la Grèce : notre futur ?

Répondre


Cette question vous permet de vous prémunir contre les soumissions automatisées et intensives effectuées par des robots malveillants.
Émoticônes
:D :geek: :ugeek: :ghost: :wtf: :-D :) :-) :-( :-o :shock: :? 8-) :lol: :-x :-P :oops: :cry: :evil: :twisted: :roll: ;) ;-) :!: :?: :idea: :arrow: :-| :mrgreen: =D> #-o =P~ :^o [-X [-o< 8-[ [-( :-k ](*,) :-" O:) =; :-& :-({|= :-$ :-s \:D/ :-#
Plus d’émoticônes

Le BBCode est activé
La balise [img] est activée
La balise [flash] est activée
La balise [url] est activée
Les émoticônes sont activées

Relecture du sujet
   

Agrandir Relecture du sujet : la Grèce : notre futur ?

Re: la Grèce : notre futur ?

par sherpa421 » 30 déc. 2014, 17:56

En Grèce, c'est l’échec de l'élection présidentiel qui va entraîner des élections présidentiels.

On constate l’attitude profondément anti-démocratique du FMI et par conséquence de Mme Christine Lagarde :
Signe de l'inquiétude des créanciers du pays, le FMI a suspendu son aide dans l'attente d'y voir plus clair avant la formation d’un nouveau gouvernement. Dans le cas où Syriza arriverait au pouvoir, la politique qu’il entend appliquer reste encore floue, entre propos d'estrade et réalisme.

http://www.20minutes.fr/monde/1507859-2 ... ecoue-pays

Re: la Grèce : notre futur ?

par Balika73 » 30 déc. 2014, 17:44

Suivons un peu ce qui se passe en Grèce, ça nous donnera peut-être un avant-goût de ce qui se prépare chez nous.

Re: la Grèce : notre futur ?

par phyvette » 13 août 2012, 12:02

Re: la Grèce : notre futur ?

par paradigme » 07 août 2012, 09:31

La Grèce n'existe plus, elle va être dépecée, puis le peuple retrouvera la raison et il reviendra. Il en va ainsi...

http://www.latribune.fr/actualites/econ ... iques.html

Re: la Grèce : notre futur ?

par phyvette » 10 juil. 2012, 20:39

Le dernier très bon papier sur son blog, du trop pudique Gilles pour ce mettre en avant, c'est tout à son honneur.
GillesH38 a écrit :Un petit graphique vaut mieux qu'un long discours ...


Il illustre de manière saisissante le caractère historiquement exceptionnel de la crise pour ce pays, et peut servir d'argument à pratiquement tout ce qui a été développé sur ce blog : le danger des extrapolations de croissance exponentielles, le lien entre baisse de consommation énergétique et crise économique, et le fait qu'une baisse de consommation mondiale sera bien plus probablement assurée par une série de crises que par une décroissance volontaire et organisée de notre niveau de vie.

Evidemment la crise grecque est exceptionnelle par son ampleur, à cause de l'impéritie de ses dirigeants et du peu de civisme des contribuables. Mais c'est juste le "canari dans la mine", le plus sensible qui doit donner l'alarme. Si, avec une échelle un peu différente, cette courbe ressemble à la courbe de consommation d'énergie globale dans le monde, il est probable que c'est le monde entier qui subira tôt ou tard ce que vivent les Grecs.

Image

Re: la Grèce : notre futur ?

par krolik » 10 mars 2012, 19:03

Revenir en arrière... la permanence de la culture grecque..
http://dl.free.fr/tMw7taUpe

@+

Re: la Grèce : notre futur ?

par Théotrace2 » 10 mars 2012, 14:46

La "révolution des patates" : quand les Grecs décident de se passer des supermarchés

http://observers.france24.com/fr/conten ... omme-terre

Re: la Grèce : notre futur ?

par phyvette » 01 mars 2012, 20:20

La crise économique en Grèce se double d'une crise écologique.

Faute d'argent pour se chauffer, les Grecs coupent du bois.
Le bruit de la crise en Grèce, c'est aussi celui des tronçonneuses dans les forêts aux alentours d'Athènes. N'ayant plus d'argent pour se chauffer, les Grecs se rabattent sur le chauffage au bois. Theodota Nantsou, en charge des politiques environnementales de WWF Grèce, attire notre attention sur les conséquences de la crise sur l'environnement.

La semaine dernière, WWF Grèce a reçu un témoignage, parmi tant d’autres, dénonçant des opérations de déforestation sauvage dans les forêts protégées aux alentours d’Athènes. En raison de réductions de personnel et de diminution des heures supplémentaires, les autorités forestières locales sont incapables de protéger la zone en question.

Les abattages illégaux d’arbres pour faire du feu de bois domestique sont de plus en plus nombreux. Les autorités responsables sont maintenant démantelées, en sous-effectif et incapables de vérifier et de contrôler ce phénomène. Les ONG environnementales, qui luttent contre les difficultés économiques, font de leur mieux pour contenir ce phénomène et l’empêcher de prendre des proportions désastreuses. Qui protégera les forêts grecques ?...]

Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

par Tovi » 14 févr. 2012, 22:40

Petite lucarne intéressante sur le monde de demain, la France de demain.
Ce n'est pas invivable, c'est juste de la pauvreté. Mais peut on préserver un système inégalitaire dans de telles conditions ? Personnellement, j'en doute. Le discours libéral va perdre tout crédit, y compris par ceux qui le défendent aujourd'hui. On finira bien par se rendre compte que la captation de la richesse par le grand capital ne créé pas vraiment de richesses supplémentaires, au contraire, elle la concentre dans quelques mains pour remplir des piscines quand d'autres meurent de soif (c'est une image mais c'est un peu ça).

Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

par pascal47 » 14 févr. 2012, 21:24

Vie quotidienne en Grèce : "La rigueur a bouleversé nos vies"

http://www.lemonde.fr/crise-financiere/ ... id=1508090

Re: la Grèce : notre futur ?

par Alter Egaux » 25 janv. 2012, 07:14

Un article à lire absolument sur le rôle des agences de notation en ... 1931 en Europe, en pleine montée du fascisme. A méditer pour notre présent.
En 1931, Moody's conduisait déjà la Grèce au chaos

Dans le commentaire d'un article sur les agences de notation, une mariannaute rappelle l'épisode historique qui a vu l'agence Moody's dégrader la note de la Grèce, générant des troubles sociaux et politiques dans le pays avant l'arrivée au pouvoir du général Metaxas, fasciné par les régimes fascistes. Moody's exprimera ses regrets, annoncera la fin de la notation des dettes publiques avant de ressortir son funeste carnet de notes en 1975.
« Lorsque Moody's a dégradé la Grèce en 1930, une sévère politique d'austérité a été mise en place et a abouti,bien entendu , à une dictature militaire, au point que Moodys a l'époque s'est excusée et a promis de ne plus noter les dettes « souveraines ». Depuis,on a eu la paix ! sauf que la commission européenne en mars 2010 a permis de nouveau à ces agences qui se contentaient de noter les entreprises,...de noter absolument TOUT, sous entendu : les dettes souveraines. Ces agences sont payées à la commande par des banques ou par des fonds de pension étrangers intéressés aux rendements à 2 chiffres. Depuis, PSA, mal notée, a décidé de délocaliser. Depuis,les taux d'intérêt de la Grèce sont passés à 18%, voire 25% à certains moments, ce qui a eu le « mérite » de multiplier la dette d'origine par 4 !!! » écrit Jocelyne Rivoallan en commentaire d'un article de la blogueuse Aliocha intitulé: « AAA: on veut bien s'indigner mais on a pas tout compris »
C’est l’économiste Jean-Marc Daniel, qui, le plus récemment, est venu rappeler cet épisode historique méconnu.
En 1909, John Moody, journaliste financier reconverti, crée la notation stricto sensu : sa société jauge les risques en s'appuyant sur une grille de notes, qui permet de résumer les risques pris par le créancier. S & P suit en 1916 et Fitch en 1924. La notation des Etats débute, elle, dès 1918...

Au début des années 1930, le Trésor américain reproche aux agences de notation de n’avoir pas vu venir les faillites en chaîne des banques et la crise boursière de l'automne 1929. Elles entreprennent dès lors d‘élargir leur champ de compétence à la dette des états. Pendant la Grande Dépression, de nombreux pays européens n'ont pu faire face à leur dette : l'Allemagne, la Grèce, la Hongrie, la Roumanie. Mais les agences de notation ont alors essentiellement dans leur collimateur des pays latino-américains, victimes de la chute des cours des matières premières. Les agences baissent la note du Brésil et de la Bolivie, qui fera défaut en janvier 1931.
A Washington, on reproche alors « aux agences de se concentrer sur la zone américaine et d’ignorer l’Europe » écrit Jean-Marc Daniel. Le doigt sur la couture du pantalon, les agences se penchent sur l’état du vieux continent. Moody’s « repère l’homme malade de l’Europe ». C’est la Grèce qui aura « le triste privilège d’avoir été, dans l’Europe des années 30, la cible régulière des agences de notation, alors dans leur « adolescence ».

Etiqueté libéral de gauche, le premier Ministre Venizélos, un avocat Crétois considéré comme le fondateur de la Grèce moderne. Accusé par l’opposition monarchiste de ruiner l’Etat, il dit distinguer « la bonne dette qui prépare l’avenir de la mauvaise dette qui sert à payer les fonctionnaires ».

Pas assez convaincant pour Moody’s qui dégrade la Grèce. Les taux d’intérêts augmentent. C’est l’escalade. Les exportations de produits agricoles, principales sources de revenu, diminuent. L'autre grande source de capitaux, les envois d'argent des Grecs émigrés, se tarit. Enfin, les prix flambent en Grèce. Venizélos essaie, dans un premier temps, de rester optimiste. Le 25 avril 1931, il supprime la liberté des changes et impose un cours forcé de la drachme. Le 1er mars 1932, il arrête les remboursements des emprunts contractés auprès de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Italie. Les critiques de l'opposition sont de plus en plus virulentes. Pour sauver sa majorité à la chambre lors de législatives qui s'annoncent, Venizélos décide de remettre en place la proportionnelle, qu'il avait critiquée en 1928 en disant qu'elle avait conduit le pays à l'anarchie. Il va aussi jusqu'à limiter la liberté de la presse pour modérer les attaques. Accusé de tendances dictatoriales, son parti est battu. Le retour au pouvoir des monarchistes s’amorce en 1935 avant le coup d’état du général Plastiras. Après une période de désordre, le Roi nommera le général Metaxas ministre de la guerre. S’inspirant des formes autoritaires du régime fasciste italien de Mussolini, il interdit les partis politiques. Il fait arrêter les opposants : près de 15,000 Grecs sont arrêtés et torturés durant les cinq ans de la dictature de Metaxás. Il déclara les grèves illégales et instaura la censure.

Constatant l’étendue des dégâts politiques, Moody’s exprimera ses regrets s’engageant à ne plus noter les dettes publiques des états.

Après guerre, les affaires des agences reprennent, même si elles arrêtent de noter les Etats, qui ne se financent plus guère sur les marchés. La polémique reprend en 1968, quand le maire de New York, furieux de voir sa ville dégradée, fustige S & P et met en cause la faiblesse de ses ressources humaines. Les agences répliquent en changeant de modèle économique : elles adoptent celui d' "emprunteur-payeur" - l'emprunteur paie désormais l'agence pour l'évaluer -, afin d'affiner leurs analyses. Mais à partir de 1975, le marché des obligations d'Etat repart. Les agences ressortent leurs carnets de notes pour évaluer les Etats, et à susciter la critique. Ainsi, elles ont accordé aux pays d'Amérique du Sud de très bonnes notes au début des années 1980, avant que ceux-ci n'enchaînent les faillites. Paradoxalement, bien que toutes ces « Sœur Anne » de la finance n’auront rien vu venir de la crise de 2008, multipliant les scandales, aggravant la situation des états mis au piquet, la référence aux notes dans les législations financières n'a jamais été aussi importante. Retour vers le futur.
http://www.marianne2.fr/En-1931-Moody-s ... au-chaos_a…

Re: la Grèce : notre futur ?

par Théotrace2 » 24 janv. 2012, 16:20

après les abandons d'enfant, les forets dans cheminées...
Après constatation d'abattages illégaux, les services forestiers ont émis 1.500 plaintes en 2011, soit deux fois plus que l'année précédente, dans un pays où 70% des forêts sont publiques, le reste appartenant pour l'essentiel à des institutions religieuses.

"la hausse du prix du mazout", quasi-multiplié par deux en 2011, "et la baisse des crédits alloués à la gestion publique des forêts, passés de près de 20 millions d'euros ces dernières années à désormais moins de 10 millions
et la troïka qui vient de leur demander de serrer encore la ceinture ! :cry:

Re: la Grèce : notre futur ?

par kercoz » 16 janv. 2012, 20:13

Re: la Grèce : notre futur ?

par phyvette » 16 janv. 2012, 20:05

Standard & Poor's s'attend à une faillite imminente de la Grèce. Chaud devant...!

Re: [Actu] Situation financière de l'Etat grec

par phyvette » 13 janv. 2012, 17:05

En Grèce l’effondrement systémique en cours provoque une pénurie de médicaments sur près de la moitié des 500 médicaments les plus demandés à travers le pays.

Les médicaments, a rajouter dans la liste des stocks pour 2012.

Conséquences de l’effondrement: pénurie de médicaments en Grèce

Haut