Gaz non conventionnel en Europe

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Re: Gaz non conventionnel en Europe

par energy_isere » 03 févr. 2018, 20:28

Roumanie: Chevron condamné pour l'abandon d'une prospection de gaz de schiste

Par AFP le 03.02.2018

Le gouvernement roumain a indiqué samedi avoir obtenu, au terme d'un arbitrage international, que le géant pétrolier américain Chevron lui verse plusieurs millions de dédommagements pour avoir renoncé à la prospection de gaz de schiste dans le pays.

"La compagnie Chevron devra payer a l'Agence nationale pour les ressources minérales la somme de 73.450.000 dollars", soit 58.948.701 euros et des intérêts, en vertu d'une décision du tribunal d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale (CCI) situé à Paris, selon un communiqué du gouvernement.

Le groupe pétrolier américain avait annoncé en 2015 l'abandon de ses projets de prospection de gaz de schiste en Roumanie, le dernier pays européen où il était encore actif dans ce domaine.

Chevron disposait dans le pays de plusieurs centaines de milliers d'hectares de concessions à explorer sur la côte de la mer Noire et dans le nord-est du pays.

L'arbitrage de la CCI porte sur le renoncement de Chevron à trois concessions situées au bord de la mer Noire. Un accord portant sur des travaux exploratoires avait été passé en 2011.

La Cour a estimé, selon le communiqué, que le groupe américain n'avait pas respecté les engagement financiers du "programme minimal d'exploitation fixé par l'accord pétrolier et des travaux de développement et d'exploitation qui étaient dus à la date de notification de renoncement au projet".

Dans le nord-est de la Roumanie, région désindustrialisée et paupérisée, Chevron avait débuté des forages exploratoires en 2014, en dépit de la forte mobilisation des habitants et des défenseurs de l'environnement opposés à la méthode d'extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique.
https://www.sciencesetavenir.fr/nature- ... ste_120491

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par energy_isere » 05 nov. 2016, 21:13

Raminagrobis a écrit : Les compagnies internationales, qu'elles soient américaines (Marathon, Exxon), Canadiennes (Talisman) ou italiennes (ENI), s'étaient déjà retirées au cours de ces dernières années.
et aussi Total, Chevron Corp et ConocoPhillips comme dit dans la page précédente.

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par Raminagrobis » 05 nov. 2016, 20:20

Adieu veau, vache, cochon, couvée

Beaucoup se souviendront qu'il y a quelques années, la Pologne était très confiante sur son potentiel de gaz de schiste, qui allait rendre le pays riche comme Crésus et lui permettre de couper le cordon ombilical en forme de gazoduc qui le relie à la Russie.

lien Les derniers acteurs sur l'exploration de gaz de schiste en Pologne, les compagnies polonaises PGNiG et PKN Orlen, viennent de jeter l'éponge.

Les compagnies internationales, qu'elles soient américaines (Marathon, Exxon), Canadiennes (Talisman) ou italiennes (ENI), s'étaient déjà retirées au cours de ces dernières années.

C'est donc un chapitre de l'histoire polonaise qui se ferme, ou qui plutôt ne s'est jamais vraiment ouvert !

EDIT: il semble que la petite compagnie irlandais San Leon soit encore sur le coup. ils ont quatre concessions.

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par energy_isere » 24 juin 2016, 20:36

Après la France, l’Allemagne interdit le fracking non conventionnel

PAR GWÉNAËLLE DEBOUTTE, À BERLIN Usine Nouvelle le 24/06/2016

Vendredi 24 juin, les députés allemands ont voté à 436 voix contre 119 l’interdiction de la fracturation non conventionnelle du gaz de schiste (fracking). Seuls les projets de recherche restent autorisés.

A l’issue de plusieurs années de débats houleux, l’Allemagne a emboîté le pas à la France en interdisant la fracturation hydraulique non conventionnelle pour l’exploitation du gaz de schiste. Autorisée en Angleterre et aux Etats-Unis, cette technique très controversée repose sur l’injection d’un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques pour permettre l’extraction de gaz et de pétrole enfouis dans des couches géologiques compactes et peu profondes.

Sensibles à l’inquiétude de la population face à une possible pollution de l’environnement et des eaux, les députés allemands ont donc voté ce vendredi à 436 voix contre 119 (et 9 abstentions) pour entériner son interdiction. Seuls quatre projets soigneusement choisis, à des fins scientifiques et non commerciales, pourront être autorisés, "pour parfaire les connaissances" sur le procédé et ses effets notamment sur la nappe phréatique. En revanche, le texte ne concerne pas la fracturation conventionnelle, pratiquée de longue date en Allemagne. Celle-ci concerne les hydrocarbures situés dans des réservoirs poreux et perméables, dont l’exploitation est plus facile.

Alors que le projet de loi date d’avril 2015, le sujet a été rajouté à la dernière minute à l’ordre du jour du Bundestag, chambre basse du Parlement. Las d’attendre une redéfinition du cadre juridique, les industriels concernés avaient annoncé la semaine dernière vouloir faire le forcing et poursuivre leurs projets gelés depuis cinq ans. Selon ces entreprises, l’exploitation des gaz de schiste grâce à cette technique permettrait d’abaisser les coûts de l’énergie. Mais l’opposition au fracking reste forte outre-Rhin, en témoigne la résistance de la population locale là où des projets ont été annoncés.

Un texte a minima "entre l’Euro et le Brexit"

De fait, les Chrétiens-démocrates (CDU) et les Sociaux-démocrates (SPD) ont salué un "bon compromis qui met fin à des années d’atermoiements". "Cette loi protège à la fois la nature et la santé tout en préservant le droit à l’exploitation des gaziers", s’est ainsi félicité Sigmar Gabriel, le ministre SPD de l’économie et de l’environnement. Mais les Verts et les associations écologistes ont dénoncé de leur côté un texte a minima, voté dans l’urgence, "entre l’Euro 2016 de football et le vote britannique sur le Brexit". "Ce que le gouvernement a voulu nous vendre comme une interdiction du fracking est en fait une autorisation et offre aux exploitants de gaz la sécurité de pouvoir continuer à vider le sous-sol", a commenté Anton Hofreiter, député Verts.

Les membres du Bundestag ont par ailleurs annoncé que la décision sera réexaminée en 2021, pour réévaluer le bien-fondé de l’interdiction à cet horizon. Là encore, les écologistes ont dénoncé une "porte laissée ouverte".
http://www.usinenouvelle.com/article/ap ... el.N399157

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par energy_isere » 18 juin 2016, 13:27

Total abandonne la prospection de gaz de schiste au Danemark

Copenhague (awp/afp) 01 juin 2016

Le groupe Total a officiellement abandonné mercredi ses activités d'exploration dans le gaz de schiste au Danemark, où les forages se sont avérés décevants.

Un des deux permis de prospection de Total au Danemark, concernant des gisements dans la région du Nordjylland (nord-ouest), expirait formellement ce 1er juin.

"Nous y avions foré un puits sans fracturation hydraulique, qui nous avait permis de mettre en évidence la présence de gaz, mais dans des quantités insuffisantes pour une exploitation commerciale", a expliqué un porte-parole du groupe pétrolier dans un communiqué à l'AFP.

"Ce puits avait été rebouché en septembre 2015, et le site a depuis été restauré à son état d'origine", a-t-il ajouté.

Total possédait également une licence dans le Nordsjaelland (nord-est) mais y avait renoncé en juillet 2015 sans avoir procédé au moindre forage. Total était opérateur de ce projet à 80%, en association avec la compagnie pétrolière danoise Norsofonden.

"Il n'y a pas suffisamment de gaz de schiste dans les sous-sols de Dybvad, dans le Nordjylland, pour une exploitation commerciale", a confirmé le ministère danois de l'Energie dans un communiqué en jugeant "regrettable" le retrait du groupe français.
http://www.romandie.com/news/Total-aban ... 708354.rom

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par energy_isere » 28 avr. 2016, 22:00

Premier lot de gaz de schiste liquéfié américain livré en Europe

Publié le 28/04/2016 lemarin.fr

Après l’éthane en mars, c’est au tour du gaz naturel liquéfié (GNL) produit à partir de ce même gaz de schiste américain de faire son entrée en Europe. Un premier lot de ce GNL non conventionnel est arrivé le mardi 26 avril au terminal d’importation de Sines, au Portugal, à bord du Creole Spirit.

Image
Le « Creole Spirit » fait partie des deux méthaniers commandés en Corée pour servir les exportations de GNL non conventionnel de Cheniere, l’exploitant américain du site de liquéfaction de Sabine Pass. (Photo : Shipspotting)
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... -en-europe

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par energy_isere » 05 avr. 2016, 18:16

tita a écrit :
ils sont arrivés à être en position d'exportateur net de gaz et de pétrole.
Faux. Les Etats-Unis importent et exportent du pétrole en effet, mais ils sont très loin de produire leurs besoins. Côté gaz, ils ne sont tout juste pas parvenus à produire ce qu'ils consomment en 2015. Ils sont surtout en concurrence avec le Canada.
oups, je n' avais pas vu cette énormité en 1ére lecture des propos de Le Chevalier. :oops:

en effet les US sont encore un énorme importatateur de pétrole,

je venais justement de voir il y a une heure cette info sur le GEAB : Les US importent actuellement 7.9 millions de b/j. :-"
The U.S. Is a Big Oil Importer Again

bloomberg


In the three months since the U.S. lifted its 40-year ban on crude oil exports, a curious thing has happened. Rather than flooding global markets, U.S. crude shipments to foreign buyers have stalled. At the same time, imports into the U.S. jumped to a three-year high in what looks to be a reversal of a yearslong decline in the amount of foreign crude brought into the American market.

As of March 25, the four-week average of imports was running at 7.9 million barrels a day, 9.8 percent higher than the year before. “That’s not a one-week blip,” says Tim Evans, an energy analyst at Citi Futures. “We’re seeing a consistent pattern.”.. read more : Bloomberg, 31.03.2016

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par Alturiak » 05 avr. 2016, 14:20

tita a écrit :
ils sont arrivés à être en position d'exportateur net de gaz et de pétrole.
Faux. Les Etats-Unis importent et exportent du pétrole en effet, mais ils sont très loin de produire leurs besoins. Côté gaz, ils ne sont tout juste pas parvenus à produire ce qu'ils consomment en 2015. Ils sont surtout en concurrence avec le Canada.
Oui, c'est une erreur (que je trouve) monumentale, je me demande comment des types qu'on pourrait attendre un minimum connaisseurs (ou vérifiant un minimum leurs infos avant d'affirmer quelque chose) la font... Les US importent pas loin de 10 mbj, et certains croient (et disent !) qu'ils ont atteint l'indépendance énergétique !!

J'avais entendu Marc Fiorentino faire la même erreur, je l'ai interpellé sur son Facebook mais je n'ai pas eu de retour...

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par tita » 04 avr. 2016, 18:52

ils sont arrivés à être en position d'exportateur net de gaz et de pétrole.
Faux. Les Etats-Unis importent et exportent du pétrole en effet, mais ils sont très loin de produire leurs besoins. Côté gaz, ils ne sont tout juste pas parvenus à produire ce qu'ils consomment en 2015. Ils sont surtout en concurrence avec le Canada.
le faible coût de son gaz de schiste.
Il ne faut pas confondre son prix et sont coût. Il y a une surproduction de gaz en amérique du nord, et comme c'est un marché isolé (pas de terminaux pour du gaz liquéfié), cela a poussé les prix au plus bas. Les producteurs de schistes sont loin d'être à l'aise avec ces prix, et ont diminué drastiquement le développement (moins de 100 forages actuellement), les coûts sont trop élevés.

Quand à la situation en Europe concernant le schiste, soit les explorations n'ont rien donné de viable économiquement, soit les gouvernements les bloquent. De toute façon, personne ne va investir tant que les prix resteront bas, faut arrêter de fantasmer.

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par energy_isere » 04 avr. 2016, 15:05

"Arrivée du gaz de schiste américain en Europe : quelles conséquences ?" (Cercle des économistes)

le 04/04/2016

La France commence à importer du gaz de schiste américain.


L’Europe vient de recevoir sa toute première livraison de gaz de schiste américain. Elle a été effectuée pour le compte de la société suisse Inéos et apparaît comme une révolution dans le secteur de l’énergie sur le Vieux continent. Selon Jean-Marie Chevalier, cet épisode met en valeur les absurdités du système français.

Le développement du gaz et du pétrole de schiste aux Etats-Unis a complètement bouleversé la situation énergétique américaine. D'une situation de dépendance énergétique croissante et préoccupante, ils sont arrivés à être en position d'exportateur net de gaz et de pétrole. Les premières livraisons d'éthane sont arrivées en Europe en 2015, donnant à la pétrochimie européenne une matière première abondante et bon marché.

Les prochaines livraisons de méthane (le gaz naturel) sont attendues en 2016-2017, notamment au Royaume Uni et en France. En France, Engie a signé un contrat avec Cheniere pour douze livraisons par an, pendant cinq ans, qui seront faites au terminal de Montoir-de-Bretagne. EDF a de son côté un contrat de 20 ans avec la même entreprise pour des livraisons au terminal de Dunkerque. Il est clair que ces livraisons américaines viennent en concurrence avec les volumes livrés par nos partenaires traditionnels : la Norvège, la Russie, l’Algérie.

Ceci devrait avoir pour effet de renforcer les pressions à la baisse sur les prix du gaz à l’importation et, donc, sur les prix aux consommateurs. Ce nouveau flux gazier renforce l’interconnexion des marchés gaziers internationaux entre le marché américain qui peut à la fois approvisionner les marchés européens et les marchés asiatiques. L’avantage américain est fondé sur le faible coût de son gaz de schiste.

Cette nouvelle concurrence américaine renforce encore l’absurdité du refus français, éminemment politique, d’ouvrir la moindre opportunité pour le développement du gaz de schiste national. Certes, les ressources françaises (ou européennes) ne pourraient pas avoir d’effets comparables au cas américain, mais il est économiquement stupide d’interdire l’évaluation même de nos ressources avant de décider comment et à quel rythme on pourrait les développer. Pour des motifs écologiques contestables, on bloque un potentiel de croissance, de création d’emplois et d’allègement de la balance commerciale.

Le gaz de schiste américain arrive donc en Europe alors que, il y a moins de dix ans, on pensait que les Etats-Unis pourraient importer du gaz russe. La question majeure est de savoir si cette tendance est durable : elle dépend du coût (et du prix) du gaz américain, et aussi des contraintes environnementales qui pourraient éventuellement limiter son expansion.

Ces deux éléments demeurent marqués par des incertitudes. On pensait qu’un prix du pétrole à 30 dollars le baril allait limiter la croissance du gaz de schiste. Il n’en a rien été car une bonne partie des très nombreux producteurs américains (plusieurs centaines) ont réussi à baisser leurs coûts et à augmenter leur productivité.

Quant aux questions environnementales, elles sont bien posées dans certains états qui ont interdit la fracturation hydraulique (New York) mais d’autres états (comme le Dakota du nord ou le Texas) font passer leur richesse, leurs emplois et leur croissance bien avant les contraintes environnementales.

Jean-Marie Chevalier

Jean-Marie Chevalier est Membre du Cercle des économistes et Professeur émérite à l’Université Paris-Dauphine.
http://www.boursorama.com/actualites/ar ... 9207cb85f8

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par energy_isere » 19 déc. 2015, 19:20

GB : nouvelles licences d'exploration pour le gaz de schiste

le 17-12-2015 Sciences et Avenir
Londres (AFP)

Les autorités britanniques ont accordé jeudi une nouvelle série de licences d'exploration pour la recherche d'hydrocarbures sur terre, notamment de gaz de schiste.

L'Oil & Gas Authority (OGA), le régulateur du secteur, a accordé 93 licences couvrant 159 blocs d'exploration, dont environ les trois quarts concernent des hydrocarbures de schiste.

Parmi les entreprises ayant décroché des licences figurent la Suisse Ineos, les Britanniques Cuadrilla et IGas (cette dernière alliée à la Française Total dans certains cas) et la Française GDF Suez (Engie).

Le gouvernement du Premier ministre David Cameron cherche à encourager l'exploitation du gaz de schiste au Royaume-Uni, y voyant une potentielle source d'énergie bon marché à l'heure du déclin des champs pétrolifères de la mer du Nord.

Les députés britanniques viennent d'approuver à une courte majorité mercredi la fracturation hydraulique dans des parcs nationaux, à l'issue d'un vote sans débats.

"Aux côtés des sites de forage conventionnels, nous avons besoin de faire avancer le gaz de schiste", a déclaré jeudi la secrétaire d'Etat à l'Energie, Andrea Leadsom.

"C'est le moment d'aller de l'avant et de mettre en oeuvre l'exploration afin de déterminer la quantité de gaz de schiste présente et combien nous pouvons en utiliser", a-t-elle ajouté.

Il s'agit pour l'instant d'exploration et non de l'exploitation des gisements potentiels.

Mais des associations de défense de l'environnement s'inquiètent de la perspective de l'utilisation à l'avenir de la technique de la fracturation hydraulique, habituellement nécessaire pour récupérer le gaz de schiste.

"Le gouvernement ignore les preuves selon lesquelles les risques existent et le souhait des communautés locales en affaiblissant la réglementation et en ouvrant une plus grande partie du pays à la fracturation", a dénoncé Rose Dickinson, de l'association Les amis de la Terre.

"Si l'accord trouvé à Paris la semaine dernière représente autre chose que de belles paroles, les ministres doivent abandonner leur enthousiasme à courte vue et soutenir pleinement l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables", a-t-elle ajouté.
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-e ... histe.html

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par energy_isere » 17 déc. 2015, 15:49

Le Royaume-Uni autorise la fracturation hydraulique sous ses parcs nationaux

Par Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 17 décembre 2015

Les députés britanniques ont approuvé, à une courte majorité, la fracturation hydraulique sous les parcs nationaux. Le Royaume-Uni espère réduire sa dépendance énergétique grâce au gaz de schiste, comme l’ont fait les Etats-Unis.

Au lendemain de la COP21, un vote au Parlement britannique a vu les députés approuver, à 298 voix pour et 261 contre, la fracturation hydraulique pour la recherche de gaz de schiste sous les parcs nationaux et les sites classés du Royaume-Uni. Ce, à condition que l’exploration se fasse à une profondeur minimale de 1200 mètres sous la surface, et que les foreuses se trouvent en dehors des zones protégées.

La décision provoque des réactions scandalisées des associations environnementales qui reprochent au gouvernement de David Cameron une volte-face sur cette question, alors qu’il avait pris l’engagement en janvier d’interdire cette technologie d’extraction, qui consiste à fissurer la roche pour libérer les poches de gaz, sous les sites protégés.

A l’été 2015, le Royaume-Uni avait aussi donné son feu vert au développement d’une mine de potasse sous le parc national de North York Moors.

La Grande-Bretagne compte sur ces réserves de gaz pour prendre le relais des gisements déclinants de la mer du Nord, et regagner en autonomie énergétique, à l’image des Etats-Unis.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... ux.N369890

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par energy_isere » 19 août 2015, 10:29

suite de ce post du 13 Aout viewtopic.php?p=379199#p379199
Gaz de schiste : Londres délivre de nouveaux permis pour explorer le sous-sol

Par Challenges.fr publié le 19-08-2015

C'est la première fois depuis 2008 que des permis ont été proposés pour rechercher du pétrole et du gaz de schiste dans le pays.

Les autorités britanniques ont retenu mardi 18 août les entreprises sélectionnées pour 27 nouveaux permis d'exploration d'hydrocarbures conventionnels et de schiste, pour la première fois depuis sept ans concernant cette source d'énergie controversée mais soutenue par le gouvernement Cameron.

La Oil & Gas Authority (OGA), le régulateur national du secteur, a indiqué avoir retenu notamment les groupes britanniques Cuadrilla et IGas (ce dernier allié à Total), le français GDF Suez (Engie) ou encore le suisse Ineos pour un total 27 blocs terrestres d'exploration dans le centre et le nord de l'Angleterre.

C'est la première fois depuis 2008 que des permis ont été proposés pour rechercher du pétrole et du gaz de schiste dans le pays. Les licences doivent encore être formellement attribuées aux entreprises sélectionnées au cours de l'année. Elles ne le seront qu'après la finalisation d'études environnementales plus poussées pour un second groupe de 132 blocs d'exploration à travers le pays, qui devraient être proposés ultérieurement.

64.000 emplois à la clé ?

"Il est important que nous continuions dans cette voie et faisions avancer le schiste, tout en maintenant de solides contrôles environnementaux. L'investissement dans le schiste pourrait atteindre 33 milliards de livres (46,5 milliards d'euros) et soutenir 64.000 emplois", a souligné Nicholas Bourne, secrétaire d'État à l'Énergie.

Le Premier ministre conservateur David Cameron est un soutien très enthousiaste du développement du gaz de schiste, y voyant potentiellement une source d'énergie bon marché et abondante, malgré l'opposition de certains riverains et associations de défense de l'environnement qui s'inquiètent des conséquences de l'utilisation de la technique de la fracturation hydraulique.

Alors que les forages sont au point mort depuis 2011, quand un puits de Cuadrilla avait causé de légères secousses sismiques dans le nord de l'Angleterre, le gouvernement britannique a pris des mesures pour tenter d'accélérer le développement du schiste. Il a ainsi annoncé la semaine dernière qu'il pourrait désormais délivrer directement les autorisations nécessaires pour exploiter les sites, afin de contourner des autorités locales jugées trop lentes ou réticentes.

Opposition des riverains

L'association environnementale Les amis de la Terre a jugé mardi que les nouvelles licences allaient "provoquer colère et de controverses parce que partout où la fracturation hydraulique a été proposée, elle s'est heurtée à l'opposition des riverains".

Les opposants à cette technique - qui consiste à créer des fissures souterraines et à y infiltrer un mélange d'eau, de sable et de produits chimiques pour permettre l'extraction d'hydrocarbures prisonniers de la roche - craignent notamment la pollution des réserves d'eau potable.
http://www.challenges.fr/europe/2015081 ... s-sol.html

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par energy_isere » 18 août 2015, 13:22

Total abandonne son puits d'exploration dans le NordOuest du Danemark. Propriété du gisement finalement pas intéressantes.
Total Abandons Shale Gas Exploration at Well in Denmark

by Reuters, August 18, 2015

French oil major Total has abandoned exploration work at its shale well Vendsyssel-1 in northwestern Denmark, the Danish Energy Agency said in a statement late on Monday.

The well, which is 80 percent owned by Total and 20 percent by Denmark's state oil company Nordsofonden, confirmed the presence of gas but the thickness of the layer was smaller than expected.

"The results didn't fulfil the partnership's expectations on reservoir properties and thickness of layers," the agency said.

"No further work will be performed in the well, which is now being permanently plugged and abandoned."
http://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/1 ... in_Denmark

Re: Gaz non conventionnel en Europe

par energy_isere » 13 août 2015, 13:06

Passage en force ?
Le gouvernement britannique veut faciliter l’exploitation du gaz de schiste

Les Echos 13 Aout 2015

Favorable au gaz de schiste, le gouvernement de David Cameron se heurte aux réticences des collectivité locales. Il veut accélérer l’octroi des permis.

Contourner les autorités locales en délivrant directement les autorisations pour l’exploitation du gaz de schiste, tel est le projet du gouvernement britannique annoncé jeudi. Certaines collectivités sont jugées trop lentes ou tout simplement réticentes à l’exploitation de cette énergie.

Le ministre des communautés et du gouvernement local pourra ainsi se saisir directement des dossiers, a-t-il annoncé dans un communiqué commun avec le ministère de l’Énergie et du changement climatique.
Le nouveau dispositif a pour but d’identifier les autorités locales qui ne donnent pas de réponse aux demandes de permis de construire dans le délai légal de 16 semaines, afin d’accélérer le processus. Le gouvernement pourra également se saisir des dossiers en appel quand une demande a été rejetée mais que la décision est contestée par l’entreprise qui veut réaliser des forages.

La peur de la fracturation hydraulique

Le Premier ministre conservateur David Cameron et son gouvernement ne cachent pas leur soutien au développement du gaz de schiste. Ils y voient potentiellement une ressource bon marché et abondante. Un enthousiasme qui se heurte aux réticentes des collectivités locales et d’une partie de l’opinion publique.

Fin juin, les autorités du comté du Lancashire (nord-ouest de l’Angleterre), avaient ainsi rejeté des demandes de permis pour un projet d’exploration de gaz de schiste . Elles évoquaient les risques de pollution visuelle et sonore pour les riverains, inquiets par les nuisances causées par la technique de la fracturation hydraulique. Elle consiste en l’injection dans la roche d’un liquide sous pression pour la fissurer. Le liquide est composé d’eau, de sable et de produits chimiques.
Si les associations de défense de l’environnement critiquent le nouveau dispositif, UK Onshore Oil and Gas (UKOOG), représentant les entreprises du secteur, s’est réjoui de l’annonce, soulignant que « la durée d’instruction des demandes de permis a bondi de trois mois à plus d’un an, générant des retards et des coûts qui ne sont pas dans l’intérêt des habitants, des entreprises ou des Britanniques dans leur ensemble ».
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 144198.php

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