La fracturation au fluoropropane.

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Re: La fracturation au fluoropropane.

par mobar » 16 oct. 2016, 17:15

nemo a écrit :
Remundo a écrit :
Sinon Mobar, y'a du vrai dans tes propos.
"Le monstre parfait n'existe pas." disait un de mes amis.
C'est pour mieux te croquer, mon enfant! (Charles Perrault)

Re: La fracturation au fluoropropane.

par nemo » 16 oct. 2016, 12:45

Remundo a écrit :
Sinon Mobar, y'a du vrai dans tes propos.
"Le monstre parfait n'existe pas." disait un de mes amis.

Re: La fracturation au fluoropropane.

par Remundo » 16 oct. 2016, 10:49

les exploitants vont perdre beaucoup de leur gaz, l'heptafluoropropane bout à -17°C à pression atmosphérique. Tout comme ils perdent déjà beaucoup de méthane dans les techniques de fracking conventionnels.

Que ces bras cassés de spéculateurs gaziers fassent faillite, c'est sûr un jour ou l'autre les puits sont inexploitables.

Si l'on prend de la hauteur, l'enjeu est bien plus grave : à un moment, on déstabilise les pergélisols pleins de méthane eux-mêmes, lesquels pourraient en cascades déstabiliser les hydrates de méthane océaniques. Et alors là, nos GigaTonnes de CO2 apparaîtront comme des GES timides...

En ce sens le prix du baril bas est paradoxalement une excellente nouvelle écologique qui bloque financièrement l'exploitation des ces immondes gaz de schistes, en comparaison desquels l'huile visqueuse d'Arabie Saoudite à des reflets verts.

Sinon Mobar, y'a du vrai dans tes propos.

Re: La fracturation au fluoropropane.

par mobar » 16 oct. 2016, 05:16

energy_isere a écrit :
GillesH38 a écrit :
par l’utilisation de propane non-inflammable (NFP), une forme fluorée du propane..
ouh là, et ça a quel effet de serre , ça ? :shock:
toutafé ! Et pas qu' un peu.
....."Le principe reste toujours la fracturation de la roche-mère. L'eau est remplacée par de l'heptafluoropropane, une molécule dont le potentiel de réchauffement climatique est 3 000 fois celui du CO2", précise le ministère de l'Écologie, pour lequel "en cas de fuite, l'effet sur le climat serait catastrophique".
extrait de http://www.lepoint.fr/politique/segolen ... 107_20.php du jour.
On parle de combien de grammes pour extraire un baril de pétrole de schiste?
Et combien de tonnes ramené à la production mondiale de brut toutes qualités confondues?
même avec un potentiel de 3000 fois celui du CO2, ça fera pas tripette à coté des 40 Gt de CO2 tout fossiles , qui sont elles mêmes un pouillème de l'impact vapeur d'eau/nuages

Surtout qu'avec un prix à 10 € le kg d'heptafluoropropane, va falloir un prix du baril sacrément élevé pour justifier économiquement la manip!

Le potentiel impact GES est un argument marketing de réchauffistes récupéré par les anti-gaz de schiste pour défendre leur cause, comme les nucléocrates utilisent en sens inverse le bilan CO2 du nuke pour promouvoir l'atome et défendre leur business

Les uns comme les autres utilisent, pour étayer leur discours, un argument dont ils sont incapables de prouver l'impact, ni même de démontrer que cet impact sera négatif, un bonne façon de déplacer le débat sur un sujet sans intérêt et d'escamoter le débat sur les questions qui fâchent tous les politiques et ceux qui les financent :
- pourquoi continuer avec un modèle de société à bout de souffle?
- à quoi servez vous mesdames et messieurs les représentants?
- vers quelle faillite sociale, environnementale, économique nous entrainez vous?
- ....

Qui sont les idiots?
Les manipulateurs ou les benêts qui tombent dans le panneau?

Re: La fracturation au fluoropropane.

par Remundo » 15 oct. 2016, 23:54

Tu me connais bien peu.

Re: La fracturation au fluoropropane.

par oleotax » 15 oct. 2016, 21:52

Remundo a écrit :et c'est une bonne nouvelle, tant pour le climat que pour freiner l'exploitation des gaz de schistes.
Remundo , tu as déjà donné un coup de pouce à quelque chose dans ta vie ou tu as toujours appuyé sur le frein ?

Re: La fracturation au fluoropropane.

par Remundo » 15 oct. 2016, 20:42

et c'est une bonne nouvelle, tant pour le climat que pour freiner l'exploitation des gaz de schistes.

Re: La fracturation au fluoropropane.

par Philippe » 15 oct. 2016, 14:53

Aux infos de ce matin, la signature au Ruanda, par 197 pays, d'un accord visant à éliminer progressivement les hydrofluorocarbures, puissant gaz à effet de serre. On rappelle juste que l'heptafluoropropane de la société ECORPSTIM, défendu par Monsieur MONTEBOURG, est un hydrofluorocarbure. Cet accord me semble le dernier clou dans le cercueil de la fracturation à l'heptafluoropropane.

Re: La fracturation au fluoropropane.

par sherpa421 » 20 avr. 2015, 17:17

Et d'un point de vue purement économique : plus on l'exploite tard, plus ça rapportera d'argent avec l'effet combinée de la hausse du prix de l'énergie et la baisse du coût technologique.

Re: La fracturation au fluoropropane.

par Remundo » 08 avr. 2015, 11:25

Merci Philippe pour ces précisions,

on voit bien que les gaziers s'évertuent à chercher une saloperie pour remplacer l'eau de fracturation.

Peut-être bien qu'ils ont trouvé quelque chose, peut-être pas, ça n'empêchera pas que les gaz de schistes sont une énergie dégueulasse de plus qu'il serait pertinent de ne pas surexploiter... ne serait-ce que pour l'effet de serre engendré par la combustion, mais aussi par le méthane qui s'échappe parfois des puits.

Re: La fracturation au fluoropropane.

par energy_isere » 07 avr. 2015, 19:30

Et quid d' une fuite du camion citerne qui vient livrer ca ?

Ou d' un accident du camion citerne qui vient répandre le contenu sur la route ?

Re: La fracturation au fluoropropane.

par Philippe » 07 avr. 2015, 19:01

Bien vu Remundo. La fiche de l’heptafluoropropane de DU PONT DE NEMOURS (FM-200) montre que le produit, dans le puits, sera liquide à peu près partout : http://www2.dupont.com/FE/en_US/assets/ ... 0_PUSH.pdf. Voir le tableau 2 page 3 et la figure 2 page 4. La courbe de température dans le puits en fonction de la profondeur est simple à établir : on part d’une dizaine de degrés en surface (à notre latitude), et on ajoute 30 degrés par kilomètre. Résultat, à 3000 mètres, on est à 100 degrés environ. Au fond, le produit est liquide puisque sa pression (je calcule 364 bars environ) est très supérieure à la pression de vapeur saturante (28 bars en supposant que le produit ait eu le temps de se réchauffer jusqu’à 100 degrés)). En faisant le calcul pression-température vs profondeur, en remontant, on montre que le produit reste liquide quasiment jusqu’en surface.

En outre, pour passer à l’état gazeux, il va falloir qu’il trouve à prélever, dans le puits, sa chaleur latente de vaporisation. Et ça, quand le dégorgement du puits doit se faire en quelques heures, c’est mission impossible. Il n’y a pas assez de chaleur disponible pour faire passer une fraction significative de l’heptafluoropropane de l’état liquide à l’état gazeux. On ne résout donc pas les problèmes de dégorgement du puits : il y aura des expulsions de liquides en surface, comme avec l’eau, et ça se gère très mal. Avec l’eau, on peut tout envoyer vers une fosse de brûlage (qui ne sera pas toujours allumée, ce qui explique les émissions de méthane à l’atmosphère pendant les dégorgements), mais avec l’heptafluoropropane, avec un pouvoir chauffant de 3200 fois le gaz carbonique, on n’aura jamais le droit d’envoyer ça à l’atmosphère.

En outre, la colonne de liquides dans le puits sera encore plus dense que l’eau, ce qui n’est pas un cadeau. Il va falloir aider le dégorgement en envoyant de l’azote - qui lui sera tout le temps gazeux - en fond de puits pour aider la remontée des liquides. Cela va donner une arrivée de gros bouchons de liquides en surface, un truc qui est difficile à gérer.

Re: La fracturation au fluoropropane.

par mahiahi » 07 avr. 2015, 18:56

energy_isere a écrit :
GillesH38 a écrit :
par l’utilisation de propane non-inflammable (NFP), une forme fluorée du propane..
ouh là, et ça a quel effet de serre , ça ? :shock:
toutafé ! Et pas qu' un peu.
....."Le principe reste toujours la fracturation de la roche-mère. L'eau est remplacée par de l'heptafluoropropane, une molécule dont le potentiel de réchauffement climatique est 3 000 fois celui du CO2", précise le ministère de l'Écologie, pour lequel "en cas de fuite, l'effet sur le climat serait catastrophique".
Le PRG du CO2 est de 1 (c'est la référence), mais son effet serait dû à son énorme volume (1200 t de CO2 par seconde).
Envisagez-vous un flux de C3HF7 qui approche les 100 kg/sec (pour avoir un effet équivalent)?

Re: La fracturation au fluoropropane.

par energy_isere » 07 avr. 2015, 18:38

GillesH38 a écrit :
par l’utilisation de propane non-inflammable (NFP), une forme fluorée du propane..
ouh là, et ça a quel effet de serre , ça ? :shock:
toutafé ! Et pas qu' un peu.
....."Le principe reste toujours la fracturation de la roche-mère. L'eau est remplacée par de l'heptafluoropropane, une molécule dont le potentiel de réchauffement climatique est 3 000 fois celui du CO2", précise le ministère de l'Écologie, pour lequel "en cas de fuite, l'effet sur le climat serait catastrophique".
extrait de http://www.lepoint.fr/politique/segolen ... 107_20.php du jour.

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