Trump déclare la guerre au pétrole iranien

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Re: Trump déclare la guerre au pétrole iranien

par marocain » 12 mars 2022, 01:14

energy_isere a écrit :
12 mars 2022, 00:08
Washington a confisqué la cargaison de deux tankers accusés de transporter du brut iranien

AFP le 11 mars 2022

Les Etats-Unis ont saisi le chargement de deux pétroliers, soupçonnés d'avoir transporté plus de 700.000 barils de brut iranien en violation de l'embargo américain, selon des documents judiciaires.

Les autorités américaines ont confisqué il y a plusieurs semaines ce pétrole qui, selon elles, est parti en 2020 d'Iran et a ensuite fait l'objet de "transferts et de subterfuges pour dissimuler son origine".

Le dossier judiciaire n'a été rendu public que récemment, après la revente du brut d'une valeur estimée entre 38 et 45 millions de dollars.

Selon ces documents, un tanker iranien visé par des sanctions américaines, le Stark I, a été repeint vers la mi-octobre 2020 pour échapper aux satellites, a chargé du pétrole dans un terminal iranien et est parti en mer.

Au large, il a transféré 733.876 barils de brut à bord du pétrolier M/T Arina, qui navigue sous pavillon du Panama. Les deux cargos avaient coupé leur système de localisation lors de cette manoeuvre, très risquée.

Après plusieurs étapes, l'Arena a transféré en août 2021, au large de Chypre, une partie de cette cargaison, soit 220.793 barils, à bord d'un autre tanker, le M/T Nostos, enregistré au Liberia.

Les Etats-Unis avaient émis en octobre un mandat pour saisir ce pétrole, dont la vente aurait selon eux profité notamment aux Gardiens de la Révolution, que Washington considère comme une organisation terroriste.

La saisie, survenue peu après, a eu lieu discrètement, alors que des négociateurs essaient de ressusciter l'accord sur le nucléaire iranien de 2015.

Conclu par l'Iran d'un côté, et les Etats-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l'Allemagne de l'autre, ce pacte était censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique en échange de la levée des sanctions qui asphyxient son économie.

Mais il s'est délité après le retrait en 2018 de Washington qui a rétabli ses sanctions contre l'Iran, dont l'embargo sur le pétrole. En réaction, l'Iran s'est progressivement affranchi des limites imposées à son programme nucléaire.

Les efforts pour le relancer, qui semblaient prêts d'aboutir, ont été suspendus vendredi suite à de nouvelles exigences de Moscou.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ien-220311
c'est un acte de piraterie, espérons que les Iraniens auront le courage de prendre des otages américains.

Re: Trump déclare la guerre au pétrole iranien

par energy_isere » 12 mars 2022, 00:08

Washington a confisqué la cargaison de deux tankers accusés de transporter du brut iranien

AFP le 11 mars 2022

Les Etats-Unis ont saisi le chargement de deux pétroliers, soupçonnés d'avoir transporté plus de 700.000 barils de brut iranien en violation de l'embargo américain, selon des documents judiciaires.

Les autorités américaines ont confisqué il y a plusieurs semaines ce pétrole qui, selon elles, est parti en 2020 d'Iran et a ensuite fait l'objet de "transferts et de subterfuges pour dissimuler son origine".

Le dossier judiciaire n'a été rendu public que récemment, après la revente du brut d'une valeur estimée entre 38 et 45 millions de dollars.

Selon ces documents, un tanker iranien visé par des sanctions américaines, le Stark I, a été repeint vers la mi-octobre 2020 pour échapper aux satellites, a chargé du pétrole dans un terminal iranien et est parti en mer.

Au large, il a transféré 733.876 barils de brut à bord du pétrolier M/T Arina, qui navigue sous pavillon du Panama. Les deux cargos avaient coupé leur système de localisation lors de cette manoeuvre, très risquée.

Après plusieurs étapes, l'Arena a transféré en août 2021, au large de Chypre, une partie de cette cargaison, soit 220.793 barils, à bord d'un autre tanker, le M/T Nostos, enregistré au Liberia.

Les Etats-Unis avaient émis en octobre un mandat pour saisir ce pétrole, dont la vente aurait selon eux profité notamment aux Gardiens de la Révolution, que Washington considère comme une organisation terroriste.

La saisie, survenue peu après, a eu lieu discrètement, alors que des négociateurs essaient de ressusciter l'accord sur le nucléaire iranien de 2015.

Conclu par l'Iran d'un côté, et les Etats-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l'Allemagne de l'autre, ce pacte était censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique en échange de la levée des sanctions qui asphyxient son économie.

Mais il s'est délité après le retrait en 2018 de Washington qui a rétabli ses sanctions contre l'Iran, dont l'embargo sur le pétrole. En réaction, l'Iran s'est progressivement affranchi des limites imposées à son programme nucléaire.

Les efforts pour le relancer, qui semblaient prêts d'aboutir, ont été suspendus vendredi suite à de nouvelles exigences de Moscou.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ien-220311

Re: Trump déclare la guerre au pétrole iranien

par energy_isere » 12 déc. 2020, 14:43

L’Iran se prépare à augmenter ses exportations de pétrole avec l’arrivée au pouvoir de Biden

Agence Ecofin 8 déc 2020

L’Iran, qui sous Trump, a souffert de l’embargo sur ses exportations de brut, voit le bout du tunnel avec l’arrivée de Joe Biden. Le dirigeant démocrate est favorable à une levée des sanctions contre Téhéran, à condition de l’application stricte de l’accord de 2015 sur le nucléaire.

La République islamique d’Iran s'attend à ce que la prochaine administration américaine assouplisse certaines sanctions imposées par l’exécutif de Trump, notamment l’embargo sur ses exportations de pétrole. Cela lui permettra de renforcer sa présence sur le marché pétrolier et laissera place à l’application de l’accord sur le nucléaire conclu en 2015 avec les États-Unis et les puissances européennes.

« Téhéran prendra des mesures pour préparer les ressources et les équipements de l'industrie pétrolière pour la production et l'exportation de pétrole en fonction des capacités actuelles dans les trois prochains mois », a-t-on lu sur le site officiel du président Hassan Rouhani.

L’Iran s’appuie en effet sur la promesse faite par le président élu américain, Joe Biden de vouloir revenir à l'accord, qui avait été négocié lorsqu'il était vice-président sous Barack Obama. D’après cet accord, l’Iran doit limiter son programme nucléaire et autoriser un renforcement des contrôles de la Communauté internationale pendant au moins une décennie, ce qui favorisera la levée des sanctions qui pleuvent sur le pays depuis plusieurs années.

Mais après son arrivée au pouvoir, Donald Trump a critiqué cet accord qu’il a qualifié de « pire accord jamais signé par les Etats-Unis ». Il a de plus, argué que l’Iran ne respecte pas ses engagements et continue de vouloir se doter de l’arme nucléaire, toute chose qui n’a pas été prouvée. Par la suite, en 2018, il a retiré les Etats-Unis de cet accord, rétablissant et durcissant au passage les sanctions contre Téhéran, notamment sur ses exportations de brut.

Il faut savoir qu’après l’accord de 2015, les exportations iraniennes de pétrole ont atteint 2 millions de barils par jour. Mais depuis la mise en exécution des sanctions américaines, les exportations ont considérablement diminué passant à seulement 133 000 barils par jour en novembre. D’après JPMorgan Chase & Co., l'Iran pourrait augmenter ses exportations de brut de 1,2 million de barils par jour l'année prochaine s'il conclut un nouvel accord avec Washington. Cela pourrait porter préjudice à l’OPEP+ qui travaille actuellement à adapter son offre à la demande, afin de maintenir les cours dans une fourchette qui arrange les producteurs.

Une chose est sûre, l’OPEP+ ne pourra pas imposer à Téhéran de réduire son offre, car le cartel l'a exempté des réductions de production en raison des sanctions et de ses difficultés économiques.
https://www.agenceecofin.com/trade/0812 ... r-de-biden

Re: Trump déclare la guerre au pétrole iranien

par energy_isere » 26 oct. 2020, 22:40

Washington renforce encore ses sanctions contre le pétrole iranien

AFP parue le 26 oct. 2020

Le gouvernement de Donald Trump, qui continue de multiplier les sanctions anti-Iran à l'approche de la présidentielle américaine, a donné lundi un nouveau tour de vis contre le pétrole iranien, notamment les ventes à la Syrie et au Venezuela.

Depuis qu'il s'est retiré en 2018 de l'accord international censé empêcher Téhéran de se doter de l'arme nucléaire, le président américain a rétabli puis durci toutes les sanctions des Etats-Unis, notamment l'embargo sur le pétrole iranien.

Lundi, le Trésor américain a inscrit sur sa liste noire la compagnie pétrolière nationale iranienne, le ministère du Pétrole ainsi que la société nationale de pétroliers pour le transport maritime, déjà sanctionnés par ailleurs.

Il l'a fait cette fois au nom de leurs liens avec la Force Qods, l'unité d'élite chargée des opérations extérieures des Gardiens de la révolution, armée idéologique de la République islamique, considérée comme une organisation terroriste par Washington.

"Le régime iranien continue de placer son soutien aux entités terroristes et son programme nucléaire devant les biens du peuple iranien", a dénoncé le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin dans un communiqué.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a lui estimé qu'il s'agissait d'un avertissement pour "la poignée de derniers acheteurs de brut iranien".

Le ministre iranien du Pétrole Bijan Zanganeh, personnellement visé, a au contraire assuré que ces mesures punitives illustraient "l'échec de la politique de Washington visant à réduire à zéro les exportations de brut".

Le Trésor américain accuse un réseau soutenu par la Force Qods d'avoir fait partir d'Iran plus d'une dizaine de pétroliers de brut au printemps 2019, essentiellement vers la Syrie, où l'Iran est l'un des principaux parrains du président Bachar al-Assad.

Le Trésor a aussi imposé des sanctions à un homme d'affaires iranien installé au Royaume-Uni, Mahmoud Madanipour, et à des sociétés liées à ce dernier, pour avoir organisé le transport de carburant au Venezuela.

Contrairement à Donald Trump, qui le juge laxiste et insuffisant, son adversaire démocrate Joe Biden soutient toujours l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien conclu lorsqu'il était vice-président de Barack Obama. Mais la multiplication de ces sanctions risque de brider ses marges de manoeuvre en cas de victoire le 3 novembre.

"Il est probable que l'impact de ces sanctions, même aussi tardives, puisse survivre aux rendez-vous politiques de 2020", a prédit Behnam Ben Taleblu, de la Foundation for the Defense of Democracies, un groupe de réflexion partisan d'une ligne dure face à Téhéran.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ien-201026

Re: Trump déclare la guerre au pétrole iranien

par energy_isere » 04 sept. 2020, 08:11

U.S. Sanctions More Companies For Illegally Trading Oil With Iran

By Julianne Geiger - Sep 03, 2020

The United States has added more entities to its sanctions list for actions that it said violated current sanctions on Iran that seek to limit its oil trade, according to a U.S. Department of the Treasury press release.

The U.S. Department of Treasury’s Office of Foreign Assets Control (OFAC) placed six additional entities on the sanctions list for their dealings with Triliance Petrochemical Co. Ltd.

The entities include companies based not only in Iran, but in the UAE and China as well, for their support of Triliance, whose “continued involvement in the sale of Iranian petrochemical products,” which earned itself a spot on the sanctions list back in January.


The Treasury Department also added five names to the sanctions list for “engaging in a significant transaction for the purchase, acquisition, sale, transport, or marketing of petroleum or petroleum products from Iran.” Three individuals—the heads of the sanctioned entities—were also placed on the list.

Petrochemicals are a huge revenue source for Iran, where petrochemical investments reached $10 billion since March, IRNA reported this month. Additionally, Iran has plans to launch another 17 petrochemical projects by the end of its year that will be capable of producing 100 million tons annually. The revenue from those additional projects could reach $25 billion.

The sanctions have not diminished Iran’s rhetoric that portrays a country with oil-rich ambitions. The sanctioned country stated earlier this month that it is already in the process of building an onshore oil pipeline worth $1.8 billion that would bypass the Strait of Hormuz—the world’s most critical oil chokepoint.

Sanctions would become much harder to implement for oil transported via pipeline.

One tanker tracking company, TankerTrackers.com, stated that their data shows Iran is exporting more oil that U.S. figures suggest.
https://oilprice.com/Latest-Energy-News ... -Iran.html

Re: Trump déclare la guerre au pétrole iranien

par energy_isere » 24 janv. 2020, 07:42

Washington sanctionne des entreprises accusées d'aider l'Iran

AFP parue le 23 janv. 2020

L'administration Trump a annoncé jeudi des sanctions contre plusieurs entreprises du secteur pétrolier accusées d'avoir aidé la compagnie pétrolière nationale iranienne à exporter ses produits à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars, selon un communiqué du Trésor.

Les entreprises, désignées comme ayant facilité ces exportations qui contreviennent aux sanctions économiques américaines imposées à l'Iran, sont: Triliance Petrochemical Co. Ltd (basée à Hong Kong), Sage Energy HK limited (basée à Hong Kong), Peakview Industry Co. (basée à Shanghaï) et Beneathco DMC (basée à Dubaï).
.....
https://www.connaissancedesenergies.org ... ran-200123

Re: Trump déclare la guerre au pétrole iranien

par energy_isere » 23 avr. 2019, 08:47

Washington prêt à sanctionner ses alliés pour fermer le robinet du pétrole iranien

AFP parue le 23 avr. 2019

Les Etats-Unis ont encore renforcé lundi leur campagne de "pression maximale" pour faire plier l'Iran, leur ennemi numéro un au Moyen-Orient, en annonçant des sanctions contre tout pays qui continuerait à acheter du pétrole iranien, au risque de tensions avec plusieurs alliés.

Le président Donald Trump a décidé de mettre fin dès le 2 mai aux dérogations qui permettaient encore à huit pays (Chine, Inde, Turquie, Japon, Corée du Sud, Taïwan, Italie et Grèce) d'importer du brut iranien, pour "porter à zéro les exportations" et "priver le régime de sa principale source de revenus", a annoncé la Maison Blanche.

Cette mesure, qui a provoqué une forte hausse des cours du pétrole, s'annonce particulièrement délicate pour Pékin, engagé dans de complexes négociations commerciales avec l'administration Trump, et pour New Delhi, allié stratégique des Etats-Unis et troisième importateur mondial de pétrole, dont environ un dixième des achats vient d'Iran.

"Si vous ne respectez pas cela, il y aura des sanctions", a mis en garde le chef de la diplomatie des Etats-Unis, Mike Pompeo.

La Turquie et la Corée du Sud, autres alliés de Washington, ont vivement déploré la décision américaine.

"Nous n'accepterons pas de sanctions unilatérales et de contraintes sur la manière dont nous gérons nos relations avec nos voisins", a lancé le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, dont le pays entretient déjà des relations très tendues avec l'administration américaine. La diplomatie sud-coréenne a elle promis de continuer jusqu'au bout "à faire tout son possible" pour obtenir un "renouvellement de l'exemption".

Après s'être retiré il y a près d'un an de l'accord international de 2015 censé empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique, jugé trop laxiste par Donald Trump, Washington a rétabli en novembre de dures sanctions économiques contre la République islamique. Surtout, il a accompagné sa décision de la menace de mesures punitives également contre les pays qui continueraient malgré tout d'échanger avec l'Iran.

Les sanctions américaines sont "illégales dans leur principe même", a réaffirmé lundi le gouvernement iranien.

L'interdiction d'acheter du pétrole iranien, dont les ventes représentent selon Washington 40% des revenus du régime, était la principale de ces sanctions, qui se veulent "les plus fortes de l'histoire". Les Etats-Unis avaient toutefois attribué des dérogations pour six mois, jugeant que le marché mondial ne pouvait supporter une trop brusque annulation des ventes de brut iranien.

- Ryad va "stabiliser" le marché -

Lundi, Donald Trump a promis que l'Arabie saoudite et d'autres membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, comme les Emirats arabes unis, feraient "plus que compenser" la baisse de l'offre.

Le gouvernement saoudien s'est aussitôt dit prêt à "stabiliser" le marché.

Selon l'agence spécialisée S&P Global Platts, l'Iran a exporté en moyenne 1,7 million de barils par jour en mars, dont près de 628.000 vers la Chine et plus de 357.000 vers l'Inde.

La décision américaine intervient deux semaines après une autre annonce symbolique: l'inscription des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, sur la liste noire américaine des "organisations terroristes".

La campagne de "pression maximale" contre l'Iran vise selon Washington à mettre fin aux "activités déstabilisatrices" de Téhéran au Moyen-Orient, notamment au Liban via le mouvement chiite Hezbollah, au Yémen à travers les rebelles Houthis et en Syrie par son soutien au régime de Bachar al-Assad.

En mai 2018, Mike Pompeo, qui assure vouloir changer "le comportement du régime iranien" et non le régime lui-même, avait énoncé douze conditions draconiennes pour un nouvel accord global aboutissant à une levée des sanctions.

Un an plus tard, aucune de ces conditions ne semble être respectée, mais l'administration Trump estime que l'Iran a été privé de plus de 10 milliards de pétrodollars depuis onze mois.

"Téhéran souffre clairement de la pression", dit à l'AFP Behnam Ben Taleblu, chercheur au cercle de réflexion Foundation for Defense of Democracies qui millite pour une ligne dure contre l'Iran. "Outre l'incapacité à approvisionner en pétrole" le régime Assad en Syrie, "le plus vieil allié de l'Iran, le Hezbollah libanais, appelle à des contributions pour compenser la chute de ses revenus en provenance d'Iran", relève-t-il.

Pour Michael Fuchs, du think tank proche des démocrates Center for American Progress, cette stratégie "stupide" risque toutefois de "pousser l'Iran à quitter l'accord nucléaire et à commencer à construire une arme atomique", tout en suscitant "la colère de tous les alliés des Etats-Unis".
https://www.connaissancedesenergies.org ... ien-190423

Re: Trump déclare la guerre au pétrole iranien

par alain2908 » 23 avr. 2019, 08:44

il semble que la position de premier producteur mondial de pétrole est un effet direct sur le niveau de Testosterone de Donald Trump.
voyons le positivement : toute secousse sur le marché est un facteur favorisant le développement des Energies renouvelables.

Trump déclare la guerre au pétrole iranien

par energy_isere » 22 avr. 2019, 23:38

Les USA veulent réduire à néant les ventes de pétrole iranien

REUTERS | LE 22/04

Donald Trump a décidé de ne pas renouveler les exemptions qui ont permis à huit pays de continuer à importer du brut iranien lorsque celles-ci expireront dans dix jours, les Etats-Unis ayant l'ambition de tarir complètement les exportations de pétrole iranien, a annoncé lundi la Maison blanche.

Téhéran a aussitôt rétorqué que Washington ne parviendrait pas à ses fins et menacé une nouvelle fois de bloquer le détroit d'Ormuz, par lequel transite une grande partie du brut mondial.


Pour éviter une surchauffe du marché pétrolier mondial après le rétablissement par les Etats-Unis des sanctions visant les secteurs pétrolier et bancaire iraniens en novembre dernier, conséquence de leur retrait de l'accord sur le nucléaire de 2015, Washington a accordé des exemptions pour six mois à la Chine, l'Inde, la Corée du Sud, la Turquie, la Grèce, l'Italie, le Japon et Taiwan.

Ces exemptions ne seront pas renouvelées à leur expiration le 1er mai dans le but de "réduire à néant les exportations de pétrole iranien, privant ainsi le régime de sa principale source de revenus", a fait savoir la Maison blanche dans un communiqué.


Aucune période de grâce ne sera accordée aux pays qui en bénéficiaient jusqu'à présent, a ajouté le secrétaire d'Etat Mike Pompeo, en annonçant formellement la décision de Washington.

Selon la Maison blanche, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis se sont engagés à compenser la diminution des exportations iraniennes pour faire en sorte que la demande mondiale soit satisfaite et éviter une envolée des cours du pétrole.

"L'Arabie saoudite et d'autres pays de l'Opep feront plus que compenser la différence de production de pétrole", a assuré Donald Trump sur son compte Twitter.

Le ministre saoudien de l'Energie, Khalid al Falih, a déclaré dans un communiqué que Ryad se coordonnerait avec les autres producteurs de pétrole pour éviter un déséquilibre du marché mondial.

Les annonces de Washington ont fait grimper les cours du pétrole. Le Brent de mer du Nord, référence du marché mondial, gagnait lundi après-midi 2,75% à 73,95 dollars le baril après avoir auparavant atteint 74,31 dollars, un plus haut depuis le mois de novembre.

A Téhéran, des sources au ministère du Pétrole ont assuré à l'agence Tasnim que les Etats-Unis ne parviendraient pas à leurs fins. "Les exportations de pétrole ne pourront être réduites à zéro que si les autorités iraniennes le décident... et ce n'est pas d'actualité", a déclaré une "source informée".

Le commandant de la marine des Gardiens de la révolution, l'unité d'élite de l'armée iranienne, a menacé de son côté de bloquer le détroit d'Ormuz si l'Iran n'est plus autorisé à y faire transiter son pétrole.

"Selon le droit international, le détroit d'Ormuz est un passage maritime et si nous ne pouvons pas l'utiliser, nous le fermerons", a déclaré le général Alireza Tangsiri à l'agence de presse semi-officielle Fars.

"En cas de menace, nous défendrons sans l'ombre d'une hésitation les eaux iraniennes", a-t-il ajouté.
https://m.investir.lesechos.fr/actualit ... 43100.html

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