Jean De Kervasdoué

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matthieu25
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Message par matthieu25 » 29 sept. 2007, 08:23

Suicidez vous, vous ferez des économies à la sécurité sociale..... ;-)
La religion est la maladie honteuse de l' humanité.la politique en est le cancer(Millon de Montherlant)

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GillesH38
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Message par GillesH38 » 29 sept. 2007, 08:36

Objectivement, c'est malheureusement tout à fait vrai ce que tu dis Matthieu, tout comme les morts précoces font faire des économies de retraite...

je trouve que ce que dit M. de Kersvadoué n'est pas totalement faux, sauf qu'il pose egalement mal le problème : il n'y a pas de "trou" de la sécu, ou plutot si il y en a un, ca veut dire simplement que son financement ne se fait pas 100 % par le canal normal des cotisations, mais avec un petit complement de quelques % par ailleurs, ce qui n'a rien de catastrophique en soi. Il est tout a fait juste que soigner des maladies prepare des futurs vieux dont il faudra ensuite s'occuper !

la réalité c'est qu'il n'y a pas de situation utopique ou il n'y aurait aucun probleme de santé. On finit tous par mourir un jour et en general il y a une bonne raison pour ça ! simplement, c'est une decision collective de savoir quelle part de la richesse nationale est consacrée à se soigner et à reculer l'age de notre mort , et quelle part est consacrée à mieux vivre dans les années qui nous restent à vivre avant !

si vous dépensez plus en cotisant a la secu pour pouvoir acheter des appareils sophistiqués qui vous maintiendront en vie quelques mois de plus a 80 ans, vous n'utilisez pas cet argent pour profiter de la vie quand vous en avez 30. Personne ne peut dire si c'est bien ou mal, c'est un choix, c'est tout. Il n'y a pas de "bon" systeme de santé, il y a un choix subjectif à faire, mais les problemes ne seront jamais "réglés" par une "bonne" politique...
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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phyvette
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Message par phyvette » 29 sept. 2007, 20:55

Le dernier volet du triptyque.

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Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Message par Goupil » 29 sept. 2007, 22:00

Mais quel abruti!!! :lol:

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Message par Goupil » 29 sept. 2007, 22:02

L'agriculture biologique plébiscitée par la FAO
L'agriculture biologique n'est plus un phénomène propre aux pays riches. En 2006, elle représentait 31 millions d'hectares dans 120 pays et constituait un marché de 40 milliards de dollars.

La FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), dans son rapport « Agriculture biologique et sécurité alimentaire », se livre à un véritable plaidoyer pour cette forme d'agriculture.

Ce rapport conforte les analyses de plus en plus nombreuses qui soulignent que l'agriculture biologique a un potentiel suffisant pour satisfaire la demande alimentaire mondiale. C'est aussi le cas de l'agriculture conventionnelle d'aujourd'hui, sauf que son impact sur l'environnement est plus grand et donc plus néfaste.






Le principale avantage que voit la FAO à l'agriculture biologique est qu'elle utilise des moyens de production disponibles locaux et qu'elle ne fait que peu appel aux carburants fossiles.
Autre avantage : la gestion de la biodiversité. En faisant tourner les cultures dans le temps et en les associant les unes aux autres dans l'espace, l'agriculture bio fait appel à une main-d'œuvre locale. Elle utilise les possibilités naturelles pour augmenter la production mais aussi pour la rendre durable à long terme.
La FAO considère que l'agriculture est en rupture avec le traditionnel cercle vicieux qui veut que les agriculteurs s'endettent pour l'achat de pesticides et d'engrais. A contrario, les producteurs bio sont autosuffisants pour leur nourriture et disposent de meilleurs revenus.
La FAO conclue son rapport en poussant les Autorités gouvernementales à « allouer des ressources à l'agriculture biologique et à intégrer ses objectifs et ses actions dans leurs stratégies nationales de développement agricole et de réduction de la pauvreté ».

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Message par Goupil » 29 sept. 2007, 22:07

Philippe Desbrosses : l'agriculteur écolo





Pour Philippe Desbrosses, l'agriculture biologique est le modèle idéal d'agriculture durable, puisqu'elle recycle l'ensemble de ses déchets, respecte les cycles saisonniers et préserve les ressources qui constituent le patrimoine commun transmissible
aux générations futures... Mais pourquoi tout le monde ne l'adopte-t-il pas ?

C'est un vrai écolo, de la première heure, mais version " humaniste " (proche de Corinne Lepage). C'est également un scientifique reconnu : Docteur en sciences de l'environnement, expert consultant auprès de l'Union Européenne, membre du Comité Scientifique de la Fondation Nicolas Hulot. Et, "accessoirement ", c'est un agriculteur bio, en Sologne, où il est Directeur du Centre Pilote de la Ferme de Sainte-Marthe (120 ha de surface agricole utile sur un territoire de 160 ha constitué de plaines, bois, étangs).

Philippe Desbrosses fait partie de cette nouvelle race d'agriculteurs multi-activités : il écrit des livres sur le bio, fait de la formation pour les agriculteurs qui veulent se reconvertir, il produit des semences et plants bio, et a fait de Sainte-Marthe, un conservatoire de variétés potagères et fruitières anciennes. Enfin il " fait " des céréales et oléo-protéagineux (lupin), des cultures maraîchères de plein-champ, engrais verts, etc...
Des activités qui lui permettent d'employer 10 permanents, plus du personnel occasionnel pour travaux saisonniers (30 personnes), de réaliser un chiffre d'affaires de 700 à 800.000 €, avec un revenu variant de 20.000 et 100.000 €, selon les années. Devant la montée de la concurrence sauvage liée à la mondialisation, il milite tout comme Daniel Carlier qui pratique l'agriculture raisonnée, pour la récupération de la valeur ajoutée par l'agriculteur : ainsi, il estime que pour s'en sortir, les agriculteurs bio devraient vendre une partie de leur production, en direct, aux consommateurs.

S'il avoue que l'on ne fait pas fortune dans le bio, en revanche, il reconnaît que les produits coûtent 20 à 30 % plus cher, en moyenne, pour le consommateur. Mais, il ajoute que le consommateur devrait y regarder de plus près : un poulet bio coûte 50 % plus cher, à l'achat qu'un poulet industriel de même poids. Pourtant, après cuisson, le poulet industriel a " fondu ", rendant toute son eau : du coup, le poulet bio redevient compétitif, car il y a plus " à manger ". Ce type de message n'est pas très facile à faire passer . Mais si l'acheteur final savait que le poulet industriel est élevé en 27 jours, (au lieu de 90 !), à coup d'hormones et d'antibiotiques et qu'aux USA, la très sérieuse FDA (Food and Drug Administration) vient d'interdire d'appeler " poulet " ce qui est vendu dans certaines chaînes de restauration rapide, tellement le résultat est éloigné de ce qu'est un " vrai " poulet... il ya des chances pour qu'il se rue, dans la mesure de ses moyens vers les produits bio !

Philippe Desbrosses mène un combat quotidien contre les adversaires de la bio : les mandarins, comme il les appelle c'est à dire les lobbies de l'agro-chimie. IL y a ceux qui sortent des rapports qu'il qualifie de partiels, comme celui de l'AFSSA, qui tendrait à prouver que les produits bio ne sont pas meilleurs pour la santé, ou encore contre l'accusation récurrente portant sur les mycotoxines de la bio (voir encadré). Selon lui, c'est tout simplement l'inverse : ce sont les productions industrielles qui sont le plus exposées à ces contaminations par des champignons.
S'il consent à dire que l'agriculture raisonnée représente une tentative louable d'amélioration des pratiques agricoles, il n'en ajoute pas moins qu'elle comporte de nombreuses contradiction et incohérence, et que, de toutes les façons, elle ne résout pas l'équation économique de l'agriculture productiviste : selon lui, le revenu agricole en France est, à la virgule près, équivalent à la somme des subventions versées par Bruxelles. Sans subventions, il n'y a pas de revenu agricole en France !

Mais dans ce cas pourquoi tous les agriculteurs ne se convertissent pas au bio ? Honnête, Philippe Desbrosses reconnaît que ses stages de formation sont pleins de néo-ruraux, alors que les agriculteurs de métier ne représentent que 10 % de sa clientèle !

Pour accéder à l'ensemble de l'experience menée à la ferme Sainte-Marthe :
Lien

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Message par Goupil » 29 sept. 2007, 22:08


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Message par Lo » 29 sept. 2007, 22:27

Pour être honnête, on est bien obligé d'admettre que ce monsieur ne risque rien de sérieux à tenir des propos, qui pour certains, peuvent être qualifiés de criminels. Cette impunité fait que ces grotesques individus (Allègre et Cie) vont se multiplier à l'avenir.

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