Afrique, sujets concernant plusieurs pays

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Re: Afrique, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 28 mai 2016, 13:08

Victor Lopes : « Le Mozambique est le pays le plus endetté d’Afrique subsaharienne »

Publié le 27 mai 2016

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http://www.jeuneafrique.com/mag/325398/ ... aharienne/

Re: Afrique, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 13 févr. 2016, 13:03

L’Afrique pourrait ne plus une être exportatrice nette de brut vers 2040 d’après ExxonMobil

Agence Ecofin 09 fev 2016

Selon des prévisions d’ExxonMobil, à l’horizon 2040, le continent africain pourrait ne plus pouvoir exporter de façon nette du pétrole mais son offre resterait stable alors que sa demande augmenterait fortement entre 2014 et 2040.

Selon le rapport annuel The Outlook for Energy de la compagnie, dans cette période, l’Afrique et la Chine seraient les zones dont la croissance de la demande en énergie seraient la plus rapide. Les régions les plus importatrices seront l’Asie pacifique et l’Europe. Par contre, les plus grands exportateurs de pétrole seront le Moyen-Orient, la Russie et la région Caspienne.

L’Afrique et la Chine capteraient environ 60% de la hausse mondiale de la demande dont 30% chacune. Toujours selon le rapport, les raisons de cette montée de la demande seraient de différents ordres dans chacune de ceux deux régions.

En Afrique, elle serait due à la croissance de la population dont les besoins en énergie augmenteraient drastiquement. On estime la taille de la population africaine à deux milliards de personnes dans cette période.

Concernant la Chine, l’accroissement des revenus et l’urbanisation seraient les principales clés de cette augmentation des besoins en énergie. Dans une analyse de ce rapport dans la lettre bihebdomadaire de l’OAG Africa, l’expert Francis Perrin estime que «les perspectives de l’offre pétrolière et énergétique du continent sont sans doute traitées un peu rapidement dans cette étude, qui est peut-être un peu pessimiste» . Il ajoute que le mérite de cette étude est de «mettre l’accent sur la forte dynamique de la consommation énergétique en Afrique, qui est un phénomène majeur et le restera longtemps.»
http://www.agenceecofin.com/trade/0902- ... exxonmobil

Re: Afrique, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 01 déc. 2015, 19:38

Réchauffement climatique : la France accroît son aide à l'Afrique

le 01/12/2015 Boursier.com

Paris va notamment octroyer plus de deux milliards d'euros sur la période 2016-2020 au financement des énergies renouvelables

Au deuxième jour du sommet sur le climat (COP21) qui se tient au salon du Bourget près de Paris, la présidence française s'est engagée à accroître son aide financière pour permettre aux pays africains de lutter contre le réchauffement climatique.

Paris va notamment octroyer plus de deux milliards d'euros sur la période 2016-2020 au financement des énergies renouvelables (énergie solaire, éolienne, hydroélectrique ou géothermique). "Cet effort représentera une hausse de 50% des engagements bilatéraux français par rapport aux 5 dernières années", précise l'Elysée dans un communiqué. Les programmes financés pourront être portés par les gouvernements africains ou par des organisations de la société civile et des collectivités territoriales.

Lutte contre la désertification

La France va aussi tripler "progressivement ses engagements bilatéraux en Afrique, pour atteindre 1 milliard d'euros par an en 2020", afin de lutter contre la désertification et de faciliter l'adaptation au changement climatique. "L'aide au développement de la France portera prioritairement sur des projets s'inscrivant dans les initiatives africaines" comme la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel. La FAO, organisme rattaché à l'ONU, rappelle que ce projet date de 2007 et concerne plus de 20 pays africains. A l'origine, "il visait à planter une large bande de végétation traversant l'Afrique d'Ouest en Est, a évolué au fil du temps", explique Reuters. L'objectif est désormais de développer des "poches" rapprochées sur lesquelles se concentrent les efforts de reboisement, d'habitation et d'électrification. L'aide servira aussi à préserver le lac Tchad et le fleuve Niger.

Un plan de 16 milliards de dollars

Dans un récent rapport, la Banque mondiale a estimé que le niveau actuel de financement dédié à l'adaptation aux changements climatiques est insuffisant pour permettre au continent africain de faire face. Elle a donc établi un 'Business Plan' qui prévoit 16 milliards de dollars d'investissement d'ici 2020 pour être à la hauteur des enjeux. Ainsi, 5,7 milliards devraient provenir de l'Association internationale de développement (IDA), et le reste de diverses sources, bilatérales et multilatérales, de sources dédiées au financement de la lutte contre le changement climatique et du secteur privé. "Le plan précise aussi que pour un coût d'environ 21 milliards de dollars, des résultats plus poussés pourraient être obtenus d'ici 2025".
http://www.boursier.com/actualites/econ ... ?headline3

Re: Afrique, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 23 oct. 2015, 15:38

"L'électrification de l'Afrique, une chance pour l'Europe"

23 oct 2015 enerzine

Le texte de résolution pour le soutien au plan d'électrification du continent africain proposé par Jean-Marie BOCKEL, Sénateur du Haut-Rhin vient d'être adopté à une large majorité
.

Pour le sénateur, ce texte, cosigné par des parlementaires de toute tendance politique, confortera, à un mois de l'ouverture de la COP 21, l'engagement de la France à promouvoir l'action de la fondation « Energies pour l'Afrique » de Jean-Louis BORLOO. L'ancien ministre était présent dans les tribunes lors de l'examen de ce texte. Chantal Jouanno, ancienne Secrétaire d'Etat à l'Écologie, à l'Énergie, au Développement durable et à la Mer, intervenant pour le groupe UDI-UC a salué la possibilité de relever un défi « qui est un espoir, celui d'un nouveau développement à portée de main ».

70% de la population africaine n'a toujours pas accès à l'énergie et tout particulièrement à l'électricité. Un constat alarmant alors que l'on connait les enjeux : accès à l'éducation et à la santé, développement économique, réduction de la pauvreté, impératif environnemental… Le Parlement panafricain a voté il y deux semaines à l'unanimité une proposition commune posant l'objectif de faire passer en 10 ans l'électrification du continent subsaharien de 25% à 80%.

La Fondation « Energies pour l'Afrique » a pour objectif d'accélérer la construction d'infrastructures et de débloquer des financements grâce à une Agence intergouvernementale africaine d'électrification. Cette initiative est soutenue tant par le Président de la République que par des responsables politiques de diverses sensibilités politiques, de nombreux dirigeants africains, de grandes entreprises, d'organisations internationales, mais surtout, par les Etats africains et l'Union africaine.

Pour Jean-Marie Bockel, « cette électrification est l'occasion pour l'Europe d'accompagner la transition énergétique de l'Afrique, tout en favorisant les énergies renouvelables, afin de stopper une déforestation qui ne fera que croître sous l'effet de l'explosion démographique à venir ».

La fondation « Energies pour l'Afrique » repose sur l'idée d'une « subvention » de 5 milliards de dollars par an sur dix ans versée par les pays riches émetteurs de CO2 de plus de 8 tonnes par habitant et par an au prorata de la population. Cette contribution serait revue tous les 3 ans sur un principe de bonus-malus. Cela représenterait pour l'Europe 1,2 milliards de dollars la 1ère année, et 2 milliards la 3ème année. Pour Jean-Marie Bockel, « 5 milliards de dollars, c'est un engagement deux fois moins important que celui pris lors de la Conférence de Copenhague de 2009. Un engagement malheureusement resté lettre morte ».

Les principaux émetteurs de CO2, européens, américains, japonais, péninsule arabique, craignent de vastes mouvements de population dans les années à venir : « enjeux climatiques et migratoires sont intrinsèquement liés. Le rythme de croissance économique actuel du continent africain ne suffit pas. Il faut trouver de nouveaux leviers de croissance pour assurer à la jeunesse africaine un avenir en Afrique. Parmi ces leviers, l'énergie occupe une place centrale. L'électrification permettrait de porter la croissance de 5 % à 15 % » souligne le sénateur.

Pour Jean-Marie Bockel, « à un mois de l'ouverture COP 21, la France a un rôle de premier ordre à jouer sur le plan international. S'offre à elle une occasion unique d'œuvrer pour trouver un consensus au sein des Nations Unies et de l'Union européenne ».

« Nous devons sortir de la rhétorique de la peur. L'Afrique n'est pas une menace pour la France et pour l'Europe mais un territoire d'opportunités » a souligné Chantal Jouanno.

« Cette adoption marque le premier pas vers une nouvelle approche du Parlement français et, plus largement européenne, des nouveaux rapports que doivent tisser l'Europe et l'Afrique. Soutenir l'électrification de l'Afrique, c'est parier sur le formidable moteur de croissance que pourrait être pour nous le continent africain » conclut Jean-Marie Bockel.
http://www.enerzine.com/15/18800+lelect ... rope+.html

Re: Afrique, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 06 oct. 2015, 14:47

L'Afrique peut quadrupler sa part des énergies renouvelables d'ici 2030


06 oct 2015 enerzine

Selon un rapport de l'Agence Internationale pour les Energies Renouvelables (IRENA), le continent africain pourrait satisfaire à près d'un quart de ses besoins énergétiques d'ici 2030 en utilisant des énergies renouvelables propres et locales.

Africa 2030, une feuille de route globale pour la transition énergétique de l'Afrique, indique qu'une combinaison de technologies de production d'énergies renouvelables modernes pourrait vraisemblablement répondre à 22 % des besoins énergétiques de l'Afrique d'ici 2030, un pourcentage plus de quatre fois supérieur à celui atteint en 2013 (5 % à peine).
...................
http://www.enerzine.com/14/18752+lafriq ... 2030+.html

Re: Afrique, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 07 sept. 2015, 13:11

Il n' y pas que JL.Borloo qui veut electrifier l' Afrique ( lien ) , il ya le chanteur Bono aussi :
Le chanteur du groupe U2, Bono, s'est joint a une délégation du gouvernement des États-Unis pour les célébrations du premier anniversaire du tout premier champ équipé de panneaux solaires, dans le cadre du programme Power Africa de la Maison Blanche.

Le projet portant sur 8,5 mégawatts, développé par Gigawatt Global et construit par Scatec Solar, est situé sur les terrains du village de la jeunesse d'Agahozo-Shalom, près de Kigali, au Rwanda.

L'organisation One.org de Bono soutient l'Electrify Africa Act (loi sur l'électrification de l'Afrique), qui est co-parrainée par le sénateur Chris Coons, et présente la production d'énergie comme une stratégie de lutte contre la pauvreté.

Yosef Abramowitz et Chaim Motzen, les co-fondateurs de Gigawatt Global, une entreprise néerlandaise de développement social et de production d'énergie solaire appartenant à des intérêts américains, ont mené la visite du champ.

Bono et Gigawatt Global sont tous les deux candidats au prix Nobel de la paix 2015 qui sera annoncé le mois prochain.
http://www.enerzine.com/1/18653+un-nobe ... aire+.html

et par ailleurs les africains peuvent prendre la main aussi :
Le solaire est une énorme opportunité pour les entreprises africaines

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Agence Ecofin 12 Mai 2015

Le secteur de l’énergie solaire offre de nombreuses opportunités pour les start-up africaines. Cet avis est partagé par de nombreuses personnes intervenant déjà dans le secteur parmi lesquelles Uvie Ugono, le CEO de Solynta Energy, une entreprise spécialisée dans les installations solaires et de Sachi DeCou, co-fondateur de Juabar, une entreprise qui conçoit et construit des kiosques de chargeurs solaires.

L’Afrique, qui reçoit environ 49% du rayonnement solaire global, est également le continent le moins électrifié. Environ 585 millions de personnes en Afrique subsaharienne n’ont pas accès à l’électricité et seulement 20% des populations sont reliées aux réseaux électriques. « Le manque général d’accès à l’électricité conventionnelle fait du solaire l’une des solutions privilégiées pour permettre l’accès à l’électricité à ces populations.» affirme Uvie Ugono. De plus, les récentes innovations en matière de batterie de stockage d’énergie, la baisse du coût du solaire et l’adoption du système de paiement prépayé, augmentent l’accessibilité de ce type d’énergie aux populations éloignées.

Selon les deux acteurs, les gouvernements africains devraient mettre en place des mécanismes pour favoriser le développement de ce secteur, surtout par les petites et moyennes entreprises afin d’accélérer le processus d’électrification. « Les gouvernements ne réalisent pas encore pleinement le potentiel de ce type d’électricité. Il leur permettra non seulement de venir bout des délestages fréquents, mais favorisera également l’institution d’un nouveau secteur économique avec à la clé la création de milliers d’emplois.» affirme M. Decou.
http://www.agenceecofin.com/solaire/120 ... africaines

Re: Afrique, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 11 juin 2015, 12:38

Afrique: 26 pays signent un nouveau traité de libre-échange à Charm el-Cheikh

Les dirigeants de 26 pays d’Afrique de l’Est et du Sud ont signé mercredi en Egypte un traité de libre-échange, qui englobe la moitié orientale du continent et doit faciliter la circulation des biens et des marchandises.

La Zone tripartite de libre-échange (Tripartite Free Trade Area - TFTA), ou la «Tripartite», doit devenir un marché commun unissant 26 des 54 pays africains.

Le traité a été signé lors d’un sommet à Charm el-Cheikh, station balnéaire sur la mer Rouge, par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président du Zimbabwe Robert Mugabe, le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn et le vice-président tanzanien Mohammed Gharib Bilal.

L’ensemble regroupera les pays du Marché commun des États d’Afrique australe et de l’Est (Comesa), de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), soit plus de 625 millions d’habitants et plus de 1.000 milliards de dollars de PIB (900 milliards d’euros).

L’objectif est de mettre en place un cadre pour aller vers des tarifs douaniers préférentiels, facilitant ainsi la circulation des biens et des marchandises.

«Ce que nous faisons aujourd’hui représente un pas important dans l’histoire de l’intégration régionale de l’Afrique», a indiqué M. Sissi à l’ouverture du sommet.

De son côté, le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim a estimé que la Tripartite allait permettre à l’Afrique «de faire d’énormes progrès et à tout le continent d’aller de l’avant».

«L’Afrique a clairement dit qu’elle était ouverte aux affaires», a-t-il ajouté.

Du Cap au Caire, selon le mot de l’homme politique et magnat minier britannique Cecil Rhodes au 19e siècle, la «Tripartite» englobera l’Afrique du Sud et l’Égypte, les deux économies les plus développées du continent, ainsi que des pays dynamiques comme l’Éthiopie, l’Angola, le Mozambique et le Kenya. Mais pas le Nigeria, premier PIB d’Afrique notamment grâce au pétrole.

Le président Mugabe a quant à lui souligné que ce traité établissant «une économie sans frontières» permettrait au nouveau bloc de se classer au 13ème rang au niveau mondial en terme du PIB.

...................
Le calendrier «de démantèlement des barrières douanières» n’a pas encore été établi, avait ainsi averti le ministre égyptien de l’Industrie et du Commerce, Mounir Fakhri Abdel Nour, alors que, pour entrer en vigueur, le traité devra être ratifié dans les deux ans par les Parlements des 26 pays.
..................
http://www.liberation.fr/economie/2015/ ... ge_1326502

Re: Afrique, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 01 juin 2015, 17:10

Lampes solaires : Total fait le bilan du programme "Awango"

19 mai 2015 15:36 Par Charles Bouessel .. jeune afrique

Total a dévoilé ce mardi avoir écoulé environ 1 million de lampes solaires en Afrique subsaharienne et en Asie, dans le cadre son programme "Awango", lancé fin 2012. Le géant français des hydrocarbures vise le chiffre de 5 millions de lampes vendues d'ici à 2020.

Le groupe français estime ainsi avoir rempli son objectif d'"améliorer le quotidien de 5 millions de personnes avant fin 2015", une lampe pouvant servir à éclairer toute une famille. Mais le groupe français n'entend pas s'arrêter là. "Notre ambition est de poursuivre le développement de ce programme et de viser 5 millions de lampes vendues en Afrique à l'horizon 2020, c'est à dire de toucher 25 millions de personnes sur le continent" a déclaré Patrick Pouyanné, directeur général de Total, dans un communiqué publié à l'issue de la présentation.

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Rentabilité

Destinées aux foyers sans électricité, les lampes "Awango by Total" se rechargent grâce à un petit panneau solaire et sont garanties pendant deux ans. Il est également possible d'y connecter et de recharger de petits appareils électroniques. Les lampes sont construites par des fournisseurs basés en Asie, en collaboration avec Total. Le groupe pétrolier s'occupe, lui, du marketing et de la distribution, s'appuyant dans certains pays sur son réseau de stations-services et sur des partenariats avec des revendeurs privés et des ONG pour atteindre les lieux les plus reculés. "Tous les acteurs de la chaîne dégagent une rentabilité économique", assure Christophe Dargnies.

Le prix de ces lampes varie "entre 12 et 40 dollars", suivant le modèle et le pays de vente, explique le directeur de l'incubateur de Total. "Un investissement lourd pour les personnes gagnant moins de 1 dollar par jour", reconnaît Christophe Dargnies. Mais le coût de la lampe peut être compensé par l'économie de kérosène que les ménages auraient eu à payer pour s'éclairer.

Une étude réalisée en 2012 par la Société financière internationale(IFC) estime que 18 milliards de dollars sont dépensés chaque année par les ménages les plus pauvres dans l'achat d'énergies traditionnelles (piles, bougies, lampes à kérosène, etc.) pour l'éclairage et la recharge de petits appareils.

Autonomes

Total réfléchit d'ailleurs à des solutions de financement de type microcrédit pour faciliter l'accès à ces lampes, a révélé Christophe Dargnies. "Total Access to Energy" entend en outre enrichir son offre en développant des modules électroménagers autonomes. "L'idée consiste à modulariser les produits électroménagers pour les rendre autonomes en énergie et accessible" explique son directeur. Les panneaux solaires et les lampes peuvent ainsi être raccordés entre eux. Un four amélioré, équipé d'un ventilateur, est à l'étude dans l'incubateur de Total qui reçoit tous les bénéfices de la vente des lampes "Awango".
http://economie.jeuneafrique.com/region ... total.html

http://www.enerzine.com/1/18456+lampes- ... rgie+.html

Re: Afrique, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 30 mars 2015, 16:48

L'Afrique sera la prochaine usine du monde et voici ce qu'elle produira

30 Mars 2015 Usine Nouvelle

Répondre aux besoins de base sur les marchés régionaux, et construire des partenariats stratégiques autour de l’innovation technologique, voici deux opportunités d’investissement industriel en Afrique identifiées par la Coordination pour l’Afrique de demain (Cade) dans un rapport intitulé « Bâtir des industries modernes et compétitives en Afrique » à paraître aujourd'hui, que L’Usine Nouvelle a pu consulter en exclusivité.

Il existe deux approches de l’Afrique. Celle qui regrette sa difficulté à valoriser les matières énergétiques, minérales, agricoles – qu’elle tire de son sol, et celle qui célèbre sa capacité à devenir l’atelier du monde. Dans une génération, 25% de la population active sera regroupée sur ce continent, alors que les pays les plus développés tentent vainement d’enrayer le vieillissement de leur population.

Ce « dividende démographique » fera du continent africain le lieu où produire les biens destinés à la grande exportation. « Des prémices existent par quelques industries exportatrices de pointe du Maroc, de l’Afrique du Sud, de la Tunisie, une industrialisation rapide de l’Ethiopie », rappelait Lionel Zinsou, président de PAI Partners, lors du forum organisé l’an dernier par la Coordination pour l’Afrique de demain, qui édite aujourd’hui un livre résumant les pistes et bonnes pratiques qui ont émergé de son troisième cycle économique intitulé « Valoriser et transformer le potentiel de l’Afrique en richesses réelles », et transmis en avant-première à L’Usine Nouvelle.

En attendant, des opportunités existent aujourd’hui pour répondre aux besoins de base d’une population en pleine croissance démographique et économique. Outre ces rares industries résolument tournées vers l’export – usines aéronautiques (moteurs et montage d’avions Bombardier et cockpits Airbus en Tunisie), automobiles (Renault au Maroc et bientôt au Nigeria, où Peugeot compte également rouvrir une ligne) ou textiles (fournisseurs pour H&M en Ethiopie), Lionel Zinsou distingue deux autres types d’industries porteurs sur le continent africain.

Partenariats stratégiques et restructuration

Tout d’abord celles qui produisent des biens adaptés à la demande des classes moyennes, en substitution de l’importation. C’est le cas des matériaux de construction, comme le ciment qui a fait la fortune du Nigérian Aliko Dangote. L’Afrique a encore besoin de prestataires et d’industriels dans la nutrition animale, la chaîne de froid, mais également d’abattoirs, de médicaments…

Ensuite, des industries vieillissantes à restructurer, souvent en introduisant une innovation, comme les industries textiles qui cherchent des partenaires stratégiques pour faire revivre leurs installations en répondant à une nouvelle demande, comme les protections périodiques, compresses, pansements ou les tissus techniques à même d’utiliser le coton produit localement et souvent exporté brut.

Le frein énergétique
Parfois la transformation sur place de matières premières n’est pas la solution la plus adaptée, rappelle Henri-Bernard Solignac Lecomte, directeur de l’unité Europe, Moyen-Orient, Afrique du Centre de développement de l’OCDE. Il cite l’exemple du Chili, qui a fait le choix de vendre son cuivre brut mais « a réinvesti les revenus de cette rente dans les industries du bois et de la pâte à papier et l’élevage de saumon, au point de concurrencer la Norvège et l’Ecosse ».

La transformation de minerai, forte consommatrice d’énergie, n’est pas partout un choix rationnel. Surtout dans les régions qui n’ont pas encore réalisé leur interconnexion électrique et souffrent d’un déficit énergétique chronique, qui force déjà les industries qui le peuvent à investir dans leurs propres capacités (construction de centrales). Luis Padilla, du Centre de développement de l’OCDE également, cite l’exemple du Botswana, « qui a besoin de multiplier par 600 ses capacités actuelles de production énergétique pour réaliser son potentiel de transformation industrielle ».

Autre sujet de débat, l’agro-industrie : au Ghana, l’entreprise Blue Skies a innové tout au long de sa supply chain pour, en 48 heures, récolter, emballer et affréter des ananas vers les supermarchés européens. Un modèle exemplaire, mais pas systématiquement réplicable. Car le marché international n’est pas toujours accessible aux unités industrielles locales, qui n’ont pas forcément au niveau national le cadre nécessaire pour prouver qu’elles satisfont aux normes d’hygiène et de sécurité.

Innover pour accompagner les sauts technologiques

Parmi les autres pistes identifiées par la Cade, les services aux industries (ingénierie, maintenance, télécommunications) sont des marchés encore immatures à fort potentiel de croissance. Sur ce créneau, comme partout et peut-être plus qu’ailleurs, l’Afrique a besoin d’innovation.

Après être passée directement aux communications mobiles sans développer de réseau filaire dans les zones rurales, l’Afrique cherche logiquement des alternatives à la fibre optique qui ne pourra pas être tirée partout, en raison de son coût. KA Technologies a, dans ce cadre, développé la technologie PWCS, pour Polyvalent Wireless Communication System. « Ce système innovant de télécommunications sans fil et sans infrastructure de câblage », breveté au niveau mondial, utilise les hyperfréquences, « comme une fibre optique à travers les airs ». Ce n’est qu’un exemple des innovations qui pourraient trouver leur place dans un paysage qui offre autant d’opportunités que de défis aux investisseurs.

Myrtille Delamarche
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... ra.N321881

Re: Afrique, petits pays, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 04 oct. 2014, 14:37

M. Borloo s’annonce avocat de l’énergie en l’Afrique « en panne faute d'électricité »

Agence Ecofin 29 sept 2014

Jean-Louis Borloo, ancien ministre sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, veut lancer une fondation pour l'accès à l'énergie en Afrique, en étant convaincu que « l'énergie pour tous en Afrique, c'est aussi une opportunité pour la France, pour sa croissance et ses emplois », apprend-on du Journal du Dimanche.

Dans une interview à JDD, M. Borloo a exposé son engagement pour l’Afrique, déclarant que « dotée d'une riche diversité culturelle, les plus belles forêts, les plus beaux fleuves, de l'espace, des sous-sols riches, un grand potentiel agricole, l'Afrique est en panne faute d'électricité : 70 % des Africains n'ont ni lumière, ni électricité, ni énergie ». A 63 ans, l’ancien ministre français veut se faire l’avocat de la cause de l’énergie pour tous en Afrique avec sa fondation et son agence qui seront, précise-t-il, « opérationnelles à la fin de l'année».

« Je serai sur le terrain. Je veux être un facilitateur, un avocat de l'Afrique dans cette nouvelle ère. Je veux alerter les décideurs français et européens. Aider les dirigeants, mobiliser les parlements français et européen », a-t-il confié à JDD, soulignant vouloir mener « le combat de lélectricité pour tous en Afrique » en portant ce drapeau en France et en Europe.

« L'Afrique est notre plus grande chance et notre plus grand danger. À 12 km de l'Europe, par le détroit de Gibraltar, ce continent frère, dix fois plus grand que l'Europe et bientôt trois fois plus peuplé, est à la croisée des chemins », a-t-il relevé, reconnaissant qu’ « il y a aussi des intérêts économique et géopolitique ».

De l’avis de cet homme politique, fondateur de Génération Ecologie, si l'on arrivait à 90 ou 100% d'accès à l'énergie, on aurait plus de 20% de croissance par an en Afrique avec les retombées en France. « En République centrafricaine, là où nous avons des armées engagées sur le terrain, il y a 3% d'accès à l'énergie. Le pays est dans le noir à 97%. Ce n'est pas tenable », a déploré cet ancien ministre d’Etat qui ouvre une autre page de sa vie, mais cette fois-ci, consacrée à l’Afrique.
http://www.agenceecofin.com/electricite ... lectricite

Re: Afrique, petits pays, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 09 août 2014, 13:41

La Banque mondiale va financer des projets énergétiques à hauteur de 5 milliards $ dans six pays africains

Agence Ecofin 08 Aout 2014

Le groupe de la Banque mondiale s’est engagé, le 5 août, à financer des projets énergétiques à hauteur de 5 milliards de dollars dans six pays africains partenaires de l’initiative « Power Africa » lancée par le président américain Obama pour électrifier le continent, en l’occurrence l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Libéria, le Nigéria et la Tanzanie.

« Je suis très heureux d’annoncer aujourd’hui que le groupe de la Banque mondiale, suivant la voie tracée par le Président Obama, s’associera à Power Africa en engageant une somme de 5 milliards de dollars en financements directs, en garanties d’investissement et en services consultatifs pour la préparation de projets dans les six premiers pays sélectionnés pour cette initiative », a déclaré le président du groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.

Ce nouvel engagement financier, qui a été annoncé durant la deuxième journée du premier sommet États-Unis-Afrique, répond à la nécessité urgente de développer l’accès à l’électricité en Afrique où quelque 600 millions de personnes en sont privées alors même que le continent a un potentiel hydroélectrique, géothermique, éolien et solaire parmi les plus importants de la planète, sans compter ses vastes réserves pétrolières et gazières.

L’Afrique a un énorme potentiel hydroélectrique, mais n’exploite que 8% de cette puissance hydrique. Par comparaison, l’Europe de l’Ouest exploite 85% de son potentiel hydroélectrique disponible, ce qui a contribué au développement économique et à l’industrialisation des pays européens. « Comme l’Europe et le reste du monde, l’Afrique mérite de pouvoir elle aussi exploiter cette source d’énergie verte afin d’améliorer l’existence et les perspectives économiques de ses populations », a indiqué le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, M. Makhtar Diop.
http://www.agenceecofin.com/energie/080 ... -africains

Re: Afrique, petits pays, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 16 avr. 2014, 14:21

Vitol évalue le besoin actuel de l’Afrique à 3,71 millions de barils/j de carburant en 2014

Agence Ecofin 10 Avril

Le groupe Vitol, multinationale de l’énergie et de négoce basée à Genève, trouve « prometteur » le marché africain où la demande en carburant avoisine 3,71 millions de barils par jour en 2014.

C’est ce que croit Chris Bake, directeur des investissements chez Vitol, faisant une analyse du marché africain dans un entretien téléphonique avec l’agence Reuters.

M. Bake estime qu’il y a une forte demande qui a augmenté de 3%, par rapport au niveau de 2013, et qui vaudrait 440 millions $ par jour. A son avis, la demande en gaz de pétrole liquéfié connaîtra un boom à travers l’Afrique du Nord et le Nigeria, grand producteur de pétrole.

Dans ce contexte, il relève que la construction des raffineries de petite taille pourrait rencontrer des succès, surtout en Ouganda, au Tchad et au Soudan du Sud, qui sont loin des géants asiatiques de raffinerie. Le groupe Vitol, à la tête d’un consortium, s’impatiente de remporter le contrat de construction, en Ouganda, d’une raffinerie dont le coût est estimé à 2,5 milliards $.
http://www.agenceecofin.com/hydrocarbur ... nt-en-2014

Re: Afrique, petits pays, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 09 nov. 2013, 13:40

Afrique: la production de gaz pourrait doubler en 20 ans

La production de gaz naturel en Afrique pourrait doubler en 20 ans, ce qui constitue un important accélérateur de croissance pour le continent, a-t-on appris mercredi auprès de l'Union internationale de l'industrie du gaz (UIG).

"L'Afrique est en phase de croissance sur la scène gazière internationale, avec une augmentation de 60% de ses réserves prouvées depuis 2000", a affirmé le Français Jérôme Ferrier, le président de l'UIG, lors de l'ouverture d'une conférence sur le gaz dans le golf de Guinée.

Les réserves du continent pourraient même "doubler d'ici 2020", a souligné M. Ferrier.

Pour ce qui est de la production gazière, elle pourrait également doubler d'ici 2035, pour passer de 200 à 400 milliards de mètres cubes par an.

L'UIG, qui regroupe 83 pays dont 10 africains et couvre 95% du marché du gaz naturel, a qualifié le développement de cette ressource de "réelle opportunité pour l'Afrique" et de "facteur important" pour la "croissance économique et sociale du continent".

"La recherche d'un gaz abondant et à prix raisonnable est une nécessité vitale pour la Côte d'Ivoire" alors que le prix du baril de pétrole avoisine actuellement les 100 dollars, a souligné Adama Toungara, le ministre ivoirien du Pétrole et de l'Énergie.

La Côte d'Ivoire aspire à devenir une plateforme énergétique dans l'Afrique de l'Ouest, a indiqué le ministre.

En témoigne la politique "agressive de promotion de l'exploration et de la production gazière et pétrolière" d'Abidjan, qui a signé "17 contrats de partage de production les 20 derniers mois", a expliqué M. Toungara.

A peine 20% des Africains de l'Ouest ont accès à l'électricité, malgré les considérables ressources en énergie du continent, notamment en gaz, selon un rapport de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao).

Avec une population de 300 millions d'habitants, soit un tiers des habitants du continent, l'Afrique de l'Ouest connaît l'un des plus faibles taux de consommation d'énergie moderne au monde, selon la Cédéao.

L'accès à l'électricité dans la région est d'environ 20%, mais des écarts importants existent entre le taux d'accès dans les zones urbaines (40%) et en milieu rural (4 à 8%).
http://www.slateafrique.com/409265/afri ... -en-20-ans

Re: Afrique, petits pays, sujets concernant plusieurs pays

par energy_isere » 23 juin 2013, 14:03

L’électrification rurale en Afrique : nouvelle frontière du développement et futur eldorado ?

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Agence Ecofin 23 Juin 2013

L’électricité est un produit rare en Afrique : le taux d’électrification est limité à 42% à l’échelle du continent, soit le taux le plus faible de l’ensemble des régions en développement. De plus, ce taux moyen masque à la fois de fortes disparités régionales (99% au Maghreb, mais seulement 31% en Afrique subsaharienne), mais également un clivage urbain/rural très marqué (69% en urbain contre 25% en rural). Moins de 10% des populations rurales d’Afrique subsaharienne ont ainsi accès à l’électricité, la biomasse traditionnelle (bois transformé ou non en charbon) restant leur source d’énergie quasi exclusive. […]

Pour les opérateurs d’électricité d’Afrique subsaharienne, l’équation économique est en effet complexe à résoudre. D’un côté, ces opérateurs doivent s’adapter à la donne économique locale. Avec 70% de la population vivant avec moins de 2 $ par jour, l’accessibilité de l’électricité est limitée. Dans les zones électrifiées, une consommation moyenne de 40 kWh par mois (contre environ 600 en France) représente par exemple un coût de 5 $. Et dans les zones rurales non desservies, une consommation moyenne plus réduite de 5 kWh par mois génère toujours un coût de 2 $ dû à l’utilisation des groupes électrogènes. D’un autre côté, les opérateurs électriques doivent exploiter des infrastructures électriques lourdes, centralisées et couvrant d’immenses territoires. Héritées en partie de l’époque coloniale, ces infrastructures génèrent des coûts d’exploitation élevés, de 14 c$/kWh en moyenne, qui sont à peine couverts par les tarifs de vente. Déficitaire sur la fourniture d’électricité aux particuliers, le fragile équilibre financier des opérateurs est tributaire de la vente aux entreprises. […]
http://www.agenceecofin.com/electricite ... r-eldorado

Re: Afrique, petits pays, sujets concernant plusieurs pays

par mahiahi » 01 mai 2013, 08:33

energy_isere a écrit :Comme l' Afrique c' est 1.1% de la production industrielle mondiale, ils ont pas grand chose à exporter de ce point de vue la.
je ne pense pas que le rapport à la production mondiale soit pertinent pour juger de l'importance en termes d'exportation (exemple : l'Arabie sahoudite est exportatrice en fleurs alors que sa production est ridiculement basse)

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