Centrales thermique à charbon .... pas propres

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Re: Centrales thermique à charbon .... pas propres

par mobar » 13 déc. 2017, 07:02

Faudrait peut être demander au peuple des Asturias et de Castilla y Leon
Quand les représentants ne font pas le boulot attendu d'eux, les peuples doivent le faire à leur place
Mais ça non plus ça ne convient pas aux oligarques!

Re: Centrales thermique à charbon .... pas propres

par Raminagrobis » 12 déc. 2017, 22:33

lien En Espagne, l'énergéticien privé Iberdrola veut fermer deux centrales au charbon, mais le gouvernement s'y oppose !

Re: Centrales thermique à charbon .... pas propres

par energy_isere » 25 mars 2017, 13:02

Le déclin des centrales à charbon se poursuit inexorablement à l’échelle mondiale

Agence Ecofin 22 mars 2017

Les projets de centrales à charbon ont connu, en 2016, un fort recul principalement en Inde et en Chine, principalement, selon le rapport « Boom and Bust 2017 : Tracking The Global Coal Plant Pipeline », édité par CoalSwarm, Greenpeace et Sierra Club.

Selon l’étude, le volume des projets à l’étape de pré-construction (annoncé et ayant obtenu des permis de construction) a diminué de 48% au cours de 2016, tandis que celui des centrales dont la construction a démarré au cours des 12 derniers mois a chuté de 62%. Le volume des centrales thermiques à charbon, achevées, a connu une baisse de 29% et les nouveaux permis délivrés ont vu leur nombre diminuer de 85%. Au total, plus de 100 projets de construction de centrales à charbon, représentant une capacité de 68 GW sont désormais arrêtés dans ces deux pays.

« Le nombre record de chantiers gelés montre que les autorités centrales chinoises et les banquiers indiens ont compris que le fait de construire autant de centrales à charbon aboutirait à un énorme gaspillage. Quelle que soit sa soudaineté, le passage des combustibles fossiles aux énergies propres dans le secteur électrique est une tendance positive pour notre santé, la sécurité du climat et la création d’emplois. De toute évidence, cette tendance est bien partie pour durer.», a affrmé Ted Nace, le directeur de CoalSwarm.

De manière générale, la Chine a gelé 67% de ses projets de centrales à charbon en cours, l’Inde 74% et 67% des centrales en cours à travers le monde ont été gelées. Des records ont également été battus en 2015 et 2016, en ce qui concerne l’arrêt des centrales déjà en exploitation. En Europe et aux Etats-Unis, 64 GW de centrales à charbon ont été arrêtées. Pékin, la capitale chinoise a fermé sa dernière centrale à charbon. Les Etats-Unis ont arrêté, depuis 2010, 251 de leurs centrales à charbon et le recul de 52% de la consommation de charbon, au Royaume-Uni, a permis d’atteindre le plus bas niveau d’émission de carbone depuis 1894.

« Quoi que certains puissent dire, le règne du charbon est terminé.», a affirmé Michael Bloomberg, ancien maire de la ville de New York, faisant allusion à la promesse du nouveau gouvernement américain d’augmenter le nombre d’emplois dans l’industrie charbonnière.
http://www.agenceecofin.com/gestion-pub ... e-mondiale

Re: Centrales thermique à charbon .... pas propres

par energy_isere » 10 sept. 2015, 11:54

Valls confirme la suppression "immédiate" des crédits exports pour les centrales à charbon sans dispositif anti-CO2

AFP le 10/09/2015

Le Premier ministre Manuel Valls a confirmé jeudi la suppression "immédiate" des crédits à l'exportation pour les centrales à charbon dénuées de dispositifs de capture et de stockage du CO2, lançant à l'Elysée la mobilisation pour la COP21.

"Nous supprimons immédiatement les crédits exports pour tous les nouveaux projets de centrale à charbon qui ne sont pas dotés d’un dispositif de capture et stockage de CO2", a déclaré le chef du gouvernement devant 400 invités, élus et représentants de la société civile française.

La ministre de l'Energie et de l'Ecologie Ségolène Royal avait annoncé jeudi au micro de France Info que les aides de l'Etat à Alstom pour l'export de centrales à charbon allaient être supprimées, mais redonnées au groupe pour investir dans les énergies renouvelables.

Comme annoncé par le président François Hollande lors de la conférence environnementale de novembre, "ces aides vont être supprimées, le Premier ministre va le confirmer tout à l'heure", avait dit Mme Royal.

"Mais j'ai proposé à Alstom que ces aides lui soient données pour investir dans les énergies renouvelables", a-t-elle précisé.

Cette décision est l'une des principales promesses du gouvernement français en matière de réduction des énergies fossiles, qui prend valeur d'exemple à trois mois de l'ouverture de la conférence de Paris sur le climat (COP 21).
http://www.boursorama.com/actualites/va ... 5c5fd91b59

Re: Centrales thermique à charbon .... pas propres

par energy_isere » 27 mai 2015, 14:05

Un accord à l'OCDE sur la fin des aides au charbon peu probable

Publié le 27 mai 2015, Usine Nouvelle

Les pays les plus industrialisés du monde auront sans doute du mal à conclure le mois prochain un accord sur la suppression des aides à l'exportation de centrales au charbon, ce qui risque de compliquer la recherche d'un compromis global sur le changement climatique lors de la conférence de Paris en décembre, disent responsables politiques et organisations non-gouvernementales.

L'assurance-crédit à l'export permet aux pays développés de favoriser la construction de centrales à charbon et l'extraction de charbon dans les pays pauvres, une pratique de plus en plus critiquée par les promoteurs d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L'OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques) cherche depuis un an à conclure un accord sur la suppression de ces aides publiques au secteur du charbon, l'énergie fossile la plus polluante.
Mais responsables politiques et ONG jugent difficile de conclure un compromis lors des discussions au niveau ministériel la semaine prochaine et lors d'une réunion du groupe de travail sur le sujet prévue du 9 au 12 juin.

L'OCDE n'était pas disponible pour un commentaire.

Toute chance de conclure un accord avant l'ouverture de la conférence mondiale sur le climat, la COP21, à Paris le 30 novembre, n'aura pas disparu, disent les responsables gouvernementaux, à condition que des progrès suffisants aient été réalisés en juin pour justifier une réunion extraordinaire de l'OCDE en juillet ou en septembre.
Un responsable de l'Union européenne, qui a requis l'anonymat, a expliqué que les pays ayant les positions les plus défavorables à un compromis étaient l'Allemagne au sein de l'UE et le Japon au sein de l'OCDE dans son ensemble.

UN MAINTIEN SOUS CONDITIONS ENVISAGÉ

La France, qui accueillera la COP21, veut limiter les aides à l'export aux technologies permettant de capturer et de stocker les émissions de carbone, une position que l'Allemagne juge irréaliste. Berlin plaide pour la fin du soutien public aux technologies les moins efficaces.

Les utilisateurs de crédit à l'export, comme le français Alstom, assurent contribuer à la limitation des émissions globales en favorisant le recours à des technologies plus efficaces que celles utilisées dans des pays tels que l'Inde.
Rachel Kyte, vice-présidente et envoyée spéciale pour le changement climatique de la Banque mondiale, a déclaré à Reuters que la construction de nouvelles centrales au charbon pourrait être justifiée dans les pays les moins développés si une partie importante de la population n'avait aucune autre option en terme de source d'énergie.
"Pour les pays touchés par des conflits, lorsqu'il y a un réel problème de fragilité, il faut en permanence mesurer la nécessité de l'accès à l'énergie à court terme", a-t-elle dit.

Pour les organisations de défense de l'environnement, comme le Fonds mondial pour la nature (WWF), l'exportation des technologies au charbon ne peut être justifiée qu'à la condition que les gaz à effet de serre émis soient capturés et stockés afin d'empêcher leur rejet dans l'atmosphère.

En l'absence d'accord à l'échelle de l'OCDE, le WWF prévoit de faire campagne au niveau des Etats et de l'UE.
"Un échec signifierait maintenir le statu quo de la politique pro-charbon obsolète de l'OCDE, une honte absolue pour les pays riches l'année de la Conférence des parties", dit Sébastien Godinot, économiste du WWF.
http://www.usinenouvelle.com/article/un ... le.N331853

Re: Centrales thermique à charbon .... pas propres

par energy_isere » 22 mars 2014, 19:17

Fermeture forcée d'une centrale à charbon de GDF en Italie suite au décès de plus de 440 personnes

21 mars 2014,

La centrale à charbon de Tirreno, dans la province de Savone en Italie, a été fermée suite à l'ouverture d'une enquête pour « catastrophe environnementale » et « homicide involontaire ». Les rejets de la centrale, détenue à 50% par l'entreprise française GDF, seraient responsables de la mort de 442 personnes entre les années 2000 et 2007. L'Etat français détient 80% du capital de GDF : à l'heure de la transition énergétique française, les Amis de la Terre demandent au gouvernement l'arrêt du charbon et des énergies fossiles non conventionnelles et la redirection des investissements vers la sobriété énergétique, les économies d'énergies et les énergies renouvelables.

L'enquête ouverte par le juge d'enquête préliminaire de la Cour de Savone s'appuie sur les conclusions édifiantes d'un rapport de routine du Ministère de l'Environnement italien qui estime que la pollution émise par la centrale a causé la mort de 442 personnes entre 2000 et 2007. Pour le procureur, l'hospitalisation entre 2005 et 2012 de 1 700 à 2 000 adultes et environ 450 enfants pour des maladies respiratoires et cardiovasculaires serait également directement imputable à la centrale[1]. L'enquête met en cause le non-respect des normes environnementales et poursuit pour « catastrophe environnementale » et « homicide involontaire » Giovanni Gosio, l'ancien dirigeant de la centrale fraichement démissionnaire et son remplaçant Pasquale D'Elia

.........
http://www.notre-planete.info/actualite ... alie-morts

Re: Centrales thermique à charbon .... pas propres

par energy_isere » 12 août 2013, 12:44

La BEI ne financera plus le charbon gros émetteur de CO2

Le jeudi 25 juillet 2013

Ce n’est pas tout à fait la fin du charbon en Europe. Et cela ne s’en rapproche pas. Après 10 mois de consultation, la Banque européenne de l’investissement a annoncé, mercredi 24 juillet, une modification de ses «lignes directrices» d’investissement.
Extrait : Dans un communiqué, le bras financier de l’Union européenne précise que la banque «concentrera ses financements sur des projets relevant de l'efficacité énergétique, des énergies renouvelables et des réseaux d’énergie,...
http://www.journaldelenvironnement.net/ ... -co2,35821

Re: Centrales thermique à charbon .... pas propres

par energy_isere » 27 févr. 2013, 15:52

La technologie au secours du charbon comme source d'énergie ?

27 Fev 2013 enerzine

Les centrales à charbon fournissent aujourd’hui plus de 40% de l’électricité produite dans le monde, les cinq plus gros consommateurs représentant 77%[1] de la consommation totale (Chine 46%, USA, Inde, Russie et Japon).
Malgré des oppositions de plus en plus marquées, il semble impossible de s’en passer à long terme comme le prouve le rapport du World Resources Institute publié le 19 novembre 2012, qui dénombre 1.200 projets de construction de centrales à charbon dans le monde.

La société de conseil Alcimed a dressé un état des lieux des solutions technologiques existantes et du marché.

Les centrales à charbon : Plusieurs technologies coexistent

Les centrales dites « traditionnelles » sont très largement répandues. En 2012 on compte près de 2.400 centrales à charbon dans le monde dont plus du quart localisées en Chine. L’efficacité moyenne de ces centrales est de l’ordre de 32%[2] seulement. Le charbon émettant plus de gaz carbonique que le pétrole (et a fortiori le gaz), ainsi que de nombreux polluants atmosphériques tels que des poussières, des SOx, des NOx…, ces centrales sont aujourd’hui les plus fortement décriées.

Deux solutions apparaissent alors pour limiter l’impact environnemental :

- Augmenter le rendement de ces centrales, pour qu’une tonne de charbon produise plus d’énergie à niveau de pollution égal ou,

- Limiter les émissions de polluants atmosphériques et les dégagements de gaz à effet de serre grâce à des innovations technologiques.

Les technologies de centrales à charbon supercritiques (SC)[3] et ultra-supercritiques (USC), répondent à ces deux problématiques. Ces centrales en atteignant des températures et des pressions supérieures au point critique de l’eau (soit 374 degrés et 221 bars), permettent d’augmenter la quantité d’énergie produite par tonne de charbon pour atteindre une efficacité de l’ordre de 45% dans les centrales supercritiques.[4] On estime que si l’efficacité de la centrale est améliorée d’1%, les émissions de CO2 chutent de 2%.

..................
en entier : http://www.enerzine.com/41/15370+la-tec ... rgie+.html

Re: Centrales thermique à charbon .... pas propres

par Jägermeifter » 28 sept. 2012, 19:47

Re: Centrales thermique à charbon .... pas propres

par Raminagrobis » 28 sept. 2012, 19:35

Soit, pour une même quantité de combustible, plus de kilowattheures et moins d’émissions de CO2.
Ah non. Pour une même quantité de combustible, exactement autant de CO2 mais plus de kWh. :lol:

Re: Centrales thermique à charbon .... pas propres

par energy_isere » 28 sept. 2012, 19:02

Oups, circuit de vapeur à 600 °C sous 250 bars !
Pour pousser le rendement à 46 %
Alstom pousse plus que jamais le charbon

28 Sept 2012 Usine Nouvelle

Le contrat annoncé le 26 septembre pour l’équipement d’une centrale électrique en Corée du Sud en témoigne : le charbon reste au cœur de l’activité énergie d’Alstom. Avec une technologie qui est en train de s’imposer.

"Ultrasupercritique". Chez Alstom, les superlatifs sont de mise quand on parle du charbon. Et pour cause : c’est la première source d’électricité dans le monde. C’est aussi le plus gros segment du marché des centrales électriques, avec environ un quart des capacités installées chaque année. C’est enfin l’un des tous premiers, sinon le premier, secteur d’activité du groupe.

Turbine, chaudière, alternateur… le français veut continuer de croître sur ce marché. Et il mise pour cela sur la dernière évolution de sa technologie centenaire : l’ultrasupercritique. Un mot qui veut essentiellement dire chaud, très chaud : la vapeur qui fait tourner les turbines – et les générateurs d’électricité associés – franchit les 600°C. Et la pression dépasse 250 bars. Des conditions extrêmes qui permettent de pousser le rendement d’une centrale à charbon à environ 46%. Soit, pour une même quantité de combustible, plus de kilowattheures et moins d’émissions de CO2.

Cette technologie récente s’impose à grande vitesse. "Le virage est radical, se félicite Andreas Lusch, le directeur de l’activité 'vapeur' d’Alstom Thermal Power. Alors que le premier projet de centrale ultrasupercritique date de seulement six ans, ce sont aujourd’hui 40% des capacités de production que nous construisons qui relèvent de cette technologie. Et ce chiffre va encore augmenter". Partie la première, l’Europe a déjà basculé dans l’utltrasupercritique avec près de 100% des projets en cours. Alstom revendique plus de la moitié de ces contrats. Le reste est tombé dans l’escarcelle de Siemens, au coude-à-coude avec le français dans cette technologie.

Nouveaux contrats

Le mouvement s’étend à l’Asie : Alstom exécute deux contrats de ce type en Malaisie, un en Chine, un en Inde et … le nouveau contrat coréen. "La plupart des futures grosses centrales chinoises seront ultrasupercritiques", précise Andreas Lusch. La pénétration de cette technologie en Asie est fondamentale pour l’activité "vapeur" d’Alstom. Chine et Inde en tête, l’Asie concentre les deux tiers du marché mondial des centrales à charbon. Alstom doit suivre ce déplacement du marché alors que les géants chinois Shanghai Electric, Dongfang et Harbin dominent leur marché national et partent depuis quelques années à l’export chez leurs voisins. "Les chinois essayent de progresser dans la technologie ultrasupercritique, reconnaît Andreas Lusch. Mais il leur faudra encore du temps pour la maîtriser".

Reste que le dirigeant ne se berce pas d’illusions. Pour continuer à faire la course technologique en tête, Alstom a déjà un agenda de progression pour la prochaine décennie. Et vise à l’horizon 2020 la commercialisation d’une technologie atteignant 50% de rendement, avec une vapeur à plus de 700°C. Il faudra inventer un autre superlatif.
http://www.usinenouvelle.com/article/al ... on.N182978

Re: Charbon en Australie

par energy_isere » 03 juin 2012, 11:47

Alstom carbure au charbon, l'énergie préférée des pays émergents :

Le charbon a quasiment disparu du paysage énergétique français, mais cette ressource peu chère et abondante est promise à un bel avenir sur la planète pour satisfaire l'appétit des pays émergents, un engouement sur lequel mise le géant industriel Alstom.

En décembre, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a dit s'attendre à une hausse de 18% de la demande mondiale en charbon d'ici à 2016, après un bond de 70% sur la période 2000-2010.

Cette croissance sera dûe essentiellement à l'Asie, alors qu'au contraire l'utilisation du charbon stagne ou recule dans les pays occidentaux, en raison de l'activité économique léthargique en Europe de l'Ouest, et aussi de l'essor du gaz de schiste qui a fortement diminué son attractivité aux Etats-Unis.

Décrié en Occident pour ses émissions de CO2, le charbon présente de nombreux atouts aux yeux du monde émergent: des ressources abondantes et beaucoup mieux réparties que les autres énergies fossiles (la Chine et l'Inde disposent d'énormes réserves), sans oublier un faible coût.

Résultat, à l'échelle de la planète, le charbon génère plus de 40% de la production d'électricité (contre environ 4% en France) il pèse la moitié du marché des nouvelles centrales électriques, loin devant le gaz ou les énergies alternatives.

Alstom revendique plus de 10% de ce gigantesque gâteau de 40 milliards d'euros par an, dont les deux tiers situés en Asie, et le groupe espère accroître sa part du marché dans les années qui viennent.

"Le charbon n'est pas -sexy-, mais la réalité, c'est que c'est un énorme marché", résume Andreas Lusch, responsable des activités liées au charbon au sein de la division énergie d'Alstom.

Dans ce domaine, "nous avons construit un portefeuille d'activités sur plusieurs décennies, et heureusement, nous l'avons conservé pendant que d'autres groupes s'en défaisaient", a-t-il souligné, en présentant cette semaine à la presse l'usine de turbines à vapeur d'Elblag, dans le nord-est de la Pologne, qui figure au coeur de cette stratégie puisque sa production équipe essentiellement des centrales à charbon.

Technologies moins polluantes

Alstom en a hérité à la fin des années 1990 lors du rachat d'activités du groupe helvético-suédois ABB. Et depuis, il a augmenté considérablement les investissements sur le site, qui fut la première entreprise du pays à être privatisée après la chute du régime communiste.

Après avoir doublé en 1999 la capacité de la fonderie dont est dotée l'usine, à 12.000 tonnes de fonte et d'acier par an, Alstom a investit 30 millions d'euros dans un nouvel atelier de soudure de rotors (la partie mobile des turbines), inauguré jeudi.

Dans les immenses entrepôts d'Elblag, des rangées de rotors à divers stades d'assemblage et d'énormes corps de turbines de plusieurs mètres de diamètre remplissent les ateliers, en attendant d'équiper des centrales électriques en Pologne ou à l'autre bout de la planète (Etats-Unis, Indonésie, Turquie...).

Pour séduire les électriciens, Alstom fournit des centrales à charbon dites "supercritiques" et "ultrasupercritiques", qui permettent, en brûlant le charbon à des températures et des pressions sans cesse plus élevées (jusqu'à plus de 600 degrés et 275 bars), d'accroître les rendements, rendant ainsi les centrales plus économiques, et en même temps moins polluantes.

"En faisant appel à ces nouvelles technologies, vous pouvez réduire les émissions de CO2 de jusqu'à 20%", fait valoir M. Lusch.

Alstom revendique aussi un rôle moteur dans le développement des technologies de captage et de stockage du CO2. Leur décollage est pour l'instant freiné par un coût prohibitif. Andreas Lusch estime qu'elles pourraient devenir compétitives seulement d'ici "une dizaine d'années".

Autre initiative, Alstom a conclu en avril 2011 un accord stratégique majeur avec le chinois Shanghaï Electric (SEC) prévoyant le rapprochement de leurs activités de chaudières à vapeur au sein d'une coentreprise à 50/50, qui se placerait au premier rang mondial.

Mais le projet a pris du retard, et Andreas Lusch se garde bien d'avancer une date pour la finalisation de l'opération. "Nous sommes toujours en négociations, elles sont très complexes car c'est un accord aux implications mondiales", justifie-t-il, tout en assurant qu'elles seront menées à bien.
http://www.boursorama.com/actualites/al ... a37119ced0

Re: Centrales thermique à charbon .... pas propres

par Tovi » 28 nov. 2011, 09:24

krolik a écrit :De ce point de vue, les Français ont la mémoire courte.
Dans les années 70 j'allais souvent à Nantes, et il y avait la centrale de Cheviré dans la banlieue sud.
Il devait y avoir 5 cheminées qui crachaient noir.
Le soir dans l'axe des cheminées vous ne pouviez plus voir le soleil. Vous nepouviez vous ballader l'été dans Nantes plus d'une heure en chemise blanche...
Il y avait une tranche qui remontait au "Plan Marshall".
Après le programme nucléaire, Nantes Cheviré a été mis à bas.
Mais les nantais ont manifesté contre la construction d'une centrale nuc au Carné.
Ils auraient du conserver la centrale de Cheviré..
@+
Ben non, on a bien fait. Ils auraient pu faire une centrale au charbon au Carné qu'on n'aurait rien dit :-D

Re: Charbon en Australie

par energy_isere » 27 nov. 2011, 11:29

en effet , Belchatow, pas propre du tout et trés polluant.
Voir ce fil : viewtopic.php?p=250496#p250496

Charbon en Australie

par krolik » 27 nov. 2011, 01:15

Un article des echos, avec une carte des pollutions:
@+
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... /020176125\
1341-pollution-de-l-air-la-france-plutot-epargnee-grace-au-nucleaire-253905.php

"La pollution de l'air par l'industrie représente un coût
annuel estimé à plus de 100 milliards d'euros, selon
l'Agence européenne pour l'environnement.

Connaissez-vous Belchatów ? La fierté de cette ville de Pologne, à 160
kilomètres de Varsovie, ce sont ses équipes de football et de volley. Mais
la commune abrite aussi une énorme centrale électrique qui brûle du
lignite, ce « mauvais charbon » très courant à l'Est. C'est la plus grande
centrale thermique d'Europe et l'usine la plus polluante de tout le
continent, tous secteurs confondus, selon un rapport publié hier par
l'Agence européenne pour l'environnement. Afin de la rendre plus propre,
Alstom doit moderniser certaines installations et Bruxelles subventionne
sur place un projet de capture et de stockage du carbone. Mais, en
attendant, la pollution atmosphérique entraînée par cette centrale de PGE,
l'équivalent polonais d'EDF, coûte entre 1,5 à 2,5 milliards d'euros
chaque année, à travers ses effets sur la santé et l'environnement,
indique le rapport.

Des usines de ce type, l'Union européenne en compte des dizaines. Pour la
première fois, l'Agence européenne pour l'environnement vient de se
risquer à évaluer en termes monétaires les dommages que ces sites
engendrent, via la pollution (frais de santé, baisse de la production
agricole, etc.). Montant global : de 102 milliards à 169 milliards d'euros
par an. La fourchette est assez large. Mais elle permet d'avoir une idée
de ce que coûte la pollution de l'air par l'industrie en Europe.
Les centrales électriques en tête

Au-delà des chiffres, l'étude montre surtout combien les problèmes se
concentrent sur un petit nombre de grandes usines très polluantes. La
moitié de la facture totale est due à seulement 191 sites, soit 2 % des
10.000 passés au crible. Les centrales électriques arrivent loin devant,
avec à elles seules les deux tiers des coûts globaux. La faute à ce satané
charbon. En Pologne, donc, mais aussi en Bulgarie (Maritsa Iztok), en
Allemagne chez Vattenfall et RWE, au Royaume-Uni (Drax), en Roumanie...

Compte tenu de la puissance de son industrie et de son utilisation de
lignite, l'Allemagne est le pays dont les usines provoquent la pollution
de l'air la plus coûteuse en termes absolus. En rapportant les coûts au
PIB, le classement se retrouve dominé par les pays de l'Est, Bulgarie en
tête. A cette aune, l'Allemagne redescend à la treizième place et
l'industrie française se situe seulement au vingt-troisième rang des
pollueurs. Une position favorable liée essentiellement à la place en
France du nucléaire, une industrie qui crée des déchets problématiques,
mais ne pollue pas l'air.

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