[Yann Arthus-Bertrand ] Home, Vu du ciel.

[hyperion]

oui , les chiffres sont donnés avec le "cum dederit",celà m'a fait plaisir de l'entendre à nouveau, à un moment c'était en boucle...
CD

[Tovi]

Regardé que le début pour l'instant, mais le message est clair : dépendance totale au pétrole (pour se nourrir entre autre), accéleration du stress sur les ressources naturelles.

Une petite picure de rappel avant les élections, bravo !

[Silenius]

Une petite picure de rappel avant les élections, bravo !

tu voulais écrire peakure ?

[fuste23]

Un peu déçu du débat quand même... Bien que les questions étaient intéressantes, le débat n'était pas très clair...

[AJH]

Il faudrait quand même qu'ils lisent Meadows
http://www.societal.org/docs/cdr2.htm

Je me répète peut être, mais çà va se terminer très différemment que par le partage, malgré toutes les bonnes volontés qui ne manquent pas (y compris celle de Yann A-B)!

[parisse]

Mes impressions perso:
* j'ai bien aimé le film. Il montrait en particulier bien la dépendance de nos sociétés au pétrole. On peut toujours discuter de la légitimité des moyens utilisés pour faire ce film, mais il faut à mon avis faire un rapport entre le cout écologique pour faire le film et l'impact espéré.
* j'ai trouvé le débat décevant, parce qu'il s'est cantonné aux sujets classiques de ce genre de débat (RC, eau, pêche, ...). Il n'a pas été question de la dépletion des hydrocarbures (ou alors je me suis couché trop tot). Finalement, parmi les intervenants, le plus convaincant sur la gravité de la situation m'a semblé être Yann Arthus-Bertrand lui-même et le moins inquiet sur la nécessité de faire quelque chose le journaliste. J'ai eu aussi un sentiment très mitigé sur la géographe, qui a contesté la responsabilité des Pascuans dans l'effondrement de leur société, elle a dit que la Terre n'était pas comparable à l'ile de Paques.

[Alter Egaux]

Un peu déçu du débat quand même... Bien que les questions étaient intéressantes, le débat n'était pas très clair...

Bon film, un petit manque sur le Peak Oil (mais cela n'est jamais assez pour nous ).
Sinon, sur le débat, un peu brouillon. Seul passage intéressant : le bio peut il nourrir la planète ?
On voit alors des différentes idéologies apparaitrent. Ceux qui refusent de faire une réforme agraire et ceux qui pensent qu'elle est indispensable pour ce prérarer (et pour survivre).

Pour mon expérience : 2,5 hec = 100 K€/an = 140 paniers par semaine (dans une AMAP). Assurément, le bio peut changer la donne, mais demande une réforme agraire. En clair, tous les chomeurs dans les champs...

[ni chaud ni froid]

Vraiment bof, le film est pertinent par rapport à l'objectf, le debat sur france 2 ne valait pas tripette.

Franchement, pour ce que j'ai pu en voir (j'ai quité après 25 min de "débat") On est resté au pays des bisounours :

En filigrane :
-"il reste dix ans pour se remuer serieusement l'arrière train"
-"Oui mais faut pas faire peur aux gens, sinon il se disent que ca sert a rien"
- blabla
- nouvelle economie decarbonée
- blabla
- on a les moyens, on sait le faire
- blabla

J'ai trouvé que c'était presque de la pommade qu'on passait sur les petits egos angoissés par la conclusion du film.

J'ai eu aussi un sentiment très mitigé sur la géographe, qui a contesté la responsabilité des Pascuans dans l'effondrement de leur société, elle a dit que la Terre n'était pas comparable à l'ile de Paques.

Elle a raison sur un point, la terre n'est pas comparable a l'ile de paque : on ne peut pas aller ailleurs.

[ni chaud ni froid]

En apparté, entre l'ile de paque et le "ce que nous savons, nous devons maintenant le croire"...

jancovici touche des royalties ?

ou

ils font parti du meme think tank janco et YAB ?

[hyperion]

peux tu expliciter ton équation 2.5 ha= 100 000 E par an=140 paniers semaine?

la dame d'action contre la faim ne refusait pas forcement une reforme agraire, elle parlait simplement de transition.
elle rappelait aussi à raison que l'homme n'est pas fondamentalement nuisible au milieu.
c'est sur que ses projections demographique à 2050 ne tiennent pas compte du po. mais c'est elle qui a évoqué dans la conference mondiale à venir un homme une voix, les pays sous developpés choisirait le "développement progres", et donc la lutte pour le gas?
sinon verrouillage occidental sur les ressources. donc tjs une question sur la finalité du greenwashing? est-ce seulement pour se garder avec bonne conscience les restes de gas? en pondant des interdictions genant le developpent fondé sur le fossile des emergents
donc assez favorable à la nana, même s'il ya de la marge pour augmenter le bio en france.


par ailleurs aucune remarque des intervenants pour répondre à la question, "comment sauver la planète " pour montrer que la crise était cette singulière réponse, ce que soulignes souvent gilles en disant sur le versant climatique que les scenarios les plus dures ne tiennnent pas compte du po.

[Alter Egaux]

peux tu expliciter ton équation 2.5 ha= 100 000 E par an=140 paniers semaine?

Simple : 17 € le grand panier, 42 semaines de livraison sur contrat (et plus si climat généreux et les installations comme les serres), 140 contrats signées par les 4 AMAP contractuelles (grands paniers ou co-paniers).
soit 17 x 42 x 140 = environ 100 K€ (au minimal, puisque il y a aussi des bonus : ventes d'œufs, poulets, ...).
Donc 2.5 ha = 100 K€ par an = 140 paniers semaine pour plus de 200 foyers (pour cause de co-panier, un co-panier peut être partagé par 2 foyers, suivant la taille du foyer).

Je serais au chômage, je deviendrais un agriculteur bio fournissant des AMAP d'une petite ville. C'est du travail difficile, mais au combien pérenne !

la dame d'action contre la faim ne refusait pas forcement une reforme agraire, elle parlait simplement de transition.

Très ambiguë quand même, pour expliquer sa transition : sa posture était plutôt de dire que le bio ne nourrirait pas le monde. Actuellement, l'industriel ne le nourrit pas non plus, mais accélérant les crises alimentaires et en faisant du fric sur le besoin le plus fondamental de l'humanité (survivre).
Enfin, elle avait une posture très "urbaine", alors que la clef n'est plus dans la mégapole, comme tout bon peakiste le sait.

[parisse]

J'ai eu aussi un sentiment très mitigé sur la géographe, qui a contesté la responsabilité des Pascuans dans l'effondrement de leur société, elle a dit que la Terre n'était pas comparable à l'ile de Paques.

Elle a raison sur un point, la terre n'est pas comparable a l'ile de paque : on ne peut pas aller ailleurs.

Les Pascuans ne pouvaient pas non plus aller ailleurs! Mais je ne crois pas que c'est ce qu'elle voulait dire, je pense qu'elle sous-entendait qu'on était beaucoup mieux préparé à résoudre la crise écologique que ne l'étaient les Pascuans (indépendamment de la question de responsabilité de la crise écologique à leur époque et à la notre).
J'ai eu l'impression, peut-etre je me trompe, que la grande majorité des participants au débat
1/ n'avaient pas conscience de l'urgence du peak-oil (à l'exception peut-etre de Yann Arthus Bertrand). Les ressources dont il a été question c'était l'eau pour irriguer, la pêche, le bois mais pas les énergies fossiles.
2/ sont persuadés que de toute façon les progrès de la science nous permettront de résoudre les problèmes quitte à modifier un peu nos habitudes, qu'il suffit juste de donner un coup de collier d'ici 10 ans. Par exemple, le type de l'eau qui disait que le problème pouvait se résoudre en utilisant des techniques modernes d'irrigation.

[zigzag]

Le film est très bien meme si en effet l'aspect pic pétrolier est très absent.

Par contre, le débat m'a franchement gêné. Car en gros le problème écologique c'est uniquement que les pauvres veulent se développer. Ils n'ont fait que parler des trucs que l'on devait leur apporter sur l'industrie de l'eau, l'agriculture, les nouvelles techno, etc.....

Donc le message est : Le problème c'est les pauvres. C'est triste et inquiétant comme constat surtout quand on pense à l'empreinte écologique de ces pays ....... (ce qui n'a pas du tout été abordé !) Même pour la chine !!!! qui fait des centrales au charbon .........

On est encore dans le rôle de donneur de leçon alors qu'on a amené la planète dans le mur... et qu'on est très loin d'avoir résolu nos problèmes. On est encore sur des yaquafauquon.

Seul YAB a essaye de parler de notre nécessaire décroissance nous occidentaux, mais personne n'a repris le sujet, le journaliste est tout de suite revenu sur le sujet de l'eau. Comme si il ne fallait pas en parler, ce n'est pas politiquement correct de dire que nous devons faire décroitre notre empreinte écologique.

Faut avouer aussi que le plateau manquait de pertinence et on avait que des eco-tartuffes de haut vol ...........

[ni chaud ni froid]

L'écueil du plateau était bien là : chacun maîtrisait son sujet, mais peu avait intégré le pb de la dépletion des ressources energétiques. C'est un peu le pb de l'expert : pris isolémment, les sujet sont finalement difficiles mais "gérables", "on sait faire". En approche intégrée ça coince tout de suite un peu plus...un "janco" ou éq. sur le plateau aurait recadré un peu le débat.

Je serais moins sévère sur le coté donneur de leçon. Par contre ils étaient clairement a coté de la plaque :
En gros il était dit : "Tout le monde (surtout pas les pauvres) ne peut pas vivre comme nous".
Doublement faux :
1. C'est nous qui ne devrions pas vivre comme nous vivons. A ce stade là, j'appelle ça de la cécité intellectuelle.
2. Nous imposons ce developpement aux pays pauvres. La chine n'est pas la puissance industrielle qu'elle est grace a son marché intérieur...L'argentine ne produit pas du soja pour ses vaches, etc...

[Tovi]

Oui, c'est vrai que ça devient un peu le discour dominant. Et ça vient en parti d'un livre (abject) de Michael Crichton mettant en scène des écologistes terroristes accusant les pauvres de polluer.
Cette idée a la vie dure et il est très difficile de faire comprendre que le problème c'est NOUS, pas les pauvres qui veulent devenir comme nous. Mais ça revient à remettre en cause toutes notre tradition d'hégémonioe et de domination sur le monde.

Je n'ai pas vu le débat, mais de toute façon il me semble impossible de développer tous ces sujets en aussi peu de temps. C'est un peu fourre-tout comme film, et à la limite un débat ne se justifiait même pas.