Le probléme du sous investissement pétrolier

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Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par energy_isere » 30 nov. 2023, 08:45

Qui lance encore des projets pétroliers et gaziers?

AFP le 30 nov. 2023

Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.

Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.

- Point chaud de la COP28 -

Ces données, arrêtées au 23 novembre, illustrent le décalage persistant entre le monde des hydrocarbures et les recommandations formulées par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) pour tenir la trajectoire de la neutralité carbone en 2050.

En mai 2021, l'agence créée en 1974 en réponse au choc pétrolier lançait un avertissement explosif: "Aucun nouveau projet de champs gaziers et pétroliers n'est nécessaire au-delà de ceux qui ont déjà été approuvés en vue de leur développement".

Depuis, deux COP se sont tenues sans mention du pétrole et du gaz, causes principales du réchauffement avec le charbon.

"On est en plein déni de l'urgence écologique et des conclusions qui sont portées par les scientifiques du Giec, mais aussi par les projections de l'Agence internationale de l'énergie", souligne auprès de l'AFP Lucie Pinson, directrice de Reclaim Finance.

- Qui sont derrière ces projets ?

Deux ans après le rapport de l'AIE, l'expansion fossile continue: 437 projets ont obtenu depuis 2022 leur décision finale d'investissement, une étape d'engagement financier décisive pour développer et mettre en production un champ d'hydrocarbures.

Chaque projet peut comporter plusieurs actifs (ou champs) et avoir plusieurs entreprises comme actionnaires. Une fois mis en production, ces projets produiront pendant des années du pétrole (60% des volumes) et du gaz (40%).

Les données confirment le rôle prépondérant des compagnies de pays producteurs, au statut public ou para-public, dans l'expansion fossile, des acteurs très discrets, moins soumis à la pression de l'opinion sur le climat que les majors occidentales.

En volume, 57% des projets pétrogaziers sont entrepris par des compagnies nationales de pays producteurs et 43% par des compagnies privées dont 22% impliquent les sept supermajors (BP, ConocoPhillips, Chevron, Eni, ExxonMobil, Shell, TotalEnergies), le reste provenant de sociétés de plus petites tailles.

Les cinq pays accueillant les plus gros volumes attendus de production de gaz et pétrole (en millions d'équivalents barils de pétrole) sont le Qatar (17%), l'Arabie saoudite (13%), le Brésil (10%), les Etats-Unis (8%) et les Emirats arabes unis, pays hôte de la COP28 (6%).

La Russie concentre le plus grand nombre de projets (52), devant la Norvège (33).

La compagnie nationale algérienne Sonatrach a le plus grand nombre de projets approuvés (22).

Les 10 entreprises les plus impliquées dans ces projets pétrogaziers couvrent 67% des futures capacités avec cinq compagnies nationales pour 46% et cinq supermajors occidentales (21%).

La compagnie nationale saoudienne Aramco, premier producteur d'or noir au monde, arrive en tête des plus gros développeurs de projets pétroliers avec 17% de la production attendue, suivie de l'Américaine ExxonMobil (12%), la Brésilienne Petrobras (10%) et l'Emiratie Adnoc (7%), la compagnie d'Etat dirigée par le président de la COP28, Sultan Al Jaber, à égalité avec QatarEnergy. La Française TotalEnergies totalise 5% de la production attendue.

Pour le gaz, le plus gros développeur en volumes est QatarEnergy (30%) suivi de Shell (9%), Aramco (6%) et Adnoc (5%).

- "Pas si vite", disent les pétroliers -

L'AIE a beau entrevoir un pic mondial de la demande de gaz et pétrole d'ici 2030, le secteur estime que l'essor des énergies renouvelables n'est pas assez rapide pour remplacer les énergies fossiles. Le monde en a encore "désespérément besoin", assurait en juilllet le directeur général de Shell, Wael Sawan.

"C'est particulièrement inquiétant de voir derrière ces projets des entreprises qui sont qualifiées beaucoup par les acteurs financiers européens comme des entreprises en transition, comme TotalEnergies, Shell ou BP", dénonce Lucie Pinson, à Reclaim finance.

Plusieurs compagnies européennes comme Shell, BP et Enel ont annoncé une révision en baisse de certains de leurs objectifs de transition énergétique. TotalEnergies compte augmenter sa production d'hydrocarbures de 2 à 3% dans les cinq prochaines années.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ers-231130

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par mobar » 28 juil. 2023, 16:43

Et les boomers retraites veulent continuer a decroitre en continuant a rouler au diesel et a se chauffer au fuel quand ils ne sont pas en excursion au Maroc avec leur camping car ou ala chasse en Alsace avec leur 4X4

Je suis pour aussi:lol: :lol:

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par GillesH38 » 28 juil. 2023, 15:20

C'est bien, les jeunes veulent être bien payés, bien soignés, bien éduqués, pouvoir voyager, bien manger, prendre leur retraite tôt, mais sans rien polluer si sans rien extraire du sol.

Je suis pour.

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par Jeudi » 28 juil. 2023, 15:04

Image

Le combat des jeunes
EP Champagne, La Presse a écrit :(…)
C’est le nouveau cheval de bataille de nombreux jeunes pour forcer gouvernements et entreprises à revoir à la hausse leurs engagements climatiques. Entre 2017 et 2022, le nombre d’actions en justice a plus que doublé, selon le plus récent rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), dévoilé jeudi. Si la majorité des poursuites sont toujours déposées aux États-Unis, le nombre de cas dans le reste du monde a presque triplé en cinq ans. Selon les données compilées pour l’Organisation des Nations unies (ONU) par le Sabin Center for Climate Change Law, le phénomène a aussi lieu dans des pays en développement, lesquels ont peu contribué historiquement aux émissions de gaz à effet de serre (GES).
De 884 cas à… 2180
en cinq ans
En 2017, le Sabin Center for Climate Change Law, affilié à l’Université Columbia, aux États-Unis, a répertorié 884 actions « climatiques » dans le monde. Cette année-là, la station de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) de Mauna Loa, à Hawaii, a enregistré une concentration de CO2 dans l’atmosphère de 407,56 parties par million (ppm), le 29 décembre 2017. Cinq ans plus tard, en 2022, 2180 poursuites ont été relevées dans 65 pays. Le 30 décembre 2022, la concentration de CO2 dans l’atmosphère pointait à 419,1 ppm. Les poursuites s’attaquent principalement à l’inaction des gouvernements face aux changements climatiques ou encore à leurs engagements qui ne sont pas respectés.
La majorité des poursuites
dans les pays du Nord
Si les États-Unis remportent la palme du nombre de poursuites (1522 en 2022), la tendance s’accélère dans le reste du monde, où le nombre d’actions est passé de 230 à 658, entre 2017 et 2022. On retrouve l’Australie (127), le Royaume-Uni (79), l’Allemagne (38), le Canada (34) et le Brésil (30) en quintette de tête. La France est au septième rang avec 22 litiges, dont certains ont fait grand bruit ces dernières années. Neuf poursuites sur dix sont intentées dans des pays de l’hémisphère Nord, qui ont largement contribué aux émissions de GES depuis l’ère préindustrielle.
(…)
L’Allemagne forcée
de revoir sa loi climat
Parmi les cas les plus célèbres, on retrouve notamment cette décision de la Cour constitutionnelle allemande, en 2021, qui a statué que la loi sur le climat adoptée en 2019 ne prévoyait pas « d’exigences suffisantes pour la réduction ultérieure des émissions [de GES] à partir de 2031. Le tribunal allemand a aussi conclu que la loi portait préjudice aux jeunes. L’ancien gouvernement d’Angela Merkel s’était vu forcé de revoir sa loi après cette décision : Berlin avait annoncé que son objectif de réduction des GES passait de 55 % à 65 % d’ici 2030 et que le pays serait carboneutre en 2045, soit cinq ans plus tôt que prévu.
Une poursuite historique
aux États-Unis
Aux États-Unis, l’affaire la plus célèbre implique une quinzaine de jeunes du Montana qui ont accusé l’État d’enfreindre la Constitution, qui leur garantit le droit à « un environnement propre et sain ». Dans un procès qui s’est déroulé en juin dernier, les 16 jeunes âgés de 5 à 22 ans ont cherché à démontrer que le soutien du Montana à l’industrie fossile nuit à leur qualité de vie et à leur avenir. Fait à noter, la Cour suprême de l’État avait préalablement autorisé la tenue du procès, malgré plusieurs tentatives des autorités pour faire annuler la poursuite.
(…)
https://www.lapresse.ca/actualites/envi ... 20bataille.

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par energy_isere » 29 mai 2023, 10:39

Fossil Fuel Supply Spending to Rise Six Percent in 2023: IEA

by Rocky Teodoro|Rigzone Staff|Monday, May 29, 2023

Based on an analysis of the announced spending plans of large- and medium-sized oil, gas and coal companies, fossil fuel supply investments are set to rise by more than six percent to around $950 billion for 2023, according to the latest World Energy Investment Report by the International Energy Agency (IEA).

For upstream oil and gas, the agency projects spending to increase by seven percent for the year to over $500 billion, matching 2019 levels. However, around half of the increase will likely be absorbed by cost inflation, it said.

Many large oil and gas companies reported record profits in 2022, but most of the revenue has gone into dividends, share buybacks and debt repayment—only large Middle Eastern national oil companies are spending more this year compared to last year, the IEA said. They are the only subset of the industry spending more currently compared to pre-pandemic levels, according to the report.

The oil and gas industry’s capital spending on low-emissions alternatives, including carbon capture technologies, was less than five percent of its upstream spending in 2022, which is equivalent to last year’s percentage, the IEA reported.

Rise in Clean Energy Investment

The volatility in fossil fuel markets brought about by the Russia-Ukraine war has “accelerated momentum” in clean energy technologies, the IEA said.

Although the invasion led to a short-term scramble for oil and gas supplies, the report stated that the projected growth in annual clean energy investment for 2023 would be 24 percent, surpassing the 15 percent increase in 2021. The recovery from the economic slump caused by the Covid-19 pandemic has also provided a significant boost to these investments. However, the increase in clean energy spending is still limited to several countries and regions, led by China, the European Union, the USA and Japan, according to the report.

Of the projected $2.8 trillion investment in energy for the year, more than $1.7 trillion would be put into clean energy, while the rest would go to fossil fuel and power. Of this roughly $1 trillion amount, around 85 percent is expected to be invested in oil and gas, and 15 percent in coal.

Clean energy investments mentioned in the report include renewable power, nuclear, grids, storage, low-emission fuels, efficiency improvements and end-use renewables and electrification.
https://www.rigzone.com/news/fossil_fue ... 0-article/

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par energy_isere » 20 mai 2023, 11:56

Hydrocarbures : les investissements prévus pour 2022/2023 ont augmenté d’au moins 140 milliards $ (Rystad)

Agence Ecofin 16 mai 2023

Récemment, Rystad avait publié une étude indiquant une croissance régulière des émissions de CO2 liées aux activités fossiles. Une dynamique portée par des besoins énergétiques globaux en hausse.

Rystad Energy, le fournisseur norvégien de données sur le secteur énergétique, a publié, jeudi 11 mai, une étude concernant les fonds injectés dans le cadre de la production pétrogazière à travers le globe.

Elle indique une augmentation des dépenses initialement envisagées pour la période 2022/2023. Ainsi, ces dernières sont passées de 945 milliards de dollars à environ 1 100 milliards de dollars.

L’étude note que l’essentiel de cet investissement supplémentaire a été injecté dans le secteur du schiste qui a capté à lui seul environ 80 milliards de dollars. Ceci, dans un contexte de hausse des cours des services pétroliers de près de 50 %, eux-mêmes renforcés par une recrudescence d’environ 30 % des activités de production d’hydrocarbures de schiste.

Pour le reste des fonds supplémentaires investis dans la production pétrogazière, ils se répartissent entre les opérations en mer (40 milliards de dollars) et celles réalisées à terre (20 milliards de dollars).

Si cette hausse est en lien avec la guerre russo-ukrainienne et ses retombées sur le secteur des hydrocarbures, Rystad note surtout une certaine volonté des parties prenantes de profiter des circonstances pour maximiser leurs investissements.

Cependant, cette tendance n’est pas destinée à se maintenir longtemps, d’autant plus que les questions autour de la transition énergétique devraient continuer de cristalliser les échanges et les investissements.

« Les dépenses liées à la réduction des émissions de carbone vont rebondir, car la sécurité énergétique ne consiste pas seulement à garantir le pétrole et le gaz ici et maintenant, mais aussi à garantir une énergie plus propre pour l’avenir », indique d’ailleurs le rapport.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... rds-rystad

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par energy_isere » 04 févr. 2023, 12:24

2022, une année inédite pour la prospection pétrolière (Wood Mackenzie)

Agence Ecofin 1er fevrier 2023

L’industrie pétrogazière mondiale a connu, en 2022, une des années les plus difficiles, notamment avec la guerre en Ukraine. Des défis qui n’ont pas freiné le rythme de la recherche de nouveaux gisements.

La compagnie de conseil en énergie Wood Mackenzie a publié, lundi 30 janvier, une analyse qui fait la rétrospective de l’exploration pétrogazière globale en 2022. Elle démontre que sur la période, la prospection pétrolière globale totalise une valeur de 33 milliards de dollars calculée sur la base d’un prix du baril à 60 dollars.

Ce résultat est porté par de nouveaux gisements majeurs découverts en Namibie, en Algérie et au Brésil. Des découvertes, dont le volume moyen représente plus de 150 millions de barils d’équivalents pétrole, soit plus du double de la moyenne de la décennie précédente. C’est aussi la plus forte performance du segment amont depuis plus de 10 ans.

« 2022 a été une année exceptionnelle pour l’exploration. Les volumes ont été bons, mais pas stellaires. Cependant, les explorateurs ont pu générer une valeur très élevée grâce à une sélection stratégique et en se concentrant sur les meilleures et les plus grandes perspectives », a déclaré Julie Wilson, directrice de la recherche mondiale sur l’exploration chez Wood Mackenzie.

Et d’ajouter « La valeur la plus élevée est venue de découvertes de classe mondiale dans une nouvelle zone en eau profonde en Namibie, ainsi que d’ajouts de ressources en Algérie et de plusieurs nouvelles découvertes en eau profonde en Guyane et au Brésil, où la dernière vague d’exploration présaline a finalement été couronnée de succès ».

Sur le total des découvertes pétrogazières réalisées en 2022, l’huile couvre à elle seule 60 % des nouvelles ressources identifiées. Ce n’est arrivé que 3 fois au cours des 20 dernières années.

Dans un contexte où l’incertitude règne quant aux moyens de répondre efficacement à la demande globale de pétrole à long terme, Wilson estime qu’environ 1 million b/j de brut et 500 000 barils équivalents pétrole par jour de gaz devraient être générés d’ici 2030, avec « le développement accéléré de ces nouvelles découvertes ».
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... -mackenzie

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par energy_isere » 13 janv. 2023, 00:27

The Top 5 Exploration Prospects of 2023
By Gerald Jansen - Jan 06, 2023,

> 2022 saw a couple of large oil discoveries includes the Venus find in Namibia
> The amount of new reserves discovered is still trailing 2014, 2015 levels.
> 5 exploration frontiers are set to steal the show in 2023.

Upstream companies are starting to adapt to an environment where oil prices will be higher for longer, one where OPEC+ production discipline and US shareholder returns are just as important a factor in drilling as the physical flow of oil. Whilst 2022 witnessed several huge discoveries, most notably the frontier-opening Venus find in offshore Namibia, the aggregate tally of new reserves is still a fraction of upstream activity back in 2014 and 2015. Crudely put, we are still in a period of low upstream commitments, even if it’s getting marginally better than it was in peak coronavirus times. Buoyed by the likes of Venus, exploration activities are poised to bring us new surprises in 2023 and these top 5 exploration prospects are the most likely to shake up the market.

Zhenis (Kazakhstan)
One of the most promising wildcats to be drilled this year has been in the making for quite some time and was first delayed by the ramifications of the coronavirus and then by the shaky status of Russia’s Lukoil, a 50% partner in the joint venture. Kazakhstan’s offshore area consists of several prolific fields, chief among them is the supergiant Kashagan field, however Zhenis is quite a different breed. It is the southernmost Kazakh offshore block, straddling the maritime border with Turkmenistan, therefore carries a lot of risk to it but considering the prolific resources of both Kazakhstan and Azerbaijan, exploration drilling might also launch a new frontier basin that was heretofore overlooked. The spudding of the first wildcat is already ongoing in water depths of 75-100 m some 80 km away from the Kazakh coast, and first results should be known in several months’ time.

Aurora (Namibia)
The first ever deep-water wildcat drilled in Namibia’s offshore waters produced the largest oil discovery of 2022, with Venus establishing itself as a major find comparable to ExxonMobil’s 2015 Liza discovery. Followed through with Shell’s Graff discovery in an exploration well drilled simultaneously to Venus, the next step will see other producers joining the hype and spudding their wells in other license blocks. A French firm specializing in African upstream operations Maurel & Prom might be opening up another frontier in Namibia, spudding the Aurora wildcat this year – further out in the sea (190 km from Walvis Bay) and in relatively shallower waters (1250 m). Despite the differences, geologically Aurora should be similar to Venus, considering it is located in the license block just above TotalEnergies’ 2913B block, so in case the exploration well does hit commercial volumes of oil, it is going to be big.
Related: U.S. Oil, Gas Rig Activity Dips In First Count Of New Year

Walker (Suriname)
Deluged by recurrent news of Guyana’s Stabroek block providing another huge discovery, the oil untapped oil bounty of the Guyana-Suriname basin is surprising no one. However, Suriname has been less consistent in delivering new finds, especially after APA’s Rasper well stroke water in Block 53, pouring cold water on expectations that the Maka Central-Kwaskwasi-Sapakara triad can be seen extending towards the east. This year will see the drilling of a much-anticipated exploration well, one that has been in the makings for year, namely the appraisal of the Walker prospect. Walker is located in the Shell-operated Block 42 (the project used to be headed by Kosmos Energy before the US firm sold its portfolio to the oil major) and is believed to potentially contain up to 250 million barrels of oil equivalent. There is one big if – it is much to the north, i.e. further out into the sea, than all big discoveries in the basin so far so should its spudding confirm the presence of commercial quantities, Suriname will be opening up a new frontier and future exploration might move away from the maritime border with Guyana, deeper into the offshore zone.

Ephesus (Canada)
The Cape Freels exploration well has been the talk of the town for quite some time, Eastern Canada’s oilmen have been mulling over its frontier-opening possibilities at least since 2019. The Cape Freels prospect, located some 400km from the coast of Newfoundland and Labrador, was initially assumed to hold 4-5 billion barrels of oil and gas, potentially double in size to the similarly offshore Hibernia field (discovered in 1979 by ExxonMobil), the geographically closest producing unit. Delayed by coronavirus and subsequent capital investment curbs, Cape Freels has by now transformed into Ephesus and BP is now fully set to drill the wildcat over the summer months. The oil is most definitely there, the most more pertinent question would be whether exploiting the ultra-deepwater unit to a total depth of almost 5 km would be commercially viable. If it turns out to be another Hibernia, Eastern Canada’s oil prospects will receive a much-needed boost.

Argerich (Argentina)
Argentina has made some tremendous headway in tapping into the vast shale oil deposits of Vaca Muerta. However, apart from the “Dead Cow” there has been no intriguing frontiers opening in the Latin American country, up until now that is. Norway’s Equinor will soon start drilling the Argerich exploration well 300 km off the coast of Mar del Plata, the first-ever deepwater offshore well in Argentina. In water depths of over 1500 m, the wildcat will be spudded to a total depth of more than 4000 m, having finally overcome all the regulatory roadblocks posed by repeated queries coming from environmentalists. The drilling trio of Equinor, YPF and Shell hope to find a replica of geological conditions found in Namibia’s Venus discovery and recent images of oil seeps in the area of the CAN-100 license block seem to confirm that there is a working hydrocarbon system there.
https://oilprice.com/Energy/Crude-Oil/T ... -2023.html

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par energy_isere » 19 oct. 2022, 00:07

Global Oil And Gas Exploration Dives Nearly 60% In 2022

By Alex Kimani - Oct 17, 2022 oilprice

> Global oil and gas exploration efforts have plunged in 2022.

> High oil and gas prices have mostly incentivized companies to drill existing reserves.

> Most big oil companies aren’t replacing their reserve base at current production rates.
long article : https://oilprice.com/Energy/Energy-Gene ... -2022.html

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par energy_isere » 18 juin 2022, 11:32

Setchine (Rosneft) met en garde contre le sous-investissement pétrolier

REUTERS•18/06/2022

Le patron du géant énergétique russe Rosneft a estimé samedi que le monde allait être confronté à une pénurie durable de pétrole en raison du sous-investissement dans ce secteur aggravé par les sanctions prises par les Occidentaux contre la Russie en raison de la guerre en Ukraine.

Igor Setchine, qui s'exprimait lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg, a estimé qu'il faudrait 400 milliards de dollars d'investissements d'ici à 2030 pour mettre fin au déficit de production.

Mais il a jugé peu probable que cette somme soit atteinte et a dit s'attendre à la poursuite de la pénurie de brut et à des prix durablement élevés.

Le patron de Rosneft a par ailleurs estimé que l'Europe avait commis un "suicide énergétique" en décidant de se priver du pétrole et du gaz naturel russes en réponse à l'invasion de l'Ukraine, décision qui va selon lui durement affecter la compétitivité des entreprises européennes.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 4f648ef9d7

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par energy_isere » 27 mai 2022, 10:20

Rystad: Oil And Gas Investment To Rise 20% In 2022

By Charles Kennedy - May 26, 2022,

Global oil and gas investment is set to rise by 20% this year, according to Rystad Energy, with growth driven by soaring oil prices and big money flowing into projects in Brazil, Guyana, West Africa and Australia, the Houston Chronicle reports.

Earlier this year, Rystad had forecast 8% growth for 2022; however, with Brent consistently topping $110 and WTI flirting with the same levels, we are now witnessing the highest growth rate forecasts since 2008.

In the United States, investment in shale is set to increase by 35%, with the Permian basin leading the way, Rystad said, while investment in deepwater offshore drilling is set to rise by 30%.

Globally, the biggest uptick in investment is coming from places like Guyana, where ExxonMobil has witnessed a string of major discoveries over the past seven years. This year alone, Exxon, with partners Hess and CNOOC, has made five oil discoveries in the Stabroek Block offshore Guyana, now updating resources to nearly 11 billion barrels.

In Brazil, last week, Norwegian oil giant Equinor and Exxon made concrete moves to expand an $8-billion offshore project, Reuters reported, in the Bacalhau oilfield, which contains more than 1 billion barrels of oil. The next phase of the project will include a gas pipeline that is more than 100 miles long.

Earlier this month, Rystad said production in the Permian Delaware Basin would hit a record 5.7 million barrels of oil equivalent (boepd) this year, thanks to high oil prices and solid economics, with total production on track to increase by some 990,000 boepd.

Rystad also said that investments in the basin would increase 40% in 2022, over 2021, despite the fact that supermajors cut their investments in the Permian Delaware Basin last in 2020 by over 30%.
https://oilprice.com/Energy/Energy-Gene ... -2022.html

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par energy_isere » 01 févr. 2022, 08:40

Probable reprise des forages pétroliers cette année avec la hausse du cours du pétrole :
Big Oil Is Quietly Exploring For More Crude

By Irina Slav - Jan 31, 2022

> The world’s largest oil companies are ramping up drilling operations despite recent net-zero pledges
> WoodMac VP for exploration: The majors are still exploring and say much less about it than they used to
> With or without the IEA’s roadmap to net zero, this year could see an uptick in new drilling
....................
lire https://oilprice.com/Energy/Crude-Oil/B ... Crude.html

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par energy_isere » 09 déc. 2021, 00:04

Oil Investment Must Rise To $525 Billion Per Year To Avoid Supply Crunch

By Tsvetana Paraskova - Dec 08, 2021

Investments in oil and gas exploration and production continue to be depressed

Moody's: Global annual upstream spending needs to increase by as much as 54 percent to $542 billion if the oil market is to avert the next supply shortage shock


Upstream oil and gas investment must rise to the pre-pandemic levels of around $525 billion per year through the end of the decade so that the industry can ensure a demand-supply balance, Saudi Arabia-based International Energy Forum (IEF) and IHS Markit said in a new report this week.

This year, upstream investment is still depressed, for a second year in a row, and is estimated at around $341 billion. This is almost 25 percent below the investment levels of the last “normal” year in 2019, says the report from IHS Markit and IEF, which is the world’s largest international organization of energy ministers from 71 countries including both producing and consuming nations.

While investments in oil and gas exploration and production continue to be depressed, global demand is “now near pre-pandemic highs and will continue to rise for the next several years, particularly in developing countries,” according to the report titled “Investment Crisis Threatens Energy Security.”

The next two years will be critical for the sanctioning of new projects to make sure that there is enough supply coming online within five to six years, the report noted.

“Insufficient upstream investment would result in more price volatility and spur adverse economic consequences,” IHS Markit and IEF say.

The report echoes the concern of many industry professionals, who have said in recent months that underinvestment in oil and gas threatens future energy supply because oil and gas will be consumed for decades to come, regardless of the pace of the energy transition.

A rushed transition into renewable energy would cause spiraling inflation and social unrest, Amin Nasser, the chief executive of Saudi Aramco, warned at the World Petroleum Congress in Texas this week, noting that investments in oil and gas needed to continue in order to avoid such a scenario.

Global annual upstream spending needs to increase by as much as 54 percent to $542 billion if the oil market is to avert the next supply shortage shock, Moody’s said in October.
https://oilprice.com/Energy/Crude-Oil/O ... runch.html

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par energy_isere » 22 août 2021, 14:06

Une analyse de IFP Energies Nouvelles
INVESTISSEMENTS, ACTIVITÉS ET MARCHÉS EN EXPLORATION-PRODUCTION (2020)

11.02.2021 IFP Energies Nouvelles

Après avoir stagné entre 2016 et 2019 à des niveaux bien inférieurs à celui atteint en 2014, les investissements en E&P se sont effondrés de 35 % en 2020, plombés par la baisse des prix consécutive au ralentissement économique global dû à la pandémie de la Covid-19. L’activité de forage en 2020 a enfoncé le creux de 2016. Le forage des bassins de schiste américains avec 7 500 puits horizontaux a été divisé par deux sur un an. Les chiffres d’affaires du forage à terre et en mer baissent respectivement de 36 % et 16 %. Le secteur le plus impacté est la fracturation hydraulique avec une chute de 57 %. En 2020, l’activité d’exploration géophysique est aussi particulièrement touchée. Seuls 20 % de la flotte d’acquisition étaient en opération et plus de la moitié de la flotte mondiale de navire d’acquisition est désarmée. En 2020, le marché de la géophysique, acquisition, traitement et équipement a chuté de 35 %. Le marché de la construction offshore ne baisse que de 15 %, mais le nombre de nouveaux projets validés en 2020 a chuté de 73 % en an. Les développements sous-marins sont particulièrement impactés. Pour la suite, de nombreuses incertitudes pèsent sur une éventuelle reprise des investissements, au premier rang desquelles, l’incertitude à court terme sur la résolution de la crise sanitaire et, à moyen et long termes, les nombreuses incertitudes sur la reprise de la demande, sur les perspectives des hydrocarbures de schiste américains, sur la stratégie des majors.

Les investissements mondiaux en exploration et production (E&P) ont fortement baissé en 2020, en recul de plus de 30 % par rapport à 2019 selon les données de Rystad Energy, répondant à la chute des prix du pétrole (-35 % en moyenne annuelle pour le Brent). Les coûts de construction dans l’amont pétrolier (1) s’étant eux-mêmes contractés de 4,2 %, le repli à coût constant s’établit à environ 27 %. Cette baisse est de très loin la plus forte enregistrée sur un an depuis 2000. À titre de comparaison, la baisse brutale des années 2014-2016, n’avait atteint que 22 % en deux ans. L’investissement en E&P est estimé à 378 G$ en 2020, soit 165 G$ de moins qu’en 2019. Ce niveau ne représente plus que 43 % du record de 2014. Les dépenses d’exploration sont particulièrement touchées (-41 %) de même que les budgets alloués aux actifs déjà en production (-34 %). En revanche, les investissements affectés au développement de nouveaux champs sont moins affectés, en repli de 3 % seulement.

L’évolution des investissements en E&P en 2021 est très incertaine compte tenu des doutes pesant sur la conjoncture économique globale et en particulier sur la demande et les prix du pétrole. Dans l’hypothèse d’une remontée du prix annuel moyen du baril vers 50 $ (prix moyen donné par le panel d’experts sondés par Reuters en novembre 2020), les investissements 2021 pourraient rester stables par rapport à 2020. Cependant, avec des anticipations de prix pouvant varier entre 40 $ et 56 $ par baril, les variations des investissements d’E&P en 2021 sont estimées se situer dans une fourchette large, entre -15 % et +10 % des montants 2020.

À plus long terme, les investissements nécessaires sur la période 2021-2040 sont estimés à 14 500 G$ dont 2 100 G$, soit 525 G$/an, entre 2021 et 2025, un montant annuel très supérieur aux investissements 2020 mais équivalent au niveau de 2019.

En recul de 52 %, les investissements dans les hydrocarbures de schiste sont responsables de près de la moitié de la baisse des investissements mondiaux. L’effondrement atteint 53 % aux États-Unis, 54 % au Canada et 64 % en Argentine. En revanche les investissements dans les gaz et pétrole de schiste progressent de 25 % en Chine mais les montants restent modestes (+0,7 G$ par rapport à 2019). Les sables bitumineux canadiens, dont l’exploitation n’apparait plus compatible avec les enjeux climatiques et environnementaux, sont aussi très affectés avec une baisse de 40 % des investissements. Le reste de l’onshore recule de 26 % et l’offshore de 18 %.

Au niveau régional, le repli est particulièrement marqué en Amérique du Nord, où les investissements chutent de 41 %, alors que dans le reste du monde le recul n’est que de 24 %. Derrière l’Amérique du Nord, aucune région n’échappe au marasme, les investissements baissent ainsi de 36 % en Amérique centrale et du Sud ainsi qu’en Océanie, de 31 % en Afrique, de 22 % en Asie, de 21 % en Europe, de 19 % au Moyen-Orient, et finalement de 17 % dans la CEI. On notera cependant que les investissements sont en hausse dans quelques rares pays, au premier rang desquels le Mexique avec une augmentation de 28 % (2,1 G$). Quelques hausses plus modestes sont à signaler, notamment au Sénégal et en Azerbaïdjan.

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Évolution des investissements mondiaux en E&P depuis 2010

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https://www.ifpenergiesnouvelles.fr/art ... ction-2020

Re: Le probléme du sous investissement pétrolier

par energy_isere » 12 juin 2021, 10:47

Igor Sechin met le monde en garde contre une pénurie aiguë de pétrole

Agence Ecofin 7 juin 2021

Avec les nouvelles politiques des grandes compagnies pour atteindre la neutralité carbone, on n’investit plus assez dans le pétrole. Or, la demande à ce niveau ne cesse de croitre, un mouvement loin de s’estomper.

Le monde risque d’être confronté à une grave pénurie de pétrole et de gaz naturel à long terme, car les producteurs mondiaux sont forcés de canaliser de plus en plus de fonds vers une transition énergétique précipitée. C’est ce qu’a déclaré le week-end écoulé, Igor Sechin (photo), le patron de Rosneft, lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

« La stabilité à long terme de l’approvisionnement en pétrole est menacée par le sous-investissement. On s’attend à ce que certaines pénuries se manifestent à partir du second semestre de 2021 », a déclaré Sechin, qui ajoute qu’on ne devrait pas rejeter le pétrole, mais le brut provenant de projets non conventionnels comme le pétrole de schiste.

Pour lui, la transition énergétique telle qu’elle se présente est précipitée, car elle exige un lancement trop rapide des sources d’énergie renouvelable et se heurte à des problèmes de stockage, de fiabilité et de stabilité de la production d’électricité.

Ses commentaires font écho à ceux du vice-premier ministre russe Alexander Novak, qui a rejeté cette semaine les appels à un abandon rapide du pétrole et du gaz, affirmant que priver l’industrie d’investissements nuirait à l’économie mondiale. Cependant, les producteurs d’énergies fossiles continuent d’être soumis à une pression croissante pour passer à des formes d’énergie plus propres.

Pour la Russie et son partenaire saoudien, il faudra encore des décennies pour développer des technologies vertes économiquement efficaces afin d’atteindre la neutralité carbone et 2050 est un scénario irréaliste.

Par ailleurs, Sechin a averti que les nouvelles subventions gouvernementales et les allégements fiscaux accordés aux entreprises pour une décarbonisation rapide de l’économie pèseraient davantage sur les budgets des Etats, rendant les énergies alternatives coûteuses.

La Russie, qui dépend fortement des revenus tirés des ventes de pétrole et de gaz, s’est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais elle reste largement en retard en ce qui concerne le développement de sources d’énergie renouvelable.
https://www.agenceecofin.com/hydrocarbu ... de-petrole

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