Publié : 21 déc. 2006, 19:17
Salut
Alter egaux a écrit :
Il y a du vrai dans ce que tu dits ; nous sommes effectivement en partie responsables de cet état de fait. Si nous changions tous de comportements et d’attentes, il est probable que les décideurs politiques et économiques essaieraient de s’adapter un tant soit peu.
Toutefois, je pense aussi que nous n’avons plus qu’un champ d’action très limité. Le citoyen lambda n’a plus aujourd’hui beaucoup d’emprise sur sa vie même, ni sur son propre mode de vie.
L’ampleur de la rupture nécessaire au refus profond du modèle marchand, l’étendue des efforts à fournir pour parvenir à vivre sans trop contribuer en permanence à l’exploitation de son prochain, au pillage et au saccage des sociétés humaines et de leur environnement, est devenu un acte presque héroïque et irréalisable.
Comment se vêtir, se déplacer en véhicule, se nourrir, etc. sans que qui que se soit ne soit exploité ou grugé quelque part ou qu’il ne soit porté au moins un peu atteinte à l’environnement ? Comment vivre sans participer à tout cela ?
Même les militants les plus endurcis ne peuvent pas assurer qu’ils ne collaborent pas au moins un peu (bien qu’involontairement) à la marchandisation du monde.
kraveunn a écrit:
Je voudrais toutefois revenir sur la taxe Tobin, cheval de Troie d’ATTAC. Peut-être est-ce une stratégie pertinente, toutefois si elle l’est vraiment, penses tu que le capitalisme va se laisser tranquillement « parasiter » de la sorte ? Le croit tu assez naïf pour se laisser saborder en toute connaissance de cause ? Que croit tu qui puisse l’obliger à adopter une mesure qui signifierait sa perte ?
Alter egaux a écrit :
"nous sommes nous-mêmes (pour certains corvéables) malléables et manipulables à merci".
Penses aussi que nous, occidentaux, avons le choix. Nous validons ses politiques, et pire, nous fermons les yeux sur les dérives. Et maintenant que nous nous sentons acculés par ce système pervers que nous avons nous même créer (délocalisation, désindustrialisation, licenciement boursier, limites des ressources, réchauffement planétaire, etc...), qu'alors nous choisir comme destin ?
Il y a du vrai dans ce que tu dits ; nous sommes effectivement en partie responsables de cet état de fait. Si nous changions tous de comportements et d’attentes, il est probable que les décideurs politiques et économiques essaieraient de s’adapter un tant soit peu.
Toutefois, je pense aussi que nous n’avons plus qu’un champ d’action très limité. Le citoyen lambda n’a plus aujourd’hui beaucoup d’emprise sur sa vie même, ni sur son propre mode de vie.
L’ampleur de la rupture nécessaire au refus profond du modèle marchand, l’étendue des efforts à fournir pour parvenir à vivre sans trop contribuer en permanence à l’exploitation de son prochain, au pillage et au saccage des sociétés humaines et de leur environnement, est devenu un acte presque héroïque et irréalisable.
Comment se vêtir, se déplacer en véhicule, se nourrir, etc. sans que qui que se soit ne soit exploité ou grugé quelque part ou qu’il ne soit porté au moins un peu atteinte à l’environnement ? Comment vivre sans participer à tout cela ?
Même les militants les plus endurcis ne peuvent pas assurer qu’ils ne collaborent pas au moins un peu (bien qu’involontairement) à la marchandisation du monde.
kraveunn a écrit:
Alter Egaux à écrit :Quel est le véritable pouvoir local des groupes locaux ?
Cette alternative à en effet le mérite d’exister.Difficle à dire, car c'est un contre pouvoir dilluer, mais qui à une vraie force de frappe lorsqu'ils se concentrent.
Je voudrais toutefois revenir sur la taxe Tobin, cheval de Troie d’ATTAC. Peut-être est-ce une stratégie pertinente, toutefois si elle l’est vraiment, penses tu que le capitalisme va se laisser tranquillement « parasiter » de la sorte ? Le croit tu assez naïf pour se laisser saborder en toute connaissance de cause ? Que croit tu qui puisse l’obliger à adopter une mesure qui signifierait sa perte ?