oleocene.org

kercoz a écrit :Désolé KROM , c'est le contraire que voulais dire . C'est un contre exemple , sur ce fil d'un argumentaire développé ailleur :
L'inutilité de nos actions face au déterminisme global des évènements historiques , les rends aussi stupides qu'improductifs . L'inertie globale du système ne peut etre perturbé par des évènements internes . La stabilité immense du système est structurelle . La seule action possible est relative a son propre interet immédiat..
Se battre ne peut influer sur le déterminisme "qu'a 200m de chez soi" (desespéré) ou ds certains combats ou les acteurs (varriables) sont peu nombreux . D'ou l'ex de MUIR (il avait de plus des relations politiques importantes )

phyvette a écrit :Les versions audio des Chroniques ou des Réquisitoires, indispensable pour le phrasé particulier de PD .

Alter Egaux a écrit :Je me souviens cependant de l'émission où Le Pen avait été invité. Luis Régo avait été bien meilleur que Desproges ce jour là.

fuste23 a écrit :
Le monde: Le bilan de la Saint-Sylvestre "satisfaisant", selon l'Elysée

http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14 ... -37,0.html

Filon 1 a écrit : ...
Histoire d'avoir un autre son de cloche.

Californie, 2025. Dans une Amérique à feu et à sang, ravagée par la pauvreté, la pollution et l'urbanisme incontrolé, des poches de civilisations subsistent dans des quartiers barricadés. Dans une de ces citadelles, Lauren, fille d'un pasteur noir, pressent la fragilité de ce mode de vie, et essaie de convaincre son père de se préparer au pire. Enfant précoce et hypersensible, elle s'invente une philosophie, proche d'une religion, qu'elle appelle "semence de la terre". Elle n'ose en parler à personne, mais un jour, ses pires pressentiments se réalisent, son quartier est assiégé, puis détruit, elle est la seule rescapée de sa famille et est jetée sur les routes. Peu à peu, elle rencontre des gens qui vont former un embryon de communauté et essayer de construire au milieu de ce chaos un havre de paix fondé sur les préceptes de "semence de la terre", alors même qu'un démagogue élue Président des Etats Unis exalte l'Amérique Chrétienne et incite le déchainement de l'intolérance raciale et religieuse...

"La Parabole de Semeur" et sa suite "La Parabole des Talents" sont des livres extrêmement puissants, porteurs d'idées fortes. D'un côté, ils nous décrivent un futur tout à fait possible (espérons qu'il ne soit pas probable), dont on voit malheureusement les prémisses sous nos yeux. En même temps, ils sont porteurs d'espoir, l'espoir dans la force du meilleur de notre humanité.
Je me suis rarement senti aussi en phase avec un livre. Octavia E. Butler met en lumière les travers de nos civilisations occidentales que je crains le plus : course effrénée au profit au mépris de l'équilibre écologique de la planète, montée des intolérances, repli sécuritaire... La philosophie de la "Semence de la Terre" me convient tout à fait. Son but ultime est de fédérer les énergies pour "essaimer" l'humanité dans les étoiles. Je rêve depuis bien longtemps d'une relance intelligente de la conquête spatiale, et j'enrage quand je vois les crédits gaspillés dans l'inutile Station Spatiale Internationale, alors que nous avons largement atteint le niveau technologique pour créer une base lunaire, étape indispensable et logique au voyage vers Mars, et (pourquoi pas) vers plus loin...
Bref, j'ai vibré tout au long de cette lecture, ai eu souvent les larmes aux yeux, de tristesse ou de rage. Et j'en suis sorti réellement ébranlé.

Réflexion profonde sur l'humanité et son futur, regard sans concession sur notre société et son futur, ce roman en deux volumes est absolument ESSENTIEL !
Voici les premières lignes du livre écrit par l'héroïne du roman, dans lequel elle explique sa philosophie :
"Tout ce que tu touches
Tu le changes
Tout ce que tu changes
Te change
La seule vérité permanente
Est le changement.
Dieu
Est changement"

Ce livre m'a durablement changé.
J'espère avoir réussi à partager mon enthousiasme.