par sceptique » 18 oct. 2007, 20:54
Un autre point intéressant que j'ai souvent vu, entre autres, sous le plume de Olivier Appert (directeur de IFP) :
Les réserves sont là, il s'agit "simplement" d'un problème d'investissement. Avec une allusion à peine voilée : laisser les grandes compagnies (Total, Exxon, BP, ...) investir "librement" au bon endroit (sous-entendu : Moyen-Orient, Venezuela, Mer Caspienne, ...). Ils nient complétement un PO imminent.
Un autre exemple déjà indiqué ailleurs sur Oleocene
http://www.oilfacts.ch/ extraits :
L´AIE part du principe que la terre recèle environ 15000 milliards de barils de pétrole. Environ la moitié de cette quantité peut être extraite sous forme liquide en tant que pétrole conventionnel. L´autre moitié est constituée de bruts extra-lourds, de sables asphaltiques et de schistes bitumineux, dont la mise en exploitation requiert des technologies autres que les technologies d´extraction conventionnelles. Vu d´aujourd´hui, environ 4000 à 6000 milliards de barils sont récupérables d´un point de vue technologique. De ceux-ci, environ 1000 milliards de barils ont déjà été produits depuis le début de l´exploitation pétrolière. Environ la même quantité sera nécessaire afin de satisfaire la demande des 25 prochaines années.
L´AIE en conclut que la base de ressources est assez large au niveau géologique et garantie de manière assez satisfaisante pour assurer la demande mondiale de pétrole jusque bien avant dans le siècle prochain. L´Energy Information Agency des Etats-Unis parvient à la même conclusion en se basant sur les données du US Geological Survey de l´an 2000. Le véritable défi sera de mettre en exploitation les gisements de pétrole mondiaux, de les rendre récupérables aussi bien au niveau technologique qu´au niveau économique et de les utiliser de manière optimisée.
...
Les réserves de pétrole varient donc avec le prix du pétrole et le progrès des technologies d''''extraction. Le premier engendre ce dernier, ce qui mène au «paradoxe des réserves»: plus la demande est importante et plus les consommateurs se montrent disposés à payer un prix élevé, plus l´attrait économique de découvrir et d´extraire plus de pétrole, et donc de développer et d´employer à cet effet des technologies plus performantes, est renforcé. Autrement dit: plus le prix du pétrole est élevé, plus la quantité de réserves de pétrole prouvées augmente.
siècle prochain : comprendre après 2100.
Pour ces libéraux, qui, je le rappelle, gouverne aussi bien à la tete des Etats que des grandes entreprises occidentales le problème est que des acteurs (les pays de l'OPEP par exemple) ne jouent pas le jeu en ne laissant pas les "majors" investir.
Mais, si on réfléchit bien, ce problème de sous-investissement contraint donc par la géologie (argument peakiste : y'a plus rien!) ou la géopolitique (argument libéral) provoque justement le PO et dans les 2 cas ! Avec, en contrepartie, un plateau plutôt étendu. La production stagne depuis 2 ans et les mises en production (Afrique, Bresil, Mer Caspienne, Libye, Irak ...) à venir devraient au pire stabiliser le débit et au mieux l'améliorer vers 90-95 Mb/j, comme prévu par l'ASPO.
Un autre point intéressant que j'ai souvent vu, entre autres, sous le plume de Olivier Appert (directeur de IFP) :
Les réserves sont là, il s'agit "simplement" d'un problème d'investissement. Avec une allusion à peine voilée : laisser les grandes compagnies (Total, Exxon, BP, ...) investir "librement" au bon endroit (sous-entendu : Moyen-Orient, Venezuela, Mer Caspienne, ...). Ils nient complétement un PO imminent.
Un autre exemple déjà indiqué ailleurs sur Oleocene http://www.oilfacts.ch/ extraits :
[quote]L´AIE part du principe que la terre recèle environ 15000 milliards de barils de pétrole. Environ la moitié de cette quantité peut être extraite sous forme liquide en tant que pétrole conventionnel. L´autre moitié est constituée de bruts extra-lourds, de sables asphaltiques et de schistes bitumineux, dont la mise en exploitation requiert des technologies autres que les technologies d´extraction conventionnelles. Vu d´aujourd´hui, environ 4000 à 6000 milliards de barils sont récupérables d´un point de vue technologique. De ceux-ci, environ 1000 milliards de barils ont déjà été produits depuis le début de l´exploitation pétrolière. Environ la même quantité sera nécessaire afin de satisfaire la demande des 25 prochaines années.
L´AIE en conclut que la base de ressources est assez large au niveau géologique et garantie de manière assez satisfaisante pour assurer la demande mondiale de pétrole jusque bien avant dans le siècle prochain. L´Energy Information Agency des Etats-Unis parvient à la même conclusion en se basant sur les données du US Geological Survey de l´an 2000. Le véritable défi sera de mettre en exploitation les gisements de pétrole mondiaux, de les rendre récupérables aussi bien au niveau technologique qu´au niveau économique et de les utiliser de manière optimisée.
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Les réserves de pétrole varient donc avec le prix du pétrole et le progrès des technologies d''''extraction. Le premier engendre ce dernier, ce qui mène au «paradoxe des réserves»: plus la demande est importante et plus les consommateurs se montrent disposés à payer un prix élevé, plus l´attrait économique de découvrir et d´extraire plus de pétrole, et donc de développer et d´employer à cet effet des technologies plus performantes, est renforcé. Autrement dit: plus le prix du pétrole est élevé, plus la quantité de réserves de pétrole prouvées augmente.
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siècle prochain : comprendre après 2100.
Pour ces libéraux, qui, je le rappelle, gouverne aussi bien à la tete des Etats que des grandes entreprises occidentales le problème est que des acteurs (les pays de l'OPEP par exemple) ne jouent pas le jeu en ne laissant pas les "majors" investir.
Mais, si on réfléchit bien, ce problème de sous-investissement contraint donc par la géologie (argument peakiste : y'a plus rien!) ou la géopolitique (argument libéral) provoque justement le PO et dans les 2 cas ! Avec, en contrepartie, un plateau plutôt étendu. La production stagne depuis 2 ans et les mises en production (Afrique, Bresil, Mer Caspienne, Libye, Irak ...) à venir devraient au pire stabiliser le débit et au mieux l'améliorer vers 90-95 Mb/j, comme prévu par l'ASPO.