oleocene.org

Est-ce qu'il y aura assez de gaz cet hiver? et les suivants?

Demain une présentation par le shift project
on peut s'inscrire

https://theshiftproject.org/article/inv ... -gaz-2022/
si quelqu'un veut bien nous faire un résumé, moi je peux pas j'ai amap.

podcast France Culture 58 mn De cause à effets, le magazine de l'environnement
Mardi 14 septembre 2021
https://www.radiofrance.fr/francecultur ... er-8386837

Face au déclin inéluctable du pétrole, et faute d'anticipation rapide, des spécialistes sonnent l'alerte.

Avec
Matthieu Auzzaneau Directeur du Shift Project, groupe de réflexion sur la transition énergétique
Marc Blaizot Ingénieur géologue, anciennement directeur de l’exploration de Total de 2009 à 2015 (membre d’ASPO France, association française pour l’étude des pics pétroliers et gaziers)
Emmanuel Hache Economiste à l'IFP EN (Energies Renouvelables), directeur de recherche à l’IRIS, spécialiste de l’Asie du Sud-Est

La fin des énergies fossiles, le sujet est régulièrement discuté dans le cadre du réchauffement climatique, et face à l’impossibilité de la planète Terre de répondre aux besoins des humains, il est préconisé de développer des énergies bas carbone. Mais si, au-delà de la crise environnementale, le déclin du pétrole était déjà engagé depuis longtemps ? Et si le monde des pétroliers, lui-même, savait cette issue fatale proche, sans lien direct avec la crise climatique ?
Selon des données géologiques et industrielles, faute de réserves suffisantes, la production mondiale de pétrole aurait déjà engagé sa décrue, et faute d’anticipation, l’équilibre énergétique des sociétés risque d’en être bouleversé.
Publicité

Pourquoi faut-il s’en inquiéter ? Comment préparer la sortie des énergies fossiles ? Le virage pris par les énergies renouvelables est-il plus rassurant ou pose-t-il, lui aussi, la question de la criticité et de la finitude ?

Avec Matthieu Auzanneau, directeur du Shift Project, groupe de réflexion sur la transition énergétique, Marc Blaizot, ingénieur géologue, anciennement directeur de l’exploration de Total de 2009 à 2015 (membre d’ASPO France, association française pour l’étude des pics pétroliers et gaziers) et Emmanuel Hache, directeur de recherche à l’IRIS et ingénieur économiste et prospectiviste à l’IFP Énergies nouvelles (IFPEN).

Merci

Nouveau livre de Matthieu Auzanneau :

Energie : « Le déclin à venir du pétrole est une autre excellente raison de faire la transition énergétique »

Propos recueillis par Fabrice Pouliquen 18 sept 201

Directeur du think-tank The Shift Project et spécialiste du pétrole, Matthieu Auzanneau publie, avec la journaliste Hortense Chauvin, « Pétrole, le déclin est proche », qui sonne comme un appel urgent à se désaccoutumer de cette énergie fossile.



INTERVIEW
.........................

C’est le deuxième livre que Matthieu Auzanneau, ancien journaliste d’investigation, consacre aux hydrocarbures. En 2015, il avait publié Or noir, la grande histoire du pétrole, prix spécial de l’Association des économistes de l’énergie. Son nouvel ouvrage se focalise sur les bouleversements géopolitiques majeurs auxquels notre monde s’expose alors que le déclin de la production mondiale paraît inévitable dans la décennie 2030. Matthieu Auzanneau répond à 20 Minutes.
.........................

lire : https://www.msn.com/fr-fr/finance/other ... d=msedgntp

Un petit point par rapport une réflexion de son blog:

Ensuite, et c’est là que ça se corse, Rystad publie le graphe ci-dessous, pour lequel elle précise (si on peut dire) que la portion verte, la plus importante, « représente la production issue de zones de forages risquées qui ont une haute probabilité d’être forées et mises en production ». Que sont les zones « risquées », comment sont-elles définies ? Et à quoi correspondent les zones « sans risque », en bleu. Mystère. Pour le savoir, il faut faire un chèque à Rystad.

Pas besoin de payer pour comprendre la définition de "risked drilling location". J'ai juste posé la question sur le forum anglais à un retraité de l'industrie pétrolière.

First they estimate averge EOR/well, take number of locations and then multiply by the chance of success.
As an example if I have an EOR/well of say 400 Kbbl, an average IP of 350 bopd, 500 locations and have estimated the chance of an individual well being successful as 85% then the risked reserves are 400 *500*.85 and the risked production in the first year is (350*365)*500*.85

C'est une évaluation basée sur les chances de succès multiplié par le nombre de sites potentiels. Rien de bien mystérieux. La partie bleue du graphique étant les zones non évaluée. Les estimations de Rystad sont cependant basées sur des conditions (prix du pétrole, améliorations technologiques des puits, etc.) qui doivent être remplies pour obtenir le scénario qu'ils prévoient. Une analyse parmi tant d'autres qui sera de toute façon fausse.

L'incertitude, c'est que la production du bassin permien peut très bien faire un pic en 2020 pour ne plus se relever après, ou alors se relever quand même, ou alors ne pas faire de pic avant 2030... Tout dépend des hypothèses qu'on fait.

Merci Phyvette pour le lien.

J'aime beaucoup son discours, dans lequel je retrouve les mêmes constats que j'exprime dans ce forum. Sauf qu'il va plus loin en interrogeant directement les acteurs (comme des responsables de l'AIE) et en diffusant ses analyses sur une plate-forme grand public.

Son constat qu'il n'y a qu'un très petit nombre d'observateurs neutres qui s'intéressent spécifiquement au pic pétrolier avec des moyens limités est frappant. On utilise tous les même données, càd les statistiques de l'eia / AIE / OPEP / BP qui sont en libre service, les différents communiqués de presse qui doivent être pris avec des pincettes selon la source et le public auxquels ils sont destinés, et les analyses faites par d'autres observateurs.

Mais contrairement à lui, je ne pense pas que ce soit possible d'établir un modèle permettant de prédire l'évolution du marché pétrolier (offre, demande, état des réserves) avec suffisamment de précision pour évaluer la date d'un pic pétrolier. Il y a des enjeux financiers énormes derrière, et je pense que beaucoup d'analystes se penchent dessus sans être beaucoup plus avancés tellement la tâche est complexe et rempli d'incertitudes.

L'ASPO, qui regroupait des experts du domaine, avait tenté et réussi à amener ce sujet à un niveau mainstream. Le monde est simplement passé à autre chose depuis, et avait d'autres chats à fouetter avec la grande récession de 2008 que de craindre un hypothétique pic pétrolier qui ne s'est toujours pas produit. De toute façon, le grand public ne prendra pas ce sujet au sérieux tant que ça ne touche pas le porte-monnaie, càd que le prix du pétrole prenne l'ascenseur bien au-delà des $100 de la période 2010-2014.

Des entreprises comme Rystad vendent des données à des analystes. Les communiqués de presse sont là pour attirer cette clientèle avant tout, souvent avec des informations choc comme ce un pic pétrolier US en 2030 à un niveau élevé.

Mais le gros point sur lequel mon avis diverge du sien, c'est de décréter qu'un pic du pétrole se soit produit en 2008. Pour affirmer cela, il faut créer des catégories de pétrole et d'hydrocarbures liquides qui n'auraient pas la même valeur entre eux. Mais même dans le grand panier de pétrole qu'il qualifie de conventionnel, il y a déjà tout un tas de pétrole de différentes natures et de différents réservoirs plus ou moins coûteux à développer et exploiter, avec des API et des taux de souffre différents.

PUBLIÉ LE 13 SEPTEMBRE 2019 PAR MATTHIEU AUZANNEAU

La production américaine de pétrole a cessé de croître.

https://www.lemonde.fr/blog/petrole/201 ... e-croitre/

Une conférence de Shift par Auzanneau:
https://www.youtube.com/watch?v=LeDzFEyICXI

«Tous les gouvernements promettent la croissance sans expliquer d’où elle vient. On assume que la croissance du PIB provient du capital et du travail. Cependant, les économistes Reiner Kummel et Robert Ayres ont démontré que l’énergie, en particulier le pétrole, est la force principale derrière la croissance du PIB. Ils ont conclu que notre société consumériste se base sur une énergie bon marché. Une corrélation historique entre croissance et énergie, et particulièrement le pétrole, supporte leur conclusion.»

[Mathieu Auzanneau]

Brûler la matière organique, tout comme l'utiliser pour produire des biocarburants, appauvrit les sols en amincissant graduellement la couche d'humus. Alice Friedemann souligne qu'il n’existe pas de « biomasse déchet », car en prélevant des récoltes sans apporter de matière organique au sol en retour, il est graduellement érodé. Elle mentionne que sur les meilleures terres agricoles des Etats-Unis, l'érosion a lieu 10 à 20 fois plus vite que la couche d’humus peut se reformer par des processus naturels.

http://www.culturechange.org/cms/index.php?option=com_content&task=view&id=107&Itemid=1 a écrit : Peak Soil: Why cellulosic ethanol, biofuels are unsustainable and a threat to America

Editor's note: There are many serious problems with biofuels, especially on a massive scale, and it appears from this report that they cannot be surmounted. So let the truth of Alice Friedemann’s meticulous and incisive diligence wash over you and rid you of any confusion or false hopes. The absurdity and destructiveness of large scale biofuels are a chance for people to eventually even reject the internal combustion engine and energy waste in general. One can also hazard from this report that bioplastics, as well, cannot make it in a big way.
(...)
There Is No "Waste" Biomass
(...)
Removing "crop residues…would rob organic matter that is vital to the maintenance of soil fertility and tilth, leading to disastrous soil erosion levels. Not considered is the importance of plant residues as a primary source of energy for soil microbial activity. The most prudent course, clearly, is to continue to recycle most crop residues back into the soil, where they are vital in keeping organic matter levels high enough to make the soil more open to air and water, more resistant to soil erosion, and more productive" (Sampson 1981).
(...)

http://www.auto-innovations.com/site/dossier5/carburantdemain.html a écrit :Quels carburants pour demain ?
En résumé, il est évident que tabler sur les biocarburants (quels qu’ils soient et même obtenus a partir de soi-disant « déchets ») pour suppléer à un manque de pétrole est non seulement absurde mais aussi particulièrement destructeur pour la biosphère.

Pas besoin de Stirling, un vieux moteur Volkswagen et un gazogene, ca fonctionne aussi bien.

Pour avoir déja essayé un gazo (test en statique) je confirme.

Suis paré, il me reste deux ensembles de gazogènes avec tout ce qui vas bien, a emporter sur un remorque et roule Raoul.



Gé

C'est pas une solution generalisable, bien sur, mais pour assurer l'autonomie d'une ferme par example.

y a pu qu'a extraire 10 Gt de biomasse par an, fastoche ...

Pas besoin de Stirling, un vieux moteur Volkswagen et un gazogene, ca fonctionne aussi bien.
J'aime bien le Drizzler, ou on saupoudre la biomasse en continu au lieu de remplir une tremie, on evite le problemes de bourrage et de channelling, et donne plus de latitude quand a la granulometrie du carburant.
J'avais aussi remarque que ma chaudiere a bois produisait une meilleure combustion lorsque il n'y a presque plus de carburant et qu'elle est prete a s'eteindre.
Regardez cette belle flamme bleue, un gaz propre : https://youtu.be/_VWO51YoMMA?t=268

https://www.youtube.com/channel/UC_N-CG ... iLg/videos

s'il n'y a que tes "éclairages", où les propos "rayonnants" de Janco, ça pourrait finir comme ça

pour ton instruction, les Stirling stationnaires Philips datent de... 1938 et servaient, entre autres, de générateurs de... secours ! un vrai truc de survivalistes donc !

https://www.deutsches-museum.de/en/coll ... ng-engine/