par pragma tic » 29 janv. 2010, 18:27
Bonjour,
Je signale que j'accueille avec un certain scepticisme la nouvelle économique du jour en provenance des Etats Unis, à savoir une croissance de 5,7% (en annualisé) de leur P.I.B. au dernier trimestre 2009.
Je passe pas mal de temps actuellement, à observer l'état de santé des U.S. car leur économie me paraît dans une situation critique à bien des points de vue, de sorte qu'une crise importante est à craindre, dont les conséquences pour nous ne seraient peut-être pas négligeables.
Et donc, l'ensemble des données que je récolte actuellement traduit une situation stabilisée à un niveau plutôt faible, et pas de signe particulier de reprise imminente.
Ainsi, les inscription au chômage sont stabilisées à un niveau élevé, et les dernières statistiques, qui portaient sur l'immobilier neuf, indiquaient une régression.
Mais s'il est un critère d'évaluation du fonctionnement global de l'économie qui peut nous tenir à coeur sur ce forum, c'est bien la consommation de pétrole. Hors nous disposons d'informations à ce sujet :
La production aurait augmenté de 7% en 2009, (par rapport à 2008) pour atteindre 5,3 mb/j, soit une hausse d'environ 350 000 b/J.
Les importations auraient diminué de 9,2% sur 2009, mais en particulier de 15,4%, sur le trimestre qui nous intéresse, soit des importations en baisse d'environ 1 million et 650 000 b/j pour le trimestre considéré.
En retirant les 350 000 b/j de production excédentaire, il reste quand même une réduction de l'approvisionnement trimestriel d'un million trois cent mille b/J, ce qui me semble loin d'être négligeable.
Bien sûr, de nombreux paramètres ( évolution du stock, production de biodiesel ...) peuvent concourir à expliquer cette surprenante baisse, mais je doute que ceux-ci parviennent à l'expliquer en totalité.
Moi, si les U.S. fabriquent 5,7% de croissance en diminuant leur consommation de pétrole d'environ 7%, je dis bravo.
Mais je ne suis pas le seul réservé au sujet de cette bonne nouvelle ; à l'heure ou j'écris, les marchés boursiers américains sont déjà plutôt orientés à la baisse ...
Bonjour,
Je signale que j'accueille avec un certain scepticisme la nouvelle économique du jour en provenance des Etats Unis, à savoir une croissance de 5,7% (en annualisé) de leur P.I.B. au dernier trimestre 2009.
Je passe pas mal de temps actuellement, à observer l'état de santé des U.S. car leur économie me paraît dans une situation critique à bien des points de vue, de sorte qu'une crise importante est à craindre, dont les conséquences pour nous ne seraient peut-être pas négligeables.
Et donc, l'ensemble des données que je récolte actuellement traduit une situation stabilisée à un niveau plutôt faible, et pas de signe particulier de reprise imminente.
Ainsi, les inscription au chômage sont stabilisées à un niveau élevé, et les dernières statistiques, qui portaient sur l'immobilier neuf, indiquaient une régression.
Mais s'il est un critère d'évaluation du fonctionnement global de l'économie qui peut nous tenir à coeur sur ce forum, c'est bien la consommation de pétrole. Hors nous disposons d'informations à ce sujet :
La production aurait augmenté de 7% en 2009, (par rapport à 2008) pour atteindre 5,3 mb/j, soit une hausse d'environ 350 000 b/J.
Les importations auraient diminué de 9,2% sur 2009, mais en particulier de 15,4%, sur le trimestre qui nous intéresse, soit des importations en baisse d'environ 1 million et 650 000 b/j pour le trimestre considéré.
En retirant les 350 000 b/j de production excédentaire, il reste quand même une réduction de l'approvisionnement trimestriel d'un million trois cent mille b/J, ce qui me semble loin d'être négligeable.
Bien sûr, de nombreux paramètres ( évolution du stock, production de biodiesel ...) peuvent concourir à expliquer cette surprenante baisse, mais je doute que ceux-ci parviennent à l'expliquer en totalité.
Moi, si les U.S. fabriquent 5,7% de croissance en diminuant leur consommation de pétrole d'environ 7%, je dis bravo.
Mais je ne suis pas le seul réservé au sujet de cette bonne nouvelle ; à l'heure ou j'écris, les marchés boursiers américains sont déjà plutôt orientés à la baisse ...