Hervé a écrit :à propos de l'influence de la clim sur la consommation !
j'ai fait quelques expériences (avec et sans clim, à différentes vitesses) et croyez-moi, l'influence de la clim est minime en comparaison du style de conduite...
en conclusion je préfère rouler moins vite et ne pas "m'endormir" au volant sous l'effet de la chaleur. pour moi la clim est un élément de sécurité par temps de grande chaleur. si on veut vraiment réduire sa consommation, ya pas 36 solutions, il n'y en a qu'une : rouler moins vite !
Il y a une autre solution, bien plus efficace : laisser sa bagnole au garage !
Sinon, pour être plus constructif, il faut savoir que l'influence de la clim' n'est quand même pas anodine, comme tu le sous-entends. C'est certain que réduire sa vitesse sur autoroute de 130 à 110 km/h permet un gain de consommation de l'ordre de 20 à 30% (combien parmi nosu sont-ils prêts à le faire ?), mais la surconsommation occasionnée par l'usage de l'air conditionné est tout de même de l'ordre de 15 à 20% sur route (données ADEME). Et en ville, c'est bien pire : en, moyenne, la consommation augmente de 30 à 35%.
En intégrant ces données sur une année d'utilisation "moyenne", la facture énergétique est environ plus lourde de 5% avec la clim'. C'est pour cela que tu as en partie raison : en roulant toujours nettement en-deça des limitations de vitesse autoriées, l'économie réalisée est d'un ordre de grandeur plus intéressant. Mais ce n'est pas une raison pour utiliser sa clim' à tort et à travers, sinon le chiffre moyen précédent passerait de 5 à 30% !
S'il fait très chaud et que les déplacements ne sont pas RIGOUREUSEMENT indispensables, l'argument de la sécurité passive ne tient plus : il est plus prudent de laisser sa voiture au garage, et soit de rester chez soi, soit d'emprunter un autre mode de transport moins gourmand en énergie.
Bon là, je me suis fait un peu l'avocat du diable, Hervé, mais ta proposition de réduire significativement la vitesse est très pertinente. C'est simplement que je considère que la clim' devrait rester l'exception, plutôt que la règle : mais je crois bien que c'est foutu ...
