JODI : joint Organization Data Initiative

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Stéphane
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JODI, vous connaissez ?

Message par Stéphane » 24 nov. 2005, 13:40

JODI, c'est le joli petit acronyme de Joint Oil data Initiative, une base de données pétrolières "officielles", révélée au public ce 19 novembre pour tenter de donner plus de transparence sur la production réelle.
Sur "The Oil Drum", on peut trouver une comparaison intéressante entre ces données et celles publiées par le fameux "Oil and Gas Journal". Vous y constaterez entre autre que certains pays ne sont très exemplaires en matière de publication de données (ce qui n'étonnera personne sur ce forum), et également une représentation graphique de la production pour tous les pays extrayant de leur sous-sol plus de 100 000 barils/jour en juillet 2004. Très intéressant (vous pourrez aussi vous diriger vers ce lien qui propose une réflexion pertinente sur l'Arabie Saoudite).

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Sylvain
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Message par Sylvain » 25 nov. 2005, 16:39

Merci Stéphane. Fish2 en avait parlé, mais la nouvelle méritait bien un nouveau post.
Le site : http://www.jodidata.org/
La base de données : http://www.jodidb.org/

Et zou : placé dans ressources diverses. :D

epe
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Message par epe » 04 déc. 2005, 08:50

Le G7 veut plus de transparence

Le G7 a appelé à une plus grande transparence et une meilleure base de données sur la demande mondiale de pétrole, et pas seulement sur l'offre, afin d'améliorer la stabilité du marché de l'or noir.

Nous mettons l'accent sur la nécessité d'améliorer encore la transparence des données disponibles sur la demande et l'offre sur le marché pétrolier, y compris par le développement de normes communes au niveau mondial sur l'ampleur des réserves, indique le communiqué final des sept pays les plus industrialisés de la planète.

tiens, tiens, commencerait-on à se poser des questions au sujet des réserves?

En vue de mieux prédire la demande, nous demanderons à l'AIE (Agence internationale de l'Energie) de nous tenir informés sur les progrès réalisés dans le développement d'énergies renouvelables et alternatives, qui sont des défis capitaux pour toutes les économies, ajoute le document.

Vent de panique?

Dans leur précédent communiqué de septembre, les pays du G7 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, Japon, France, Italie, Canada) insistaient déjà sur la nécessité d'améliorer la transparence sur le marché pétrolier, mais sans faire allusion à la demande.

La sous-évaluation de la demande pétrolière chinoise, qui s'était envolée de plus de 15% en 2004 et devrait encore progresser de 3% cette année, a été l'un des principaux facteurs de la flambée des prix du brut à des niveaux record.

Les membres du G7 ont tous indiqué que dans ce besoin de lisibilité, la Chine allait jouer dorénavant un rôle absolument fondamental compte tenu de sa croissance, de l'ordre de 9% par an, a déclaré le ministre des Finances français Thierry Breton.

La Chine va jouer un rôle important dans la qualité des informations globales que nous devons mettre en oeuvre, a-t-il ajouté. Selon lui, les pays du G7 représentant un peu moins de 50% de la consommation mondiale de pétrole, ils ont le devoir de fournir les perspectives en ce qui concerne leurs besoins à moyen et long terme, de façon à ce que les investissements (adéquats) puissent être mis en oeuvre sans tarder.

La croissance économique mondiale, et notamment celle de pays comme la Chine, font que la demande pétrolière va sans doute continuer à croître significativement dans les années a venir, a prévenu M. Breton.

Le G7 a par ailleurs répété dans son communiqué que des investissements importants étaient nécessaires dans la production, l'exploration, les infrastructures énergétiques et le raffinage, afin d'apaiser les tensions actuelles responsables de la hausse des prix du pétrole.

Les prix du pétrole avaient atteint des niveaux record fin août - plus de 70 dollars le baril à New York - car le passage d'ouragans aux Etats-Unis avait réduit une production mondiale peinant déjà à satisfaire une consommation extrêmement vive. Les cours ont depuis reculé de près de 20% mais ils restent bien au-dessus de leur niveau de janvier.

Le G7 a par ailleurs salué le lancement en septembre de JODI (Initiative pour des données communes sur le pétrole), une base de données sur 90 pays créée en 2001 par six organisations internationales dont l'AIE et l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Il a aussi salué la création par le FMI d'une instance de lutte contre les chocs exogènes, et soutenu son financement, y compris par le biais des contributions des pays producteurs de pétrole.
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks

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JODI : joint Organization Data Initiative

Message par Raminagrobis » 23 mai 2012, 15:47

PORTAIL JODI
Rod a écrit :Merci Ramina!
Effectivement, une erreur de donnés semble etre la cause la plus rationnelle: 500.000b/d ne disparaissent pas comme çà!

Merci pour le site "jodi" que je ne connaissais pas et qui est une mine de chiffres. A quel point est il fiable? Je remarque par exemple que la production libyenne n'a pas repris selon eux :? . Je remarque également que la production du Koweït a progressé de 700.000b/d en un peu plus d'un an :shock:
Jodi est "le fruit du dialogue entre pays producteurs et consommateurs". C'est l'oeuvre conjointe de six organismes : l'OPEP qu'on ne présente pas, Eurostat qui dépend de l'UE, l'IEA qui est une agence de l'OCDE (donc représente plutôt les pays consommateurs), l'IEF (forum des ministres de l'énergie), l'OLADE qui représente les pays d'Amérique Latine, et l'organisme statistique de l'ONU.

C'est bien d'avoir des données mensuelles, mais c'est pas toujours très complet et à jour. Ni parfaitement homogène entre pays. Par exemple, on trouve la production de liquides de gaz naturel (butane, propane, produit dans le gaz) : 480 000 b/j pour l'Algérie, 623 000 pour le canada, 333 000 en Norvège, 2.3 million aux USA... zéro en Russie! Le Russie étant le 2e producteur mondial de gaz, il est évident que sa production de LGN doit être considérable. En fait, elle est simplement pas distinguée dans les statistiques, ils l'incluent avec le brut.

Le pire sur ce site: il manque le Congo !! Qu'on cherche "république du congo", "congo brazzaville" ou même "french congo" (lol) y'a pas ! C'est pourtant un producteur significatif de pétrole (dans les 300 000 b/j).
Toujours moins.

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