Le procédé GTL (Gas To Liquids)

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Re: Re:

par energy_isere » 11 juil. 2016, 19:25

Un élégant procédé pour passer du gaz aux liquides

Raymond Bonnaterre 08 juin 2016

http://www.leblogenergie.com/files/2016 ... ia-OCM.jpg

.......................
lire ici : http://www.leblogenergie.com/2016/06/08 ... rettyPhoto

La réaction Oxidative Coupling of Methane est connue depuis plus de 30 ans, la nouveauté (pas assez mise en relief dans l' article de Bonnaterre) est qu' il y a eu une percée dans l' étude de la catalyse et l' obtention de catalyseur avec des nanowires par la société Siluria.

Re:

par energy_isere » 24 oct. 2013, 20:13

Valoriser les réserves mondiales de gaz par leur transformation en gazole et naphta

Raymond Bonnaterre 24 Oct 2013 leblogenergie

Le monde, planète adulte, regorge de gaz naturel, résidu ultime et lentement généré par la décomposition des immenses quantités de matières organiques accumulées dans son sous-sol au cours de centaines de millions d’années lointaines qui nous ont précédé. Ces gaz sont retrouvés aujourd’hui, selon leur âge et leur localisation sous formes plus ou moins « humides », c’est à dire plus ou moins chargées en résidus pétroliers dont ils sont issus.

Mais il n’est pas évident qu’une ressource naturelle disponible devienne une ressource exploitable, encore faut-il que son utilisation soit ou devienne économiquement rentable… sinon subventionnée, si la communauté juge cette ressource intéressante par ses qualités intrinsèques. Ceci n’est pas le cas du gaz naturel.

Le gaz naturel se transporte sur longues distances, soit par gazoduc soit sous forme liquide (GNL). Mais les flux d’échanges n’ont pas atteint la taille suffisante pour qu’il existe un cours international du gaz comme c’est pratiquement le cas pour le pétrole (à l’exception notable du pétrole américain qui ne peut pas être exporté et qui est coté régionalement comme le WTI ou le LLS, Light Louisiana Sweet). Il existe donc des cours régionaux du gaz naturel aux USA (Henry Hub), en Europe (National balancing point en Grande -Bretagne) ou en Asie qui peuvent afficher des différences de 1 à 5 ou 6 entre les États-Unis et certains pays asiatiques.

Aux États-Unis où les prix du gaz sont très faibles (moins de 4$ par MMBTU), leur exploitation est économiquement déterminée à ce jour par la récupération de condensats dont les prix suivent les cours du pétrole voisin.

Il existe cependant une voie plus radicale pour valoriser les ressources de gaz: c’est de les transformer en produits pétroliers. Selon Sasol, le procédé GTL suivi d’un hydrocracking conduit à un mix produit constitué de 75% de gazole, 20% de Naphta et 5% de gaz comprimés liquides tel que propane ou butane.

Il faut selon la même source 10 000 pied-cube (cf) de gaz ( soit 10,2 MMBTU sur la base de 1022 BTU par cf de gaz américain EIA) pour produire un baril du mix produit.

Compte tenu des cours du gaz, du diesel et du Naphta aux États-Unis, il suffit de moins de 40 dollars de gaz naturel pour produire par GTL dans les 125 dollars de produits pétroliers. La rentabilité des opérations repose donc sur la disponibilité de gaz naturel et sur la taille de l’investissement par baril produit annuellement par une complexe unité GTL. Ceci explique la volonté de Sasol de développer des réacteurs Fischer Tropsch de plus en plus gros (TAB.I) afin de réduire le capital employé par baril produit.

L’unité la plus récente de GTL est l’unité Oryx du Qatar construite par Shell et qui compte deux trains de 16000 barils/jour de technologie Sasol, leader historique des procédés Fischer Tropsch. Cette unité devrait être dupliquée au Nigeria dans le cadre du projet Escravos. Un projet GTL de taille accrue devrait être également lancé en Ouzbekhistan. Mais surtout, Sasol annonce son intention d’industrialiser (en deux tranches) 4 trains de 24000 barils par jour en Louisiane sur son site du Lac Charles. D’autres projets seraient en cours d’études au Canada.

Il apparaît évident aujourd’hui, compte tenu du bon fonctionnement de l’unité GTL du Qatar et de l’abondance des disponibilité de gaz naturel dans le monde que des unités de plus en plus nombreuses et de plus en plus importantes vont voir le jour afin de disposer de gazole pour les transports et de Naphta pour la pétrochimie (éthylène, oxyde d’éthylène et leurs dérivés). Ces unités GTL, avec des capacités unitaires qui pourraient atteindre puis dépasser les 100 mille barils par jour, devraient dans la décennie à venir représenter une part encore faible mais non négligeable des ressources en produits raffinés, en concurrence avec les raffineries classiques. Pour cela il sera nécessaire que les cours internationaux du gazole et du Naphta restent à des prix suffisants pour amortir ces unités dans des délais raisonnables.

D’autres voies, utilisant les mini réacteurs de conversion Fisher Tropsch de Velocys, dont nous avions déjà parlé ici, comme a l’intention de le mener à bien Pinto Energy, pourront faire éclore de petites unités de conversion de GTL de quelques milliers de barils par jour. La aussi, la soutenabilité financière des opérations dépendra de la valorisation des produits aliphatiques obtenus.

En vertu de la règle se substituabilité compétitive qui caractérise l’utilisation des ressources énergétiques depuis des siècles, le monde va entrer dans l’utilisation rationnelle du gaz naturel abondant en particulier pour les transports. Dans ce cadre, la conversion de ces gaz en combustibles liquides par GTL participera à la substitution progressive du pétrole par ces dérivés synthétiques issus du gaz.
http://www.leblogenergie.com/2013/10/24 ... rettyPhoto

Re: Le procédé GTL (Gas To Liquids)

par Philippe » 12 avr. 2012, 16:13

35,000 SCFD : 35 000 pieds cubes de gaz par jour (standard cubic feet per day, le terme « standard » définissant la pression et la température de référence pour la détermination des volumes de gaz, soit 1 mole = 23,96 litres environ), soit 1 000 mètres cubes par jour (environ 670 kilos par jour).

140 MMscf/d : 140 millions de pieds cubes par jour, un débit qui est probablement celui du méthane à l’entrée. Soit 4 millions de mètres cubes de méthane par jour, ou encore 2 700 tonnes par jour.

Il faut noter que ce n’est pas du GTL (gas-to-liquids) puisque l’éthylène est gazeux sauf à haute pression ou très basse température. L’auteur invente le GTE (gas-to-ethylene), un acronyme plus précis.

L’éthylène est un produit de grande valeur, et le projet sera probablement viable si le prix du méthane est misérable comme en ce moment, et si les techniques alternatives ne sont pas meilleur marché. On peut imaginer que le vapocraquage du naphta, produit liquide et donc cher, qui ne donne que 25% d’éthylène, donne de l’éthylène cher. Il en est probablement de même, en moins sévère, pour le craquage de l’éthane (environ deux fois plus cher que le méthane, et dont le craquage donne 45% d’éthylène). Si le prix du gaz naturel reste bas, le projet va gagner de l’argent.

Re: Le procédé GTL (Gas To Liquids)

par energy_isere » 12 avr. 2012, 15:34

Remundo a écrit : .Reste à savoir si leur procédé est au stade industriel pour cette synthèse de l'éthylène à partir du méthane... L'éthylène est d'un grand intérêt dans l'industrie du plastique. A eux de voir si c'est opérationnel et rentable...
tout à fait.

La fin de l' article dit
Raising Money for Commercial-Scale Plant

Synfuels International has deployed the GTL technology at its 35,000-SCFD demonstration plant near Bryan, Texas. The facility has operated continuously for two weeks as a fully integrated process. Peterson said the Dallas-based technology assessment engineering firm Baker and O'Brien has vetted the process technology.

"The GTE process is simply taking an intermediate stream in the process and refining it with known technology," added Peterson. "The Houston engineering and construction firm that completed the design for the GTL process also designed the GTE process, which includes purification of the ethylene stream."

Although none of the technology has been deployed commercially to date, Synfuels is raising funds for a 140 MMscf/d GTL plant in Texas.
c 'est pas trés parlant, mais je comprends qu'ils ont fait un démonstrateur et que la maintenant ils veulent lever des fonds pour quelque chose qui doit étre une ligne pilote commerciale.
Dur d' étre précis car je ne comprends pas les unités US employées dans le texte.

Tout ce que j' en conclue c' est qu' ils y croient, attendons maintenant 2,3 ou 4 ans que ca sorte de terre et que des données économiques puissent étres disponibles.

Re: Le procédé GTL (Gas To Liquids)

par Remundo » 12 avr. 2012, 13:59

C'est un procédé de thermolyse avec oxydation partielle, semble-t-il du méthane.

Le gaz obtenu contient des tas de petites molécules que l'ont peut recombiner en C2H4...

Cependant, je pense depuis longtemps qu'il vaudrait mieux laisser tomber Fischer Tropsch (à moins de vouloir du Diesel) pour synthétiser du méthanol (directement brûlable dans les moteurs à essence) :

Etape 1 : "crackage thermique" en présence d'eau CH4 + H2O -> CO + 3H2

Etape 2 : CO+2H2 -> CH3OH

Etape 3 : Il reste un H2 résiduel, récupérable ou recombinable avec du CO2 : CO2 + H2 -> CH3OH + H2O

Reste à savoir si leur procédé est au stade industriel pour cette synthèse de l'éthylène à partir du méthane... L'éthylène est d'un grand intérêt dans l'industrie du plastique. A eux de voir si c'est opérationnel et rentable...

Re: Re:

par energy_isere » 11 avr. 2012, 19:53

Une boite US au Texas met au point un procédé de conversion du méthane en ethyléne sans passer par le recours au procédé Fischer Tropsch.

Il faut savoir qu' ordinairement l' ethyléne C2H4 est obtenu à partir de l' ethane (C3H8) lui méme obtenu du craquage du naphta sous produit de raffinage du pétrole.
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thyl%C3%A8ne
l' ethyléne lui méme sert de précurseur pour tout un tas de polyméres et matiéres plastiques.

C 'est donc assez révolutionnaire, et permet de diversifier l' utilisation du méthane aux US qui est bien peu cher en raison de l' abondance de Gaz de schiste.
GTL Tech Converts Methane to Ethylene without Fischer Tropsch

A Texas company has developed gas-to-liquids (GTL) technology designed to convert methane to ethylene without using the Fischer Tropsch (FT) process. The firm claims that its GTL system can perform at a level of efficiency rivaling conventional methane conversion technologies.

..........

A Possible Alternative to Ethane Crackers

In cases where dry natural gas is cheap and plentiful or even routinely flared, converting it into ethylene would be the best choice because it would garner the greatest internal rate of return among available options, Peterson said.

"The gas produced and transported in pipelines in North America is nearly pure methane," said Peterson. "Synfuels can take this lean gas and make ethylene."

Peterson pointed out that high production rates of North American shale gas are keeping the price of pipeline-quality natural gas in the $2 to $3 range. Noting that ethane is approximately twice the price of methane on a volume basis, he said the Synfuels process can compete economically with ethane crackers.

............
long article : http://www.rigzone.com/news/article.asp?a_id=116784

Re:

par energy_isere » 13 déc. 2011, 19:13

Technip remporte un contrat de GTL en Ouzbékistan

Europétrole le 13/12/2011

Technip a remporté auprès d’Uzbekistan GTL LLC(1) l’extension d’un contrat de service en remboursable pour l’ingénierie d’avant-projet détaillé d’une unité de gas-to-liquids(2) (GTL) qui sera située à 40 kilomètres au sud de Qarshi, en Ouzbékistan.

Cette unité utilisera la technologie de GTL de Sasol (principale technologie de GTL dans le monde) et aura une capacité d’1,4 million de tonnes par an, capacité similaire à celle du complexe Oryx GTL construit au Qatar par Technip. Elle produira du gasoil GTL, du kérosène, du naphta et du gaz de pétrole liquéfié.

Ce contrat fait suite à la réalisation par Technip de la première phase du projet liée aux études de faisabilité détaillées. Les activités d’ingénierie d’avant-projet détaillé seront réalisées par le centre opérationnel de Technip à Rome (Italie), avec l’assistance du centre du Groupe à Kuala Lumpur (Malaisie).


(1) Uzbekistan GTL LLC est une joint-venture basée en Ouzbékistan et composée de trois actionnaires : Uzbekneftegas (compagnie publique pétrolière et gazière ouzbek), Sasol Synfuels International (appartenant à Sasol Group South Africa) et Petronas (compagnie entièrement détenue par le gouvernement malaisien).

(2) Gas-to-liquids (GTL) : transformation de gaz naturel en carburants liquides (technologie Fischer Tropsch).

Origine : Communiqué Technip
http://www.euro-petrole.com/technip-rem ... n-n-f-5814

par epe » 29 juil. 2006, 11:17

Le GTL de Shell au Qatar

Ce projet est très en retard, avec un budget de développement qui a déjà doublé par rapport aux estimations faites en 2003, et les premiers litres de carburants ne devraient pas être disponibles avant 2009.

il est prévu une production de quelques 3 milliards de barrils (en équivalent pétrole) jusqu'à son épuisement.

sa combustion dégage moins de polluants toxiques que le même carburant produit à partir du pétrole. Voilà tout le bon côté du projet.

Le côté gris est qu'il faut plus d'énergie, et plus de pollution, pour fabriquer un litre de gazole avec du gaz naturel qu'avec du pétrole.



Ralala, ce bon pétrole qui sortait tout seul de terre presque prêt à l'emploi, c'était le bon temps! :-D

par energy_isere » 03 juil. 2006, 13:11

Le géant pétrochimique Sud-Africain Sasol, leader mondial de la conversion du charbon et du gaz en hydrocarbures liquides, inaugure une unité au Qatar.

Oryx, qui a coûté 950 millions de dollars, peut produire 34000 barils/j d'hydrocarbures liquides, principalement du gazole GTL à partir de gaz. Sa production pourra être portée ultérieurement à 100.000 barils/j . La technologie sera aussi utilisée à Escravos (Nigeria) où du gaz naturel est disponible et peut-être en Australie.

Oryx est la première unité installée hors d'Afrique du Sud qui utilise la réaction de Fischer-Tropsch à basse température pour produire un gazole réputé moins polluant que le carburant conventionnel. Dans les marchés américain, européen, australien ou japonais, la concentration maximale autorisée de soufre dans le gazole est passée de 5000 ppm, il ya quinze ans, à 10 ppm aujourd'hui. Or, le gazole GTL contient moins de 5 ppm de soufre en assurant des performances de carburation supérieure. C'est pourquoi, en association avec l'américain Chevron dans Sasol Chevron, basé à Londres, ce gazole GTL sera bientôt distribué en Europe.

En Afrique du Sud, l'unité installée à Secunda produit 160.000 barils/j à partir de charbon, soit 40% des besoins du pays en gazole. Cette activité procure un emploi à 170.000 personnes tout en contribuant au PNB à hauteur de 5 milliards d'euros et en économisant 4 milliards d'euros en devises.

par energy_isere » 20 juin 2006, 12:33

sceptique a écrit : Pour satisfaire la consommation USA en transport (9 Mb/j) il faudrait donc 9000/34 = 260 usines de ce type !
ah ben ca va donner du boulot au société d' ingénierie et aux travailleurs immigrés Pakistanais, Philippins et autres. :shock:

par sceptique » 20 juin 2006, 10:54

données du wiki :
1 cubic feet = 0.305 * 0.305 * 0.305 = 0.0284 m3
1 m3 de gaz = 11.6 kWh = 1 kg pétrole brut (en réel une fouchette de 10-12 kWh)

En examinant donc ce lien donné ci-dessus http://www.sasol.com/sasol_internet/fro ... 4&rootid=4 (c'est apparemment le site officiel de Sasol donc digne de fois) voici ce que j'en tire :
Usine construite en 2.5 ans entre dec 2003 et juin 2006 pour 950 millions dollars.
capacité "330 million cubic feet per day" -> "34 000 barrels per day of liquids"
330 million cubic feet = 9 400 000 m3 = 9400 t pétrole
34 000 barrels * 136 kg = 4600 t pétrole
le rendement énergétique est donc de 50%. Ce qui me paraît raisonnable.
La production est de 34 000 b/j soit 1 700 000 tonnes par an.
Le cout du "barrel per day" est de 950 000 000 / 34 000 = 28 000 $
Ou encore si on "amortit" 20 $ par baril produit le retour sur investissement est fait en 4 ans.

Gaz issu du champ "Qatar's North Field" (le plus grand du monde) qui a des réserves "prouvées" de 25 000 giga m3 soit 25 Gtep (il me semble que les ressources sont bien plus importantes).
Par exemple, si on dédiait ce champ pour fournir les transports (en dieselisant les véhicules) ce champ permettrait de fournir
la France (50 Mt/an) pendant 250 ans
les USA (450 Mt/an) pendant 27 ans
le monde (2 000 Mt/an) pendant 6 ans.

Pour satisfaire la consommation USA en transport (9 Mb/j) il faudrait donc 9000/34 = 260 usines de ce type !

par Environnement2100 » 20 juin 2006, 09:05

Pour info, la voiture ci-dessus vient de remporter les 24 heures du Mans edition 2006.

Mais revenons à nos moutons : Oryx GTL, le site du Qatar signalé plus haut, a ete inauguré le 6 juin 2006.
http://www.sasol.com/sasol_internet/fro ... 4&rootid=4

par Environnement2100 » 31 mai 2006, 13:41

Shell vient de faire un petit coup de pub à son carburant en annonçant que l'Audi R10 TDI, à moteur diesel suralimenté, qui a remporté la dernière édition des 12 h de Sebring, a consommé le carburant Shell V-Power Diesel.

On entendra sans doute parler de cette voiture, et de son carburant, aux prochaines 24 h du Mans.

Image

par Tiennel » 22 avr. 2006, 18:40

Jerome a Paris réagit au dernier article anti-pic de The Economist. Il en profite pour questionner l'attractivité de la filière GTL, annoncée par le magazine britannique comme rentable à partir de 40 dollars le baril... avec un gaz naturel à 2,5 $/mbtu. Or ce dernier n'est pas descendu sous les 6 $/mbtu depuis 2 ans, et les perspectives de pic gazier aux USA comme de tensions sur les prix en Europe ne laissent pas espérer que cette hypothèse se vérifie.
Pour actualiser cette valeur de point mort du GTL, faut-il multiplier 40 dollars par (6/2,5) ? Cela nous donnerait 96 dollars.
Comme dit la chanson :
Donnez-moi Madame du pétrole à 100 dollars le baril
Oh oh oh Madame encore un petit effort
:smt077

par Schlumpf » 11 avr. 2006, 23:29

Bon bref, toujours s'en reférer au Wiki......

Gas to liquid

oui, j'ai utilisé la dénomination anglaise...

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