par Geispe » 25 nov. 2006, 09:50
on observe aussi l'exode rural dans les pays pauvres qui ne consomment pas beaucoup de pétrole
oui, mais la raison de l'exode rural n'est pas le manque de pétrole, mais une question d'économie, de prix des produits agricoles (dumpés par nous) et de salaires, il me semble.
Si l'on veut imaginer que l'on continue chez nous de faire tourner l'agriculture en cas de restriction sévère de pétrole, cela implique diverses choses, à mon avis peu faisables... :
- il faudrait que l'on arrive à faire suivre le pétrole disponible pour le répartir de façon ciblée aux agriculteurs. Or s'il manque au niveau mondial je doute que l'on se mette d'accord pour le répartir équitablement et paisiblement, car çà va être la panique et l'écroulement de l'économie mondiale.
- pour le carburant huile végétale les presses que j'ai vues sont rares et ne pressent que quelques litres en 24H... à l'électricité : cela est insuffisant et suppose qu'il n'y ai pas de panne électrique.
- l'agriculture nécessite également la poursuite des activités industrielles en amont (machines, pièces de rechange, lubrifiants, engrais, produits de traitement, fabrication et transport de tout çà et des toutes les personnes impliquées) et en aval (industries alimentaires, abattoirs, chaines du froid, moyens de stockage et conservation (chimiques, électriques), fonctionnement des grossistes, des commerces pour la disribution dans le pays, boulangeries, donc transport là aussi de tout çà et des personnes... poursuite aussi du fonctionnement des activités rattachées : usines de poids lourds, produits et matériels du froid, usines de transformation alimentaires, (énergie, machines, entretien, personnels, etc.. etc...)
Tout ça revient à dire qu'on va arriver à fonctionner... comme avant... avec "un peu" de pétrole... donc je n'y crois pas.
[quote]on observe aussi l'exode rural dans les pays pauvres qui ne consomment pas beaucoup de pétrole[/quote]
oui, mais la raison de l'exode rural n'est pas le manque de pétrole, mais une question d'économie, de prix des produits agricoles (dumpés par nous) et de salaires, il me semble.
Si l'on veut imaginer que l'on continue chez nous de faire tourner l'agriculture en cas de restriction sévère de pétrole, cela implique diverses choses, à mon avis peu faisables... :
- il faudrait que l'on arrive à faire suivre le pétrole disponible pour le répartir de façon ciblée aux agriculteurs. Or s'il manque au niveau mondial je doute que l'on se mette d'accord pour le répartir équitablement et paisiblement, car çà va être la panique et l'écroulement de l'économie mondiale.
- pour le carburant huile végétale les presses que j'ai vues sont rares et ne pressent que quelques litres en 24H... à l'électricité : cela est insuffisant et suppose qu'il n'y ai pas de panne électrique.
- l'agriculture nécessite également la poursuite des activités industrielles en amont (machines, pièces de rechange, lubrifiants, engrais, produits de traitement, fabrication et transport de tout çà et des toutes les personnes impliquées) et en aval (industries alimentaires, abattoirs, chaines du froid, moyens de stockage et conservation (chimiques, électriques), fonctionnement des grossistes, des commerces pour la disribution dans le pays, boulangeries, donc transport là aussi de tout çà et des personnes... poursuite aussi du fonctionnement des activités rattachées : usines de poids lourds, produits et matériels du froid, usines de transformation alimentaires, (énergie, machines, entretien, personnels, etc.. etc...)
Tout ça revient à dire qu'on va arriver à fonctionner... comme avant... avec "un peu" de pétrole... donc je n'y crois pas.