oleocene.org

fletcher a écrit :Les prix vont baisser : et pour les bricoleurs, faites le vous même :

http://www.comenius-baudelaire-fosses.a ... 010582.htm

Qui va essayer ?

ca commence bien :

We will require the following things:
• 2 small pieces of glass covered with transparent indiumtinoxide = ITO

bien sur vous allez pouvoir acheter 1m2 de verre traité par ITO a Leroy Merlin.

Et puis rien de vous indique le rendement des photopiles de la manip.

Les prix vont baisser : et pour les bricoleurs, faites le vous même :

http://www.comenius-baudelaire-fosses.a ... 010582.htm

Qui va essayer ?

Pour le solaire photovoltaique il manque le ratio de surface entre la surface réelle de panneaux exposé au soleil et la surface d' emprise au sol.

Il doit y avoir des chemins, et quelques zones de débattements entre les panneaux.
Combien pour ce ratio ? 80 à 90 % peut étre ?

Mais ca change pas fondamentalement le débat.

Ce schéma nous vends 2 technologies impossibles a mon avis

que ce soit les agrocarburants pour faire rouler des voiture ( EROI <= 1 )
Leur 90% de conversion de biomasse en agrocarburant ca me fait bien rigoler, surtout quand ils ne parlent pas des intrants énergétiques alors qu'on voit un avion qui sulfate les champs...

ou que ce soit l'électricité pour faire rouler des voiture
de 1 pas assez de ressource exotiques pour fabriquer des batteries en quantités significatives )
de 2 le solaire photovoltaïque à 15% de rendement ca m'étonnerait que les panneaux qui fonts ca n'utilisent que du silicium. Dès qu'il y a des dopant exotique à la indium et consort on retombe sur le problème que ce genre de solution ne peut être appliquée a grande échelle sur de longue durée faute de ressource...



Après c'est évident que si l'on veut faire de l'électricité il vaut mieux une étape de conversion mécanique (une cellule photovoltaique marche sur le principe qu'un photon éjecte un électron) qu'un complexe processus de photosyntèse + traitements divers

Une petite observation : notez que le facteur 100 se retrouve en gros dès le premier chiffre de chaque chaîne : 0,27% de rendement de photosynthèse contre 15% de rendement pour un panneau PV. Il faudrait que le reste de la chaîne biomasse soit cent fois meilleure que le reste de la chaîne solaire pour qu'au final les deux sources se valent. Or ça paraît compliqué, puisque le reste de la chaîne solaire a un rendement de 50% !

On pourrait peut-être jouer un peu (à quel point ?) sur ce 0,27% (OGM, sélection de caractères, nouvelles espèces...) mais il ne faut pas oublier que pas mal de personnes bossent déjà à augmenter le rendement des PV.

Les avantages de la biomasse restant la facilité d'usage (transport, stockage, distribution). C'est moins techno-dépendant, aussi.

exactement, le probleme est l'aspect financier, qui est en fait une mesure du coût en travail humain. Ce qu'on paye, ce ne sont pas les photons solaires, qui sont gratuits, mais l'heure de travail humain utilisée pour les capter. Ce qui est plus ou moins rendu par le coût du kWh. Se focaliser sur le rendement d'utilisation des photons est à coté de la plaque, parce que c'est l'élément le moins cher du système (il est meme gratuit). Ce qu'on cherche à optimiser, c'est le rendement de la ressource la plus chere, qui est l'heure de travail (et l'EROEI n'est qu'un aspect du probleme, par exemple).

Hola todos,

un argument que j'ai trouvé sur le net, qui vaut ce qu'il vaut :


En bref, en partant d'un hectare utilisé pour le transport, ce schéma veut prouver qu'on récupérera 100 fois moins d'énergie avec la biomasse (transformée en biocarburant) qu'avec le solaire photovoltaïque (utilisé pour alimenter une voiture électrique).
Je vois diverses failles à cette démo (l'aspect financier tout d'abord, intermittence ensuite, aménagement du territoire enfin), mais j'aimerais bien avoir les avis éclairés des oléocéniens

C'est davantage pour lancer le débat que pour commenter ce schéma que je lance le post...