Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Saratoga Elensar
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par Saratoga Elensar » 14 juil. 2008, 18:40

'Lights will go out' by 2015 if Lords rejects Planning Bill

he lights will go out across the UK in seven years if the Planning Bill coming up for review this week is rejected in the House of Lords, according to a leading business trade body. It estimates the country needs £100bn of investment in major energy plants by 2020.

The CBI has urged the House of Lords to pass the Planning Bill, under consideration tomorrow, to help secure the nation's energy and infrastructure needs.

It also accused the Conservatives of playing politics in opposing the Bill, with potentially damaging ramifications for the UK's future.

John Cridland, deputy director general of the CBI, said: "To keep the lights on, heat our homes and meet climate change targets, approximately £100bn needs to be invested in major energy infrastructure projects by 2020."

To avoid the power outages that have dogged South Africa and California in the past few years, the UK needs dozens of individual infrastructure projects from gas and coal-fired plants to wind and nuclear. The CBI said that with current complicated planning, legislation was "not fit for purpose", adding the Government's Planning Bill was crucial to speed up the process of approving these projects.

"The current planning system has always struggled with such projects and there is no way the number of projects necessary would come through the current system in time. The reforms ... in the Planning Bill are essential if business is to commit to the necessary investment," Mr Cridland said.


The UK needs seven new gas and coal-fired stations, 12 new nuclear stations and 40 wind farms, as well as 12 major gas storage plants, according to the CBI.


The second reading of the Bill is in the Lords tomorrow, before it goes to committee. It should be voted on before the end of the year.

The Bill was first proposed in a White Paper in May last year and is based around the creation of an independent body to oversee the planning applications for major energy infrastructure projects. The CBI supports the move, pointing to major infrastructure planning permission, such as Sizewell B, taking five years. It hopes a streamlined process would take as little as nine months.

Currently, the final decision sits with ministers and politicians fear that by handing the power to an independent body they are stripping democratic accountability out of the planning process, and taking power away from local officials.

The CBI disagreed. It said the Independent Planning Commission, which would comprise up to 30 experts, would act in a similar way to the Monetary Policy Committee at the Bank of England, with the final decision taken by a body of experts rather than politicians.
Quand ca parle investissements, c'est là que ca commence à devenir drole. :)

RDV dans 7 ans quand les touristes ne devront pas oublier des bougies quand ils viendront en UK. :D
another world is not only possible, she is on her way, on a quiet day i can hear her breathing

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 24 juil. 2008, 19:02

British Energy confirme être en discussions avancées

LONDRES (Reuters) - British Energy confirme être en discussions avancées avec une partie qu'elle n'a pas nommée mais que le marché estime être Electricité de France.

Dans un communiqué, BE précise qu'il n'est pas sûr que les discussions débouchent sur une offre.

Les deux groupes essaient depuis des mois de parvenir à un accord.
edit 1h plus tard :
L'annonce du mariage de British Energy et EDF paraît désormais imminente
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5722796

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 25 juil. 2008, 12:31

EDF: le scénario d'une offre sur British Energy se précise.

(CercleFinance.com) - EDF a ouvert la séance de vendredi en nette hausse sur le CAC 40, alors que le marché évoque de plus en plus sérieusement le scénario d'une finalisation d'une offre sur British Energy.

Dans une note diffusée ce matin, un analyste européen estime que la probabilité d'une transaction autour de 770 pence est aujourd'hui 'très élevée' et que l'opération pourrait être dévoilée dès la fin de semaine prochaine, dans la foulée du conseil d'administration d'EDF.

British Energy a confirmé hier être en phase de 'discussions avancées' avec un partenaire, tout en précisant n'avoir aucune assurance sur la finalisation d'une offre à ce stade.

Les analystes font remarquer que l'électricien français dispose d'une trésorerie de quelque 30 milliards d'euros pour financer l'opération, mais que le groupe prévoit de céder 25% des actifs de British Energy à son partenaire Centrica, ce qui permettrait de générer approximativement trois milliards d'euros.

Il estime même qu'EDF affichera suffisamment de ressources numéraires après l'opération pour mener à bien une offre sur l'espagnol Union Fenosa.

Revenant sur le bien-fondé d'une fusion avec British Energy, l'analyste met en avant une opération séduisante sur le long terme, notamment en ce qui concerne le nucléaire.

'Les prix élevés de l'énergie, la possibilité d'une extension de la durée de vie des centrales et l'accès au meilleur parc de centrales du pays nous rendent confiants dans le succès de l'opération', indique le professionnel.

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 25 juil. 2008, 18:53

Grande-Bretagne: EDF Energy lance la saison des hausses (électricité +17%, gaz +22%)

EDF Energy, filiale britannique d'EDF, a lancé vendredi la salve des hausses saisonnières des prix de l'énergie redoutée par les ménages du Royaume-Uni, avec deux hausses colossales de 17% pour l'électricité et 22% pour le gaz, à entrée en vigueur immédiate.

L'opérateur les a mises sur le compte de l'augmentation des prix de gros de l'énergie. EDF Energy a 5,1 millions de clients au Royaume-Uni, où EDF s'apprête à acheter pour quinze milliards d'euros le groupe d'énergie nucléaire British Energy.

EDF Energy a indiqué que ces hausses feraient grimper de 3,97 livres en moyenne par semaine (environ cinq euros) la facture d'électricité des ménages.

Depuis janvier, le prix de gros de l'énergie au charbon a augmenté de 70%, celui du gaz de 63% et celui de l'électricité de 47%, a plaidé dans un communiqué EDF Energy, soulignant que sa hausse de janvier avait été la plus faible du secteur pour le semestre, avec déjà 7,9% pour l'électricté et 12,9% pour le gaz.

Il a encouragé ses clients à souscrire à son programme à prix fixés, qui court jusqu'à fin 2009, et a annoncé une augmentation de 50% du nombre de personnes dans le besoin bénéficiant de tarifs spéciaux, à 100.000. Il assure être en lien avec le gouvernement pour développer des initiatives d'aide aux ménages l'hiver prochain.

Les hausses d'EDF ont été critiquées vendredi par les organisations caritatives, mais elles font partie du paysage économique difficile du Royaume-Uni, alors qu'en France on a vu la ministre de l'Economie Christine Lagarde prendre des précautions oratoires la semaine dernière pour préparer les esprits à une hausse du gaz.

Vendredi, le Premier ministre Gordon Brown a assuré que son gouvernement "comprenait et entendait" les inquiétudes de la population sur la hausse des prix de l'énergie et le ralentissement de l'économie, et s'est engagé à "faire tout ce qui est nécessaire dans les prochains mois pour aider les gens". Mais il n'a pas critiqué directement les distributeurs.

Les cinq autres opérateurs, possédés par les Allemands RWE et EON, l'Espagnol Iberdrola, et les Britanniques Centrica et Scottish and Southern, devraient suivre EDF dans les jours à venir, estiment les économistes britanniques.

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par jimfells » 29 juil. 2008, 09:11

C'est une bonne nouvelle. L'UK est suffisamment développée pour encaisser ce genre de hausse. Cela va accélérer la prise de conscience et les transitions.

A quand les étiquettes éco-énergétiques sur les appartements londoniens à vendre :?:

.

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 31 juil. 2008, 20:34

Le CA d'EDF a validé une offre de rachat de British Energy

Le conseil d'administration de l'électricien français EDF a validé jeudi une offre de rachat du groupe britannique d'électricité nucléaire British Energy, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, sans en préciser le montant.

........

Cette offre de rachat concerne la part du gouvernement britannique dans British Energy, soit 35,2% du capital.

Ces deux options valoriseraient l'ensemble du groupe britannique à environ 15,5 milliards d'euros (12,2 milliards de livres), selon des calculs de l'AFP, soit un montant de 5,45 milliards à débourser pour EDF.
extraits de http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5744388

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 01 août 2008, 21:27

tiens ? ca capote cette histoire ?
L'alliance d'EDF et British Energy échoue face à l'exigence d'actionnaires

Le mariage entre EDF et le groupe britannique d'électricité nucléaire British Energy, qui semblait pourtant scellé jeudi soir, semblait avoir finalement capoté vendredi, sous l'impulsion d'actionnaires du Britannique mécontents du prix offert.

EDF a indiqué dans la nuit "qu'après des discussions approfondies, (il estimait) que les conditions permettant un développement majeur en Grande-Bretagne (n'étaient) pas réunies à ce jour". De son côté, British Energy a confirmé que les "discussions avancées (avec EDF) avaient continué sans qu'un accord ait été obtenu à ce jour".

La discussion a achoppé sur le prix, comme l'a confirmé vendredi le PDG d'EDF Pierre Gadonneix.

Plusieurs grands actionnaires, notamment, selon la BBC, le groupe d'investissement américain Invesco et M&G, branche d'investissement de l'assureur britannique Prudential, ont jugé le prix proposé trop faible.

EDF offrait 7,65 livres par action, ce qui valorisait le groupe à 12,2 milliards de livres ou 15 milliards d'euros, avec une alternative en numéraire et certificats de valeur garantie.

Ces actionnaires ont estimé visiblement que le prix atteint récemment par le pétrole allait rendre à brève échéance encore plus intéressante l'électricité nucléaire, et, pour EDF, extrêmement lucratif l'achat de British Energy.

EDF aurait en effet été au centre du renouveau nucléaire souhaité par le gouvernement britannique, car British Energy possède huit des dix centrales vieillissantes en activité dans le pays, alors que le Royaume-Uni ne tire qu'un cinquième de son électricité du nucléaire, contre quatre cinquièmes en France.

Le pays a en effet longtemps compté sur le pétrole et le gaz de Mer du Nord pour ses besoins en énergie.


Il n'était pas clair vendredi soir si les discussions reprendraient. Le communiqué d'EDF semblait montrer un renoncement, mais celui de British Energy paraissait plus ouvert.

Le ministre de l'Industrie britannique John Hutton a déclaré que le gouvernement britannique, qui possède 35,2% de British Energy, était "déçu", d'autant qu'un rachat lui aurait apporté une manne bienvenue de plus de cinq milliards d'euros.

"Nous pensions qu'il s'agissait d'un bon accord, et nous étions prêts à l'accepter", a précisé le ministre. Mais "ce n'était pas l'opinion de tous les actionnaires".

M. Hutton a considéré cependant que "l'avenir du renouveau nucléaire au Royaume-Uni ne dépend pas de cet accord particulier".

Les commentateurs pensaient vendredi que le gouvernement pourrait revenir à ses plans initiaux de développement de plusieurs coentreprises avec des groupes d'énergie différents.

Pierre Gadonneix a eu l'air de considérer également que cet échec n'était pas une catastrophe, alors que son groupe est déjà candidat, avec le groupe nucléaire Areva, à la construction de réacteurs nucléaires de troisième génération EPR au Royaume-Uni.

"La tendance du nucléaire se confirme dans certains pays, tout principalement au Royaume-uni. C'est un sujet sur lequel EDF entend jouer une position de leader", a-t-il ajouté.

Les syndicats ont cependant exprimé une déception sans nuance. GMB a jugé "pathétique" que le gouvernement "se fasse marcher sur les pieds par des actionnaires qui veulent seulement engranger de l'argent".

Le syndicat Prospect, qui représente plus de 2.000 employés de British Energy, a estimé que le Royaume-Uni "ne pouvait se payer le luxe de traîner", au risque d'affronter "d'énormes problèmes dans les dix prochaines années, avec une dépendance aux importations de gaz et d'électricité qui serait un désastre environnemental, économique et politique".

Le titre British Energy a reculé sans s'effondrer à la Bourse de Londres vendredi, cédant 4,04% à 7 livres.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5745108

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 16 août 2008, 14:18

R-U : Les éoliennes dans le collimateur de la RAF

(src : AFP, Business Green)

Depuis le début de l'année, une vingtaine de projets éoliens ont été bloqués par le ministère de la Défense britannique. Les associations dénoncent une contradiction avec les objectifs du gouvernement en matière d'éolien.
Entre janvier et juillet 2008, 17 projets de parcs éoliens se sont vu opposer un veto du ministère de la Défense, soit 4 GW sur 7 GW de projets déposés. Le motif ? La gêne que peuvent représenter les éoliennes pour l'aviation, perturbant les signaux radars.

L'Association BWEA, qui représente les intérêts de l'industrie éolienne britannique dénonce la contradiction entre la multiplication de ces refus et les ambitions du gouvernement en matière de développement éolien. Le Royaume-Uni compte en effet construire 7 000 éoliennes d'ici 2020 : 4 000 sur terre et 3 000 en mer, pour parvenir à un objectif de 15 % de l'énergie consommée provenant de ressources renouvelables. 100 milliards de livres d'investissement sont envisagés.

Or, en 2007, 44 projets ont été refusés, contre 80 menés à terme.

Tous les yeux sont désormais tournés vers le Ministère de la défense, alors qu'un projet de grande envergure a été approuvé par le gouvernement.

Le parc de Sherigham Shoal, qui offrira 315 MW de capacité via 108 turbines fait en effet figure de test de la détermination du ministère de la Défense. La réaction de la Royal Air Force est attendue, alors le gouvernement a jugé acceptables les solutions proposées par le projet.

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 18 août 2008, 18:26

Le Royaume-Uni confronté au risque de récession, selon la Chambre de commerce britannique

Une récession menace le Royaume-Uni dans les six à neuf prochains mois, selon la Chambre de commerce britannique.

L'organisme a prédit lundi que le Royaume-Uni connaîtrait une croissance du Produit intérieur brut (PIB) négative au cours des deux à trois prochains trimestres, ce qui signifie que l'économie du pays risque d'entrer en récession d'ici à début 2009. Une récession se définit par une croissance négative pendant deux ou plusieurs trimestres consécutifs.

Cependant, le tableau pourrait être plus sombre encore si la Banque d'Angleterre ne réduit pas ses taux d'intérêt dès que possible en vue de stimuler les dépenses, avertit la Chambre, ajoutant que le nombre des chômeurs devrait augmenter d'environ 300.000 dans les 18 mois à deux ans à venir pour dépasser le chiffre des deux millions de demandeurs d'emploi pour la première fois depuis plus de dix ans.
http://www.boursorama.com/international ... ws=5792110

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 22 août 2008, 14:00

Flambée des prix de l'énergie en Grande-Bretagne

Après EDF Energy, British Gas et Scottish & Southern Energy, l'allemand E.ON suit le mouvement en annonçant une hausse à deux chiffres de ses tarifs d'électricité et de gaz en Grande-Bretagne.


(src : La Tribune, Les Echos)

Les fournisseurs énergétiques britanniques sont libres de fixer leurs prix, et procèdent généralement à des révisions tous les 6 mois.

Les principaux opérateurs du pays ont ainsi annoncé des hausses à deux chiffres ces derniers jours, afin de répercuter des prix de gros en hausse de 51% depuis février.

Scottish & Southern Energy : 29,2% de hausse pour le gaz, 19,2% pour l'électricité.

E.ON : 25% pour le gaz, 16% pour l'électricité.

EDF Energy : 22% pour le gaz, 17% pour l'électricité

British Gas (Centrica) : 35% pour le gaz, 9 % pour l'électricité.

A ce jour, seuls Npower, filiale britannique du groupe allemand RWE, et Scottish Power, du groupe Iberdrola, n'ont pas encore annoncé de hausse.

L'inflation en Grande-Bretagne se monte à 4,4% sur un an .

Enerzine

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 25 août 2008, 20:31

Pékin remet avec fierté la flamme olympique à Londres

Reuters 24 août 2008

.....
"Ces jeux ont été réellement exceptionnels. Et maintenant, conformément à la tradition, je déclare les Jeux de la XXIXe olympiade terminés et j'invite la jeunesse du monde à se rassembler dans quatre ans à Londres pour célébrer les Jeux de la XXXe olympiade", a-t-il poursuivi, avant la remise de la flamme aux organisateurs britanniques.

Ces derniers, qui ont d'ores et déjà exclu de rivaliser avec Pékin, ont voulu donner de Londres une image dynamique et jeune, avec des ambassadeurs tels que le footballeur David Beckham ou le guitariste de Led Zeppelin, Jimmy Page, qui sont apparus juchés sur un autobus à impériale, encadré par des danseurs munis de parapluies.

......
http://www.lexpress.fr/actualite/depech ... p?id=77618

Rendez vous dans 4 ans.
Et on verra ce qu' il en est du nombre de visiteurs se déplacant en avion à Londres pour voir le spectacle. D' ici la le secteur aerien aura vu une hécatombe si ca continue comme on le prévoit sur Oleocéne.

Un baril à 200$ en 2012 ? Ou encore plus ?

De ces compagnies Anglaises les plus connues : British Airways, Easy Jet , Virgin Atlantic, quelles seront celles encore vivantes en 2012, ou quelle seont celle qui ne feront pas de pertes ?

Bon j' essairai de déterrer ce post en 2012, si le forum existe toujours, et si je suis toujours la. A moins que Alzaîmer passe par la et on se souviendra plus de ce post ....

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par Cheb » 25 août 2008, 22:07

Lire en rapport avec le sujet, l'article de Yves Cochet ici sur l'incertitude de voir se dérouler les jeux de Londres dans toute leur magnificence ...
"Si vous n'aimez pas mes idées, ce n'est pas grave, j'en ai d'autres" (Marshall Mc Luhan)

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 11 sept. 2008, 20:03

E.ON pourrait construire une usine nucléaire en Grande-Bretatgne

(AOF) - E.ON envisage la construction d'une centrale nucléaire en Angleterre, a indiqué le "Financial Times". Selon le quotidien, le groupe énergétique aurait déjà signé un accord avec National Grid pour relier une centrale de 1.600 Mégawatts au réseau électrique. A l'exception de British Energy, E.ON serait la première société à signer un tel accord pour un nouveau réacteur, a souligné le FT.

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par Raminagrobis » 13 sept. 2008, 22:48

Avec la mer du nord qui s'effondre et les prix tjrs au dessus de 100$, les brittaniques se remettent à explorer et exploiter leurs réserves onshore, ces mêmes régions pétrolières qui contribuaient à alimenter leurs troupes pendant les deux guerres mondiales (avec un peu d'aide du Texas).

http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/7572729.stm quyelques extraits :

At first glance Britain's green fields and ancient woodlands have little in common with deserts of Saudi Arabia or the Texas plains - but the oil deep beneath parts of the UK could be the next frontier in the bid to beat the energy crisis.

The UK's onshore oil industry is still tiny compared to production in the North Sea but is attracting the attention of companies from as far afield as the US, Australia and Canada.

Mr Abbott says a typical UK oil field will contain one million to 10 million barrels of oil.
Avidemment c'est sans commune mesure avec la production offshore.

Selon les chiffres du gouvernement, l'onshore ne représente qu' 1.5% de la production du pays.
Et encore l'essentiel de cette production est dans le gisement de Wytch Farm qui est en réalité à moitié offshore :-P (à cheval sur la cote de la manche).

C'est donc du même ordre que la production française, à peine de quoi nourir quelques bus rouges et taxis noirs, même si la production onshore doublait (ce qui est probablement impossible) ça serait dans l'épaisseur du trait pour la production de l'ensemble du pays.
Toujours moins.

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par Raminagrobis » 15 sept. 2008, 19:30

Je suis en train d'essayer de modéliser l'ensemble des produycteurs significatifs (> 100 000 b/j) non opec, sois une 40aine de pays.

Royaume-Uni
Année du pic : 1999
Production totale : 31 Gb, Passée 25 Gb, Future 6 Gb


Pour le Royaume-Uni c'est assez simple. En 2007 la production était exactement la même qu'en 2006, 1636 kb/j. Mais celà cache l'arrivée de Buzzard (en janvier, donc il a produit toute l'année) qui entré en service à 200 kb/j devant le premier producteur du pays, plus deux gisements plus petits arrivés plus tard dans l'année!

J'ai cherché à isoler un taux de déclin de base. En moyenne de 2003 à 2007, la base à décliné de 13% : c'est à dire que chaque année, en moyenne, si on retranche la capacité des nouveaux gisements arrivés dans l'année et qu'on regarde par rapport à l'année d'avant, on a perdu 13%.

C'est aussi ce qu'avait trouvé, pour les années d'avant, quelqu'un de theoildrum. 13% ça correspond à un ratio R/P un peu en dessous de 8 ans pour les gisements existants, ce qui est cohérents avec les réserves si on prend les prouvées + probables. 13% de déclin annuel, c'est aussi cohérents avec les chiffres des 6 premiers mois de 2008.

Je prend donc l'hypothèse suivante : chaque année la base perd 13% et on rajoute les nouveaux gisements. Jusqu'en 2011 j'utilise la liste des nouveaux gisements prévus par l'index des méhgaprojets sur wikipedia. A partir de 2012, je met un peu de nouvelle capacité chaque année, 60 puis 55 etc kb/j, ce qui correspond à grosso modo 900 Mb de nouvelles réserves, probablement sous forme de petits gisements satellites rattachées aux plates-formes existantes. Shoie, découverts en 2006 avec ~100 Mb en est un exemple. Dans mon modèle, les nouvelles capacités n'arrivent plus après 2023 : l'infrastructure sera en cours de démentèlement.

Bien sur ce modèle sur les découvertes futures est très simpliste, il ne tient pas compte du nombre de derrick dipos par exemple, mais comme les découvertes futures semblent de toute façon mineures pour ce pays on devrait pouvoir s'en contenter.

Voilà le résultat :

Image

Ce scénario pourrait être trop pessimiste :
* Une nouvelle découverte importante n'est pas à exclure forcément , après tout Buzzard avec 550 Mb a été trouvé en 2001 dans une région explorée depuis les années 70, à la surprise générale.
* Il est question de lancer un grand projet d'injection de CO2 dans les gisements offshore, mais le projet semble piétiner. Si il devait aller de l'avant, plusieurs milliards de barrils supplémentaires pourraient etre sortis des vieux gisements (du moins c'est ce que disent les promoteurs...)
* Les espoirs de trouver une nouvelle région pétrolière sont minimes, sauf peut êtres aux iles Malouines.

Bien sur, je réactualiserait mon scénario si une de ces hypothèses se confirmait.
Dernière modification par Raminagrobis le 03 oct. 2008, 13:43, modifié 1 fois.
Toujours moins.

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