucco

par Raminagrobis » 08 juin 2010, 08:37

lien : Signature d'un accord entre l"aerbaijan et la turquie pour la fourniture du gaz de nabucco. L'avccord porte sur 11 milliards de m3 par an, soit un peu plus d'un tiers de la capacité technique de Nabucco.

C'était le principal préalable à la construction de Nabucco.

Dans le même temps, le Kurdistan Iraquien se dit prêt à founir 14 à 15 milliaerds de m3/an, et ce dès 2014. Pour que ça se concrêtise, il reste à trouver un accord entre les kurdes et le gvt central de baghdad.

Re: South Stream VS Nabucco

par geopolis » 07 juin 2010, 18:01

Création d'une JV entre la Russie et la Grèce pour South Stream
RIA Novosti 07/06/2010

La Russie et la Grèce ont entériné les statuts de la coentreprise en charge de réaliser le projet de construction du gazoduc South Stream sur le territoire de la Grèce, dans le cadre de la Commission mixte pour la coopération économique qui s'est réunie à Moscou.
Le document a été signé par le directeur général de Gazprom Export (division d'exportation du holding gazier), Alexandre Medvedev et le président de la société grecque DESFA, George Paparsenos.

Sa coentreprise sera créée en termes de parité et enregistrée en Grèce. Les procédures d'enregistrement de la société seront lancées prochainement.

D'une capacité de 63 milliards de m3 de gaz par an, le pipeline South Stream passera par le fond de la mer Noire, dans les eaux territoriales turques, pour relier le littoral russe au littoral bulgare. La longueur du tronçon sous-marin sera d'environ 900 km et sa profondeur maximale, de plus de 2 km. Afin de construire la partie terrestre, plusieurs itinéraires ont été étudiés. Tous passent par le territoire de pays membres de l'UE. Le gazoduc doit entrer en service à la fin de 2015. Le coût du projet est évalué à 25 milliards d'euros. La conduite transporter a près de 35% du gaz russe destiné à l'Europe.

Fin avril, la Russie a signé un accord avec l'Autriche sur South Stream, dernier document nécessaire pour lancer le projet. Auparavant, Moscou avait conclu des accords intergouvernementaux avec la Bulgarie, la Serbie, la Hongrie, la Grèce, la Slovénie et la Croatie. La Grèce a rejoint le projet en 2008.

Re: South Stream VS Nabucco

par geopolis » 07 mai 2010, 19:59

Nabucco: l'Azerbaïdjan et l'Irak devront fournir chacun 8 à 10 mds m3 de gaz par an

RIA Novosti


Le gazoduc Nabucco qui reliera les champs gaziers d'Asie centrale à l'Europe, en contournant la Russie, aura besoin tous les ans de 8 à 10 mds m3 de gaz azerbaïdjanais et autant de gaz irakien, a annoncé vendredi Wolfgang Ruttenstorfer, PDG du groupe pétrogazier autrichien OMV.

"Des négociations (avec l'Azerbaïdjan et l'Irak) sont en cours, et il y a là des signes encourageants", a déclaré M.Ruttenstorfer lors d'une conférence téléphonique.
Et d'expliquer que le lancement des livraisons par le gazoduc Nabucco demandera l'engagement de la moitié de ses capacités évaluées à 30 milliards de mètres cubes par an.
Le patron d'OMV a indiqué que le projet Nabucco compte plus pour sa compagnie que South Stream, bien qu'OMV possède 50% des parts dans la coentreprise de gestion du tronçon autrichien du gazoduc South Stream.

Les membres du consortium Nabucco sont Botas (Turquie), Bulgarian Energy Holding (Bulgarie), MOL Plc (Hongrie), OMV Gas&Power GmbH (Autriche), RWE (Allemagne) et Transgaz (Roumanie).
Chacun de ces actionnaires possède 16,67 % des parts de la société.
Le Turkménistan, l'Azerbaïdjan et l'Irak figurent parmi les fournisseurs potentiels de gaz pour Nabucco.

Le projet Nabucco est le prolongement du gazoduc Bakou-Tbilissi-Erzurum. Promu par l'Union européenne, le pipeline doit permettre à partir de 2014 de transporter annuellement 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz naturel caspien, en contournant le territoire russe. D'une longueur de 3300 km et d'un coût planifié de 7,9 milliards d'euros, ce gazoduc permettra de diversifier les sources d'approvisionnement énergétique de l'Europe. Sa capacité maximale sera de 31 milliards de m3 de gaz.
Nabucco est en concurrence avec le projet de gazoduc russe South Stream, censé relier la Russie au sud de l'Europe en passant sous la mer Noire, ce qui permettra de contourner les pays de transit traditionnels (Ukraine).

OMV produit tous les jours 317.000 barils d'équivalent pétrole. Les réserves du groupe sont évaluées à 1,21 milliard de barils d'équivalent pétrole.

Re: South Stream VS Nabucco

par geopolis » 03 mai 2010, 10:59

Gazprom recherche des concessions des Européens pour le projet South Stream.
Gazprom cherchera à faire abroger les règles de l'Union européenne sur le tronçon autrichien du gazoduc South Stream. Ces normes obligent à autoriser le pompage du gaz par un tiers, ce qui réduit la rentabilité du projet. Selon certains analystes, l’UE pourrait exiger, en contrepartie, des concessions dans les négociations sur les livraisons de gaz, écrit vendredi le quotidien Kommersant.

Le statut de RTE-E (réseaux transeuropéens d’énergie) est attribué par la Commission européenne aux projets clés visant à garantir un développement durable et l’approvisionnement stable de gaz naturel aux consommateurs européens. «Dans chaque pays membre de l'UE il faut une autorisation distincte, pour l’instant, le processus n’est pas encore amorcé», a expliqué le représentant de Gazprom, Sergeï Kouprianov.

Le projet de gazoduc européen concurrent, Nabucco, a obtenu les autorisations de chaque pays européen traversé dès février 2008. Un statut analogue a été attribué aux deux gazoducs russes, Nord Stream et Yamal- Europe.

Le porte-parole de la Commissaire européenne à l’énergie, Marlene Holzner, a expliqué que l'exonération de l'accès par des tiers est prévue par la directive européenne sur le gaz pour les grands projets d'infrastructure. « Les membres de l'UE ou les régulateurs nationaux peuvent accorder des « soustractions » correspondantes aux extractions sous certaines conditions : les investissements doivent stimuler la concurrence, et l'infrastructure doit être détenue par le propriétaire, sans lien avec le gestionnaire de réseau du pays, a-t-elle expliqué. La Commission européenne est en droit de modifier ou d’annuler la décision dans les deux mois suivant la réception de la demande des pays de l'UE ou des entreprises". Mme Holzner n'a pas pu préciser hier si South Stream se verrait attribuer un statut similaire.

La chef du Service de presse d’OMV (Régie autrichienne de gestion du pétrole), Michaela Huber, a déclaré que la situation concernant la levée des restrictions pour South Stream ne pourra être clarifiée « qu’à la fin de l’année après réalisation de l'étude de faisabilité du projet ». (Récemment, le patron de Gazprom, Alexeï Miller, avait déclaré que le dossier de faisabilité n'apparaîtrait qu’en février 2011).

Maxime Sheïne de BrokerCreditService, estime que Gazprom devra faire des concessions en matière de livraison de gaz vers les pays de l’UE afin d’obtenir le statut de RTE-E pour le projet South Stream. Le directeur général d'East European Gas Analysis (Etats-Unis), Mikhaïl Kortchemkine, prévoit des difficultés dans l’obtention de ces permis. Et ce notamment en Bulgarie où, après le changement de pouvoir, l'attitude envers les projets énergétiques communs avec la Russie est devenue bien plus froide.

Re: South Stream VS Nabucco

par geopolis » 27 avr. 2010, 17:01

EDF prendrait 20 % dans le gazoduc South Stream

L’accord serait signé en juin à Saint-Pétersbourg, selon Vladimir Poutine. L’électricien français se contente de confirmer les discussions en cours

Tandis que le mystère demeurait sur la taille de la participation que prendrait EDF dans le gazoduc South Stream, le premier ministre russe Vladimir Poutine a levé lundi le voile. «Nous avons donné notre accord à l’entrée de partenaires français dans le projet [South Stream]. EDF a accepté et exprimé le désir d’obtenir 20 % a déclaré hier Vladimir Poutine, à Lesmo (Italie). L’accord sera signé à Saint-Pétersbourg en juin cette année. Cela améliorera bien sûr la stabilité et la sécurité énergétiques en Europe». EDF s’est refusé hier soir à confirmer ces propos, se bornant à préciser être toujours en discussion avec Eni et Gazprom pour une prise de participation dans ce gazoduc sous-marin, conformément à l’accord de novembre dernier. «Les débats portent sur une part d’au moins 10%», précise une source proche du dossier.

Fin 2009, l’italien Eni et le russe Gazprom, copartenaires de South Stream, avaient précisé qu’ils accorderaient une participation à leur homologue français. Vladimir Poutine a également voulu calmer le jeu en déclarant : «actuellement, il n’y a pas de retard, la question suit son cours. Tout se déroule selon les plans». Une affirmation qui vient tempérer les propos d’avril dernier d’un responsable de Gazprom, Stanislas Tsygankov, jugeant «insignifiantes» les avancées du projet, «en raison de l’absence du travail adéquat de la part des partenaires italiens».

Déjà samedi dernier, l’Autriche et la Russie ont signé un accord sur la réalisation de South Stream. Cet accord s’ajoute à ceux déjà signés avec la Bulgarie, la Grèce, la Serbie, la Slovénie et la Hongrie, pays que traversera le gazoduc.
Alors que le projet est évalué entre 19 et 24 milliards d’euros, une participation d’EDF à hauteur de 20% ressortirait entre 3,8 et 4,8 milliards d’euros. Comme pour tout type de projet d’infrastructure, le financement devrait comporter une large part de dette. Une source industrielle évoque une répartition type à «30% de capitaux et 70% de dettes». Aussi, EDF pourrait investir entre 1,1 et 1,4 milliard d’euros en fonds propres.
Par ailleurs, EDF a également confirmé en fin de semaine dernière être en discussions avec le négociant russe en électricité Inter Rao «en vue d'un partenariat industriel qui pourrait conduire à un échange d'actifs». Une part de 10% d’Inter Rao est valorisée autour de 350 millions d’euros.

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