par Jeuf » 06 nov. 2015, 16:07
0,4 % est récolté chaque année ca parait pas étre de la surexploitation.
En effet
en 25 ans ca fait 10% , et çà a le temps de repousser.
Peut-être une grande partie de cette surface boisée n'est pas affectée car trop loin de tout, du moindre petit chemin de forêt. Ce seraient certaines zones plus touchées et pas d'autres, là où il y a des routes.
à voir. Quant aux Etats-unis, je sais pas.
Dans le même ordre d'idée, en Sibérie il y a du pétrole et du gaz, il y a de l'hydro-électricité, il pourrait y avoir aussi pas mal de bois à exporter. Mais c'est bien plus difficile à transporter en cours d'exploitation ( il n'y a que quelques dizaines de tep par hectare) et à évacuer une fois coupé, "extrait", que le gaz et même le pétrole. Et c'est un peu plus cher que le charbon à transporter.
Et une fois coupé, ça repousse lentement. Extrait de "La résurection du Mélèze", par Varlam Chalamov, dans ses récits de la Kolyma :
L’odeur du mélèze était faible, mais nette et aucune force au monde n’aurait pu effacer, étouffer cette odeur, éteindre cette lumière, cette couleur verte.
Pendant combien d’années, le mélèze, déformé par les vents et la gelée, se tordant pour suivre le soleil, a-t-il tendu vers le ciel, à chaque printemps, ses jeunes aiguilles vertes ?
Pendant combien d’années ? Cent. Deux cents. Six cents. Le mélèze de Dahurie vient à maturité au bout de trois cents ans.
Trois cents ans ! Le mélèze dont la branche respirait sur une table, à Moscou, était contemporain de Nathalia Chérémétieva et pouvait rappeler son amère destin : les vicissitudes de sa vie, sa fidélité et son endurance, sa fermeté spirituelle, ses tourments physiques et moraux qui ne diffèrent en rien de ceux de l’année 1937, avec la nature septentrional qui déteste l’homme et le danger mortelle des crue printanière et des tempêtes de neige hivernal, avec les dénonciations, l’arbitraire grossier des chefs, la mort,
[...].
N’est-ce pas là un thème russe éternel ?
[...]
Mêlant les différentes dimensions du temps, le mélèze a mis la mémoire humain face à sa honte et rappelle l’inoubliable.
[quote]0,4 % est récolté chaque année ca parait pas étre de la surexploitation.[/quote]
En effet
[quote]en 25 ans ca fait 10% , et çà a le temps de repousser.[/quote]
Peut-être une grande partie de cette surface boisée n'est pas affectée car trop loin de tout, du moindre petit chemin de forêt. Ce seraient certaines zones plus touchées et pas d'autres, là où il y a des routes.
à voir. Quant aux Etats-unis, je sais pas.
Dans le même ordre d'idée, en Sibérie il y a du pétrole et du gaz, il y a de l'hydro-électricité, il pourrait y avoir aussi pas mal de bois à exporter. Mais c'est bien plus difficile à transporter en cours d'exploitation ( il n'y a que quelques dizaines de tep par hectare) et à évacuer une fois coupé, "extrait", que le gaz et même le pétrole. Et c'est un peu plus cher que le charbon à transporter.
Et une fois coupé, ça repousse lentement. Extrait de "La résurection du Mélèze", par Varlam Chalamov, dans ses récits de la Kolyma :
[quote] L’odeur du mélèze était faible, mais nette et aucune force au monde n’aurait pu effacer, étouffer cette odeur, éteindre cette lumière, cette couleur verte.
Pendant combien d’années, le mélèze, déformé par les vents et la gelée, se tordant pour suivre le soleil, a-t-il tendu vers le ciel, à chaque printemps, ses jeunes aiguilles vertes ?
Pendant combien d’années ? Cent. Deux cents. Six cents. Le mélèze de Dahurie vient à maturité au bout de trois cents ans.
Trois cents ans ! Le mélèze dont la branche respirait sur une table, à Moscou, était contemporain de Nathalia Chérémétieva et pouvait rappeler son amère destin : les vicissitudes de sa vie, sa fidélité et son endurance, sa fermeté spirituelle, ses tourments physiques et moraux qui ne diffèrent en rien de ceux de l’année 1937, avec la nature septentrional qui déteste l’homme et le danger mortelle des crue printanière et des tempêtes de neige hivernal, avec les dénonciations, l’arbitraire grossier des chefs, la mort,
[...].
N’est-ce pas là un thème russe éternel ?
[...]
Mêlant les différentes dimensions du temps, le mélèze a mis la mémoire humain face à sa honte et rappelle l’inoubliable.
[/quote]