par Raminagrobis » 05 janv. 2017, 22:42
Encore une fois, ce qui limite la pénétration du PV ou de l'éolien, c'est moins le prix au kWh que l'intermittance. Ceci dit, dans certains contextes, 60 €/MWh ça devient compétitif même comme "fuel saver".
Fuel saver ça veut dire que le PV/éolien est installé à coté de centrales thermiques, et n'apporte aucune capacité en plus. Les centrales thermiques sont toujours dimensionnées pour répondre à la demande de pointe, et les renouvelables ne font qu'alléger la charge des centrales thermique quand elles produisent.
Autrement dit, c'est le cas le plus défavorable, où rien ne vient compenser l'intermittance. Pas de barrages dont la production peut être modulée dans le temps, pas de demande "reportable", pas d'import/export, pas de stockage.
Si l'on utilise du pétrole pour la production d'électicité, ce qui arrive encore dans beaucoup d'endroits (îles par exemple, faute d'accès au gaz naturel), on a un combustible qui vaut 56$ pour 1615 kWh (un baril).
Soit 61€.
Avec un rendement de 40% (disel), ça fait un cout combustible seulement (sans la construction et l'amortissement de la centrale thermique) de 94 € le MWh.
Autrement dit, là où on produit encore l'électricité avec du pétrole, le PV peut maintenant être rentable même si il n'est qu'un "fuel saver".
Encore une fois, ce qui limite la pénétration du PV ou de l'éolien, c'est moins le prix au kWh que l'intermittance. Ceci dit, dans certains contextes, 60 €/MWh ça devient compétitif même comme "fuel saver".
Fuel saver ça veut dire que le PV/éolien est installé à coté de centrales thermiques, et n'apporte aucune capacité en plus. Les centrales thermiques sont toujours dimensionnées pour répondre à la demande de pointe, et les renouvelables ne font qu'alléger la charge des centrales thermique quand elles produisent.
Autrement dit, c'est le cas le plus défavorable, où rien ne vient compenser l'intermittance. Pas de barrages dont la production peut être modulée dans le temps, pas de demande "reportable", pas d'import/export, pas de stockage.
Si l'on utilise du pétrole pour la production d'électicité, ce qui arrive encore dans beaucoup d'endroits (îles par exemple, faute d'accès au gaz naturel), on a un combustible qui vaut 56$ pour 1615 kWh (un baril).
Soit 61€.
Avec un rendement de 40% (disel), ça fait un cout combustible seulement (sans la construction et l'amortissement de la centrale thermique) de 94 € le MWh.
Autrement dit, là où on produit encore l'électricité avec du pétrole, le PV peut maintenant être rentable même si il n'est qu'un "fuel saver".