L'industrie agricole française.

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Re: L'industrie agricole française.

par supert » Hier, 13:57

Ma mémoire croit se souvenir que certaines maisons champenoises achetaient des hectares en Angleterre. Pas pour y faire du mouton.


Supert qui a mal au Reims

Re: L'industrie agricole française.

par GillesH38 » Hier, 13:47

phyvette a écrit :
Hier, 13:21
Des scientifiques prédisent la disparition des vignobles des côtes et des plaines du sud de la France, de l’Espagne, de l’Italie, de la Grèce et de la Californie si le réchauffement climatique dépasse 2°C. Des vins de qualité seront produits en Belgique, aux Pays-Bas, et même au Danemark.
https://www.vitisphere.com/actualite-10 ... iecle.html
le titre ne correspond pas tout à fait au contenu (qui est celui que j'ai entendu sur France Inter ce matin)
risquent de perdre leur aptitude à produire du vin de qualité à des rendements économiquement soutenables
ils craignent plus pour la qualité que la disparition proprement dite des vignobles.

Après vu ce qu'on arrive à faire boire au chinois comme "bon vin français", je me demande si c'est un vrai problème :lol:

Re: L'industrie agricole française.

par phyvette » Hier, 13:21

Des scientifiques prédisent la disparition des vignobles des côtes et des plaines du sud de la France, de l’Espagne, de l’Italie, de la Grèce et de la Californie si le réchauffement climatique dépasse 2°C. Des vins de qualité seront produits en Belgique, aux Pays-Bas, et même au Danemark.
https://www.vitisphere.com/actualite-10 ... iecle.html


“Il y a une viticulture très prospère qui est en train de s’installer en Angleterre, aux Pays-Bas aussi où on commence à planter des vignes. J’ai goûté également récemment un vin polonais qui n’était pas mal du tout. Des opportunités vont aussi apparaître dans le nord de la France et aussi en Bretagne et en Normandie”,
https://rmc.bfmtv.com/actualites/scienc ... 70239.html

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 04 mars 2024, 08:29

merci pour la vidéo. J'avais jamais vu le pistachier. Il ya donc des males et des femelles.

Re: L'industrie agricole française.

par Silenius » 04 mars 2024, 03:22

kercoz a écrit :
03 mars 2024, 17:15
energy_isere a écrit :
03 mars 2024, 14:47

Mais ceux qui irriguent leurs pistachiers le font « dans des limites raisonnables. On s’est fixé une barrière aux alentours de 1.000 m3/hectare, ce qui correspond à peu près à ce qui est pratiqué dans la viticulture.
Pas glop !
Vive l'irrigation !
https://www.youtube.com/watch?v=O2JRQHj0ASw

Re: L'industrie agricole française.

par kercoz » 03 mars 2024, 17:15

energy_isere a écrit :
03 mars 2024, 14:47

Mais ceux qui irriguent leurs pistachiers le font « dans des limites raisonnables. On s’est fixé une barrière aux alentours de 1.000 m3/hectare, ce qui correspond à peu près à ce qui est pratiqué dans la viticulture.
Pas glop !

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 03 mars 2024, 14:47

Pyrénées-Orientales : Résistante à la sécheresse, la pistache est le nouvel eldorado des agriculteurs
La culture de ce fruit sec, star de l’apéritif, séduit de plus en plus de producteurs, confrontés à des aléas climatiques de plus en plus contraignants


Nicolas Bonzom Publié le 03/03/2024 20minutes.fr

Et si la culture du futur, c’était la pistache ? Dans les Pyrénées-Orientales, une douzaine d’agriculteurs ont parié sur ce fruit sec, qui n’a presque pas besoin d’eau pour se développer. Une aubaine, dans ce département en proie à une sécheresse historique : en 2023, il n’est tombé que 252 millimètres de précipitations, deux fois moins que d’ordinaire. L’année dernière, dans la vallée de l’Agly, le climat était si aride, que des arboriculteurs ont vu leur verger mourir.

Dans ce département qui paie un lourd tribut au changement climatique, la pistache pourrait-elle un nouvel eldorado ? C’est le défi que s’est lancé Avenir Productions agricoles résilientes méditerranéennes (Aparm). Cette association, composée de producteurs, de propriétaires et de collectivités locales, tente de dénicher des cultures résilientes, et moins gourmandes en eau. Mais aussi capables de pousser dans des friches, abandonnées par les agriculteurs, et en proie à des incendies.

Les pistachiers, résistants qu’il fasse chaud… ou froid
En 2021, quand cette structure a misé sur la pistache, ce n’était pas tant la sécheresse qui inquiétait les paysans, mais les épisodes de gel tardif. Et ça encore, la star de l’apéritif s’en balance. « Certaines variétés de pistachiers ont une floraison un peu tardive », confie Myriam Levalois-Bazer, experte agricole et coordinatrice de l’association. Ils fleurissent, en effet, « fin avril, début mai », quand les épisodes de grand froid qui ravagent les cultures sévissent plutôt au milieu du mois d’avril.


C’est un élu du coin, Jacques Bayona (MoDem), maire de Saint-Paul-de-Fenouillet, qui a remarqué que les pistachiers étaient particulièrement résistants aux aléas du climat. « J’en avais planté 66 », se souvient cet ancien viticulteur. « C’était en 2021, l’année où il a gelé au mois d’avril. Il a fait – 6°C. Tous mes arbres, autour, ont gelé. Sauf les pistachiers, alors que les bourgeons étaient déjà bien développés. »

Des pistachiers poussent… dans la garrigue catalane

Alertée par le maire de Saint-Paul-de-Fenouillet, la coordinatrice d’Aparm s’est alors lancée dans de vastes recherches, pour en savoir plus sur cette culture si résiliente, qu’il fasse froid ou chaud. « Je me suis rendu compte qu’on avait des pistachiers sauvages, sur le pourtour méditerranéen », confie-t-elle. Notamment dans les Pyrénées-Orientales, où la pistache pousse partout, dans la garrigue. La preuve que ce fruit sec n’a aucun mal, avec le climat catalan.

L’association n’a pas tardé à proclamer la bonne nouvelle, auprès des agriculteurs du coin. Près de deux ans plus tard, une douzaine ont craqué pour la pistache. C’est le cas de Marguerite Bonzoms, une viticultrice et arboricultrice installée à Calce, au cœur de la vallée de l’Agly. Avec le soutien d’Aparm, dont elle est la vice-présidente, elle a planté au mois de janvier 50 ares de pistachiers, sur son domaine.

Car Marguerite Bonzoms constate, dépitée, à quel point la sécheresse bousille à petit feu ses cultures. « Les vignes, on ne sait même pas si on va parvenir à récolter quelque chose, confie l’agricultrice catalane. Les serments font 20 centimètres, certaines souches meurent… C’est une catastrophe. Cette année, j’ai eu 70 % de pertes », sur sa production viticole. « La pluie, on a l’impression qu’elle nous évite. A tel point que j’ai enlevé l’application Météo, sur mon téléphone ! »

Des pistaches oui, mais pas pour l'apéritif

Alors les pistaches, c’est un espoir, pour les générations futures. Car ses pistachiers, Marguerite Bonzoms n’a quasiment pas besoin de les arroser, et n’a prévu aucune irrigation pour ces nouvelles plantations.

« Je ne vois pas pourquoi des pistachiers pousseraient en Syrie ou en Iran sans irrigation, et pas chez nous », détaille-t-il. Lorsqu’elle les a plantés, l’agricultrice a mis « 15 litres à chaque arbre », puis à nouveau quinze jours après. Et s’il ne pleut pas, « on arrosera, une fois de plus ». Et c’est tout. Ensuite, les faibles pluies qui tombent sur les Pyrénées-Orientales devraient leur suffire. Sans une goutte d’eau supplémentaire.

Mais il y a peu de chance que les pistaches produites sans irrigation soient dévorées à l’apéritif. Car c’est l’irrigation qui permet à la pistache de grossir davantage que la coque, et de s’ouvrir, pour lui donner la forme de celles que l’on picore, à l’heure du jaune. Ici, sans un arrosage abondant, la pistache sera toujours de qualité, mais va rester dans sa coque, sera plutôt destinée à la pâtisserie et à la gastronomie. « Car pour l’ouvrir, il faut la casser, comme une amande. Si à l’apéritif, s’il vous faut un casse-noisettes ou un marteau, ce n’est pas très fun ! »

Une culture testée en Provence depuis 2018

La pistache, ce n’est cependant pas tout à fait nouveau en France. En 2018, dans le Vaucluse, l’association Pistache en Provence avait relancé cette culture, disparue il y a un siècle. Mais dans le Sud-Est, si certains agriculteurs ont choisi, comme leurs camarades catalans, de pas irriguer leurs pistachiers, d’autres, en revanche, les arrosent régulièrement.

« Ceux qui peuvent et qui veulent irriguer leurs pistachiers le font, et ceux qui ne peuvent pas ou qui ne veulent pas ne le font pas, les deux modèles coexistent », indique Benoit Dufaÿ, coordinateur technique du syndicat France Pistache, créé dans le sillon de l’association Pistache en Provence, qui a relancé cette culture il y a six ans.

Mais ceux qui irriguent leurs pistachiers le font « dans des limites raisonnables. On s’est fixé une barrière aux alentours de 1.000 m3/hectare, ce qui correspond à peu près à ce qui est pratiqué dans la viticulture. Mais ce sera toujours une irrigation bien moins importante que les autres cultures. » Ces plantations, en Provence, sont toujours étudiées de très près, pour tenter de définir quel est le modèle le plus productif, le plus rentable économiquement, ou le plus adapté au climat. Mais une chose est sûre : dans le Midi, la pistache est la culture du futur.
https://www.20minutes.fr/planete/secher ... riculteurs

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 03 mars 2024, 14:47

Pyrénées-Orientales : Résistante à la sécheresse, la pistache est le nouvel eldorado des agriculteurs
La culture de ce fruit sec, star de l’apéritif, séduit de plus en plus de producteurs, confrontés à des aléas climatiques de plus en plus contraignants

Nicolas Bonzom Publié le 03/03/2024 20minutes.fr

Et si la culture du futur, c’était la pistache ? Dans les Pyrénées-Orientales, une douzaine d’agriculteurs ont parié sur ce fruit sec, qui n’a presque pas besoin d’eau pour se développer. Une aubaine, dans ce département en proie à une sécheresse historique : en 2023, il n’est tombé que 252 millimètres de précipitations, deux fois moins que d’ordinaire. L’année dernière, dans la vallée de l’Agly, le climat était si aride, que des arboriculteurs ont vu leur verger mourir.

Dans ce département qui paie un lourd tribut au changement climatique, la pistache pourrait-elle un nouvel eldorado ? C’est le défi que s’est lancé Avenir Productions agricoles résilientes méditerranéennes (Aparm). Cette association, composée de producteurs, de propriétaires et de collectivités locales, tente de dénicher des cultures résilientes, et moins gourmandes en eau. Mais aussi capables de pousser dans des friches, abandonnées par les agriculteurs, et en proie à des incendies.

Les pistachiers, résistants qu’il fasse chaud… ou froid
En 2021, quand cette structure a misé sur la pistache, ce n’était pas tant la sécheresse qui inquiétait les paysans, mais les épisodes de gel tardif. Et ça encore, la star de l’apéritif s’en balance. « Certaines variétés de pistachiers ont une floraison un peu tardive », confie Myriam Levalois-Bazer, experte agricole et coordinatrice de l’association. Ils fleurissent, en effet, « fin avril, début mai », quand les épisodes de grand froid qui ravagent les cultures sévissent plutôt au milieu du mois d’avril.


C’est un élu du coin, Jacques Bayona (MoDem), maire de Saint-Paul-de-Fenouillet, qui a remarqué que les pistachiers étaient particulièrement résistants aux aléas du climat. « J’en avais planté 66 », se souvient cet ancien viticulteur. « C’était en 2021, l’année où il a gelé au mois d’avril. Il a fait – 6°C. Tous mes arbres, autour, ont gelé. Sauf les pistachiers, alors que les bourgeons étaient déjà bien développés. »

Des pistachiers poussent… dans la garrigue catalane

Alertée par le maire de Saint-Paul-de-Fenouillet, la coordinatrice d’Aparm s’est alors lancée dans de vastes recherches, pour en savoir plus sur cette culture si résiliente, qu’il fasse froid ou chaud. « Je me suis rendu compte qu’on avait des pistachiers sauvages, sur le pourtour méditerranéen », confie-t-elle. Notamment dans les Pyrénées-Orientales, où la pistache pousse partout, dans la garrigue. La preuve que ce fruit sec n’a aucun mal, avec le climat catalan.

L’association n’a pas tardé à proclamer la bonne nouvelle, auprès des agriculteurs du coin. Près de deux ans plus tard, une douzaine ont craqué pour la pistache. C’est le cas de Marguerite Bonzoms, une viticultrice et arboricultrice installée à Calce, au cœur de la vallée de l’Agly. Avec le soutien d’Aparm, dont elle est la vice-présidente, elle a planté au mois de janvier 50 ares de pistachiers, sur son domaine.

Car Marguerite Bonzoms constate, dépitée, à quel point la sécheresse bousille à petit feu ses cultures. « Les vignes, on ne sait même pas si on va parvenir à récolter quelque chose, confie l’agricultrice catalane. Les serments font 20 centimètres, certaines souches meurent… C’est une catastrophe. Cette année, j’ai eu 70 % de pertes », sur sa production viticole. « La pluie, on a l’impression qu’elle nous évite. A tel point que j’ai enlevé l’application Météo, sur mon téléphone ! »

Des pistaches oui, mais pas pour l'apéritif

Alors les pistaches, c’est un espoir, pour les générations futures. Car ses pistachiers, Marguerite Bonzoms n’a quasiment pas besoin de les arroser, et n’a prévu aucune irrigation pour ces nouvelles plantations.

« Je ne vois pas pourquoi des pistachiers pousseraient en Syrie ou en Iran sans irrigation, et pas chez nous », détaille-t-il. Lorsqu’elle les a plantés, l’agricultrice a mis « 15 litres à chaque arbre », puis à nouveau quinze jours après. Et s’il ne pleut pas, « on arrosera, une fois de plus ». Et c’est tout. Ensuite, les faibles pluies qui tombent sur les Pyrénées-Orientales devraient leur suffire. Sans une goutte d’eau supplémentaire.

Mais il y a peu de chance que les pistaches produites sans irrigation soient dévorées à l’apéritif. Car c’est l’irrigation qui permet à la pistache de grossir davantage que la coque, et de s’ouvrir, pour lui donner la forme de celles que l’on picore, à l’heure du jaune. Ici, sans un arrosage abondant, la pistache sera toujours de qualité, mais va rester dans sa coque, sera plutôt destinée à la pâtisserie et à la gastronomie. « Car pour l’ouvrir, il faut la casser, comme une amande. Si à l’apéritif, s’il vous faut un casse-noisettes ou un marteau, ce n’est pas très fun ! »

Une culture testée en Provence depuis 2018

La pistache, ce n’est cependant pas tout à fait nouveau en France. En 2018, dans le Vaucluse, l’association Pistache en Provence avait relancé cette culture, disparue il y a un siècle. Mais dans le Sud-Est, si certains agriculteurs ont choisi, comme leurs camarades catalans, de pas irriguer leurs pistachiers, d’autres, en revanche, les arrosent régulièrement.

« Ceux qui peuvent et qui veulent irriguer leurs pistachiers le font, et ceux qui ne peuvent pas ou qui ne veulent pas ne le font pas, les deux modèles coexistent », indique Benoit Dufaÿ, coordinateur technique du syndicat France Pistache, créé dans le sillon de l’association Pistache en Provence, qui a relancé cette culture il y a six ans.

Mais ceux qui irriguent leurs pistachiers le font « dans des limites raisonnables. On s’est fixé une barrière aux alentours de 1.000 m3/hectare, ce qui correspond à peu près à ce qui est pratiqué dans la viticulture. Mais ce sera toujours une irrigation bien moins importante que les autres cultures. » Ces plantations, en Provence, sont toujours étudiées de très près, pour tenter de définir quel est le modèle le plus productif, le plus rentable économiquement, ou le plus adapté au climat. Mais une chose est sûre : dans le Midi, la pistache est la culture du futur.
https://www.20minutes.fr/planete/secher ... riculteurs

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 02 mars 2024, 09:48

La banane française en difficulté

RFI le : 01/03/2024

Les producteurs français de bananes n'ont pas le sourire. Le prix qui leur est payé va baisser en 2024, après deux années de hausses. Les agriculteurs des Antilles sont à la peine face à la concurrence latino-américaine.

Crise des vocations, rémunération trop faible, changement climatique et restrictions sanitaires jugées trop importantes : le ras-le-bol agricole touche aussi les Antilles françaises et leurs producteurs de bananes. « Nous sommes étouffés par les normes », estime un dirigeant de la filière, l’UGP-BAN (l’Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique). Les deux archipels espèrent envoyer autour de 200 000 tonnes de bananes vers la métropole et le reste de l'Europe cette année. Un retour à des niveaux plus habituels, après une série de tempêtes et d'aléas climatiques en 2022-2023 qui, couplés aux effets dévastateurs d’un champignon, ont fait chuter cette production à 185 000 tonnes l’an dernier.

La cercosporiose, le cauchemar des producteurs

Ce champignon provoque une maladie, la cercosporiose noire. C'est le cauchemar des 500 producteurs français de bananes, car elle fait baisser les rendements et les revenus des agriculteurs. Ils se disent démunis pour y faire face depuis l'interdiction de l'épandage de pesticides par hélicoptère en 2014, en application d’une directive européenne.

Aujourd'hui, les fongicides sont appliqués à pied, mais la filière cherche à obtenir l'autorisation d'utiliser des drones. En attendant, une variété hybride, plus résistante à ce champignon, a été testée. Faute de résultats probants, l'initiative a été abandonnée fin 2022. Les dirigeants de la filière banane française placent désormais leurs espoirs dans la recherche d'une autre variété, cette fois via des OGM nouvelle génération : les NGT. Une technique pour l'instant interdite dans l'Union européenne.


Un poids trop faible face aux exportateurs latino-américains

Près de 90% des bananes de Guadeloupe et Martinique sont vendues en France métropolitaine. Cela correspond à 22% de la demande nationale. Pas assez pour peser réellement sur la fixation des prix, négociés de plus en plus souvent à l'échelle de plusieurs pays européens par les grandes enseignes de supermarchés. La caisse de 18,5 kg, payée autour de 15 euros l'an dernier, devrait ainsi perdre un euro en 2024. Lors des négociations menées fin 2023, la grande distribution a mis en avant la baisse du prix des transports transatlantiques et de celui de certains emballages ces derniers mois (des frais qui sont assumés par la filière banane). Autre élément d'explication : l'évolution du taux de change euro-dollar, qui a rendu les bananes d'Équateur ou encore du Costa Rica un peu moins chères pour les importateurs européens. « Les prix du marché européen dépendent de la banane dollar », la banane latino-américaine, constate Pierre Monteux, le directeur général de l’UGP-BAN.

Baisse des droits de douane

Les producteurs français, qui emploient près de 5000 personnes, ne s'y retrouvent pas. Ils s'estiment pénalisés par rapport à leurs concurrents internationaux, qui produisent plus, à moindre prix et sans être soumis aux mêmes normes qu'eux. Les agriculteurs antillais dénoncent aussi la baisse progressive, depuis une dizaine d'années, des droits de douane imposés par l'Union européenne aux bananes importées d'Amérique latine.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... cult%C3%A9

Re: L'industrie agricole française.

par energy_isere » 28 févr. 2024, 09:44

Exploitants agricoles: des revenus très inégaux selon les filières de production, souligne l'Insee

BOURSORAMA AVEC AFP•28/02/2024

Le niveau de vie des exploitants agricoles se caractérise par de fortes disparités selon les filières, les viticulteurs étant notamment mieux lotis que les éleveurs bovin, a indiqué l'Insee mardi.

Selon le dernier numéro d'Insee Références, qui porte sur l'agriculture, le niveau de vie médian annuel des exploitants agricoles en 2020 s'établissait à 22.800 euros, un peu au-dessus de celui de l'ensemble des Français qui atteignait 22.400 euros.

Le niveau de vie est calculé à partir du revenu annuel disponible, net des impôts directs, et en fonction de la composition du ménage.

Au sein de la population agricole, les écarts sont prononcés. En 2020, le niveau de vie moyen des 10% les plus modestes était de 10.900 euros, contre 44.600 pour les 10% les plus aisés. Pour la population générale, les 10% les plus modestes gagnaient 11.900 euros en moyenne et les 10% les plus aisés 39.900.

Le taux de pauvreté, à 16% pour les exploitants agricoles, était supérieur à celui de la population générale, à 14%. Le seuil de pauvreté est défini par un niveau de vie inférieur à 60% du niveau de vie médian. L'Insee souligne cependant que les ménages agricoles déclarent moins souvent faire face à des difficultés de logement ou des restrictions de consommation, grâce à l'autoconsommation des produits alimentaires.

La filière de production constitue un facteur déterminant des revenus agricoles. Ainsi en 2020, le niveau de vie médian de la filière "bovins viande" était de 19.500 euros, tandis que celui de la filière viticole s'établissait à 27.100 euros.

Inversement corrélé au niveau de revenu, le taux de pauvreté atteignait 11,5% pour les viticulteurs, mais grimpait à 21,5% pour les producteurs de viande bovine.

Dans la plupart des filières, l'agriculture conventionnelle reste plus rémunératrice que le bio. L'écart est particulièrement criant pour les deux filières qui concentrent la plus grande part de bio: maraîchage (21,5% de bio en 2020) et production de fruits (18,5%). L'excédent brut d'exploitation par exploitant, une mesure de rentabilité, y était inférieur respectivement de 57,7% et 31,1% en bio par rapport à l'agriculture conventionnelle.

Le niveau de vie croît avec la taille des exploitations. Les petites exploitations comptaient il y a quatre ans 23% de personnes pauvres à leur tête, les exploitations moyennes en dénombraient 17% et les grandes 10%. Seule exception à cette règle: les micro-exploitations, dont le taux de pauvreté atteignait 15%.

Cette étude de l'Insee s'appuie sur les données du recensement agricole 2020 du ministère de l'Agriculture croisées avec les données fiscales de la même année pour la France métropolitaine.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... e67b51fe04

et c'est pas moi qui soutient la filière bovine, je n'achète jamais directement de viande bovine sauf indirectement par les rares fois par la cantine Elior. En revanche les viticulteurs la oui.

Re: L'industrie agricole française.

par mobar » 25 févr. 2024, 18:23

C'est sur que quand une population a décidé de ne pas décider et de confier la décision à ceux qui vont contre ses intérêts, on ne peut pas s'attendre à ce que la situation s'améliore pour le plus grand nombre!

En élisant (des gredins, des voleurs et des menteurs...) faut s'attendre à se faire enfler dans les grandes largeurs! :lol: :lol:

Re: L'industrie agricole française.

par nemo » 25 févr. 2024, 15:57

bah c'est toujours pareil qui décide et pour défendre quels intérêts.

Re: L'industrie agricole française.

par kercoz » 25 févr. 2024, 15:44

Le couple présidentiel a réaffirmé qu'il n'était pas question de remettre en cause le libre échange.....si l'on veut exporter des hélicos , faut accepter la merde etrangère.
Faudrait amener ces cons devant une écluse pour leur montrer qu'on ouvre des vannes bien avant d'ouvrir les portes.

Re: L'industrie agricole française.

par mobar » 25 févr. 2024, 14:25

nemo a écrit :
25 févr. 2024, 14:02
Avec des vins moins alcolisé déjà. Les procédés de chaptelisation baisse la qualité du vin tout en augmentant leur taux d'alcool.
Les viticulteurs français ont plutôt un "problème" avec le taux d'alcool de leurs vins qui augmente naturellement avec les températures plus hautes et les sècheresses plus fréquentes et l'amélioration des conditions de vinifications qui ont un meilleur rendement de transformation des sucres en alcool
Du Bordeaux au Bourgogne, la teneur en alcool est montée de plusieurs degrés en 15 ans. Et ce n'est pas qu'une question de climat.

Coup de chaud sur le vin. Sur les étiquettes, le degré d'alcool a connu une sensible hausse ces dernières années. Il est désormais fréquent de boire un vin à 13% voire 14% d'alcool, par exemple sur des Saint-Emilion auparavant moins chargés en alcool. Et le phénomène concerne toute la France.

"Il y a clairement une évolution sur les trente dernières années mais ça s'est vraiment accéléré en 15 ans" témoigne d'ailleurs Yann Rousselin, fondateur de l'école de dégustation Le COAM (Cours d'Oenologie And More).
https://www.bfmtv.com/economie/consomma ... 50061.html
https://yann-rousselin.com/2-facteurs-q ... -les-vins/

Re: L'industrie agricole française.

par nemo » 25 févr. 2024, 14:02

Avec des vins moins alcolisé déjà. Les procédés de chaptelisation baisse la qualité du vin tout en augmentant leur taux d'alcool.

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