As-tu prospecté du côté des formations de Pierre Rabhi ? Sinon un voyage en Inde c'est cool quand même ! Et puis chacun a le droit d'être sensible à une twingo ou autre chose, il faut de tout pour faire un mondegrosminou a écrit :et maintenant mon but est de partir avec ma copine et mon beau frere dans le sud ouest de la france, pour construire une nouvelle vie:
simple, basée sur l'agriculture, l'artisanat, bref l'auto suffisance...
Comment réussissez-vous à continuer ?
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- laffreuxthomas
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Re: tout plaquer
- grosminou
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- grosminou
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aaaaah on ouvre le debat:Rammstein
je comprend parfaitement ta situation, tu as des enfants est tu es installé...Maintenant je n'ai pas l'intention de tout plaquer pour m'enterrer à la campagne en attendant la chute de notre belle civilisation industrielle.
moi je n'est pas d'enfant je suis chimiste en pharma et je vie en appartement...
je n'ai rien construis pour l'instant il est plus facile pour moi de partir.
les grandes villles (la ou il y a du boulot ) vont petit a petit devenir invivable financierement je le constat avec lille.
non justement les lieux dont je te parle son deserté actuellement ma proposition c'est une RElocatisation du commerce, repeuplé les villages, diversiffié l'energie en effet il ya encore 3 ans je priais pour ITER NON NON et NON il ne faut pas centraliser l'energie, il faut:En effet, l'endroit choisi risque de devenir invivable en cas de transition brutale. Des régions entières auront peut-être à souffrir de pollutions diverses dues à la défaillance des infrastructures.
1- la diversifier.
2- le répartir sur le territoire.
couplé solaire, eolienne, geothermie, barage et l'etaler sur le territoire, un champ de panneau ou d'eolienne c'est moche , alors que si chaque collectivité avait sa propre source adapté a sa region cela serait deja un progret. .
j'ai traivailé a la centrale de graveline dans l'analyse des eaux des circuits primaire,secondaire et tertiaire on a presque le meme CV ...Aurons-nous par exemple le temps de désactiver durablement les centrales nucléaires, sécuriser les usines chimiques... ? Ayant travaillé dans le nucléaire, je sais que ces installations nécessitent une maintenance constante.
en effet une centrale a en moyenne 40ans de durre de vie et il en faut presque autant pour la demanteler, c clair on ne pourra pas les laisser pourrir comme ca.
lieu de passge: c pas important en campagne dans les 5 prochaines années plus d'aviation civil (ami qui boss a air france lesquin(lille)) et le prix du carburant aura mechament auguementé:Je pense qu'il faudra compter aussi avec d'importants mouvements de populations. Pour peu que la belle petite fermette qu'on a patiemment retapée et équipée soit située sur un lieu de passage, et c'en est fini du rêve de tranquilité !
penses tu qu'il soit plus facile de vivre en ville avec bagnole obligatoire pour le boulot, les courses, a auchan ou carrefour, conduire les enfants a l'ecole, aller voir les amis le weekend ect...
ou alors avoir tout a proximité en campagne...
le fait deja d'en parler Rammstein c'est un pas en avant, nous en avons deja pris conscience bien avant les "autres"...Bref je me suis défini des destinations potentielles "au vert" en cas de problème nécessitant un départ de mon domicile. J'ai en outre tout le matériel me permettant de vivre en complète autarcie pendant quelques semaines.
voili voilou
Celui qui croit qu'une croissance exponentielle peut continuer indefiniment dans un monde fini est un fou, ou un economiste.
- rammstein
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Salut Grosminou,
Ta proposition de repeupler les campagnes tombe sous le sens. En répartissant la population et les moyens de production sur l'ensemble du territoire nous serions plus à même de surmonter les épreuves qui nous attendent.
J'ai peur cependant qu'il ne soit déjà trop tard. Il aurait fallu engager ce mouvement de reconquête des campagnes dans les années 70. Le choc pétrolier a été en effet un signe précurseur fort malheureusement suivi d'aucune mesure d'ampleur à l'échelon national, hormis le changement d'heure en été !
Nous ne sommes donc manifestement pas prêts, collectivement, à affronter la déplétion, d'autant que certains s'interrogent encore sur sa venue, quand ils ne la réfutent pas !
Partant de ce constat, il est clair selon moi que le pire scénario va se produire.
Pour parer à cela, il convient de se préparer au mieux, matérielement, physiquement et psychologiquement, que ce soit en groupe ou individuellement. Il est certain qu'un groupe surmontera plus facilement les difficultés qu'une personne isolée.
Certains "s'achètent" des domaines en campagne en prévision de l'après pétrole. Cette solution est séduisante, avec toutefois les restrictions suivantes :
- l'endroit choisi sera-t-il vivable après la transition ? Je me pose la question après avoir vu la situation dans le Cotentin. Que se passera-t-il lorsque EDF ne sera plus en mesure d'assurer la maintenance de la centrale de Flamanville ? Lorsque AREVA ne pourra plus dépêcher sa horde d'employés sur le site de la Hague ? Il faudra plier bagages et abandonner sa petite fermette pour cause d'environnement pollué. Ce n'est qu'un exemple, sans doute pas le meilleur. Malheureusement nous avons multiplié les installations dangereuses (ou susceptibles de le devenir sans entretien) sur l'ensemble de notre territoire. Donc pour moi toute installation doit au préalable s'accompagner d'une étude des infrastructures industrielles implantées sur le territoire choisi.
- serait-je tranquille dans mon coin de paradis si le reste du pays est en proie au chaos ? Par exemple, est-il judicieux de s'installer en campagne en bordure de RP, mettons à 50 km de la première banlieue, sachant que ma propriété risque d'être le lieu de passage potentiel de 13 millions d'habitants ? L'exemple est caricatural, mais la question mérite d'être posée.
A chacun sa préparation. Je parie de mon côté sur la mobilité pour me fixer dans différents points de chute, selon la tournure des événements.
Rammstein
Ta proposition de repeupler les campagnes tombe sous le sens. En répartissant la population et les moyens de production sur l'ensemble du territoire nous serions plus à même de surmonter les épreuves qui nous attendent.
J'ai peur cependant qu'il ne soit déjà trop tard. Il aurait fallu engager ce mouvement de reconquête des campagnes dans les années 70. Le choc pétrolier a été en effet un signe précurseur fort malheureusement suivi d'aucune mesure d'ampleur à l'échelon national, hormis le changement d'heure en été !
Nous ne sommes donc manifestement pas prêts, collectivement, à affronter la déplétion, d'autant que certains s'interrogent encore sur sa venue, quand ils ne la réfutent pas !
Partant de ce constat, il est clair selon moi que le pire scénario va se produire.
Pour parer à cela, il convient de se préparer au mieux, matérielement, physiquement et psychologiquement, que ce soit en groupe ou individuellement. Il est certain qu'un groupe surmontera plus facilement les difficultés qu'une personne isolée.
Certains "s'achètent" des domaines en campagne en prévision de l'après pétrole. Cette solution est séduisante, avec toutefois les restrictions suivantes :
- l'endroit choisi sera-t-il vivable après la transition ? Je me pose la question après avoir vu la situation dans le Cotentin. Que se passera-t-il lorsque EDF ne sera plus en mesure d'assurer la maintenance de la centrale de Flamanville ? Lorsque AREVA ne pourra plus dépêcher sa horde d'employés sur le site de la Hague ? Il faudra plier bagages et abandonner sa petite fermette pour cause d'environnement pollué. Ce n'est qu'un exemple, sans doute pas le meilleur. Malheureusement nous avons multiplié les installations dangereuses (ou susceptibles de le devenir sans entretien) sur l'ensemble de notre territoire. Donc pour moi toute installation doit au préalable s'accompagner d'une étude des infrastructures industrielles implantées sur le territoire choisi.
- serait-je tranquille dans mon coin de paradis si le reste du pays est en proie au chaos ? Par exemple, est-il judicieux de s'installer en campagne en bordure de RP, mettons à 50 km de la première banlieue, sachant que ma propriété risque d'être le lieu de passage potentiel de 13 millions d'habitants ? L'exemple est caricatural, mais la question mérite d'être posée.
A chacun sa préparation. Je parie de mon côté sur la mobilité pour me fixer dans différents points de chute, selon la tournure des événements.
Rammstein
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Le shite, la JT, l'echec social ( je ne parle de personne en particulier), l'aliénation au travail,les transports publiques, la productivité...n'aides pas à voir plus loin que le bout de (sa) catastrophe...Oilive a écrit :Marrant ça, on a tous les mêmes lectures...
Peut-être qu'on a un profil psychologique qui nous pousse à nous intéresser aux catastrophes...
JK
- guino
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J'ai trouvé des organismes qui accompagnent les projets d'installation de citadins à la campagne, reprise de petits commerces, exploitations agricoles, artisanat ...
Y a plus de moyens que ce qu'on croit, les choses sont là, cachées, mais tout est pret, yaka faucon ...
Le plus dur est de se décider, et lutter contre l'inertie est épuisant.
Y a plus de moyens que ce qu'on croit, les choses sont là, cachées, mais tout est pret, yaka faucon ...
Le plus dur est de se décider, et lutter contre l'inertie est épuisant.
mai 2010. je passais de moins en moins, j'ai acheté mon terrain, commencé à le travailler. L'ambiance sur oléocène se dégrade d'une façon alarmante, peu réjouissant quant à la capacité de l'humanité à réagir à des crises.Je ne me sens plus à ma place ici.
- Cassandre
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… et tu fais pas profiter tes petits copains du tuyau ?guino a écrit :J'ai trouvé des organismes qui accompagnent les projets d'installation de citadins à la campagne,
• regarder Oléocène •
• « No fate but what we make » (Sarah) « If you're listening to this, you are the resistence. » (John) •
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- guino
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Je sais pas ou le mettre : je peux mettre leur site dans les ressources web, ou leur coordonnées dans la base de donnée carnet d'adrese de oleocene ...
Voire les deux ...
http://www.projetsencampagne.com/
et d'autres , trouvés sur Demain la télévision de la vie économique et sociale
Voire les deux ...
http://www.projetsencampagne.com/
et d'autres , trouvés sur Demain la télévision de la vie économique et sociale
mai 2010. je passais de moins en moins, j'ai acheté mon terrain, commencé à le travailler. L'ambiance sur oléocène se dégrade d'une façon alarmante, peu réjouissant quant à la capacité de l'humanité à réagir à des crises.Je ne me sens plus à ma place ici.
- Loup Espiègle
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Ce matin, c'est le bad trip.
Je suis convaincu qu'il n'y a pas d'alternative à la chute de la civilisation. Je vois les difficultés que j'ai à limiter ma consommation, et je me dis que pour les X autres, ça ne va pas le faire. En plus, l'intervention de miniTAX nous montre que les quelques centaines de personnes qui sont aware du PO ne vont pas changer fondamentalement les choses. C'est triste.
Le soleil brille, le ciel est bleu, les oiseaux chantent (n'est-ce pas paradisiaque la Côte d'Azur ?) et pourtant je suis terriblement inquiet pour l'avenir des hommes, en scénario catastrophe énergétique ou progrès mirifiques : si on a plus le pétrole, on plonge dans la barbarie (z'avez pas fini de rêver, non ?) si on remplace le pétrole par des progrès techniques, l'Humain va devenir une loque cybernétique dans un corps bionique. Je peux évidement être à côté de la plaque, mais je crois que l'Humanité ne perdurera pas comme a pu le faire le crocodile ou encore la tortue à travers les millions d'années passées.
Ce qui me démoralise le plus c'est de me demander si je pourrais encore écouter France Musique dans 30 ans. Sans la musique classique, c'est fade.
Ca me fait penser à une des lettres Ummo où ils parlent des instincts ou réflexes reptiliens de l'Homme qui l'empêchent d'évoluer, de bien apréhender le monde. Ca parle à quelqu'un ?
Je suis convaincu qu'il n'y a pas d'alternative à la chute de la civilisation. Je vois les difficultés que j'ai à limiter ma consommation, et je me dis que pour les X autres, ça ne va pas le faire. En plus, l'intervention de miniTAX nous montre que les quelques centaines de personnes qui sont aware du PO ne vont pas changer fondamentalement les choses. C'est triste.
Le soleil brille, le ciel est bleu, les oiseaux chantent (n'est-ce pas paradisiaque la Côte d'Azur ?) et pourtant je suis terriblement inquiet pour l'avenir des hommes, en scénario catastrophe énergétique ou progrès mirifiques : si on a plus le pétrole, on plonge dans la barbarie (z'avez pas fini de rêver, non ?) si on remplace le pétrole par des progrès techniques, l'Humain va devenir une loque cybernétique dans un corps bionique. Je peux évidement être à côté de la plaque, mais je crois que l'Humanité ne perdurera pas comme a pu le faire le crocodile ou encore la tortue à travers les millions d'années passées.
Ce qui me démoralise le plus c'est de me demander si je pourrais encore écouter France Musique dans 30 ans. Sans la musique classique, c'est fade.
Ca me fait penser à une des lettres Ummo où ils parlent des instincts ou réflexes reptiliens de l'Homme qui l'empêchent d'évoluer, de bien apréhender le monde. Ca parle à quelqu'un ?
- Loup Espiègle
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- GillesH38
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Essaie de PO-SI-TI-VER !
personnellement, quand je m'inquiète pour quelque chose, je me demande : "est-ce que ça existait avant le pétrole?" et des fois , oui!
Les oiseaux, le bon pain, la musique classique... pas la radio certes, mais ce n'est pas énergétiquement très coûteux. Ca rentre tout à fait dans les choses possibles que la civilisation post-industrielle pourrait garder. Rappelle toi : au paléolithique, l'homme ne consacrait que 2h par jour a trouver sa nourriture, alors imagine ta vie future... sur la cote d'azur....au soleil....en ecoutant la radio au milieu des chants d'oiseau..;plus de bruits de voiture...en bossant que 2h par jour... elle est pas belle la vie?
personnellement, quand je m'inquiète pour quelque chose, je me demande : "est-ce que ça existait avant le pétrole?" et des fois , oui!
Les oiseaux, le bon pain, la musique classique... pas la radio certes, mais ce n'est pas énergétiquement très coûteux. Ca rentre tout à fait dans les choses possibles que la civilisation post-industrielle pourrait garder. Rappelle toi : au paléolithique, l'homme ne consacrait que 2h par jour a trouver sa nourriture, alors imagine ta vie future... sur la cote d'azur....au soleil....en ecoutant la radio au milieu des chants d'oiseau..;plus de bruits de voiture...en bossant que 2h par jour... elle est pas belle la vie?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
- Tiennel
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Appelle des potes, ne reste pas seul dans ton coin ! De tout temps, il y a toujours eu un scénario ultra-pessimiste, et l'expérience montre qu'il ne survient presque jamais.
Quand j'avais ton âge, une bonne partie des Européens étaient persuadés qu'ils seraient tôt ou tard atomisés lors du prochain conflit USA-URSS ; de nombreux Allemands se disaient même qu'ils valaient mieux capituler tout de suite, se faire envahir par les Soviétiques et éviter ainsi la guerre ("plutôt Rouges que morts" étaient leur slogan).
Cinq ans plus tard, le Mur de Berlin tombait... pour accueillir à bras ouverts les Ossies, sans qu'un coup de feu ne soit échangé sur ce que tous les géopolitologues appelaient "le futur front de la Troisième Guerre Mondiale". La leçon que j'en ai retenue, c'est que le futur reste toujours capable de nous surprendre agréablement.
Faut relativiser... et positiver ! Varie un peu tes lectures, btw Un bon San-Antonio, par exemple
Quand j'avais ton âge, une bonne partie des Européens étaient persuadés qu'ils seraient tôt ou tard atomisés lors du prochain conflit USA-URSS ; de nombreux Allemands se disaient même qu'ils valaient mieux capituler tout de suite, se faire envahir par les Soviétiques et éviter ainsi la guerre ("plutôt Rouges que morts" étaient leur slogan).
Cinq ans plus tard, le Mur de Berlin tombait... pour accueillir à bras ouverts les Ossies, sans qu'un coup de feu ne soit échangé sur ce que tous les géopolitologues appelaient "le futur front de la Troisième Guerre Mondiale". La leçon que j'en ai retenue, c'est que le futur reste toujours capable de nous surprendre agréablement.
Faut relativiser... et positiver ! Varie un peu tes lectures, btw Un bon San-Antonio, par exemple
Méfiez-vous des biais cognitifs
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- Inscription : 18 sept. 2005, 10:58
- Localisation : Finis Terae
J'ai fait le choix il y a quelques temps de me mettre "en marge", comme tu dis, de la société.Loup Espiègle a écrit :Je crois avoir trouvé le problème : j'ai peur de me mettre/retrouver en marge de la société. Et ça, c'est super relou.
...
Je ne me suis jamais aussi bien senti de ma vie, il faut simplement éviter l'écueil de se mettre en marge des autres, c'est pas toujours facile si ton entourage vit le nez dans le guidon.
Je remarque avec plaisir que lorsqu'il faut remonter le moral à un membre du forum ce sont les gens que j'apprécie qui arrivent en premier.