Paul Jorion
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Re: Paul Jorion
Sur qu'en terme d'impact, cette émission ne vaut rien, ça, d'accord.
la nuit la raison dort, et simplement les choses sont.
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Tout ça pour dire comment ils ne savent pas pourquoi.
Prévert (et pas Guitry !)
J'ai fait fortune...parce que j'ai toujours vendu trop tôt !
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http://www.les-pieds-sur-terre.info
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Re: Paul Jorion
J' ai réussi a les faire bouger un peu sur l'origine exogène (énergie) de la crise ...pas facile ! mon argument ce serait l' image du fusible : ça ne sert a rien d'ameliorer le fusible ou de le surcalibrer s'il y a un court circuit . Le court circuit etant le passage d'un modèle "ouvert" a un modèle "fermé" , ou la rencontre de 2 exponentielle inversée ...
http://www.pauljorion.com/blog/?p=30690#comment-252479
Par contre, il est possible que le fait de faire tendre (depuis peu) le facteur "temps" vers zero part(icipe a l'explosion du système . Si on compare le système économique a un système dynamique asservi , il est necessaire de freiner les phénomènes de "résonnances , de les amortir ....et c'est ,me semble t il ce que devait faire la variable "temps" ds les equa .
http://www.pauljorion.com/blog/?p=30690#comment-252479
Par contre, il est possible que le fait de faire tendre (depuis peu) le facteur "temps" vers zero part(icipe a l'explosion du système . Si on compare le système économique a un système dynamique asservi , il est necessaire de freiner les phénomènes de "résonnances , de les amortir ....et c'est ,me semble t il ce que devait faire la variable "temps" ds les equa .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: Paul Jorion
Paul Jorion estime qu'une guerre mondiale pourrait avoir lieu...
http://www.pauljorion.com/blog/?p=31381#comments

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Re: Paul Jorion
Ouais, moi aussi : ça pourrait arriver.
De même, il se pourrait qu'un météore nous frappe ou que la France remporte l'Eurovision l'année prochaine
De même, il se pourrait qu'un météore nous frappe ou que la France remporte l'Eurovision l'année prochaine
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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Re: Paul Jorion
Il est dans l'émission , CE SOIR (OU JAMAIS !), MARDI 13 DÉCEMBRE À 22h40 FRANCE 3
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Re: Paul Jorion
Quelqu'un l'a vu ?
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Re: Paul Jorion
Je l'ai vu mais je ne l'ai pas trouvé dans une forme olympique.
En même temps, il y avait pas mal d'invités en face et il n'avait pas souvent la parole.
En même temps, il y avait pas mal d'invités en face et il n'avait pas souvent la parole.
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)
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Re: Paul Jorion
Itou.
Il s'est exprimé sur la pertinence, ou plutôt la non pertinence des traités de "la dernière chance". Il a indiqué que tout se jouait en 2008 avec la "refonte" du capitalisme appelée par notre cher Nicolas.
C'est vrai que je ne l'ai pas trouvé excellent.
Par contre De Closet a été percutant et efficace. Il y avait aussi un certain Villani, jeune homme mathématicien qui a donné une vision optimiste d'union européenne et fraternelle... C'est joli, mais là c'est une affaire de gros sous et les bons sentiments, c'est pour après. Là, on cherche qui va payer, comment ne pas dévaluer trop vite...
Il s'est exprimé sur la pertinence, ou plutôt la non pertinence des traités de "la dernière chance". Il a indiqué que tout se jouait en 2008 avec la "refonte" du capitalisme appelée par notre cher Nicolas.
C'est vrai que je ne l'ai pas trouvé excellent.
Par contre De Closet a été percutant et efficace. Il y avait aussi un certain Villani, jeune homme mathématicien qui a donné une vision optimiste d'union européenne et fraternelle... C'est joli, mais là c'est une affaire de gros sous et les bons sentiments, c'est pour après. Là, on cherche qui va payer, comment ne pas dévaluer trop vite...
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Re: Paul Jorion
Paul Jorion dans ''La tribune'' le 21 Dec 2011
http://www.latribune.fr/opinions/tribun ... exite.html"Le système capitaliste s'est laissé piéger par sa propre complexité
Prophète de malheur pour les uns, chercheur rigoureux et anticonformiste de la crise pour les autres, Paul Jorion ne laisse pas indifférent. Anthropologue, économiste de terrain, praticien de la finance, blogueur à succès, écrivain prolifique, l'homme "qui avait prédit la crise financière" est devenu une figure incontournable des médias et des colloques émérites pour ses analyses hors cadre et ses attaques ciselées à l'encontre de l'establishment de la "science économique", qui n'a rien vu, rien prévu, rien saisi. On l'aura compris, notre avenir, sinon notre salut, ne viendra pas des économistes, et encore moins des décideurs toujours sous leur influence idéologique. Les thèses de Paul Jorion ont au moins une vertu : créer enfin un nouvel espace de débat sur nos économies.
Pensez-vous que le capitalisme soit réellement au bord de l'effondrement ?
Le capitalisme a toujours été un système instable, car générant sans cesse une concentration du patrimoine qui finit par empêcher la machine de tourner. Le capitalisme ne se nourrit pas de ses crises, comme on l'entend souvent dire, mais il est à chaque crise sauvé par une mobilisation de toutes les énergies et, en premier lieu par l'État, qui a permis jusqu'ici de le remettre à flot. Les économistes y voient des «cycles» alors que le système ne survit qu'à grand renfort de plans de sauvetage successifs.
Aujourd'hui, le monde a changé. L'épuisement de la planète, la fin des dynamiques coloniales, le surendettement des économies occidentales, l'émergence de nouveaux concurrents limitent considérablement les marges de manoeuvre. Mais, surtout, le système capitaliste s'est laissé piéger par sa propre complexité, et en cela, il a été précédé de peu par le régime soviétique. C'est là un point clé de la compréhension de la crise actuelle mais qui est paradoxalement peu exploré.
Comment jugez-vous toutes les initiatives prises par les États pour éviter la dépression ?
Il y a eu en 2008 une vraie prise de conscience de la gravité de la situation et une fenêtre d'opportunité pour agir. C'était le temps de la "refondation du capitalisme", comme le prônait alors Nicolas Sarkozy à Toulon. Et puis... rien. La machine était en panne et l'on a tenté de la réparer avec du sparadrap. Et aujourd'hui, la machine est arrêtée car son coeur financier a entièrement fondu. Il suffit de lire la presse financière tous les jours pour s'en convaincre. Les banquiers eux-mêmes le reconnaissent en privé. Et pourtant, on continue d'inonder le système financier de liquidités ou d'appliquer de vieilles recettes, comme l'austérité, qui risquent d'aggraver les choses et d'accélérer le délitement du système. Comme au Moyen-Age, on pratique la saignée, quitte à tuer le malade !
Le système financier est-il vraiment hors circuit ?
Chaque jour, des pans entiers d'activités disparaissent. La titrisation est morte et le «high frequency trading» est en train de tuer la Bourse en raison de la trop grande efficacité des robots qui y ont été lâchés. Les produits financiers complexes ont généré un risque systémique non maîtrisable. On clame qu'il est urgent de réduire le risque systémique mais aucune mesure n'est prise en ce sens : on se contente de prôner la constitution de réserves plus importantes, autrement dit, on entérine l'hypothèse qu'on ne comprend rien aux mécanismes de contagion du risque et que la seule chose qu'on puisse faire, c'est de rehausser les digues. La faillite spectaculaire de MF Global est typique de ce climat : elle ne relève pas de l'escroquerie mais bien du fonctionnement ordinaire du système.
C'est pourtant le triomphe des marchés...
Les marchés n'ont aucune idée de ce qu'il faudrait faire. C'est une machine sans direction. La seule chose que les marchés savent, c'est qu'on ne leur rendra pas tout l'argent qui est d'ores et déjà perdu. Ils ne demandent qu'une chose : que le système fonctionne. Et comme nous sommes dans une impasse - comme il n'y a pas de solution connue à l'intérieur du cadre existant -, ils ont des exigences contradictoires. Les agences de notation ne disent pas autre chose et elles sont, à cet égard, vertueuses. Elles ne menacent pas : elles soulignent ce qui ne marche pas. Elles sont bien, sur ce point, devenues les porte-parole des marchés. Mais ce n'est ni des agences ni des marchés qu'il faut espérer une solution. Ce n'est pas de leur ressort.
Peut-on espérer une solution de la part des décideurs ?
Les décideurs, qu'ils soient au gouvernement ou dans l'opposition, restent enfermés dans un cadre classique, étroitement délimité par la science économique moderne. Ce cadre est gravement endommagé mais il reste le point d'ancrage pour des politiques totalement démunis face à cette crise d'une exceptionnelle gravité. Ils ont en plus le tort de négliger les solutions qui s'attaquent à ce cadre : ils créent ainsi le terreau de tous les populismes et mettent en danger la démocratie par leur incurie.
Existe-t-il, selon vous, une alternative crédible au capitalisme ?
Je suis personnellement dans le domaine du constat et non de la prophétie. Et le constat n'est pas forcément associé à une solution. Mais c'est insulter la nature humaine que de proclamer que les échecs présents sont consubstantiels à l'espèce ! Rappelez-vous le fameux "There is no Alternative" de Margaret Thatcher qui donna le signal des privatisations et de la dérégulation avec les conséquences que l'on connaît. Maintenant, il n'existerait pas d'alternative à l'austérité généralisée qui risque de tuer l'Europe ? Et on justifie, au nom de ces mêmes principes, la nomination de technocrates à la tête de la Grèce ou de l'Italie alors qu'ils ont eux-mêmes une large part de responsabilité dans la crise actuelle. Ce n'est pas parce que l'on ne peut pas avancer une solution toute faite, «prête à l'emploi», que les changements de système ou de régime sont impossibles. Je ne suis pas certain que les Romains avaient prévu l'écroulement de leur empire ou que les philosophes du XVIIIe siècle avaient imaginé la Convention, la Terreur et l'Empire napoléonien.
Il faut donc tout réinventer ?
Les auteurs du XIXe ont déjà fait un effort extraordinaire pour baliser l'univers des possibles. Malheureusement, plus personne ne les lit. La boîte à outils est pourtant là et la réflexion doit désormais dépasser largement le cadre strict de la science économique. La réflexion des économistes ne traite pas le fond des problèmes et les réponses ne viendront pas de la «science» économique. Certes, nous n'en sommes pas encore à "l'écoeurement" dont parle le philosophe Jean-Claude Michéa, qui permettrait enfin de réfléchir au cadre dans lequel nous sommes tous enfermés. Du coup, on continue de penser comme si nous étions dans les années 1980. C'est pour cela aussi que peu d'idées nouvelles émergent malgré la crise.
Le changement peut-il venir du jeu démocratique ?
Les élections ne feront aucune différence. Le FMI ne se contente pas de consulter les partis au pouvoir mais consulte également les partis d'opposition, car il sait bien que le fait de suivre ses conseils par les partis au pouvoir fera qu'ils seront balayés lors des prochaines élections. Les politiques n'ont plus aucune marge de manoeuvre devant ce système qui se délite. La seule chose qu'ils fassent, quel que soit leur parti, c'est de faire semblant d'être aux commandes. Le salut viendra nécessairement de gens qui comprennent la réalité du problème. Et paradoxalement, les seuls qui puissent véritablement lancer un appel en faveur de la constitution d'un nouveau cadre, les seuls qui puissent exiger de vraies réformes, ce sont les financiers eux-mêmes. Eux seuls savent dans quel état se trouve la machine, une réalité bien éloignée de ce que les politiques racontent au public. Ils bougeront peut-être lorsqu'il n'existera plus d'autre alternative. Mais ne tablons pas trop là-dessus non plus : élaborons un véritable projet de notre côté.
- Remundo
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Re: Paul Jorion
Jolies métaphores dans cet extrait...
Et aujourd'hui, la machine est arrêtée car son coeur financier a entièrement fondu. Il suffit de lire la presse financière tous les jours pour s'en convaincre. Les banquiers eux-mêmes le reconnaissent en privé. Et pourtant, on continue d'inonder le système financier de liquidités ou d'appliquer de vieilles recettes, comme l'austérité, qui risquent d'aggraver les choses et d'accélérer le délitement du système. Comme au Moyen-Age, on pratique la saignée, quitte à tuer le malade !
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Re: Paul Jorion
Jorion face à Cohen sur BFM :
http://www.bfmtv.com/bourdin-2012-elie- ... 21191.html
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- Alter Egaux
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Re: Paul Jorion
Merci Rico. Cela parle de la fin de l'Euro, de la sortie forcée de la Grèce et de l'Italie. Le millésime 2012 risque d'être spécial...
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett
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Re: Paul Jorion
Dans sa vidéo du vendredi du 31 décembre, Mr Jorion mentionne le problème du pic pétrolier à 16.30 minutes.
http://www.pauljorion.com/blog/?p=32353
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- rico
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Re: Paul Jorion
"le temps qu'il fait" de vendredi dernier : 18 mn à parler pour ne rien dire. Lui même doit être bien embêté de constater l'inexistence, l'impossibilité du point de rupture tant attendu tant inéluctable d'apparence. Alors pour sauver la face on cause on cause mais au final on ne dit rien.