Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
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par spego » 06 août 2010, 10:35
par SuperCarotte » 06 août 2010, 09:18
par energy_isere » 04 août 2010, 18:19
L'Histoire de l'Etain L’Etain est un des plus vieux éléments connus. Il y est fait référence dans l’ancien testament. L’ Etain est un métal mou qui ne rouille pas, il est extrait de minerais dont le principal est la cassitérite qui se présente sous forme de blocs grisâtre constellés de grains noirs. L’ Etain est le premier métal exploité par l’homme de l’Age de Pierre, fondateur de la métallurgie. Son application était alors limitée aux bijoux, aux simples écuelles et à quelques objets religieux. Mais la découverte du cuivre, il y a 6 milles ans nos ancêtres fabriquaient des outils et des armes de bronze, qui est un alliage de cuivre et d’Etain. Durant l’antiquité, son commerce, organisés par les Thaldéens puis par les Phéniciens devint prospère. L’usage de l’Etain à table et dans la cuisine devint courant chez les Romains, qui en apprirent son usage des peuples Celte. En France les Gaulois exploitaient déjà quelques mines d’Etain en Limousin, et surtout en Bretagne dans la région du Nord Finistère prés de Saint Renan. Alors que lors du Moyen Age l’industrie de l’Etain était dans les couverts, un changement se produit dès le 16ème siècle à côté d’objets usuels ou religieux on voit apparaître de véritables œuvres d’art, la clientèle de la bourgeoisie ou de la noblesse se faisant de plus en plus exigeante. Véritables Artisans, les Maîtres Potiers d’Etain, signent leurs œuvres grâce leurs poinçons, laissant à l’Etain ses lettres de noblesse au cours du 16ème et 17ème siècle, un Héritage Artistique Considérable. Mais en France, comme le reste de l’Europe, est pauvre en Etain et nous devons importer la quasi-totalité de notre consommation de divers pays dans le monde, principalement en Asie, de Bolivie et du Nigeria. L’ Etain ne peut être employé pur pour la fabrication d’ustensiles, il est allié à du Cuivre et à de l’Antimoine en diverses proportions afin de lui donner solidité. Attention les fabrications de bonnes qualités ne doivent pas contenir de Plomb car celui-ci est très nocif pour la santé, ainsi toutes nos fabrications étant pour l’usage de la table ou pour la décoration, ils ne contiennent pas de Plombs ce qui leurs confèrent une très bonne qualité et une très bonne qualité et une duré d’utilisation prolongée. Cet héritage de tradition Artisanale perpétuée de nos jours que « Team Elodie Etains » cherchent à conserver aujourd’hui. Nos créations s’inspirent des styles variés, anciens et modernes dans cette grande tradition. Nos Etains sont fabriqués à parti d’un alliage au moins 92% d’Etain, selon les normes avec de l’Antimoine. Cet alliage est sans plomb, par conséquent nos produits sont non toxiques, ne transmettent aucun goût et ils ne noircissent pas.
par AJH » 04 août 2010, 18:11
par energy_isere » 04 août 2010, 17:55
par AJH » 04 août 2010, 16:35
par SuperCarotte » 04 août 2010, 16:06
energy_isere a écrit : D' autres affiches de la WWII : http://www.good-potato.com/beans_are_bullets/index.html
par energy_isere » 04 août 2010, 14:28
par Geispe » 17 août 2007, 10:33
"Ce n’est pas l’incertitude qui nous retient d’agir, c’est l’impossibilité de croire que le pire va arriver."
par rico » 17 août 2007, 09:54
par energy_isere » 17 août 2007, 09:51
rico a écrit :Un article très intéressant écrit par un philosophe polytechnicien : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1196
par rico » 17 août 2007, 08:27
par FireSledge » 05 août 2007, 14:01
Raphaël a écrit :C'est intéressant, peux-tu développer un peu en quoi les deux concepts s'opposent, SVP (je ne connais pas le bouquin cité) ?
attitude philosophique, un renversement de l'ordre métaphysique dans nos manières de penser le monde et le temps qui fait fond sur la temporalité des catastrophes (p. 80)
L'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l'adoption de mesure effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l'environnement à un coût économiquement acceptable.
Une chose est certaine à l'issue de ce débat : il ne reste pas grand-chose de la distinction entre précaution et prévention. Subsiste cependant ma question initiale, plus lancinante que jamais, à laquelle je reviens faute d'avoir pu trouver une réponse dans l'abondante littérature consacrée au principe de précaution. Quelle puissante motivation a pu faire que l'on se dise un jour qu'on ne pourrait penser notre situation devant les nouvelles menaces si l'on ne se délestait pas des outils habituels ? [...] L'incertitude n'a rien à voir à l'affaire. Le manque de savoir n'est pas ce qui est en question. (p. 139)
Une redoutable incertitude affecte donc les menaces qui occupent nos esprits : sont-elles très peu probables ou quasi-certaines ? Il nous semble qu'elles sont l'une et l'autre chose : très peu probables, sans doute parce que nous n'imaginons pas qu'une catastrophe puisse être à la fois d'ampleur considérable et fortement probable, l'invraisemblance compensant l'énormité de l'enjeu ; mais simultanément, quasi certaines, du fait de leur caractère de fatalité. Il ne se peut évidemment pas que le même événement soit à la fois très peu probable et quasi certain. Mais une confusion se glisse ici sur les modalités. Ce n'est pas du « quasi certain » ou du « très peu probable » que l'on veut parler qu sujet des menaces nouvelles, mais bien de leur caractère inéluctable. De là la référence au destin et à la fatalité. La catastrophe est inscrite dans l'avenir, mais avec une probabilité faible. Je montrerai que cette configuration inédite, loin de constituer une vision pessimiste de notre situation, représente peut-être noter unique possibilité de salut. C'est parce que nous nous fixons sur cet événement inéluctable qui, peut-être, ne se réalisera pas, que nous trouverons, peut-être, les moyens de faire qu'en effet l'inéluctable ne se produise pas. Mais je n'ai encore rien dit de la nature de l'obstacle majeur qui se dresse ici. Admettons que nous soyons certains, ou presque, que la catastrophe est devant nous, comme le lapsus des théoriciens de la précaution le donne à penser. Le problème est que nous ne le croyons pas. Nous ne croyons pas ce que nous savons. Le défi qui est lancé à la prudence n'est pas le manque de connaissance sur l'inscription de la catastrophe dans l'avenir, mais le fait que cette inscription n'est pas crédible. (p. 141)
Lorsque le principe de précaution énonce que l'incertitude scientifique ne doit pas retarder la mise en oeuvre d'une politique de prévention, il se trompe complètement sur la nature de l'obstacle. Ce n'est pas l'incertitude, scientifique ou non, qui est l'obstacle, c'est l'impossibilité de croire que le pire va arriver. (p. 142)
par oxymore » 04 août 2007, 11:15
Raphaël a écrit : Pour moi "chute d'une économie" signifie pauvreté, misère, maladie, inégalités, désespoir, etc...
par oxymore » 04 août 2007, 11:06
LeLama a écrit : Un paysage, non. Des animaux, pourquoi ? Cela depend de ce qu'on appelle "chute d'une economie". Si les Francais mangent a leur faim, se chauffent et se deplacent correctement, n'ont plus les moyens d'acheter des salons en teck et autres babioles inutiles qui detruisent la biodiversite, alors je serai favorable a un tel changement. Pour moi, c'est plutot le contraire. Il faut vraiment que la dimension spirituelle de la societe soit a un niveau desesperement bas pour qu'on puisse mettre en balance les gadgets inutiles de la societe de consommation et une extinction massive des especes.
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