J'ai trouvé ça sur http://www.peakoil.com.
C'est une manière plutôt sympathique de décrire le phénomène de déplétion aux personnes réticentes (et aux autres) :
(Le site précis est http://theoildrum.blogspot.com/2005/06/ ... re-at.html)
I have only been reading about the issue of Peak Oil for the last two months, but the concept seems entirely plausible and disconcerting. I have become a true believer, and want to spread the news. I have met with some skepticism from co-workers and friends over the fact that even if we have "only" used up half the world's oil, we should still be able to easily go on and extract the last half. From what I've read, this just isn't so.
I have thought about how to demonstrate the declining production paradigm, and came up with this simple demonstration. Take an average alcoholic. Take a 20 ounce tumbler, and stuff a new clean sponge in the bottom. Pour a fresh pint of dark beer in the tumbler and top it off with a little more, so the alky knows at least there is a full 16 ounces in the tumbler.
So there is known quantity (proven reserves) of dark beer (oil) in the tumbler (world), plus a little more (undiscovered reserves). Have him drink to his hearts content. The first few sips of the fresh sweet beer (light crude) goes down easy, and soon he is drinking away (increased consumption). After about half the beer is consumed, he suddenly realizes the beer has stopped flowing freely out of the cup (mature fields). He knows by the weight and looking in the cup (geological surveys), that there should still be about half a beer left in the cup (Hubbert's Peak). He tilts the cup further up, but the slower trickle just isn't as satisfying (demand not being met).
So you offer him a spoon (advanced extraction techniques), to squeeze the remaining beer out of the sponge (rock formations), but it will cost him a dollar (increased costs). He gladly accepts, and soon more beer is swishing into his mouth. However, it has a spongy taste, and he likes it much less (sour crude), but drinks it anyway since he wants the alcohol (inelastic demand). Soon this is not enough, and he digs the sponge out, and squeezes the last drops out (tar sands and the like). He wants more and will take any alcohol (alternate sources of energy).
You say sorry, but the liquor store closed 15 minutes ago, and won't reopen till the morning (lack of development of alternates till it was too late).
For what it's worth,
Kurt B.
Désolé, Mahiahi, c'est en anglais. Peut-être essaierais-je de le traduire si je trouve un moment ...
Une belle métaphore pour expliquer le "Peak Oil"
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Autre métaphore relevée dans le journal de la décroissance n° 21 (mai 2004):
Un randonneur dans le désert: il doit y passer 24 heures. Parti avec une réserve d'eau le matin, il en a bu la moitié après trois heures. Il réalise soudain que le soleil monte à l'horizon. que va-t-il faire ? Réduire immédiatement sa sonsommation sans doute. Et s'il a des co-équipiers encore moins prévoyants que lui, il fera payer chaque verre d'eau très cher.
Patrick Bateman
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"Pourquoi devrions-nous accepter d’absorber des poisons sous prétexte qu’ils ne sont pas tout à fait meurtriers, de vivre dans une ambiance pas tout à fait insupportable, de fréquenter des êtres pas tout à fait ennemis, d’entendre des bruits de moteurs pas tout à fait assez stridents pour nous rendre fous ? Qui donc voudrait vivre dans un monde dont la caractéristique est de n’être pas tout à fait mortel ?"
Rachel Carlson, Le Printemps silencieux, traduction française, Paris, 1963
Un randonneur dans le désert: il doit y passer 24 heures. Parti avec une réserve d'eau le matin, il en a bu la moitié après trois heures. Il réalise soudain que le soleil monte à l'horizon. que va-t-il faire ? Réduire immédiatement sa sonsommation sans doute. Et s'il a des co-équipiers encore moins prévoyants que lui, il fera payer chaque verre d'eau très cher.
Patrick Bateman
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"Pourquoi devrions-nous accepter d’absorber des poisons sous prétexte qu’ils ne sont pas tout à fait meurtriers, de vivre dans une ambiance pas tout à fait insupportable, de fréquenter des êtres pas tout à fait ennemis, d’entendre des bruits de moteurs pas tout à fait assez stridents pour nous rendre fous ? Qui donc voudrait vivre dans un monde dont la caractéristique est de n’être pas tout à fait mortel ?"
Rachel Carlson, Le Printemps silencieux, traduction française, Paris, 1963