Il Etait Une Fois L'Homme

[Guilhem]

Vu qu'il adore la série animée "Il était une fois la vie", mon fils a eu pour ses 4 ans l'intégrale de "Il Etait Une Fois L'Homme", datant des années 1970. Série extrêmement bien faite !

Je ne me souvenais plus du générique. J'ai été très surpris en le revoyant ! La fin a une résonnance très particulière mis en perspective avec les sujets traités sur Oleocene...

Ecoutez aussi la musique, et comment elle évolue à la fin. Ca fout la cher de poule...

[Tiennel]

Oui mais à l"époque, on pensait encore qu'on aurait le temps de s'enfuir en fusée

La musique est un hybride du début de la Toccata n°1 et du début de la Fugue correspondante de JS Bach. Il n'y a pas de modification de tempo par rapport à la version originale, on peut donc en déduire que Johann Sebastian pressentait une telle utilisation de son oeuvre en bande-son ?

[Cassandre]

Bach sait composer, avec une accélération puis une chute ! (pas un vulgaire fade-out, comme maintenant…)

Je ne me souvenais pas de la fin du générique !

[Birdy]

Une série fabuleuse dont je ne ratais aucun épisode. Mon père m'avait acheté les BD de la série que j'ai toujours gardées religieusement. J'avais oublié la fin du générique et avec le recul, c'est assez interpellant...
Sympa de revoir rapidement Colargol incrusté en logo

Pour info :
Il était une fois l'homme
Albert Barillé

[LeLama]

Marrant qu'on soit plusieurs a avoir apprécié cette série et qu'elle nous ait laissé un souvenir. Meme a mon age, je trouve encore le générique fascinant

[mahiahi]

J'aimais beaucoup aussi, spécialement 'il était une fois l'homme' et 'il était une fois l'espace'.
A noter que le générique a été utilisé également pour un film qui m'a beaucoup marqué aussi : Rollerball (avec James Caan, pas la pale copie avec Reno) ; d'ailleurs après l'avoir vu, on s'accrochait aux vélos avec nos patins à roulette

Plus d'info sur cette musique : ici

[thorgal]

c'est une question assez bizarre :

"Qui a aime chose ? " -> oui (ou non, ou ...)
faut reformuler : "Avez-vous aime chose ?"

Sinon, comment ne pas avoir apprecie ce dessin anime ? meme si on regrettera une tendance a focaliser sur la civilisation occidentale (pas systematique mais tout de meme un desequilibre).

Un truc qui m'interpelle : bcp de ces series etaient divisees en 26 episodes de 30 mn. Pourquoi 26 ? meme Ulysse 31, qui pourtant a ete realise par Jean Chalopin, compte 26 episodes. Strange ... ah moins que : 26 = 1/2 annee. Comme chaque episode etait diffuse le week-end, peut-etre que ca a un rapport.

[Guilhem]

c'est une question assez bizarre :

"Qui a aime chose ? " -> oui (ou non, ou ...)
faut reformuler : "Avez-vous aime chose ?"

Tiens, un modérateur est passé par là et a ajouté un sondage ?

[mahiahi]

Sinon, comment ne pas avoir apprecie ce dessin anime ? meme si on regrettera une tendance a focaliser sur la civilisation occidentale (pas systematique mais tout de meme un desequilibre).

Ils ont gardé de la place pour "il était une fois les amériques", puis d'autres séries à venir

Un truc qui m'interpelle : bcp de ces series etaient divisees en 26 episodes de 30 mn. Pourquoi 26 ? meme Ulysse 31, qui pourtant a ete realise par Jean Chalopin, compte 26 episodes. Strange ... ah moins que : 26 = 1/2 annee. Comme chaque episode etait diffuse le week-end, peut-etre que ca a un rapport.

Ben oui, une année = 52 semaines, mais comme il y a des congés et des imprévus, une saison compte un épisode pour deux semaines.

[parker1]

Je viens de voir le dernier épisode de la série animée Il était une fois... l'Homme intitulé Il était une fois... la Terre . Ca date de la fin des années 70 et pourtant l'épisode aborde dans les grandes lignes les sujets que nous connaissons. Comme tous les autres, l'épisode se termine sur la Toccata et Fugue de Bach, ce qui donne un gros coup de blues...

Le dernier épisode Il était une fois... la Terre sort du contexte purement historique en présentant une vision prospective sur le futur de l'humanité. Cet épisode met l'accent sur les conséquences de la pollution, de l'amoncellement des déchets toxiques, de l'épuisement des ressources naturelles et de l'augmentation de la population humaine.

La façon dont ces sujets sont traités est très représentative des années 1970, durant lesquelles les pionniers de l'écologie politique s'inquiétaient de l'explosion démographique et de l'explosion de la consommation, s'appuyant sur le rapport du Club de Rome ou les écrits de René Dumont, de Paul Ehrlich et d'autres. La croissance de la société industrielle, qui tend à s'étendre dans le monde entier pour conquérir de nouveaux marchés, y est résumée de façon cinglante : « Il faut former des consommateurs par centaines… par milliers… par centaines de milliers… et tout ça pour que les usines tournent. »

Le narrateur s'inquiète des conséquences environnementales de la croissance industrielle et souligne la dangerosité des conflits sociaux qui pourraient rendre cette situation explosive. Il se prononce donc pour un arrêt de la croissance industrielle, évoquant le rapport du Club de Rome de 1972, et pour un arrêt de la croissance démographique : les personnages plaident pour une limitation des naissances à la hauteur du nombre de décès de manière à stabiliser la population humaine.

Mais la série est peu optimiste quant à la sagesse humaine : tandis que les mises en garde des experts se multiplient (« Mais qui les écoute ? »), les conseillers des dirigeants répètent inlassablement : « Tout va très bien, Monsieur le Président, tout va très bien, tout va très bien, tout va très bien ! » Finalement, l'humanité est détruite dans une guerre mondiale nucléaire, et seuls survivent quelques astronautes, hommes et femmes. Dans leurs vaisseaux spatiaux, ils attendront désormais que la Terre redevienne habitable, ce qui devrait prendre quelques siècles…

Cet épisode anticipe certains aspects de la situation actuelle (urbanisation, surconsommation des ressources, pollution de l'air et de l'eau). Sa présentation des enjeux est très marquée par le contexte intellectuel des années 1970 : l'explosion démographique et la prolifération nucléaire étaient alors au cœur des réflexions. Mais l'essentiel de la réflexion actuelle sur le développement durable, voire sur la décroissance, est déjà là : l'épuisement des ressources, en particulier du pétrole, et les émissions massives de gaz à effet de serre liées à la croissance industrielle mettent concrètement l'humanité en danger autant que les armes de destruction massive présentes dans le monde entier.

L'article Wiki de la série

J'adorais la série losque j'étais môme, mais j'ognorais l'existence de cet épisode un peu à part. Je regrette de ne l'avoir pas vu à l'époque. Les signes étaient là, je n'ai pas su les voir...

[Tovi]

J'étais fan. Et je me souviens très bien du dernier épisode. C'est peut être pour ça que je suis devenu écologiste très jeune
Mais à l'époque, ce qui faisait vraiment peur c'était la guerre nucléaire. On l'a un peu oublié aujourd'hui.