merci pour le lien.
Je n'avais pas vu ta réflexion à la fin avant de lire mais c'est exactement ce que je me suis dit.
J'ai lu le pdf sur l'étude n°2 du biomethane. Il a le mérite de synthétiser la majeure partie des connaissances actuelles.
Mais les mises en garde du prologue peuvent laisser le lecteur sceptique sur l'avenir de cette filière industrielle, inexistante aujourd'hui avec l'arrêt d'activité de Greenfuel aux usa.
En effet le rédacteur du préambule admet qu'il n'y a à l'heure actuel aucun moyen de prédire ce qui se passera dans 20 ou 30 ans. Ce qui laisse dubitatif sur une autosuffisance en gaz en France annoncée à l'horizon 2050.
...
la filière microalgues n’est pas mature pour la production d’énergie ou la
bioremédiation d’effluents. La maîtrise technique à échelle industrielle n’est pas assurée, certains verrous
techniques nécessitent d’être levés par de la R&D et la viabilité économique d’un tel projet n’est pas encore
démontrée.
...
De plus les principaux acteurs, voir les seuls, de la recherche en France sur le sujet ne font pas partie de cette étude.
Pour info MAAF, ce n'est pas l'assureur mais le ministère de l'agriculture.
Il suffit de lire la page 13 du rapport pour comprendre qu'avant de pouvoir être auto-suffisant en gaz avec ce procédé il va s'écouler beaucoup d'eau dans les ponds ou les bioréacteurs.
Dernier point, ce système avec lequel on pensait pouvoir se débarrasser du CO2 en excès est en réalité extrêmement polluant. Que ce soit avec les ponds en système ouvert ou avec les réacteurs en système fermé mais consommant énormément d'énergie.
...
Production de BioBrut par liquéfaction hydrothermale...
Cette réaction se fait à haute température (250 – 350 °C) et sous forte pression (100 – 200 bars)...
Le truc qui m'est venu à l'esprit en lisant ce rapport est la manière dont on nous a vendu ITER.
Je conseille tout de même la lecture, c'est intéressant. Il fait moins de 50 pages, le reste sont des annexes.
Une des dernières phrases :
...
L’exercice démontre l’impact majeur de l’amélioration des rendements de production et de conversion qu’il est
possible d’envisager d’ici 2050. L’accès à ces améliorations reste néanmoins conditionné par un effort de
recherche important qui sera a même de générer des ruptures techniques et économiques indispensables au
développement de ces technologies à l’horizon 2050.
...
Bref, on est pas sorti du sable.
merci pour le lien.
Je n'avais pas vu ta réflexion à la fin avant de lire mais c'est exactement ce que je me suis dit.
J'ai lu le pdf sur l'étude n°2 du biomethane. Il a le mérite de synthétiser la majeure partie des connaissances actuelles.
Mais les mises en garde du prologue peuvent laisser le lecteur sceptique sur l'avenir de cette filière industrielle, inexistante aujourd'hui avec l'arrêt d'activité de Greenfuel aux usa.
En effet le rédacteur du préambule admet qu'il n'y a à l'heure actuel aucun moyen de prédire ce qui se passera dans 20 ou 30 ans. Ce qui laisse dubitatif sur une autosuffisance en gaz en France annoncée à l'horizon 2050.
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la filière microalgues n’est pas mature pour la production d’énergie ou la
bioremédiation d’effluents. La maîtrise technique à échelle industrielle n’est pas assurée, certains verrous
techniques nécessitent d’être levés par de la R&D et la viabilité économique d’un tel projet n’est pas encore
démontrée.
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De plus les principaux acteurs, voir les seuls, de la recherche en France sur le sujet ne font pas partie de cette étude.
Pour info MAAF, ce n'est pas l'assureur mais le ministère de l'agriculture.
Il suffit de lire la page 13 du rapport pour comprendre qu'avant de pouvoir être auto-suffisant en gaz avec ce procédé il va s'écouler beaucoup d'eau dans les ponds ou les bioréacteurs.
Dernier point, ce système avec lequel on pensait pouvoir se débarrasser du CO2 en excès est en réalité extrêmement polluant. Que ce soit avec les ponds en système ouvert ou avec les réacteurs en système fermé mais consommant énormément d'énergie.
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Production de BioBrut par liquéfaction hydrothermale...
Cette réaction se fait à haute température (250 – 350 °C) et sous forte pression (100 – 200 bars)...[/quote]
Le truc qui m'est venu à l'esprit en lisant ce rapport est la manière dont on nous a vendu ITER.
Je conseille tout de même la lecture, c'est intéressant. Il fait moins de 50 pages, le reste sont des annexes.
Une des dernières phrases :
[quote]...
L’exercice démontre l’impact majeur de l’amélioration des rendements de production et de conversion qu’il est
possible d’envisager d’ici 2050. L’accès à ces améliorations reste néanmoins conditionné par un effort de
recherche important qui sera a même de générer des ruptures techniques et économiques indispensables au
développement de ces technologies à l’horizon 2050.
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Bref, on est pas sorti du sable.