par energy_isere » 13 juil. 2015, 10:27
Le Panama embarrassé par le conflit sur le barrage de Barro Blanco
09 Juillet 2015
A l’approche de la conférence sur le climat, la COP21, en décembre à Paris, le Panama est embarrassé par le conflit provoqué par le barrage de Barro Blanco. Les constructeurs et les financeurs prétendent bénéficier du mécanisme de développement propre des Nations unies. Or, depuis quatre ans, ce projet oppose les indigènes Ngöbe-Buglé à l’entreprise hondurienne Genisa et à deux banques européennes, une allemande (DEG) et l’autre hollandaise (FMO).
Le chantier est occupé depuis la mi-juin par les Indiens. Face à l’impasse, le président panaméen, Juan Carlos Varela, s’est rendu personnellement dans la région, le 2 juillet, pour tenter de renouer le dialogue.Plusieurs ministres avaient essayé une médiation, sans succès. « Le gouvernement actuel semble être de bonne foi, il cherche une solution pacifique mais il est soumis à des pressions contraires, locales et internationales », affirme Pierre-Jean Brasier, coordinateur de Carbon Market Watch, une ONG qui passe au crible les marchés carbone et milite pour des politiques climatiques responsables.
Cadeau empoisonné
L’affaire remonte à la présidence de Ricardo Martinelli (2009-2014), dont plusieurs proches collaborateurs sont en prison pour corruption. M. Martinelli a laissé en héritage un cadeau empoisonné : la construction du barrage de Barro Blanco, sur la rivière Tabasara, un fleuve sacré pour les communautés Ngöbe-Buglé. Le projet viendrait enrichir les ressources hydroélectriques de la province de Chiriqui, dans le nord du pays.
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http://america-latina.blog.lemonde.fr/2 ... ro-blanco/
[quote][b]Le Panama embarrassé par le conflit sur le barrage de Barro Blanco[/b]
09 Juillet 2015
A l’approche de la conférence sur le climat, la COP21, en décembre à Paris, le Panama est embarrassé par le conflit provoqué par le barrage de Barro Blanco. Les constructeurs et les financeurs prétendent bénéficier du mécanisme de développement propre des Nations unies. Or, depuis quatre ans, ce projet oppose les indigènes Ngöbe-Buglé à l’entreprise hondurienne Genisa et à deux banques européennes, une allemande (DEG) et l’autre hollandaise (FMO).
Le chantier est occupé depuis la mi-juin par les Indiens. Face à l’impasse, le président panaméen, Juan Carlos Varela, s’est rendu personnellement dans la région, le 2 juillet, pour tenter de renouer le dialogue.Plusieurs ministres avaient essayé une médiation, sans succès. « Le gouvernement actuel semble être de bonne foi, il cherche une solution pacifique mais il est soumis à des pressions contraires, locales et internationales », affirme Pierre-Jean Brasier, coordinateur de Carbon Market Watch, une ONG qui passe au crible les marchés carbone et milite pour des politiques climatiques responsables.
Cadeau empoisonné
L’affaire remonte à la présidence de Ricardo Martinelli (2009-2014), dont plusieurs proches collaborateurs sont en prison pour corruption. M. Martinelli a laissé en héritage un cadeau empoisonné : la construction du barrage de Barro Blanco, sur la rivière Tabasara, un fleuve sacré pour les communautés Ngöbe-Buglé. Le projet viendrait enrichir les ressources hydroélectriques de la province de Chiriqui, dans le nord du pays.
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http://america-latina.blog.lemonde.fr/2015/07/09/le-panama-embarrasse-par-le-conflit-sur-le-barrage-de-barro-blanco/