Publié : 04 sept. 2006, 10:21
J'ai acheté le bouquin, mais j'ai encore une pile de livres à lire... ce ne sera pas fini avant un bout de temps!
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://www.oleocene.org/phpBB3/
Bravo ! Tu ne regretteras pas ton achat.mahiahi a écrit :J'ai acheté le bouquin, mais j'ai encore une pile de livres à lire... ce ne sera pas fini avant un bout de temps!
L'article décrit une île de Pâques dont les ressources s'épuisent plus graduellement et discrètement (notamment par les rats importés de Polynésie qui dévorent les graines des fameux palmiers), les Européens donnant le coup de grâce par quelques massacres et les maladies contagieuses.L’île de Pâques détruite par les rats?
Terry Hunt - est professeur au département d’anthropologie de l’Université de Hawaï.
Des fouilles ont été menées sur le probable lieu d’abordage des premiers Polynésiens de l’île de Pâques. Elles suggèrent un peuplement tardif et une destruction massive des forêts par les rats arrivés avec les colons.
Extrait :
Chaque année, des milliers de touristes admirent les mégalithes de l’île de Pâques. Depuis la première visite d’Européens sur l’île en 1722, ces moai intriguent les visiteurs. Comment furent-ils fabriqués ? Transportés ? Toutes les tentatives de réponse conduisent à la même obsédante question : qu’est-il arrivé à leurs créateurs ? Ceux-ci, les Pascuans, se nomment Rapanui dans leur langue, et ils nomment Rapa Nui leur île. Toutes sortes de théories existent sur leur déclin. La plus répandue, celle qui passe pour vérité scientifique, suppose une catastrophe écologique provoquée par les Rapanui eux-mêmes. Selon cette version largement admise, les insulaires auraient d’abord été longtemps prospères. Toutefois, comme ce petit peuple prétendument irresponsable surexploitait son environnement pour ériger des statues, les moais, il aurait fini par provoquer des pénuries, des famines, des guerres tribales et, finalement, l’effondrement complet de sa culture.
Comme nous allons le voir, la vérité est, semble-t-il, plus complexe : la dégradation de l’environnement insulaire n’a guère été causée par les Pascuans eux-mêmes, et ne les a pas empêchés de continuer à vivre. Quant à leur catastrophique déclin, il est tardif et seulement lié à la fin de leur isolement. [...]
Diamond explique qu'il n'y a jamais une seule cause à la disparition d'une civilisation. Il expose les différentes hypothèses sur l'île de Pâques. Quand on voit avec quel niveau de détails il est capable de montrer la destruction de l'île, je vois mal comment il pourrait se tromper....Tiennel a écrit :A ce sujet, d'ailleurs :
L'article décrit une île de Pâques dont les ressources s'épuisent plus graduellement et discrètement (notamment par les rats importés de Polynésie qui dévorent les graines des fameux palmiers), les Européens donnant le coup de grâce par quelques massacres et les maladies contagieuses.L’île de Pâques détruite par les rats?
Terry Hunt - est professeur au département d’anthropologie de l’Université de Hawaï.
Des fouilles ont été menées sur le probable lieu d’abordage des premiers Polynésiens de l’île de Pâques. Elles suggèrent un peuplement tardif et une destruction massive des forêts par les rats arrivés avec les colons.
Extrait :
Chaque année, des milliers de touristes admirent les mégalithes de l’île de Pâques. Depuis la première visite d’Européens sur l’île en 1722, ces moai intriguent les visiteurs. Comment furent-ils fabriqués ? Transportés ? Toutes les tentatives de réponse conduisent à la même obsédante question : qu’est-il arrivé à leurs créateurs ? Ceux-ci, les Pascuans, se nomment Rapanui dans leur langue, et ils nomment Rapa Nui leur île. Toutes sortes de théories existent sur leur déclin. La plus répandue, celle qui passe pour vérité scientifique, suppose une catastrophe écologique provoquée par les Rapanui eux-mêmes. Selon cette version largement admise, les insulaires auraient d’abord été longtemps prospères. Toutefois, comme ce petit peuple prétendument irresponsable surexploitait son environnement pour ériger des statues, les moais, il aurait fini par provoquer des pénuries, des famines, des guerres tribales et, finalement, l’effondrement complet de sa culture.
Comme nous allons le voir, la vérité est, semble-t-il, plus complexe : la dégradation de l’environnement insulaire n’a guère été causée par les Pascuans eux-mêmes, et ne les a pas empêchés de continuer à vivre. Quant à leur catastrophique déclin, il est tardif et seulement lié à la fin de leur isolement. [...]
Dans l'article, il y a un entrefilet contestant l'hypothèse des rats, écrit par Michel et Catherine Orliac (CNRS) et présentant l'hypothèse d'une déforestation due au climat.Tiennel a écrit :A ce sujet, d'ailleurs :
Pierre M. Boriliens a écrit :Pour rire un peu : .........
Et pas que ça :
http://www.monde-diplomatique.fr/2007/12/TANURO/15400
Monsieur Nicolas Sarkozy ne parle quasiment plus d’écologie sans faire référence à l’« excellent livre de Jared Diamond, Effondrement (1) ». A quatre reprises au moins, le président de la République a dit publiquement à quel point cet ouvrage l’avait impressionné (2). Alors que se termine à peine le modeste tintamarre du Grenelle de l’environnement, il n’est pas sans intérêt d’examiner la pensée d’un auteur qui semble exercer une telle influence sur le chef de l’Etat français.