par GillesH38 » 21 févr. 2008, 11:02
Tout à fait, et il y a un autre problème totalement ignoré des terraplatistes, qui passent pourtant leur temps à répéter que le problème des réserves est un problème économique et pas géologique : c'est partiellement exact, mais ça ne joue pas dans le sens qu'il croient.
Le pic du pétrole conventionnel (probablement arrivé en 2005, et qui a bien marqué la fin du "cheap oil", en accord avec ce que disaient Campbell et Lahérrere depuis 10 ans, n'en déplaisent aux Lynch et consorts) a aussi marqué un tournant radical dans les stratégies pétrolières : les producteurs savent désormais que plus personne n'est capable d'inonder le marché de pétrole bon marché. Se pose maintenant la question suivante : vaut-il mieux investir à tout prix dans des gisements très couteux, au risque d'être piégés par des surcoûts imprévus et de devoir vendre le baril à des prix tellement élevés que personne ne pourraient les acheter, ou bien amortir tranquillement les gisements conventionnels dont le prix montera de toutes façons mécaniquement avec l'épuisement des réserves ?
peut etre pas besoin d'avoir fait un MBA a Harvard pour répondre à la question...
n'est-il pas frappant de voir que les dernieres cartouches semblent s'épuiser vers 2012, c'est à dire 7 ans après le passage du pic conventionnel, ce qui est la durée moyenne de mise en production des gisements? ce qui signifie bien que l'essentiel des projets arrivant actuellement en production ont été lancés avant le passage du pic conventionnel, et les compagnies ne font que terminer le boulot commencé. Aucun projet d'envergure ne se dessine au-delà : le prix élevé du baril, bien loin d'encourager les investissements comme le prévoyaient le CERA et l'AIE, semble au contraire assurer une rente aux producteurs qui n'ont pas envie de la gaspiller dans des projets couteux qui ne leur rapporteraient que des clopinettes...
Tout à fait, et il y a un autre problème totalement ignoré des terraplatistes, qui passent pourtant leur temps à répéter que le problème des réserves est un problème économique et pas géologique : c'est partiellement exact, mais ça ne joue pas dans le sens qu'il croient.
Le pic du pétrole conventionnel (probablement arrivé en 2005, et qui a bien marqué la fin du "cheap oil", en accord avec ce que disaient Campbell et Lahérrere depuis 10 ans, n'en déplaisent aux Lynch et consorts) a aussi marqué un tournant radical dans les stratégies pétrolières : les producteurs savent désormais que plus personne n'est capable d'inonder le marché de pétrole bon marché. Se pose maintenant la question suivante : vaut-il mieux investir à tout prix dans des gisements très couteux, au risque d'être piégés par des surcoûts imprévus et de devoir vendre le baril à des prix tellement élevés que personne ne pourraient les acheter, ou bien amortir tranquillement les gisements conventionnels dont le prix montera de toutes façons mécaniquement avec l'épuisement des réserves ?
peut etre pas besoin d'avoir fait un MBA a Harvard pour répondre à la question...
n'est-il pas frappant de voir que les dernieres cartouches semblent s'épuiser vers 2012, c'est à dire 7 ans après le passage du pic conventionnel, ce qui est la durée moyenne de mise en production des gisements? ce qui signifie bien que l'essentiel des projets arrivant actuellement en production ont été lancés avant le passage du pic conventionnel, et les compagnies ne font que terminer le boulot commencé. Aucun projet d'envergure ne se dessine au-delà : le prix élevé du baril, bien loin d'encourager les investissements comme le prévoyaient le CERA et l'AIE, semble au contraire assurer une rente aux producteurs qui n'ont pas envie de la gaspiller dans des projets couteux qui ne leur rapporteraient que des clopinettes...