Difficultés énergétiques au Royaume Uni
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5 ans de sursis pour 2 centrales nucléaires britanniques.
British Energy prolongera de 5 ans l'exploitation de 2 de ses centrales nucléaires de première génération.
Les centrales de Hinkley Point B et Hunterston Point B continueront à produire du courant jusqu'en 2016. Actuellement, elles ne fonctionnent néanmoins qu'aux 2/3 de leur capacité. British Energy assure que les "évaluations techniques et économiques ont été réalisées et que les autorisations extérieures ont été reçues".
Néanmoins, pour être rentable, les deux centrales devront subir quelques réparations afin de fonctionner à 70 % de leur capacités.
British Energy n'écarte pas non plus la possibilité de prolonger leur durée de vie au-delà de 2016, selon les résultats du prochain programme d'évaluation.
Nigel Cann, directeur de la centrale en se Hinkley Point B s'est réjoui de cette "Excellente nouvelle pour toute l'équipe de la Centrale nucléaire de Hinkley Point B et pour tout la communauté de Somerset. Cette décision signifie que nous pouvons continuer à fournir des emplois hautement qualifiés et à mener des investissements importants dans la région"
"Elle montre aussi que British Energy réconnaît le professionnalisme et l'engagement de notre personnel de sécurité en fournissant de l'électricité à faible teneur en carbone depuis plus de 30 ans."
La station de Hinkley compte près de 700 employés, et rapporte chaque année quelques 30 millions de £ à l'économie locale. Centrale de première génération, elle aura produit 215 TWh depuis sa mise en service en 1976.
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
Trop de mépris entraîne des méprises - Phyvette, ca 2007.
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
C'est donc la dernière découverte majeure, qui date de 1997, et qui vient tout juste d'entrer en production ?
si je comprends bien, ça veut dire qu'il n'y en aura plus d'autre pendant 10 ans au moins?
si je comprends bien, ça veut dire qu'il n'y en aura plus d'autre pendant 10 ans au moins?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
- energy_isere
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
en revanche coté charbon ca a l' air de marcher :
UK Coal set to quadruple profits
Published: January 17 2008 02:00
UK Coal predicted it was in line to quadruple full-year pre-tax profit, from £17.6m to about £69m, buoyed by record coal prices and fresh supply deals.
Jon Lloyd, chief executive, said the company had recovered from a month-long shutdown of its Daw Mill mine after a fatal accident to enjoy "a very strong year".
Production from its four deep mines was lower than the previous year, but the group negotiated its sales prices closer to world market levels.
http://www.ft.com/cms/s/0/8845db5a-c49f ... ck_check=1
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
http://www.romandie.com/infos/news2/080 ... dp4b8k.aspSelon le Financial Times, le ministre a écrit au régulateur de l'énergie Ofgem pour en rencontrer les dirigeants, après l'annonce la semaine dernière par un des principaux opérateurs du pays, Npower, d'une hausse de 17,2% du gaz et de 12,7% de l'électricité qu'il fournit.
Npower, filiale de l'allemand RWE, avait ajouté dans son communiqué qu'il pensait que les autres opérateurs "le suivraient très prochainement".
Les opérateurs britanniques Scottish and Southern, British Gas, EDF Energy, filiale d'EDF, EON UK filiale d'EON, NPower et Scottish Power, filiale d'Iberdrola, se suivent généralement de très près les uns les autres en cas de modification importante des tarifs, à la hausse comme à la baisse.
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
dans Enerzine : http://www.enerzine.com/15/4029+Londres ... s-JO+.htmlLondres 2012 : le spectre du black-out en pleins JO
(src : BBC)
A en croire les conclusions d'un rappport, la Grande-Bretagne pourrait faire face à une pénurie de la production électrique dans les 5 à 7 ans à venir.
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
lienGB: un quatrième fournisseur d'énergie fait grimper ses tarifs
LONDRES - Le fournisseur d'énergie britannique Scottish Power a annoncé vendredi qu'il était "contraint" d'augmenter ses tarifs de gaz et d'électricité, respectivement de 14% et 15% en moyenne, en raison de la hausse des coûts du charbon et du gaz naturel.
Le groupe, qui compte 5,2 millions de clients au Royaume-Uni, a cependant assuré que ses tarifs resteraient moins chers que ceux du numéro un national, British Gas.
Scottish Power est ainsi le quatrième groupe au Royaume-Uni à annoncer une progression à deux chiffres de ses prix.
British Power avait lui-même annoncé au début du mois dernier une hausse immédiate de 15% des prix du gaz et de l'électricité, sauf pour ses clients protégés par leur situation sociale ou par contrat, mettant cette hausse sur le compte de la hausse des prix de gros.
EDF Energy (filiale britannique du français EDF) a annoncé de son côté une hausse de 12,9% du gaz et de 7,9% de l'électricité, tandis que Npower, filiale de l'Allemand RWE, a relevé de 17,2% le prix du gaz et de 12,7% celui de l'électricité.
Le deuxième fournisseur d'énergie britannique Scottish and Southern (SSE) avait en revanche pris ses concurrents à revers en annonçant qu'il maintiendrait ses prix inchangés au moins jusqu'à fin mars.
Le dernier grand groupe du secteur à ne pas encore avoir revu sa politique tarifaire est EON UK, filiale de l'Allemand EON.
- jimfells
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique


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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
La boucle est bouclée
http://www.romandie.com/infos/news2/080 ... 6det60.aspLe fournisseur d'énergie britannique Scottish & Southern Energy a annoncé jeudi qu'il relèverait ses tarifs de gaz et d'électricité au premier avril respectivement de 15,8% et 14,2% en moyenne, alors que tous ses concurrents ont déjà annoncé des hausses à deux chiffres.
Le groupe, qui compte 8,5 millions de clients au Royaume-Uni, a ainsi respecté son engagement d'être le dernier grand fournisseur d'énergie du pays à relever ses prix, et s'est targué d'avoir attendu la fin de l'hiver pour le faire.
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
Il me viens une petite pensée pour nos frères libéraux de chez nous qui se persuadent encore - à défaut d'arriver d'en persuader les autres -, qu'une privatisation totale du marché de l'énergie entrainera nécessairement une baisse des tarifs ...
- energy_isere
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
et quid du futur cout du démentélement de ces centrales Britanniques existantes pour dans quelques décennies ?Le plan d'EDF pour s'implanter en Angleterre
La vente de British Energy devrait être bouclée fin juin. L'électricien français privilégie cette acquisition pour participer à la relance du nucléaire britannique.
Le Figaro 18/04/2008
La mise en vente de British Energy, opérateur nucléaire britannique disposant de huit des onze centrales du Royaume-Uni, entre dans sa dernière ligne droite. Tous les candidats fourbissent leurs armes, EDF tout particulièrement. Le gouvernement britannique souhaite que le rachat de l'entreprise et des 35 % dont il dispose se déroule très vite. Les offres seront déposées dans les prochaines semaines, avant fin mai très probablement. Le repreneur sera sélectionné, sauf surprise, avant fin juin.
Dans ce dossier, Londres se veut pragmatique : il n'est pas dans les intentions du gouvernement britannique de financer la relance du nucléaire du pays actée ces derniers mois. Quant à British Energy, il ne dispose pas des moyens pour assurer le financement d'un tel programme industriel. Pour EDF, le dossier est ultraprioritaire, beaucoup plus qu'Iberdrola (voir encadré). L'acquisition de British Energy offre deux opportunités. Elle renforcerait l'approvisionnement de sa filiale EDF Energy, qui alimente à titre indicatif les deux tiers de Londres. EDF Energy ne produit qu'environ 50 % de ses besoins. L'opérateur britannique lui apporterait 12 000 mégawatts de capacité installée (dont 10 000 de nucléaire) soit plus que ce dont elle a besoin. Seconde opportunité, capitale, cette société est incontournable pour participer à la relance du nucléaire britannique. Comme dans tous les pays européens disposant d'un parc de centrales, les futurs réacteurs nucléaires seront installés sur les sites existants.
Si EDF privilégie l'acquisition de British Energy, l'énergéticien français a, selon nos informations, listé trois autres scénarios pour participer au redéploiement du nucléaire britannique : une joint-venture avec un partenaire, une prise de participation minoritaire et l'acquisition de sites nucléaires existants. Cette dernière option, si elle n'est pas privilégiée par EDF, est examinée de près. C'est la deuxième chance offerte aux vaincus. Même si rien n'est fixé officiellement, le gouvernement britannique ne veut pas confier le redémarrage de son nucléaire à un seul et unique opérateur. Autrement dit, le groupe qui prendra le contrôle de British Energy devrait dans un second temps, céder un certain nombre de sites.
Le premier servi sera toutefois en position de force et disposera du plus gros potentiel de déploiement. Or EDF ne cache pas son appétit : il souhaite implanter en Grande-Bretagne de quatre à cinq EPR, le réacteur de troisième génération, dont il construit actuellement un prototype à Flamanville, dans la Manche. À noter, c'est important, qu'EDF a déjà déposé avec Areva une procédure de certification de l'EPR auprès des autorités britanniques.
RWE, le principal adversaire
Dans tous les cas de figures, le premier réacteur nucléaire d'EDF en Grande-Bretagne ne sera pas opérationnel avant 2017. Et le quatrième ou le cinquième avant 2025. Il s'agit donc d'une opération stratégique de longue haleine, cruciale certes, mais qu'il est bon, surtout pour un EDF coté, de ne pas surpayer. Or le cours de l'action British Energy, a déjà grimpé de plus de 25 % depuis l'annonce de sa mise en vente.
Pour le moment, le principal adversaire d'EDF dans ce dossier s'appelle RWE qui serait prêt à offrir 14 milliards d'euros pour décrocher l'affaire. Le premier électricien allemand, confronté à l'arrêt programmé du nucléaire outre-Rhin, veut absolument continuer à approfondir ses connaissances dans ce domaine, si d'aventure Berlin fait machine arrière dans quelques années. Une implantation en Grande-Bretagne est une solution idéale. RWE serait associé en la circonstance avec le suédois Vattenfall, également opérateur nucléaire, auquel il céderait ensuite certains actifs, selon le schéma évoqué précédemment.
L'autre géant allemand, E.ON, ne serait pas pour l'instant monté en première ligne même s'il s'intéresse au redéploiement du nucléaire britannique.
Autre candidat, Centrica. L'opérateur britannique à un handicap : ne disposer d'aucune expérience dans le nucléaire. Il est en revanche à la recherche de d'électricité pour fournir ses clients. À partir de là, il est aisé d'échafauder un scénario. Centrica ferait un bon partenaire pour EDF qui n'a pas, à court terme, besoin de toute l'électricité produite par British Energy… Mais rien n'a été confirmé au sujet d'un éventuel ticket. En attendant, la bataille va redoubler d'intensité.