
Présentation de l'éditeur
Ceux qui parlent d'épuisement énergétique oublient le réchauffement climatique et la sombre perspective qu'il représente. Si en effet tout le carbone contenu dans les énergies fossiles accessibles à un coût raisonnable était émis dans l'atmosphère, la hausse des températures serait catastrophique. Pour l'éviter, l'humanité devra laisser sous le sol plus de la moitié des ressources disponibles contrairement à l'idée reçue, l'énergie fossile est donc surabondante. La réduction des émissions. de gaz à effet de serre passe-t-elle nécessairement par un changement radical de notre mode de vie ? Non, répond Henri Prévot Le nucléaire peut-il être remplacé par d'autres formes d'énergie " sans carbone " ? Non car celles-ci. à part la biomasse ne représenteront pas plus de 10 % des émissions que nous devrons éviter. Cela coûtera-t-il cher ? Pas trop si l'on y va progressivement : dans trente ans, de 1 à 2 % du PIB. La France peut-elle faire quelque chose sans attendre de coordination mondiale ? Oui, et c'est là son intérêt économique et stratégique. Comme on le voit, les réponses d'Henri Prévot sont fortes et originales et le situent hors des camps habituels. Elles sont toujours argumentées et n'éludent aucune des questions que se pose le grand public (l'avenir du nucléaire, la suite du protocole de Kyoto...). Ce livre devrait devenir un ouvrage de référence dans un débat qui ne fera que prendre de l'ampleur.
Biographie de l'auteur
Henri Prévot, ingénieur général des Mines, est auteur et coauteur de plusieurs livres et rapports sur les problèmes énergétiques.
Mon commentaire provisoire
Je n'en suis qu'au premier chapitre mais ça commence bien. Pour moi, il est au PO/RC ce que Après le Pétrole de Wingert était au PO seul.
Un peu pronucléaire sur les bords, évidemment, puisque l'objet du livre est de démontrer la survabilité du modèle politique, économique et social occidental, à la condition du retour d'un Etat fort (mais démocratique).
PS : pourquoi sommes-nous incapables sur Oléocène de nous prêter les bouquins entre nous ? Avec un site dédié, ça ne devrait pas être très sorcier que de monter une bourse aux livres.
On gagnerait des crédits gratuits en gagnant au Jeu du Baril, on en perdrait à chaque post mis au bac à sable par la modération

le petit chef a encore frappé
