L'effondrement : à quel cours du baril ?

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Re: L'effondrement : à quel cours du baril ?

par FOWLER » 17 mai 2008, 16:35

Pas besoin d'aller au Chili, ici, dans les landes de gascogne, on fait pousser des truites dans des bassins en béton avec les memes conséquences négatives depuis trente ans. Si quelqu'un veut de la doc là dessus, pas de soucis puisque une petite assoce locale en a rassemblé pas mal, dans le but d'informer les élus et d'éviter que cette cochonnerie s'étende..;

La comparaison avec le cochon est tout à fait appropriée.

Re: L'effondrement : à quel cours du baril ?

par energy_isere » 17 mai 2008, 14:20

Glycogène a écrit : .....La pisciculture a tous les inconvénients de l'élevage : gaspillage de ressources entre autres. Ce n'est tolérable qu'à petite échelle (poisson ~ cochon dans une ferme, qui bouffe principalement les déchets).
En effet, pour deux qui ont regardé Thalassa il y a 8 jours, ils ont vu qu' au Chili ils ont des fermes de pisciculture avec trop de poisson (saumons). Ces bestioles chient et finissent par faire mourir le fond marin. En plus comme elle sont trop densément peuplées, les poissons attrapent des maladies ( pareil que les poules en elevage intensif) et il faut les bourrer d' antibiotique.

Résultat, l' entreprise (chapeauté par des Norvégiens !) doit fermer des parcs d' elevage et en monter d' autres plus au Sud dans des territoires "vierges", qui se mettent en situation de concurence avec les ramasseurs de moules et coquillages qui voient arriver la mort de leur activité . :-(

C' est trés triste.

Re: L'effondrement : à quel cours du baril ?

par Glycogène » 17 mai 2008, 12:59

Le poisson et les fruits de mer, c'est du luxe comme la viande : on ne peut pas continuer à en consommer autant qu'aujourd'hui, on doit diviser par 4 ou 5 la consommation.
La pisciculture a tous les inconvénients de l'élevage : gaspillage de ressources entre autres. Ce n'est tolérable qu'à petite échelle (poisson ~ cochon dans une ferme, qui bouffe principalement les déchets).

Re:

par Raminagrobis » 17 mai 2008, 11:47

idefix a écrit :
Oui mais la c'est la mort certaine de tout les pêcheurs! :shock:
Les camions aussi a par si l'etat fait quelque chose ;-)
Pour les pecheurs, c'est vrai que leurs heures sont comptées, car on peut se passer de poisson et se reporter sur autre chose. Pour les camions, tant qu'un autre système ne sera pas en mesure de les remplacer/concurencer, ils continuerons à rouler et ceux quelques soit le prix du gasoil. C'est juste que dans le prix de ton packet de gateaux, la part du transport passera de 1% à 50%.
allez hop je répond 8 mois après :-P
non seulement on peut se passer de poisson, mais y'a aussi un certain nombre d'espèces dont la pisciculture se développe :)

Re: L'effondrement : à quel cours du baril ?

par phyvette » 11 mai 2008, 19:28

hoo a écrit :à Haïti, les femmes font des galettes à base d'argile,.
Exact , lu dans le dernier Mariane .
Et on en parle sur ce site.

Re: L'effondrement : à quel cours du baril ?

par tolosa » 10 mai 2008, 10:21

Ton scénario me parait assez bien adapté à l'Europe occidentale, mais l'est-il pour les USA ? J'en doute fort.... Un scénario probable pour les USA, c'est la réalisation d'économie d'énergie par le biais de la technique (en particulier sur le type de véhicule utilisé) sans impact important sur le mode de vie. On ne touche pas si facilement à l'inconscient collectif... Economie accompagnée de la recherche par tous les moyens possibles de la main mise politique sur les dernières grandes ressources en pétrole.
Le monde va devenir plus dangereux..

Re: L'effondrement : à quel cours du baril ?

par Sandro Minimo » 10 mai 2008, 01:03

Je suis un sceptique du peak oil qui pète tout d'un coup avec apocalypse, guerre généralisée, disettes et souffrance immédiates.

Je pense que 80% du pétrole qu'on consomme sous nos latitudes est simplement gaspillé (maison sur-chauffées et mal isolées, voitures trop puissantes, trajets inutiles, voyages en avion inutiles). Je pense donc que ce qui va se passer va suivre ce schéma (qui vaut ce qu'il vaut):

-Les pays du 1/3 Monde vont en chier (ils commencent déjà), crever la dalle, hurler à la mort, renverser les pouvoirs, bordel et compagnie... Nous on regardera les infos en nous inquiétant et en commençant progressivement à réfléchir à sortir le vélo... (nous sommes au début de cette phase, à mon avis)

-Les prix vont augmenter jusqu'à ce que nous réduisions fortement notre consommation inutile (moins de voyages en avion, moins de bagnoles dans les rues, moins de vacances lointaines, on mettra un pull et on isolera nos baraques, etc.)

-Les prix vont ensuite stagner un moment parce qu'on aura réduit notre consommation (on en est largement plus que capables), puis on développera un mode de vie beaucoup plus sobre en pétrole, et peut-être malheureusement plus riche en charbon.

-Au fur et à mesure de la croissance chinoise/indienne et autres, les prix vont recommencer à augmenter, mais je pense que d'ici là nous aurons eu le temps d'anticiper et de ré-organiser nos vies et nos économies selon des principes de sobriété.

Le problème du climat par contre me paraît personnellement beaucoup plus inquiétant, car nous allons redécouvrir le pouvoir du charbon qui se substituera fabuleusement bien au pétrole. Et là, par contre ça va chier.

Re: L'effondrement : à quel cours du baril ?

par appelezmoifritz » 09 mai 2008, 19:27

tuefeli a écrit :
Change éventuellement de région avec un climat local plus favorable que le Nord ou l'Est.
Pardon??
Pour aller où??

Nord-est, pluie réguliere pour les cultures, terres parmis les plus fertiles d'Europe, des hivers pour laisser le temps à la nature de se reposer, des étés chauds pour les récoltes, et un climat.... intéressant et dynamique (pour les passionnés de météo), avec de nombreux micro-climats suivant les expositions (de nombreux coteaux au climat sub-méditerranéen en Alsace et en Moselle, par exemple, éh oui!!)
Cette variété de sols et de climat peuvent constituer un optimum post-pic-oil, grâce au potentiel agricole qu'elle représente.

(personnellement, si la France était plus grande, j'irais encore plus au nord-est, aber mein deutsch ist nicht ganz gut...)
Le meilleur climat y'a pas à chier c'est bien lou coutea de Nissa qui en jouit !

Re: L'effondrement : à quel cours du baril ?

par tuefeli » 09 mai 2008, 19:10

Change éventuellement de région avec un climat local plus favorable que le Nord ou l'Est.
Pardon??
Pour aller où??

Nord-est, pluie réguliere pour les cultures, terres parmis les plus fertiles d'Europe, des hivers pour laisser le temps à la nature de se reposer, des étés chauds pour les récoltes, et un climat.... intéressant et dynamique (pour les passionnés de météo), avec de nombreux micro-climats suivant les expositions (de nombreux coteaux au climat sub-méditerranéen en Alsace et en Moselle, par exemple, éh oui!!)
Cette variété de sols et de climat peuvent constituer un optimum post-pic-oil, grâce au potentiel agricole qu'elle représente.

(personnellement, si la France était plus grande, j'irais encore plus au nord-est, aber mein deutsch ist nicht ganz gut...)

Re: L'effondrement : à quel cours du baril ?

par hoo » 09 mai 2008, 16:33

Merci,

Re: L'effondrement : à quel cours du baril ?

par rico » 09 mai 2008, 15:55

Alors bienvenue dans le bordel !! :mrgreen:

Re: L'effondrement : à quel cours du baril ?

par Angelus68 » 08 mai 2008, 22:33

fletcher a écrit :écoute angélus, personne ne connait l'avenir, même les grands spécialistes du pétrole.
Je sais, depuis longtemps j'essaye de savoir au moins les grandes lignes du futur et la plupart du temps, je suis tombé sur des impasses, mais au moins grâce a Oléocéne, j'ai découvert quelques lignes du futur, que la fin de notre civilisation est proche. Mais après je suis d'accord, personne ne connait l'avenir dans ses moindres détail ou toutes les grandes lignes du futur.

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