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par GillesH38 » 25 févr. 2024, 19:08
par energy_isere » 25 févr. 2024, 11:38
« Pas la fin du monde » : le livre qui nous donne des raisons d’espérer À l’encontre des discours catastrophistes, la chercheuse Hannah Ritchie montre que nous n’avons jamais vécu aussi bien, et avons toutes les raisons d’espérer que cela continue. Par Thomas Lepeltier* le 21/02/2024 LePoint Le spectre du réchauffement climatique, de la déforestation, de la pollution de l'air et de l'effondrement des écosystèmes fait peur. La multiplication des discours catastrophistes à ce sujet génère de l'éco-anxiété, notamment dans la jeunesse. N'adoptant qu'une tonalité négative, ils donnent à penser que nous serions en train de vivre la période la plus tragique de l'histoire de l'humanité. Jeune étudiante, Hannah Ritchie s'en désespérait, jusqu'au jour où elle s'est rendu compte que ces discours n'étaient pas fondés. Loin de se détériorer, la situation mondiale s'améliore. Désormais responsable de la recherche à l'excellent Our World in Data – publication en ligne qui étudie l'évolution des grands problèmes mondiaux tels que la pauvreté, les inégalités et le changement climatique –, Ritchie offre dans son nouveau livre (Not the End of the World, ed. Chatto & Windus, 352 p., 22 £), que l’on espère bientôt traduit en français, une synthèse très accessible sur les raisons que nous avons d’espérer. Elle va même jusqu’à avancer que nous pourrions être les premiers, dans l’histoire de l’humanité, à laisser l’environnement dans un meilleur état que celui dans lequel nous l’avons trouvé, et à enfin atteindre un mode de vie durable. ..................
par mobar » 10 févr. 2024, 11:45
par mobar » 18 févr. 2020, 16:15
mobar a écrit : ↑18 févr. 2020, 16:13 Analyse critique de la collapsologie et des collapsos http://www.barricade.be/sites/default/f ... s-en_0.pdf La « collapsologie » n’est pas une nouvelle science 10, c’est un discours qui utilise des sciences existantes. Ce ne devrait pas être un problème, il n’y a pas besoin d’être une « science » – avec tous les dogmes propres au scientisme – pour proposer des analyses et perspectives intéressantes et utiles. Malheureusement, une confusion est entretenue – autant par les collapsos que par ceux qui les invitent à intervenir en tant que tels – sur la « naissance d’une nouvelle discipline scientifique transdisciplinaire ». Cette revendication de scientificité est parfois présentée comme une boutade, mais cette « boutade » est reprise et alimentée (presque) unanimement. Cela affaiblit inutilement les discours collapsos et prête le flanc aux accusations stériles de « pseudo-science ». Premièrement, cette manière de présenter les collapsos crée une hiérarchisation de fait entre les « spécialistes » et les autres. Comme si on avait besoin de reproduire ce biais, caractéristique des sociétés occidentales, pour penser et agir sur la situation. Cela freine une appropriation large de la thématique. Deuxièmement, cela a pour effet de donner l’impression à l’audience qu’elle prend connaissance d’une réalité objectivée (et donc méthodologiquement vérifiable) plutôt que d’un discours. Cela implique, par exemple, que des raccourcis opérés entre plusieurs phénomènes (une crise financière, une sécheresse, une famine, une guerre) tiendraient de la méthode scientifique plutôt que de l’interprétation. Comme le souligne Elisabeth Lagasse 11, le melting-pot opéré entre sciences naturelles et sciences sociales induit une naturalisation des rapports sociaux qui n’est plus discutée. Assumer qu’il s’agit d’interprétations à mettre en débat serait bien plus utile. En lieu et place de cela, les personnes qui critiquent ces interprétations sont régulièrement accusées d’être dans le « déni ». Cette réaction est particulièrement grave lorsqu’on prétend relever d’une démarche scientifique, qui se définit par la contradiction et par la nécessité pour l’énoncé d’être questionnable. Enfin, cette ambiguïté nourrit le sentiment que l’effondrement généralisé est une hypothèse, un modèle qui se vérifiera ou non, un événement qui aura lieu ou non. On appelle d’ailleurs ces discours « théories de l’effondrement ». Or, la question n’est pas là. La situation écologique et sociale n’est pas une hypothèse. En alimentant cette ambiguïté, on détourne de l’essentiel et on se fait plutôt mousser avec des pronostics « d’effondrement systémique global » – logique poussée à la limite du risible lorsque des dates du phénomène sont prophétisées.
La « collapsologie » n’est pas une nouvelle science 10, c’est un discours qui utilise des sciences existantes. Ce ne devrait pas être un problème, il n’y a pas besoin d’être une « science » – avec tous les dogmes propres au scientisme – pour proposer des analyses et perspectives intéressantes et utiles. Malheureusement, une confusion est entretenue – autant par les collapsos que par ceux qui les invitent à intervenir en tant que tels – sur la « naissance d’une nouvelle discipline scientifique transdisciplinaire ». Cette revendication de scientificité est parfois présentée comme une boutade, mais cette « boutade » est reprise et alimentée (presque) unanimement. Cela affaiblit inutilement les discours collapsos et prête le flanc aux accusations stériles de « pseudo-science ». Premièrement, cette manière de présenter les collapsos crée une hiérarchisation de fait entre les « spécialistes » et les autres. Comme si on avait besoin de reproduire ce biais, caractéristique des sociétés occidentales, pour penser et agir sur la situation. Cela freine une appropriation large de la thématique. Deuxièmement, cela a pour effet de donner l’impression à l’audience qu’elle prend connaissance d’une réalité objectivée (et donc méthodologiquement vérifiable) plutôt que d’un discours. Cela implique, par exemple, que des raccourcis opérés entre plusieurs phénomènes (une crise financière, une sécheresse, une famine, une guerre) tiendraient de la méthode scientifique plutôt que de l’interprétation. Comme le souligne Elisabeth Lagasse 11, le melting-pot opéré entre sciences naturelles et sciences sociales induit une naturalisation des rapports sociaux qui n’est plus discutée. Assumer qu’il s’agit d’interprétations à mettre en débat serait bien plus utile. En lieu et place de cela, les personnes qui critiquent ces interprétations sont régulièrement accusées d’être dans le « déni ». Cette réaction est particulièrement grave lorsqu’on prétend relever d’une démarche scientifique, qui se définit par la contradiction et par la nécessité pour l’énoncé d’être questionnable. Enfin, cette ambiguïté nourrit le sentiment que l’effondrement généralisé est une hypothèse, un modèle qui se vérifiera ou non, un événement qui aura lieu ou non. On appelle d’ailleurs ces discours « théories de l’effondrement ». Or, la question n’est pas là. La situation écologique et sociale n’est pas une hypothèse. En alimentant cette ambiguïté, on détourne de l’essentiel et on se fait plutôt mousser avec des pronostics « d’effondrement systémique global » – logique poussée à la limite du risible lorsque des dates du phénomène sont prophétisées.
Les discours de l’effondrement s’inquiètent avant tout du devenir de « notre » civilisation* et ils assimilent la fin de celle-ci à la fin du monde. Pour être plus précis, ils s’inquiètent avant tout de l’avenir des classes moyennes des pays industrialisés – c’est-à-dire de moins d’une personne sur cinq dans le monde. C’est l’effondrement de « nos » modes de vie qui est mis au centre des préoccupations par les discours collapsos. Nous sommes en pleine « complainte de l’homme blanc » comme le fait remarquer Émilie Hache 17. Cette réaction ethnocentrée est compréhensible, mais il faut l’assumer et situer ce récit. Or, les collapsos (avec certaines exceptions, comme Renaud Duterme) préfèrent le présenter comme une analyse totalisante, globalisante.
par mobar » 18 févr. 2020, 16:13
par energy_isere » 05 janv. 2020, 11:21
De nouvelles données révèlent les mécanismes cachés de l’effondrement de l’Empire romain Par Ugo Bardi – Le 21 mai 2018 Les raisons de la chute de l’Empire romain d’Occident sont restées un mystère pour les historiens modernes, tout comme pour les Romains eux-mêmes. Pourtant, les données récentes d’une carotte de glace du Groenland nous fournissent de nouvelles données sur l’effondrement de l’Empire, montrant à quel point il a été rapide et brutal − un véritable « effondrement de Sénèque ». Notre civilisation pourrait-elle prendre le même chemin ? .......
par mobar » 02 déc. 2019, 12:11
par Jeuf » 02 déc. 2019, 11:33
Cette prise de conscience ne fait pas de moi un "collapsologue".
par energy_isere » 01 déc. 2019, 11:03
par mobar » 01 déc. 2019, 06:22
energy_isere a écrit : ↑30 nov. 2019, 21:24 Dans le numéro l'article '' un bunker en Nouvelle Zélande'' est intéressant.
par energy_isere » 30 nov. 2019, 21:24
par yvesT » 29 nov. 2019, 21:01
par energy_isere » 29 nov. 2019, 20:41
Pénuries, crise du pétrole… Le gouvernement est-il prêt en cas d’effondrement du monde ? Laure Beaudonnet Publié le 29/11/19 20minute.fr ................
par mobar » 16 sept. 2019, 23:44
par nemo » 16 sept. 2019, 23:00
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