par Francesca » 19 janv. 2010, 10:13
Je pense comme Sylvain qu'il faut continuer à se battre pour informer le plus de monde possible et ce par tous les moyens existants (conférences, journaux, TV, Internet, films...) mais peut-être faut-il commencer à créer des campagnes chocs pour forcer les gens à réfléchir. Difficile pour tous les empoisonnés du cerveau que nous sommes de faire la part des choses entre la pizza surgelée décongelée vite fait au micro-onde en trépignant d'impatience sur la télécommande de la TV pour voir les derniers résultats de foot ou une émission stupide de type Staract ou l'ïle de la tentation...
Je crois que les gens dans la grande majorité vivent dans une espèce de sommeil hypnotique quasi constant et les sortir de ce sommeil relèvera de l'exploit. Nous ne devons cependant pas baisser les bras, car il est illusoire de penser que les rares personnes conscientes du problème du PO pourront s'en sortir seules. Vivre en autarcie dans son petit coin, avec ses réserves n'est pas "LA" solution, où alors sur une île déserte.
Les autorités de nos pays sont conscientes du problème du PO. Merci à ce propos à Mike.be pour son lien concernant la Belgique mis sur un autre post. Les solutions à l'étude rejoignent finalement celles proposées par les mouvements de la décroissance, mais nos politiques sont coincés pour plusieurs raisons :
- Vision à trop court terme, surtout en matière d'élection
- Dépendance totale vis-à-vis de l'économie de marché et des multi-nationales qui sont les réels décideurs de ce monde
- Manque de moyens financiers
- Les mouvements de panique dans la population
Quel homme (ou femme, ne soyons pas sexiste !) politique osera dire à la population : "vous savez, dans 3 ans, 5 ans, voire demain, l'économie mondiale s'écroulera à cause du pétrole trop cher et si vous ne voulez pas crever de faim dans vos villes surpeuplées, il faudra revenir 300, 400 ans en arrière". Ce serait suicidaire !
Dans vos scénarios catastrophes, la population des villes est livrée à elle-même, avec toutes les dérives (pillages, meutres,...). Au risque de choquer certains d'entre vous, la catastrophe de Haïti est un bon exemple de ce qui pourrait se passer demain dans nos villes. Alors bonne chance pour les fanas de l'autarcie totale qui auront cultivés leurs petits lopins de terre avec amour depuis ces dernières années pour s'en sortir. Quand les villes auront été vidées de tout ce qui était consommable, vers où vont-ils aller, à votre avis ?
Des solutions existent. Et je ne parle pas ici de solutions pseudo scientifiques. A la frontière belge par exemple, une petite ville du Luxembourg est arrivée à devenir indépendante au niveau chauffage. Le maire de la ville a réussi à convaincre les agriculteurs de la région de construire une centrale bio-masse. Aujourd'hui, tout le village est alimenté en gaz de chauffage par cette centrale. En Angleterre, des villes entrent dans ce que l'on appelle "la transition". Donc, il existe dans ce bas monde, des gens résolus à accompagner les conséquences du PO en douceur.
Des campagnes dans les médias sont nécessaires, encore et encore. Bien sûr, la majorité ne sera pas convaincue de l'imminence de la catastrophe, mais à chaque campagne, quelques individus se mettront à réfléchir plus loin que les résultats de foot. Ces individus feront alors la démarche de voir les solutions existentes et tenteront de convaincre leurs proches. La volonté de changement doit venir de nous, la population. Ce n'est que comme cela que nous pourrons aider nos gouvernants à mettre d'autres solutions en place et c'est ainsi, je pense, qu'il sera possible d'éviter le crash brutal et une tentative de dictature possible.
On devrait donner aux personnes conscientes du PO et ayant la volonté de faire bouger les choses, la possibilité de se former de manière accélérée sur tout ce qui sera utile demain (permaculture par exemple, éco-construction...). En cas de crash, si la population sait qu'elle sera encadrée par des gens compétents pour survivre, alors je crois que les débordements seront moindres et qu'il y aura moyen de préparer l'avenir avec plus de sérénité.
Evidemment, comme je le disais dans ma présentation, certaines illusions persistent mais même si je reste pessimiste quant à la nature humaine, je reste persuadée envers et contre tout qu'il y a moyen de gérer cette crise. Mais pour cela, il ne faut pas être tout seul.
Je pense comme Sylvain qu'il faut continuer à se battre pour informer le plus de monde possible et ce par tous les moyens existants (conférences, journaux, TV, Internet, films...) mais peut-être faut-il commencer à créer des campagnes chocs pour forcer les gens à réfléchir. Difficile pour tous les empoisonnés du cerveau que nous sommes de faire la part des choses entre la pizza surgelée décongelée vite fait au micro-onde en trépignant d'impatience sur la télécommande de la TV pour voir les derniers résultats de foot ou une émission stupide de type Staract ou l'ïle de la tentation...
Je crois que les gens dans la grande majorité vivent dans une espèce de sommeil hypnotique quasi constant et les sortir de ce sommeil relèvera de l'exploit. Nous ne devons cependant pas baisser les bras, car il est illusoire de penser que les rares personnes conscientes du problème du PO pourront s'en sortir seules. Vivre en autarcie dans son petit coin, avec ses réserves n'est pas "LA" solution, où alors sur une île déserte.
Les autorités de nos pays sont conscientes du problème du PO. Merci à ce propos à Mike.be pour son lien concernant la Belgique mis sur un autre post. Les solutions à l'étude rejoignent finalement celles proposées par les mouvements de la décroissance, mais nos politiques sont coincés pour plusieurs raisons :
- Vision à trop court terme, surtout en matière d'élection
- Dépendance totale vis-à-vis de l'économie de marché et des multi-nationales qui sont les réels décideurs de ce monde
- Manque de moyens financiers
- Les mouvements de panique dans la population
Quel homme (ou femme, ne soyons pas sexiste !) politique osera dire à la population : "vous savez, dans 3 ans, 5 ans, voire demain, l'économie mondiale s'écroulera à cause du pétrole trop cher et si vous ne voulez pas crever de faim dans vos villes surpeuplées, il faudra revenir 300, 400 ans en arrière". Ce serait suicidaire !
Dans vos scénarios catastrophes, la population des villes est livrée à elle-même, avec toutes les dérives (pillages, meutres,...). Au risque de choquer certains d'entre vous, la catastrophe de Haïti est un bon exemple de ce qui pourrait se passer demain dans nos villes. Alors bonne chance pour les fanas de l'autarcie totale qui auront cultivés leurs petits lopins de terre avec amour depuis ces dernières années pour s'en sortir. Quand les villes auront été vidées de tout ce qui était consommable, vers où vont-ils aller, à votre avis ?
Des solutions existent. Et je ne parle pas ici de solutions pseudo scientifiques. A la frontière belge par exemple, une petite ville du Luxembourg est arrivée à devenir indépendante au niveau chauffage. Le maire de la ville a réussi à convaincre les agriculteurs de la région de construire une centrale bio-masse. Aujourd'hui, tout le village est alimenté en gaz de chauffage par cette centrale. En Angleterre, des villes entrent dans ce que l'on appelle "la transition". Donc, il existe dans ce bas monde, des gens résolus à accompagner les conséquences du PO en douceur.
Des campagnes dans les médias sont nécessaires, encore et encore. Bien sûr, la majorité ne sera pas convaincue de l'imminence de la catastrophe, mais à chaque campagne, quelques individus se mettront à réfléchir plus loin que les résultats de foot. Ces individus feront alors la démarche de voir les solutions existentes et tenteront de convaincre leurs proches. La volonté de changement doit venir de nous, la population. Ce n'est que comme cela que nous pourrons aider nos gouvernants à mettre d'autres solutions en place et c'est ainsi, je pense, qu'il sera possible d'éviter le crash brutal et une tentative de dictature possible.
On devrait donner aux personnes conscientes du PO et ayant la volonté de faire bouger les choses, la possibilité de se former de manière accélérée sur tout ce qui sera utile demain (permaculture par exemple, éco-construction...). En cas de crash, si la population sait qu'elle sera encadrée par des gens compétents pour survivre, alors je crois que les débordements seront moindres et qu'il y aura moyen de préparer l'avenir avec plus de sérénité.
Evidemment, comme je le disais dans ma présentation, certaines illusions persistent mais même si je reste pessimiste quant à la nature humaine, je reste persuadée envers et contre tout qu'il y a moyen de gérer cette crise. Mais pour cela, il ne faut pas être tout seul.