Situation du GAZ continent Nord Américain

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Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par energy_isere » 18 févr. 2024, 13:26

Les foreurs américains de gaz naturel réduisent leurs
dépenses et leur activité en raison de l'effondrement des prix


REUTERS•15/02/2024

Les producteurs américains de gaz
naturel réduisent leurs dépenses et leurs activités de forage à
la suite d' une forte baisse des prix, ont indiqué les
entreprises cette semaine lors de la présentation de leurs
résultats et des appels d'analystes.

Pendant les mois où les prix du gaz étaient relativement bas,
de nombreux producteurs ont maintenu leur production à un niveau
relativement stable, car ils s'attendaient à ce que la demande
augmente en 2024 et 2025, lorsque plusieurs usines d'exportation
de gaz naturel liquéfié (LNG) entreraient en service.
Toutefois, l'effondrement des prix du gaz cette semaine, qui
ont atteint leur niveau le plus bas en trois ans et demi, a
convaincu certains foreurs de faire marche arrière.

Comstock Resources CRK.N , un important producteur de
gaz américain, a déclaré qu'il réduirait le nombre d'appareils
de forage en service de sept à cinq et qu'il suspendrait son
dividende jusqu'à ce que les prix du gaz augmentent
suffisamment.

Antero Resources AR.N , un autre grand producteur de
gaz américain, a déclaré qu'il réduirait son budget
d'investissement pour le forage et l'achèvement de 26% après
avoir réduit le nombre d'appareils de forage en service de trois
à deux. Il a également supprimé l'une de ses deux équipes
d'achèvement.
Antero s'attend à une baisse de 3 % des volumes de gaz cette
année par rapport à 2023.

"[Il est] bon de voir les opérateurs présenter clairement des
plans pour ralentir le capital D&C (drilling and completion) aux
prix actuels du gaz", a déclaré Jake Roberts, analyste chez
Perella Weinberg Partners's TPH&Co, dans une note.
Ces derniers mois, les prix du gaz ont chuté en raison d'une
production quasi record et d'une faible demande de chauffage due
à un hiver doux qui a laissé d'importantes quantités de gaz en
stock. NGA/

Après avoir chuté d'environ 24 % en huit jours, les contrats à
terme sur le gaz à échéance du premier mois NGc1 se sont
établis à 1,581 $ par million d'unités thermiques britanniques
jeudi, leur clôture la plus basse depuis juin 2020, au plus fort
de la destruction de la demande par le COVID-19.
"Le marché demande non seulement des réductions de production,
mais aussi des réductions d'activité", a déclaré Jeremy Knop,
directeur financier d'EQT EQT.N , le plus grand
producteur de gaz du pays, aux analystes lors d'une conférence
téléphonique sur les résultats cette semaine.
Les analystes ont déclaré qu'EQT était mieux placé pour
éviter les réductions de production à court terme car il est
bien couvert en 2024, ce qui réduit son exposition à
l'effondrement des prix.

EQT a réduit sa fourchette de prévisions de production pour
2024 d'environ 50 milliards de pieds cubes équivalents (bcfe)
par rapport aux prévisions précédentes de la mi-janvier à 2
200-2 300 bcfe, ce qui, selon la société, inclut une certaine
flexibilité pour réduire les volumes si les prix restent
faibles.
Les volumes de vente totaux d'EQT s'élevaient à 2 016 milliards
de pieds cubes en 2023.

"Si les foreurs continuent d'annoncer des prévisions de
production à la baisse et que les conditions météorologiques se
stabilisent, le gaz naturel pourrait bientôt former un plancher
à court terme, avec la possibilité d'un rallye de soulagement
qui n'a que trop tardé", ont déclaré les analystes de la société
de conseil en énergie EBW Analytics Group dans une note.
Les actions d'Antero ont augmenté d'environ 11 % pour atteindre
un sommet d'un mois de 23,47 $ après avoir chuté à un creux de
deux mois mercredi. Les actions de Comstock, qui ont atteint
leur plus bas niveau en deux ans mercredi, ont augmenté de 2 %
pour atteindre 7,46 dollars.
Les actions d'EQT étaient en hausse d'environ 4 % à 34,24 $
jeudi, après être tombées à leur plus bas niveau en neuf mois
mercredi.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 67681e4fb5

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par energy_isere » 09 févr. 2024, 08:39

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par energy_isere » 09 févr. 2024, 08:36

Etats-Unis : la demande ne suit pas, le prix du gaz naturel s'effondre
Le prix du gaz naturel américain est tombé mercredi à son plus bas niveau depuis mi-avril 2023, déprimé par une offre abondante, des stocks conséquents et l'approche du printemps.

latribune.fr 08 Févr 2024,

Le prix du gaz naturel américain s'effondre. Le contrat à terme rapproché, pour livraison en mars, est descendu à 1,956 dollar le million d'unités thermales britanniques (BTU), référence anglo-saxonne sur ce marché.

Pour Eli Rubin, d'EBW Analytics Group, ce phénomène est lié à la production américaine, qui a accéléré depuis l'automne, pour ne plus ralentir depuis. Les stocks de gaz naturel sont en effet actuellement supérieurs de 5% à leur niveau moyen des cinq dernières années à la même époque, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

En outre, « on a eu un hiver incroyablement doux », seulement marqué par le passage d'un front froid début janvier, rappelle l'analyste, « et le marché commence à faire sa transition » vers le printemps, période durant laquelle la demande est traditionnellement plus faible.

L'exportation de GNL à la peine

Autre difficulté sur le plan des débouchés, 2023 n'a pas connu d'ouverture de nouveau terminal d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), souligne Eli Rubin, une première depuis que les Etats-Unis se sont mis au GNL à grande échelle, en 2016. Le projet majeur attendu en 2024 : le Golden Pass d'ExxonMobil et QatarEnergy au Texas. Or, il a été repoussé au premier semestre 2025.

« Du fait de ce retard, nous avons de l'offre supplémentaire, mais la demande n'est pas là », pointe Eli Rubin. Le nouveau terminal devait, en effet, permettre d'acheminer du GNL vers d'autres pays.

En attendant l'ouverture de ces installations, le gaz est redirigé vers le marché américain, où la demande n'est pas suffisante pour l'absorber, ce qui fait baisser les prix. L'affaissement des cours n'a, en revanche, pas de rapport avec le moratoire sur la construction de nouveaux terminaux GNL, décrété, fin janvier, par le gouvernement de Joe Biden, assure Eli Rubin.

« Il s'agit de projets qui ne devaient pas, de toutes façons, être opérationnels avant quatre ou cinq ans », nuance l'analyste. « Cela n'a donc aucun impact sur les fondamentaux à court terme ».

Des baisses de prix en Europe

En Europe, le prix de cet hydrocarbure a chuté à 28 euros le mégawattheure (MWh) le 19 janvier dernier. Soit loin des 55 euros/MWh de novembre 2023, mois à partir duquel la baisse a été quasi continue. Pour rappel, fin août 2022, un pic avait été atteint avec 277 euros/MWh, avant que les cours ne fluctuent entre 80 et 50 euros/MWh pendant toute l'année 2023.

« La consommation de gaz de l'UE a diminué de 8% sur un an. D'avril à juin 2023, [celle-ci] a encore diminué (à 65 milliards de mètres cubes) et est restée inférieure à la fourchette de consommation quinquennale de 2017 à 2021 », notait le 7 décembre la Commission européenne, dans son rapport trimestriel sur le marché du gaz.
https://www.latribune.fr/climat/energie ... 27effondre.

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par GillesH38 » 28 janv. 2024, 12:10

bah si ça sert parce que le docteur s'occupe de ma santé immédiate, et peut peut etre apaiser des douleurs, mais ce n'est pas le but du GIEC...

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par energy_isere » 28 janv. 2024, 11:58

GillesH38 a écrit :
28 janv. 2024, 11:29
si la fin des fossiles est proche, on peut arrêter le GIEC, il ne sert plus à rien.
:arrow:
si la fin de ton existence est proche (et elle l'est) , il ne sert plus à rien à ce que tu vois des docteurs.

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par energy_isere » 28 janv. 2024, 11:48

suite de ce post du 15 nov 2023 : http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 2#p2380232

https://www.eia.gov/naturalgas/weekly/#tabs-rigs-1

mise à jour en ce début d'année :

Image

Image

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par GillesH38 » 28 janv. 2024, 11:29

si la fin des fossiles est proche, on peut arrêter le GIEC, il ne sert plus à rien.

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par mobar » 28 janv. 2024, 09:13

Nous serons tous morts et bouffes par les asticots et il y aura toujours et encore des fossiles :lol: :lol:

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par Jeudi » 27 janv. 2024, 20:58

mobar a écrit :
27 janv. 2024, 17:20
Toutes ces circonvolutions pour constater comme la grande majorité des gens sensés sur cette terre que nous sommes encore en plein dans l'ère des fossiles pour encore longtemps
Tic tac, fait la comète. La fin des fossiles, ça surprend toujours les dinosaures.

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par mobar » 27 janv. 2024, 17:20

Toutes ces circonvolutions pour constater comme la grande majorité des gens sensés sur cette terre que nous sommes encore en plein dans l'ère des fossiles pour encore longtemps
... et qu'on n'en sortira que quand les flux viendront à se réduire significativement
... et qu'en attendant on essaiera de produire et de mettre au point des alternatives qui seront financées par les blaireaux à qui on aura suffisamment foutu la trouille de l'apocalypse!

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par Jeudi » 27 janv. 2024, 16:53

Heather Exner-Pirot, conseillère spéciale auprès du Conseil canadien des affaires, a déclaré que la décision prise vendredi par le président américain est profondément préoccupante pour le secteur énergétique canadien.
« Votre premier réflexe pourrait être que c’est bon pour le GNL canadien, vous savez, parce que notre principal concurrent se voit couper les ailes, a-t-elle affirmé. Mais les sociétés canadiennes de gaz naturel sont tellement intégrées au marché nord-américain qu’il n’y a pas vraiment de séparation. Si c’est mauvais pour l’énergie américaine, c’est mauvais pour les producteurs canadiens de gaz naturel et les entreprises intermédiaires. »
Ahhh
« Il y a évidemment un coin du monde de l’activisme environnemental aux États-Unis qui n’aime pas le gaz naturel, n’aime aucun combustible fossile, et ne le considère pas comme un pont pour remplacer le charbon. Et donc ces groupes sont très heureux aujourd’hui », a-t-elle soutenu.
Un petit coin alors :roll:
l’on considère uniquement les émissions à la pointe du brûleur, alors oui, le gaz naturel représente environ la moitié des émissions du charbon, a exposé David Hughes, président de Global Sustainability Research. Mais si l’on considère les émissions du cycle de vie complet du GNL, on a les émissions liées à son transport de la Colombie-Britannique vers l’Asie, on a les émissions du processus de liquéfaction, on a les émissions dues au forage et au torchage et aux fuites de méthane sur toute la chaîne de valeur », (…) « C’est déjà un spectacle d’horreur d’un point de vue environnemental

Julia Levin, directrice associée d’Environmental Defence, a souligné que les pays s’étaient mis d’accord lors du récent sommet des Nations unies sur le climat à Dubaï sur la nécessité de s’éloigner des combustibles fossiles. Elle a déclaré que l’augmentation de la capacité de GNL ne correspond pas à cette vision.
« Lors de la COP28, les pays ont envoyé un message clair : nous sommes à la fin de l’ère des combustibles fossiles, a déclaré Mme Levin. La décision du président Biden enfonce encore davantage le clou. Le Canada devrait suivre dans la même voie. »
https://www.lapresse.ca/affaires/entrep ... -biden.php

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par energy_isere » 27 janv. 2024, 11:24

Les entreprises les plus touchées par la pause des États-Unis sur les permis d'exportation de GNL

REUTERS•26/01/2024

(Traduction automatisée par Reuters )

L'administration du président américain Joe Biden a annoncé vendredi une pause sur les permis en cours et futurs d'exportation de gaz naturel liquéfié (LNG) vers des pays non signataires de l'accord de libre-échange, jusqu'à ce que le ministère de l'énergie ait terminé une nouvelle étude sur les impacts climatiques.

De nombreuses entreprises attendent que les États-Unis donnent leur feu vert aux licences d'exportation de GNL vers les destinations de leur choix, car la demande de gaz super réfrigéré ne cesse d'augmenter, en particulier en Europe.

Voici une liste d'entreprises susceptibles d'être touchées par la suspension annoncée de l'octroi de nouveaux permis d'exportation:

- Commonwealth LNG attend depuis novembre 2022 l'approbation de son installation d'exportation de GNL de 9,3 millions de tonnes métriques par an (mtpa) à Cameron, en Louisiane. L'entreprise a conclu des accords pour environ 50 % de la capacité et visait une décision d'investissement finale cette année.

- Les trains 3 et 4 de Sempra SRE.N Port Arthur, Texas , LNG, capables de produire jusqu'à 13,5 mtpa, ont déposé une demande d'autorisation auprès du DOE en septembre 2023. La phase 2 de l'installation représente une expansion de la première phase déjà en production.

- Energy Transfer ET.N a redemandé un permis d'exportation pour son installation de GNL de Lake Charles en Louisiane après l'expiration de son permis initial sans avoir achevé la construction. Elle a demandé une nouvelle licence non liée à l'ALE en août 2023.

- Le projet Magnolia LNG du groupe Glenfarne, qui prévoit de produire 8,8 mtpa de GNL dans une installation en Louisiane, a également redéposé sa demande de licence, mais la société n'a pas fourni de détails sur les dates. Le projet n'a pas avancé.

Deux autres projets de GNL attendent l'approbation de la Federal Energy Regulatory Commission (FERC), qui doit être obtenue avant que le ministère de l'environnement n'envisage de délivrer un permis d'exportation. La FERC pourrait se prononcer au plus tôt en février. En cas d'approbation par la FERC, les deux projets seraient également soumis au moratoire sur les permis d'exportation.

Il s'agit des projets suivants

- L'usine Calcasieu Pass 2 de Venture Global LNG, qui fait partie d'un projet d'expansion de 20 millions de tonnes par an de ses installations existantes en Louisiane . Elle attend l'approbation de la FERC pour commencer la construction.

- Le projet Midscale Trains 8 et 9 de Cheniere Energy ( LNG.A ) , qui en est au premier stade de dépôt d'une demande auprès de la FERC. Il serait également soumis à l'étude du ministère de l'environnement s'il était approuvé par la FERC.
https://www.boursorama.com/bourse/actua ... 5f8a11c427

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par GillesH38 » 26 janv. 2024, 21:31

c'est cool, ils vont pouvoir brûler tout leur gaz aux US, ça va être bon pour le climat.

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par energy_isere » 26 janv. 2024, 21:23

Biden suspend la construction de terminaux gaziers d'exportation, cite la "menace" climatique

AFP le 26 janv. 2024

Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), citant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération.

"Cette pause sur les autorisations (de terminaux) GNL prend en compte ce qu'est vraiment la crise climatique: une menace existentielle", a écrit le chef de l'Etat américain dans une déclaration.

L'annonce intervient alors que la campagne présidentielle est pleinement lancée.

Un face-à-face semble inévitable entre Joe Biden, qui a notamment fait passer en 2022 un plan massif de financement de la transition énergétique, et Donald Trump, qui met en doute le principe même du réchauffement climatique malgré un consensus scientifique.

"Les républicains +MAGA+ (le slogan de Donald Trump) nient l'urgence de la crise climatique, condamnant le peuple américain à un avenir dangereux, mon gouvernement ne restera pas passif", a affirmé Joe Biden. "Nous ne céderons pas aux intérêts particuliers."

"A mesure que les exportations augmentent, nous devons examiner les demandes d'exportation à la lumière des analyses les plus récentes sur le plan économique, environnemental et de la sécurité nationale", a déclaré la ministre de l'Energie, Jennifer Granholm, lors d'une conférence téléphonique.

Dopés par l'envolée de la production du gaz de schiste, les Etats-Unis sont déjà le premier exportateur mondial de GNL, selon des données publiées par l'organisation internationale Cedigaz pour le premier semestre 2023.

Sept terminaux d'exportation de GNL sont déjà opérationnels aux Etats-Unis, assurant environ 328 millions de mètres cubes par jour, selon l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

- Approvisionner l'Europe -

Aucun nouveau permis d'exportation ne sera délivré avant que que le ministère américain de l'Energie (DOE) n'ait mis à jour son analyse de chaque projet, a dit Mme Granholm.

Selon un officiel américain, la mise à jour des critères d'homologation devrait prendre plusieurs mois.

Dans l'immédiat, quatre dossiers en cours d'examen par le DOE sont concernés par la suspension, a précisé la même source.

D'autres projets sont en cours mais n'ont pas encore été soumis au ministère et ne lui seront pas présentés durant le moratoire.

En l'état, les nouveaux terminaux en gestation devaient faire monter la capacité d'exportation des Etats-Unis à 1,35 milliard de mètres cubes par jour, selon la ministre.

Anticipant un moratoire, évoqué par plusieurs médias américains, l'organisation de défense de l'environnement Sierra Club avait estimé qu'une telle décision "représenterait un changement de politique positif et significatif".

Début décembre, en marge de la conférence COP28 sur le climat, plus de 250 organisations et groupes de défense de l'environnement avaient demandé à Joe Biden de ne plus autoriser de nouveaux terminaux GNL, rappelant que le gaz naturel était une énergie fossile polluante.

Dans une lettre adressée jeudi à Jennifer Granholm, plusieurs instances de représentation du secteur américain de l'énergie avaient demandé à la ministre de renoncer à ce moratoire.

Elles faisaient notamment valoir que l'industrie du gaz naturel était créatrice d'emplois aux Etats-Unis et permettait de sécuriser les approvisionnements de l'Europe, privée de gaz russe depuis l'embargo consécutif à l'invasion de l'Ukraine.

L'an dernier, environ la moitié des exportations de GNL sont allées à l'Europe, selon la Maison Blanche.

Le moratoire "fragiliserait la crédibilité des Etats-Unis et menacerait des emplois américains", a fait valoir le groupe.

"Il nous faut mieux comprendre les besoins du marché, la demande et l'offre à long terme, ainsi que les facteurs environnementaux", a plaidé Jennifer Granholm, qui a assuré que les projets déjà autorisés ne feraient pas l'objet d'un réexamen.

"Cela n'affectera pas notre offre actuelle ou à court terme", a insisté la responsable.

"Nous sommes déterminés à renforcer la sécurité énergétique des Etats-Unis et de nos alliés", a-t-elle déclaré, ainsi qu'à "protéger les Américains contre le changement climatique, tout en étant à la pointe de la transition vers des énergies propres".
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-240126

Re: Situation du GAZ continent Nord Américain

par energy_isere » 26 janv. 2024, 21:23

Biden suspend la construction de terminaux gaziers d'exportation, cite la "menace" climatique

AFP le 26 janv. 2024

Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), citant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération.

"Cette pause sur les autorisations (de terminaux) GNL prend en compte ce qu'est vraiment la crise climatique: une menace existentielle", a écrit le chef de l'Etat américain dans une déclaration.

L'annonce intervient alors que la campagne présidentielle est pleinement lancée.

Un face-à-face semble inévitable entre Joe Biden, qui a notamment fait passer en 2022 un plan massif de financement de la transition énergétique, et Donald Trump, qui met en doute le principe même du réchauffement climatique malgré un consensus scientifique.

"Les républicains +MAGA+ (le slogan de Donald Trump) nient l'urgence de la crise climatique, condamnant le peuple américain à un avenir dangereux, mon gouvernement ne restera pas passif", a affirmé Joe Biden. "Nous ne céderons pas aux intérêts particuliers."

"A mesure que les exportations augmentent, nous devons examiner les demandes d'exportation à la lumière des analyses les plus récentes sur le plan économique, environnemental et de la sécurité nationale", a déclaré la ministre de l'Energie, Jennifer Granholm, lors d'une conférence téléphonique.

Dopés par l'envolée de la production du gaz de schiste, les Etats-Unis sont déjà le premier exportateur mondial de GNL, selon des données publiées par l'organisation internationale Cedigaz pour le premier semestre 2023.

Sept terminaux d'exportation de GNL sont déjà opérationnels aux Etats-Unis, assurant environ 328 millions de mètres cubes par jour, selon l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

- Approvisionner l'Europe -

Aucun nouveau permis d'exportation ne sera délivré avant que que le ministère américain de l'Energie (DOE) n'ait mis à jour son analyse de chaque projet, a dit Mme Granholm.

Selon un officiel américain, la mise à jour des critères d'homologation devrait prendre plusieurs mois.

Dans l'immédiat, quatre dossiers en cours d'examen par le DOE sont concernés par la suspension, a précisé la même source.

D'autres projets sont en cours mais n'ont pas encore été soumis au ministère et ne lui seront pas présentés durant le moratoire.

En l'état, les nouveaux terminaux en gestation devaient faire monter la capacité d'exportation des Etats-Unis à 1,35 milliard de mètres cubes par jour, selon la ministre.

Anticipant un moratoire, évoqué par plusieurs médias américains, l'organisation de défense de l'environnement Sierra Club avait estimé qu'une telle décision "représenterait un changement de politique positif et significatif".

Début décembre, en marge de la conférence COP28 sur le climat, plus de 250 organisations et groupes de défense de l'environnement avaient demandé à Joe Biden de ne plus autoriser de nouveaux terminaux GNL, rappelant que le gaz naturel était une énergie fossile polluante.

Dans une lettre adressée jeudi à Jennifer Granholm, plusieurs instances de représentation du secteur américain de l'énergie avaient demandé à la ministre de renoncer à ce moratoire.

Elles faisaient notamment valoir que l'industrie du gaz naturel était créatrice d'emplois aux Etats-Unis et permettait de sécuriser les approvisionnements de l'Europe, privée de gaz russe depuis l'embargo consécutif à l'invasion de l'Ukraine.

L'an dernier, environ la moitié des exportations de GNL sont allées à l'Europe, selon la Maison Blanche.

Le moratoire "fragiliserait la crédibilité des Etats-Unis et menacerait des emplois américains", a fait valoir le groupe.

"Il nous faut mieux comprendre les besoins du marché, la demande et l'offre à long terme, ainsi que les facteurs environnementaux", a plaidé Jennifer Granholm, qui a assuré que les projets déjà autorisés ne feraient pas l'objet d'un réexamen.

"Cela n'affectera pas notre offre actuelle ou à court terme", a insisté la responsable.

"Nous sommes déterminés à renforcer la sécurité énergétique des Etats-Unis et de nos alliés", a-t-elle déclaré, ainsi qu'à "protéger les Américains contre le changement climatique, tout en étant à la pointe de la transition vers des énergies propres".
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-240126

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