Méthanisation / Biogaz

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Re: Méthanisation / Biogaz

par energy_isere » 01 mars 2024, 18:42

En Normandie, TotalEnergies construit le deuxième plus gros méthaniseur de France pour Cristal Union

La sucrerie Cristal Union de Fontaine-Le-Dun (Eure) s'associe à TotalEnergies pour l'exploitation d'un nouveau méthaniseur, le deuxième plus gros de France. Un partenariat qui s'inscrit dans la stratégie de décarbonation des deux entreprises.

01 mars 2024

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La sucrerie Cristal Union de Fontaine-le-Dun va se doter d'un méthaniseur.

La culture de betterave sucrière, à Fontaine-le-Dun (Eure), va profiter à la production d'énergie. C'est en tout cas le sens d'un partenariat annoncé le 29 février entre le sucrier Cristal Union et l'entreprise Bionorrois, affiliée à TotalEnergies, qui vise à faire sortir de terre un méthaniseur à côté de l'usine normande. Le partenariat, signé pour 15 ans, prévoit notamment que Cristal Union devienne actionnaire de BioNorrois à hauteur de 10%. «Une première pour un groupe sucrier dans l'industrie du biogaz en France et en Europe», assure le sucrier. L'investissement est estimé à une cinquantaine de millions d'euros.

[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... n.N2209182

Re: Méthanisation / Biogaz

par mobar » 02 févr. 2024, 18:16

Pour produire du biogaz qui rentabilise l'installation ce n'est pas avec du lisier et du petit lait qu'on peut y arriver!
C'est bien pour ça que les agriculteurs boostent leurs installations avec du maïs, rajoutent des déchets d'industries agro-alimentaires rémunérateurs voire des biodéchets de collecte séparative de collectivités qui amènent des rémunération de 100 à 200 €/tonne

Le lisier (50 Nm3 de CH4/tMS) et le fumier pailleux (90 Nm3 de CH4/tMS) ont un pouvoir méthanogène 3 à 5 fois inférieur au maïs (300 Nm3 de CH4/tMS), c'est bien normal, il a déjà été digéré dans les estomacs des bovins!

Re: Méthanisation / Biogaz

par energy_isere » 02 févr. 2024, 08:11

La micro-méthanisation, un moyen de "diversification" pour les éleveurs laitiers

AFP le 02 févr. 2024

Etre exploitant laitier en France, ce sont "des investissements, des investissements, on ne fait qu'acheter et le prix du lait, lui, il baisse", se désespère Aymeric Sauce dans son exploitation de Marchéville-en-Woëvre (Meuse), où installer un système de micro-méthanisation lui a permis de mettre sa ferme aux normes.

Avec les nouvelles règles de stockage d'effluents, qui nécessitent désormais une rétention minimale de "six mois en France, et neuf mois" selon les réglementations de l'Union européenne, son exploitation devait de toute façon subir des transformations.

"Il y a 20 ans, on était largement aux normes. Et là, on n'y était déjà plus", soupire-t-il, regrettant l'évolution permanente des règles pour les exploitants.

Il a opté pour un système de micro-méthanisation, démarche encore rare dans les exploitations françaises où les grosses installations alimentées par plusieurs fermes sont plus fréquentes.

Dans sa stabulation, un robot racleur passe toutes les trois heures au milieu des vaches pour récupérer le lisier et le pousser dans une préfosse. Il sera ensuite pompé dans une grosse machine ronde, le digesteur, où il restera maintenu à une température d'environ 42°C, permettant la production de biogaz.

Moteurs à combustion et générateurs alimentés avec ce biogaz permettent de produire de l'électricité et de la chaleur. "Pour le moment, on revend toute l'électricité qu'on produit", ce qui finance l'installation, explique Aymeric Sauce.

Celui-ci continue donc, en parallèle, à payer ses factures d'électricité, mais à terme, sa ferme sera autosuffisante et il devrait même pouvoir revendre 50% de l'électricité produite.

La chaleur est, elle, déjà réutilisée pour alimenter les machines de la ferme, le chauffage de la laiterie ou de la maison d'habitation de cette exploitation comptant 65 vaches laitières et 200 hectares de cultures, qu'Aymeric Sauce et son frère ont reprise après le départ à la retraite de leurs parents.

- "Revenu complémentaire" -

Si une journée portes-ouvertes de son installation de micro-méthanisation ne l'avait pas retenu dans la Meuse, Aymeric Sauce serait "à Paris", avec les Jeunes Agriculteurs. La semaine dernière, il participait aux blocages de l'autoroute A4.

Stéphane Dugravot, 50 ans, éleveur laitier dans les Vosges, a aussi manqué le rendez-vous donné par les syndicats d'agriculteurs à Epinal pour venir découvrir l'installation. Il trouve la démarche "intéressante pour tout le monde, parce qu'on valorise nos effluents d'élevage, on produit de l'électricité, c'est un revenu complémentaire pour l'exploitant".

Toutefois, "notre métier, c'est de produire de la nourriture", souligne-t-il: pas question que l'installation remplace le travail de tous les jours. "Il ne faut pas tout miser sur ça pour un exploitant agricole, on est là pour entretenir l'espace, produire de la nourriture saine pour le peuple français, mais après, on diversifie si on peut", insiste M. Dugravot.

L'investissement n'est toutefois pas à la portée de tous les exploitants: Aymeric Sauce et son frère ont déboursé 300.000 euros, "sans aucune aide" ou subvention de l'Etat, selon eux. Pour l'heure, le méthaniseur permet uniquement de "financer la mise aux normes" de l'exploitation.

- Plus vert -

Mettre en place une telle solution permet aussi d'être plus en phase avec les enjeux du réchauffement climatique, estime M. Dugravot: "Sans micro-méthanisation, chez moi, je produis du lisier, du fumier, je l'épands directement mais il y a une perte du méthane qui repart dans l'atmosphère".

Et autre point important pour lui, ici "on reste à la dimension de l'exploitation".

De nombreux méthaniseurs à grande échelle ont vu le jour, notamment dans la Meuse ou dans les Vosges: "Mais cultiver du maïs pour le donner au méthaniseur, je ne vois pas l'intérêt", estime M. Sauce. Lui donne son maïs "à manger aux vaches", donc tout ça termine dans le méthaniseur "sans transport, sans rien".

Le lisier méthanisé, qui forme un "digestat", donne aussi un engrais plus naturel, assure Sigrid Farvacque, responsable commerciale chez Bioelectrics, qui commercialise ces micro-méthaniseurs.

On peut aussi capter dans le digesteur "jusqu'à 90% des émissions de méthane qui sinon se seraient évaporées dans la nature", insiste-t-elle.

A terme, la revente de l'électricité permettra à l'exploitant de diversifier ses sources de revenus. "On espère avoir assuré la pérennité de l'entreprise", estime Aymeric Sauce, qui reste néanmoins prudent.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ers-240202

Re: Méthanisation / Biogaz

par energy_isere » 15 janv. 2024, 20:17

La métropole de Lyon accélère sur le biométhane avec un site à 80 millions d'euros

La métropole de Lyon investit 80 millions d'euros dans un méthaniseur sur la station d’épuration de Pierre-Bénite (Rhône). Il fournira 77 GWh de biométhane à l’horizon 2029.

Stéphane Frachet 15 janvier 2024 usinenouvelle

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Photomontage du futur méthaniseur sur la station d’épuration de Pierre-Bénite (Rhône).

La métropole de Lyon va lancer les premiers appels d'offres dans le courant de ce trimestre pour la construction d'une unité de méthanisation à la station d'épuration de Pierre-Bénite (Rhône) au sud de l’agglomération. Le budget estimé approche les 80 millions d’euros. La mise en service est espérée fin 2028-début 2029.

Alors qu'elle avait évoqué un projet de 48 GWh l'an dernier, la collectivité locale a finalement décidé de coupler ce projet à celui de Saint-Fons, sur l'autre rive du Rhône, portant la production annuelle de biogaz à partir des boues à 77 GWh. «Ce qui permettra d'alimenter 300 bus urbains ou des bennes à ordures roulant au biogaz, ou bien encore le chauffage de 12 800 logements», résume Anne Grosperrin, vice-présidente (écologiste) eau et assainissement du Grand Lyon.

Grâce à cette unité de méthanisation, les boues, aujourd'hui incinérées, seront valorisées en évitant le rejet annuel de plus de 20 000 tonnes équivalent CO2.

11 GWh de chaleur fatale pour le réseau de chauffage
[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... s.N2206402

Re: Méthanisation / Biogaz

par energy_isere » 01 janv. 2024, 12:18

Roanne Bio Energie réalise le premier méthaniseur territorial du département de la Loire

PAR FRÉDÉRIC DOUARD · 5 DÉCEMBRE 2023

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Le méthaniseur de Roanne, photo Suez

Roannais Agglomération est engagée depuis 2014 dans une démarche « Territoire à Energie Positive » (TEPOS), son objectif étant de subvenir à la moitié de ses besoins énergétiques grâce aux énergies renouvelables produites sur son territoire à l’horizon 2050. C’est dans ce cadre que la collectivité a lancé en octobre 2021 la construction d’un méthaniseur territorial. Confié à Roannaise de l’Eau et, par délégation de service public, à Roanne Bio Energie (société projet regroupant SUEZ, ENGIE BiOZ et BM Environnement), ce projet de 19 156 000 euros a été financé par l’Agence de la Transition écologique – ADEME – (1 900 000 euros), la Région Auvergne Rhône-Alpes (700 000 euros), Roannais Agglomération (390 000 euros) et Roanne Bio Energie. Il est aujourd’hui exploité par deux collaborateurs SUEZ, dans le cadre d’un contrat de concession avec Roanne Bio Energie.

De l’énergie dans les eaux usées et les biodéchets

L’unité de méthanisation de Roanne, dune capacité horaire d’injection de 235 Nm3 de biométhane, présente deux filières de traitement : l’une dédiée aux 58 000 tonnes de boues, issues du traitement des eaux usées de la station d’épuration de Roanne ; l’autre dédiée aux 15 000 tonnes de biodéchets, issus notamment de l’industrie agroalimentaire locale.

Ces deux types de matières organiques valorisables sont chauffés puis fermentés chacun au sein d’un digesteur dédié pour être transformés en biogaz. Celui-ci est ensuite épuré, vendu à ENGIE pour être injecté dans le réseau de gaz naturel et fournir l’équivalent de la consommation énergétique de 2100 foyers au territoire de Roannais agglomération. La méthanisation produit également du digestat, qui sont les résidus des matières fermentées. Celui-ci est utilisé comme engrais organique pour enrichir les sols agricoles du territoire.

............................
https://www.bioenergie-promotion.fr/983 ... -la-loire/

1mn50s de vidéo dans le lien.

Re: Méthanisation / Biogaz

par mobar » 02 déc. 2023, 13:08

energy_isere a écrit :
02 déc. 2023, 12:56

"De nombreux producteurs de maïs nous signalent des propositions d'achat de la part d'exploitants de méthaniseur à des prix deux fois supérieurs au prix du marché agricole", s'est insurgé M. Morin.
:^o
C'est la première fois que je lis que des agriculteurs (dont plusieurs se suicident chaque mois parce qu'ils n'arrivent pas à joindre les deux bouts) dénoncent des acheteurs prêts à payer deux fois le prix du marché pour leur production!
:-k #-o
On vit décidément dans un monde formidable! :-"

Re: Méthanisation / Biogaz

par energy_isere » 02 déc. 2023, 12:56

Loire-Atlantique: un projet de méthaniseur XXL rejeté par la préfecture

AFP le 02 déc. 2023

Le préfet de Loire-Atlantique a annoncé avoir rejeté la demande d'autorisation d'un méthaniseur géant à Corcoué-sur-Logne, l'un des plus gros projets de ce genre en France, décrié par les riverains et auquel le conseil départemental lui-même était opposé.

"Ce rejet fait suite à l'enquête publique organisée du 15 mai au 15 juin", explique dans un communiqué la préfecture, qui a publié vendredi sa décision sur son site internet.

Si les commissaires enquêteurs avaient donné un avis favorable au projet, initié en 2019 par la coopérative d'éleveurs bovins Coop d'Herbauges (51%) et la société danoise Nature Energy (49%), les conclusions de l'enquête "ont mis en évidence une opposition importante des acteurs locaux résultant notamment d'une concertation insuffisante autour du projet."

La sécurisation des axes routiers pour permettre la circulation des camions pour alimenter le méthaniseur (près de 200 passages par jour selon le conseil départemental) était également problématique, relève la préfecture.

Ce méthaniseur XXL visait à transformer près de 500.000 tonnes de matières organiques (déjections animales, résidus agricoles, céréales, etc.) par an en biogaz. En 2021, un rapport de la Commission nationale du débat public en soulignait le gigantisme, estimant qu'il était "cinq fois plus important" que le plus gros méthaniseur existant en France à l'époque.

Le président socialiste du département de Loire-Atlantique, Michel Ménard, s'est félicité de l'abandon du projet contre lequel plusieurs centaines de personnes manifestaient régulièrement.

M. Ménard souligne que 19 unités de méthanisation existent à ce jour en Loire-Atlantique, avec six autres unités en construction. "La différence, c'est que ces projets ont été réalisés avec l'accord et le soutien des communes de ces territoires", relève l'élu.

Ces méthaniseurs sont destinés à diversifier les sources d'énergie avec du gaz renouvelable tout en offrant un complément de revenus aux agriculteurs.

Mais de plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer des dérives du système avec des surfaces agricoles cultivées en priorité pour la méthanisation, devenue parfois plus rentable que la production alimentaire.

Le président de la Région Normandie, Hervé Morin, a fustigé cette semaine de telles "dérives", particulièrement dans le maïs, et a annoncé la suspension de tout nouveau financement jusqu'à ce que l'Etat ait procédé à des contrôles.

"De nombreux producteurs de maïs nous signalent des propositions d'achat de la part d'exploitants de méthaniseur à des prix deux fois supérieurs au prix du marché agricole", s'est insurgé M. Morin.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ure-231202

Re: Méthanisation / Biogaz

par energy_isere » 22 nov. 2023, 01:51

Méthanisation: la Normandie pointe des "dérives" et suspend tout nouveau financement

AFP le 21 nov. 2023

Le président de la Région Normandie, Hervé Morin, a fustigé mardi des "dérives" dans la méthanisation issue des activités agricoles, particulièrement dans le maïs, et a annoncé la suspension de tout nouveau financement jusqu'à ce que l'Etat ait procédé à des contrôles.

La Région Normandie s'est dotée d'un programme de développement de la méthanisation (transformation des matières organiques en biogaz par fermentation) avec de nombreux financements à la clé, à la fois régionaux et européens via le FEDER pour des montants de plusieurs dizaines de millions d'euros, rappelle-t-elle dans un communiqué.

Elle compte aujourd'hui 188 unités de méthanisation qui permettent de diversifier les sources d'énergie en développant le gaz renouvelable et d'offrir un complément de revenus aux agriculteurs.

Toutefois, l'existence de pratiques non conformes aux directives sont apparues, selon elle. "De plus en plus de témoignages me parviennent d'acteurs locaux et d'agriculteurs sur des dérives dans l'usage fait des méthaniseurs", déclare Hervé Morin dans ce communiqué.

"Il apparaît que des surfaces agricoles, particulièrement de maïs, se trouvent détournées d'une destination de production alimentaire animale vers une destination énergétique, étant entendu que les méthaniseurs doivent valoriser avant tout les déjections animales", relève le président de Normandie.

"De nombreux producteurs de maïs nous signalent des propositions d'achat de la part d'exploitants de méthaniseur à des prix deux fois supérieurs au prix du marché agricole", s'insurge M. Morin.

Le maïs est considéré par les experts comme l'une des cultures les plus productives en biogaz mais une directive de 2016 interdit théoriquement aux méthaniseurs d'injecter plus de 15% par an de produits issus de ressources alimentaires cultivées à titre principal (maïs, orge, choux, etc.)

"La production agricole doit d'abord être affectée" à "nourrir les hommes et les animaux. La méthanisation est au service de l'agriculture et non le contraire", insiste toutefois Hervé Morin, indiquant avoir saisi le préfet de région au sujet de "ces dérives" contrevenant aux réglementations.

"Je suis intéressé de savoir si tout ou partie des installations aidées par la Région et entrées en service avant le 31 décembre 2022 ont fait l'objet d'un contrôle" des services de l'Etat. "En attendant de connaître l'état exact des contrôles et le bilan qui en sera fait, j'ai décidé de suspendre toute instruction de dossier de financement de méthanisation", a annoncé M. Morin.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ent-231121

Re: Méthanisation / Biogaz

par energy_isere » 13 juin 2023, 16:39

Le gouvernement revalorise la rémunération du biogaz

AFP le 13 juin 2023

Le gouvernement a décidé de revaloriser le prix du biogaz, ce gaz produit à partir de déchets organiques et injecté dans le réseau de gaz naturel, selon un arrêté publié mardi qui prévoit aussi d'améliorer son indexation sur les variations des prix de l'énergie.

"La revalorisation atteint environ 12% par rapport à l'arrêté en vigueur", indique le ministère de la Transition énergétique, qui précise "que le tarif sera désormais indexé deux fois par an, contre une seule fois précédemment".

Ces mesures ont été saluées par les producteurs de biométhane, qui y voient une compensation de la hausse des coûts de production qu'ils ont subie depuis 2022 et la flambée de prix de l'énergie. Pour eux, c'est un levier pour investir alors que les volumes de biogaz sont appelés à augmenter fortement.

Le syndicat France Biométhane souligne que la filière doit connaître un "grand tournant" au 1er janvier 2024, avec l'entrée en vigueur de l'obligation pour les particuliers de trier leurs biodéchets, une disposition de la loi Anti-gaspillage (Agec).

"Cela va drainer des volumes très importants de matières vers les méthaniseurs", également alimentés par les déchets agricoles, souligne Frédéric Flipo, porte-parole de France Biométhane.

Les entreprises devront de ce fait procéder à des "investissements supplémentaires" pour réceptionner et stocker davantage de matières, explique-t-il.
..........................
https://www.connaissancedesenergies.org ... gaz-230613

Re: Méthanisation / Biogaz

par energy_isere » 30 avr. 2023, 17:07

suite de ce post du 12 janvier 2023 viewtopic.php?p=2360827#p2360827
BioBéarn : vitrine des ambitions vertes de Total Energies

VENDREDI 28 AVRIL 2023

Image
Patrick Pouyanné lors de l'inauguration de BioBéarn à Mourenx - photo P.C.

Inauguration en grande pompe ce 28 avril de l'unité de bio méthanisation de Mourenx chez TotalEnergies. Un investissement de près de 50 millions d'euros dans le cadre d'une croissance externe engagée en 2021 avec le rachat de Fonroche. Le PDG, Patrick Pouyanné, a donc fait le déplacement pour retrouver le préfet du département, les élus et les acteurs engagés sur cet équipement qui est aujourd'hui le plus important de France. Sa montée en puissance pour atteindre sa pleine capacité est prévue en 2025.

L'inauguration officielle de l'unité de production de bio méthane (aussi appelé gaz vert) a été l'occasion pour Patrick Pouyanné (dont on connait les liens avec le Béarn par ses origines et son soutien à la section paloise) de faire valoir que l'adjonction du terme "energieS" à total était plus qu'un coup marketing mais un vrai changement stratégique.
https://www.placeco.fr/bearn/strategie/ ... rgies-2675

Re: Méthanisation / Biogaz

par mobar » 31 mars 2023, 15:06

kercoz a écrit :
23 sept. 2022, 22:29
Tu fais de l' info à sens unique ? Autre son de cloche:
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 11520.html

""""""""""""La bataille du gaz laisse les agriculteurs sur le carreau. Achats de déchets agricoles, frais de maintenance, depuis 2018, pour qu'un méthaniseur soit rentable il doit consommer plus de 30 tonnes de déchets par jour. Face aux géants de l'énergie, comment les exploitants agricoles peuvent-ils en tirer les justes retombées économiques ? Le deuxième volet de cette enquête consacrée à la méthanisation en Bretagne est le fruit du travail d'investigation de Splann!, organisation de journalistes indépendants soutenue par France 3 Bretagne.""""""""""
La production de biométhane agricole est une escroquerie, elle est rentable quand elle utilise du maïs pour nourrir les bactéries et lorsque le biogaz produit est subventionné par le contribuable

Sinon les déchets issu de l'élevage ou de l'agriculture ne contiennent pas assez d'énergie pour fournir des productions permettant d'amortir l'investissement et de couvrir les couts d'exploitation sans que le biogaz ne soit subventionné

Si le mais est utilisé pour nourrir des animaux la recette de vente hors subvention est supérieure à celle que l'on peut avoir en vendant le biogaz au prix du gaz naturel, même lorsque celui ci est élevé!

Le seul intérêt de la méthanisation est de réduire la pollution carbonée due aux déchets agricoles, animaux et végétaux, mais elle ne réduit ni l'azote, ni le phosphore qui se retrouvent intégralement dans le digestat qui, s'il est épandu sans précautions, va polluer les nappes phréatiques et les cours d'eau comme en Bretagne ou, du fait de la nature imperméable des sols la quasi intégralité des épandages finit à la mer!

Re: Méthanisation / Biogaz

par energy_isere » 31 mars 2023, 14:26

Waga Energy : Air Liquide valide le premier module de distillation cryogénique destiné à son usine de biométhane du Wisconsin
Par Alexandra Saintpierre le 29/03/2023

A l'issue d'une série de tests réalisés en janvier, Air Liquide a validé la performance du module de distillation cryogénique fourni par Waga Energy pour son unité de production de biométhane installée sur le site de stockage des déchets de Mallard Ridge, à Delavan (Wisconsin, USA).

Cet équipement breveté par Waga Energy sert à séparer le méthane des gaz de l'air (azote et oxygène). Sur le site de Mallard Ridge, il est couplé à un module de filtration membranaire fabriqué par Air Liquide. L'installation, aujourd'hui en service, produit du biométhane, substitut renouvelable du gaz naturel, en valorisant le gaz émis par les déchets stockés. Ce biométhane est injecté directement dans le réseau de distribution de gaz local.

La séparation du méthane et des gaz de l'air est une étape indispensable à la valorisation du gaz des sites de stockage des déchets. Ce gaz énergétique, produit spontanément par la dégradation des matières organiques, se mélange en effet à l'azote et à l'oxygène lors de sa captation, et doit donc être épuré pour être injecté dans les réseaux de gaz. C'est l'objet de l'innovation développée et brevetée par Waga Energy. Grâce à la cryogénie, cette technologie permet de récupérer et de valoriser davantage de méthane que les solutions existantes. Elle augmente la production énergétique des sites de stockage des déchets, et contribue à réduire les émissions fugitives de méthane dans l'atmosphère.

Le module cryogénique de Mallard Ridge est le premier d'une série de 3 équipements commandés par Air Liquide à Waga Energy. Les deux autres sont en cours d'installation sur le site Winnebago, à Rockford (Illinois, USA), où Air Liquide construit sa plus grande unité de biométhane au monde (380 GWh par an).

Spécialiste de la production de biométhane sur les sites de stockage de déchets, Waga Energy a standardisé la fabrication des modules de distillation cryogénique, qui sont intégrés à son procédé d'épuration breveté Wagabox. Une unité Wagabox est par ailleurs en construction aux Etats-Unis, sur le site de stockage des déchets de Steuben County (Etats de New York).
https://www.boursier.com/actions/actual ... 97755.html

Re: Méthanisation / Biogaz

par energy_isere » 19 janv. 2023, 19:11

Le chimiste Arkema signe avec Engie un gros contrat d'achat de biométhane

AFP le 19 janv. 2023

Le chimiste Arkema a signé avec Engie un important contrat d'achat sur 10 ans de biométhane, gaz issu de la fermentation de déchets agricoles et agroalimentaires, ont annoncé les deux groupes jeudi.

Ce contrat, présenté comme l'un des plus importants contrats privés de biométhane en Europe à ce jour, porte sur la fourniture de 300 gigawattheures (GWh) par an pendant 10 ans. Aucun montant n'a été divulgué. Ce gaz bas-carbone est issu de 17 sites de méthanisation, notamment agricole, répartis en France et dont le géant de l'énergie achète la production pour la revendre.

Pour Arkema, qui obtient ainsi des certifications de recours à une énergie décarbonée, il s'agit de verdir une partie de son processus de production de polyamide issu de graines de ricin, matériau plastique biosourcé utilisé notamment pour des articles de sport. "Nous sommes très heureux d'annoncer ce contrat marquant avec Engie, qui nous permettra de réduire encore davantage l'empreinte carbone de nos matériaux bio-sourcés de haute performance, conformément aux attentes de nos clients", a déclaré Erwoan Pezron, directeur général Polymères Haute Performance d'Arkema.

Pour Engie, ce type de contrat de long terme "permet de bien gérer les risques", pour l'achat sur plusieurs années d'une énergie dont la valeur peut fluctuer, a expliqué à l'AFP Marc Pannier, vice-président d'Engie Global Energy Management and sales.

Ce type de contrat d'approvisionnement en gaz, similaire à ce que l'on voit dans le secteur de l'électricité vendue directement de fournisseur à acteur privé (appelés "PPA" selon leur acronyme anglais), se développent depuis deux à trois ans, dit-il.

En dépit de son coût de production plus élevé que le gaz d'origine fossile, le biométhane est une solution qui "émerge" pour les industriels, souligne M. Pannier : "c'est un gaz produit localement", qui offre une sécurité d'approvisionnement, a fortiori dans le contexte géopolitique présent de la guerre en Ukraine et de l'arrêt des approvisionnements de l'Europe en gaz russe.

"Tous les grands acteurs industriels sont dans des stratégies de décarbonation, et donc plutôt enclins à payer un peu plus cher", ajoute-t-il, évoquant à la fois "une stratégie de différenciation" mais aussi "les obligations d'incorporation" d'énergies bas-carbone imposées dans certains secteurs (par exemple les transports).

"Il y a une place durable pour le gaz dans la transition énergétique", souligne M. Pannier, avec le rôle du biométhane mais aussi de l'hydrogène produit à base d'électricité renouvelable.

La France compte à ce stade environ 500 méthaniseurs raccordés au réseau de distribution du gaz (dont une vingtaine gérées en propre par Engie). Ce secteur produit quelque 2% de la consommation gazière nationale mais est en pleine progression. Jeudi dernier, l'association France Gaz qui regroupe les entreprises du secteur gazier en France, a estimé que le pays était en capacité de doubler son objectif de production de biogaz, obtenu à partir de la méthanisation de déchets agricoles, pour le porter à 20% de la consommation nationale gazière dès 2030.

Un tel objectif permettrait de compenser la part de gaz russe (17%) qui était importé par gazoducs avant le début de la guerre en Ukraine et de donner un caractère renouvelable et local à une partie du gaz consommé en France au lieu de l'importer de l'étranger et d'épuiser les ressources du sous-sol.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ane-230119

Re: Méthanisation / Biogaz

par energy_isere » 14 janv. 2023, 12:27

Biogaz : comment la filière française veut décupler la production d’ici à 2030
Alors que la France traverse, comme de nombreux pays, une crise de l'énergie sans précédent, la filière gazière veut tirer son épingle du jeu en misant davantage sur le biogaz. France gaz entend ainsi faire passer la production issue des gaz renouvelables d'environ 9 térawattheures (TWh) actuellement à 80 à l'horizon 2030. Reste à surmonter les questions d'acceptabilité quant au déploiement des méthaniseurs dans les campagnes.

Juliette Raynal 13 Jan 2023 Latribune

En France, la filière gazière veut profiter de la crise énergétique pour faire un pas de géant dans les gaz renouvelables. A l'horizon 2030, l'Association française du gaz (désormais rebaptisée France gaz) vise 80 térawattheures (TWh) issus de la production de biogaz, contre un peu plus de 9 TWh aujourd'hui. C'est ce qu'a dévoilé jeudi 12 janvier son président Jean-Marc Leroy.

A la lumière du nouveau contexte énergétique, le biogaz présente, en effet, trois grands avantages : sa production locale contribue à l'indépendance énergétique du pays, son prix (environ 100 euros le mégawattheure) tend à devenir compétitif face au gaz naturel dont le cours demeure élevé malgré la chute récente sur les marchés, et sa stabilité offre une visibilité précieuse pour les entreprises. Signe que le marché est porteur, TotalEnergies vient d'annoncer la mise en service dans les Pyrénées-Atlantiques de la plus grande unité de biogaz de France. « Le gaz de demain ne sera plus importé ni fossile, mais local et vert », a promis Jean-Marc Leroy.

20% de la consommation de gaz en 2030

Dans le détails, en 2030, la production de biométhane fabriqué à partir de matières agricoles devrait représenter 50 TWh. La filière table également sur 10 TWh de biogaz fabriqué à partir de déchets solides ou liquides. Ces 60 TWh de gaz renouvelables seraient alors injectés dans les réseaux de gaz. A cette production, s'ajoutent les gaz renouvelables dits hors réseaux : le biométhane dédié à la production électrique ou de chaleur, l'hydrogène vert et bas carbone mais aussi le biobutane et le biopropane, principalement utilisés dans les campagnes. « C'est un potentiel qui dépasse les 80 TWh », a calculé grossièrement Jean-Marc Leroy.

Dès l'année prochaine, la filière entend ajouter 5 TWh de plus, soit environ 250 méthaniseurs supplémentaires pour atteindre une production de 15 TWh. « Aujourd'hui, un nouveau méthaniseur est mis en service tous les deux jours en France », fait valoir Thierry Chapuis, directeur général de l'association de professionnels.

Alors que l'actuelle programmation pluriannuelle de l'énergie fixe à 10% la part des gaz renouvelables dans la consommation totale de gaz en 2030, les professionnels du secteur souhaitent porter cette part à 20%, alors même que ces gaz verts ne représentent que 2% de la consommation aujourd'hui. « Nous sommes extrêmement confiants sur le fait que cette ambition est atteignable et réaliste », a affirmé Jean-Marc Leroy.

De nouveaux leviers réglementaires

Pour accélérer, la filière du biogaz, qui s'est longtemps sentie oubliée, table sur plusieurs leviers : d'abord sur la revalorisation des tarifs garantis d'achat et leur indexation sur l'inflation pour les petites unités de production prévues dans la loi d'accélération des énergies renouvelables. Le texte législatif, qui doit bientôt passer en Commission mixte paritaire, vise également à simplifier les démarches administratives afin de réduire les délais de mise en œuvre.

Il prévoit aussi la possibilité pour les grands consommateurs de nouer des contrats d'approvisionnement directement auprès des producteurs de biométhane à l'image des PPA (Power purchase agreement) dans les énergies renouvelables électriques. Le premier contrat de ce genre n'a pas encore été signé, mais les industriels manifestent un intérêt grandissant pour ce type d'outil, affirme l'association. La filière mise enfin sur les certificats de production de biogaz qui obligeront les fournisseurs à intégrer une certaine dose de biogaz dans leur offre. Un décret en ce sens est attendu très prochainement.

Un modèle de proximité plus propice à l'acceptabilité ?

Reste à surmonter les questions d'acceptabilité. Une forte croissance de production de biométhane se traduira nécessairement par le déploiement d'une multitude de méthaniseurs dans les campagnes. En effet, contrairement au Danemark, la France a fait le choix de privilégier des unités de production de taille modeste qui s'intègrent aux activités agricoles existantes.« Il ne s'agit pas de créer des usines à la campagne, pointe le président de l'association. Le modèle qu'on revendique est un complément d'activité pour les agriculteurs et non une activité à part entière. Il ne peut pas y avoir des cultures dédiées. »

Cette approche doit favoriser l'acceptabilité des méthaniseurs. L'objectif est d'éviter l'opposition à laquelle doivent faire face les énergies renouvelables électriques, et particulièrement les éoliennes. Sur ce point, l'association France gaz se montre aussi très confiante. Elle s'appuie sur un sondage réalisé par l'institut Ifop en décembre dernier : 85% des Français interrogés ont répondu qu'ils seraient favorables au développement d'installation de production de gaz renouvelables dans leur région. Reste que la région demeure une échelle très large. Le pourcentage aurait-il été aussi élevé si la zone de référence était la commune ?
https://www.latribune.fr/entreprises-fi ... 47823.html

Re: Méthanisation / Biogaz

par energy_isere » 12 janv. 2023, 09:15

TotalEnergies met en service la plus grande usine française de biogaz

AFP le 12 janv. 2023

Le groupe TotalEnergies a annoncé la mise en service près de Pau (Pyrénées-Atlantique) de la plus grande usine de biogaz de France, alimentée principalement pour l'instant avec des rebuts de la transformation du maïs.

Dix ans après l'arrêt de l'exploitation commerciale de l'unique gisement de gaz français, Lacq, l'unité BioBéarn, implantée à Mourenx à une dizaine de kilomètres, "injecte du biométhane dans le réseau depuis mercredi", a précisé à l'AFP Olivier Guerrini, directeur biogaz du géant pétrolier et gazier.

Le biogaz est du gaz qui n'est pas d'origine fossile, et émane de la décomposition et du traitement de déchets organiques; il s'agit de la même molécule de méthane que le gaz naturel, qui peut être injecté dans les gazoducs.

Dans un premier temps, la production de biométhane atteindra 69 GWh en 2023 soit l'équivalent de la consommation annuelle de 14.000 habitants, et valorisera 95.000 tonnes de déchets agricoles cette année. A plein régime, il devrait atteindre 160 GWh/an

Le site utilise "pour l'instant essentiellement des déchets de l'industrie agroalimentaire", selon M. Guerrini, qui insiste sur le fait qu'il n'y a "pas de culture énergétique dans les unités de TotalEnergies" : "On récupère des sous-produits de l'industrie du maïs, surtout des cosses broyées, ça arrive en camions, on l'ensile et après on le méthanise. Ces déchets de l'industrie du maïs étaient envoyés très loin, on les récupère au plus près désormais, à moins de 30 km".

Une diversification des intrants, avec des lisiers bovins ou porcins, ou des résidus de l'industrie des plats cuisinés, est prévue et TotalEnergies travaille à des partenariats pour avoir bientôt aussi des biodéchets correspondant aux rebuts de supermarchés et de la restauration collective, d'épluchures et d'autres restes de table dans les immeubles.

Six personnes travaillent au quotidien sur le site, qui pourra générer jusqu'à une trentaine d'emplois indirects, parmi lesquels ceux qui travaillent sur l'injection du gaz ou encore à l'épandage dans les champs des fertilisants issus de la méthanisation, appelés aussi "digestat" et contenant azote, potasse, phosphate ou sodium bénéfiques pour les sols. 89.000 tonnes de ces engrais seront produits cette année.

TotalEnergies, dont c'est "la huitième installation similaire en France", a "40 à 50 projets dont il espère la mise en service l'horizon 2030 en France", selon M. Guerrini.

TotalEnergies est en pleine accélération dans le biogaz après le rachat en 2021 de Fonroche Biogaz: le groupe a deux installations aux Etats-Unis dont l'une en construction, une aussi en construction en Inde et 18 en Pologne à la faveur d'un récent rachat.
https://www.connaissancedesenergies.org ... gaz-230112
TotalEnergies a mis en service la plus grande unité de méthanisation de France, près de Pau

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BioBéarn est la septième unité de méthanisation de TotalEnergies produisant du biométhane injecté sur le réseau gazier.

Une vaste aire bétonnée, un large hangar et trois cuves de 25 mètres de haut couleur vert sapin. Dans une zone industrielle proche de la ville de Mourenx, à une vingtaine de kilomètres de Pau (Pyrénées-Atlantiques), la nouvelle unité de méthanisation territoriale BioBéarn se fond dans le paysage pétrochimique du bassin de Lacq. Le site, septième du genre pour TotalEnergies, a nécessité 38 millions d’euros d’investissement. Initialement prévu pour entrer en service mi-décembre, BioBéarn a finalement injecté ses premiers mégawattheures sur le réseau de transport de gaz de Teréga, jeudi 12 janvier 2023. Avec une capacité de production annuelle allant jusqu’à 160 GWh, il s'agit de la plus grande unité de méthanisation française désormais en activité. A titre de comparaison, la majorité des méthaniseurs agricoles en injection disposent d'une capacité de moins de 15 GWh/an.
https://www.usinenouvelle.com/article/t ... u.N2077721

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