Difficultés énergétiques au Royaume Uni
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
je pense que les jeux olympiques risquent d'être compromis, ca consomme trop de pétrole, je pense que la prédiction de Yves Cochet me semble judicieuse.
ca fera trop augmenter le pétrole comme les jeux olympiques de Pékin, les producteurs avaient vidé tout leurs stocks pour répondre à la voracité de la chine qui a fait des réserves stratégiques
la crise financière aidant, l'humanité ne pourra plus se payer ces activités polluantes, du moins , je le pense
ca fera trop augmenter le pétrole comme les jeux olympiques de Pékin, les producteurs avaient vidé tout leurs stocks pour répondre à la voracité de la chine qui a fait des réserves stratégiques
la crise financière aidant, l'humanité ne pourra plus se payer ces activités polluantes, du moins , je le pense
- energy_isere
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Nucléaire britannique : les futurs sites évalués
(src : Easy Bourse, Les Echos, EDF Energy)
Le gouvernement britannique a annoncé hier le lancement de la phase de sélection des sites où seront implantées les futures centrales nucléaires.
Les sites en question seront nécessairement gallois ou anglais, en raison de l'opposition des écossais et des irlandais à voir se construire des centrales sur leur territoire. Les sites ne devront pas non plus être trop proches des villes ou d'installations nucléaires.
La filiale britannique d'EDF, EDF Energy, détentrice des terrains de British Energy, a soumis 5 sites potentiels : Hinkley Point, dans le Somerset, Sizewell dans le Suffolk, Heysham dans le Lancashire, Hartlepool dans le Teeside et Dungeness dans le Kent.
A ces 5 sites s'ajoutent ceux de Hartlepool et Dungeness, qu'EDF Energy veut consacrer à la construction des 4 réacteurs EPR déjà prévus. EDF voudrait voir le premier réacteur opérationnel en 2017.
Les propositions de sites doivent être soumises avant le 31 mars, pour être évaluées et soumises au public. Les candidatures pour la construction des centrales seront déposées en 2010.
Enerzine
- sylva
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Je rentre d'un long WE à Londres (ben oui, c'est pas très décroissant, mais bon....
)
et justement je suis tombée sur un gros titre : "Britain on the brink of an economic depression, say experts"
et le lendemain, à la TV, dans une émission genre revue de presse, un type l'air amusé, disait : ca y est, on a prononcé "the D-word"...
(en anglais, on dit "X-word" pour ne pas dire un gros mot... ex: "the F-word" = "fuck")

et justement je suis tombée sur un gros titre : "Britain on the brink of an economic depression, say experts"
et le lendemain, à la TV, dans une émission genre revue de presse, un type l'air amusé, disait : ca y est, on a prononcé "the D-word"...
(en anglais, on dit "X-word" pour ne pas dire un gros mot... ex: "the F-word" = "fuck")
La Terre est bleue comme une orange. Paul Eluard
Il n'y a que la fiction qui dise le vrai. Vladimir Nabokov
Un écran, ça empêche de voir ; c'est sa fonction.
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- thorgal
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
c'est ca qui est marrant avec les protestants puritains : on peut se foutre de la gueule des gens de maniere plus qu'insultante (systeme economique qui a pris la masse pour de la crotte, deregulations, sauvetage miracle de banques qui s'averent etre de veritables trous noirs - finalement on a enfin la preuve indiscutable de leur existence
)) quand dans le meme temps, on n'est pas foutu de dire fuck, ca se fait pas voyons! quelle culture de glands!

Never under-estimate the predictability of stupidity - Bullet Tooth Tony
- sylva
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
thorgal a écrit :c'est ca qui est marrant avec les protestants puritains : on peut se foutre de la gueule des gens de maniere plus qu'insultante (systeme economique qui a pris la masse pour de la crotte, deregulations, sauvetage miracle de banques qui s'averent etre de veritables trous noirs - finalement on a enfin la preuve indiscutable de leur existence)) quand dans le meme temps, on n'est pas foutu de dire fuck, ca se fait pas voyons! quelle culture de glands!

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- Raminagrobis
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Toujours moins.
- Alturiak
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Je me permets de mettre le lien direct vers l'article en question. Pour éviter de passer deux minutes (ou plus) à le chercher dans cette interminable colonne bloguesque.
- Raminagrobis
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Total planchesur ce qui pourrait peut-être être le dernier grand projet de l'amont gazier au royaume-uni.
Il s'agit du projet Laggan/Tormore dans la "marge atlantique", c'est à dire au delà des shetlands. Après Flanklin, Elgins et Jura, Total semble bien positionné sur les derniers reliquats du gaz brittanique.
Pensez à prendre un pull (ça tombe bien la laine est excellante), c'est tout au nord, près de la frontière maritime avec les iles faroé (lesquelles n'ont tjrs pas trouvé de pétrole sur leur territoire, malgrès plusieurs forages couteux) :

Laggan a été découvert en 1986 mais à l'époque il n'aurait pas été rentable de développer du gaz à cet endroit. Total est revenu sur les lieux après près de 20 ans, pour mieux évaluer laggan et faire de l'exploration périphérique, qui a permis de trouver Tormore.
Ces gisements sont situés par 600 mètres de profondeur d'eau, dans un endroit où les courants sont violents. Ils vont probablement être développés sans plate-forme, avec un raccordement direct à la terre, comme Ormen Lange.
Les réserves seraient de l'ordre d'1.5 Tcf, soit 42 milliards de mètres cubes. Equivalent à 250 millions de barrils de pétrole. total vise une production de 5 milliards de m3 par an - un taux de déplétion très important.
Il n'y a pas encore de date pour le début de la production.
Dans cette région à l'ouest des shetlands, il y a aussi du gaz associé dans la poignée de gisement de pétrole qui produisent, mais celui de Shiehallion (le plus important) est déjà exploité (cf le pipeline en vert sur la carte, c'est un gazoduc). Chevron est en train de développer Rosebank/lochanagar (trouvé en 2004 la dernière découverte importante en grande-bretagne jusqu'ici), qui a lui aussi du gaz associé.
C'est en quelque sorte au royaume-uni ce que les mer arctiques sont à la russie. Le dernier bastion, le fruit le plus haut dans l'arbre, où toutes les difficultés sont présentes : profondeur d'eau importantes, conditions météos affreuses, complexité géologique, écosystèmes fragiles.
D'une certaine façon, ce sont ces régions qui montrent jusqu'où on est prêt à aller pour produire des hydrocarbures.
Pendant que je suis sur ce fil : une belle carte des régions pétrolières du pays ici
https://www.og.berr.gov.uk/UKpromote/we ... o_2007.pdf
dernière page du pdf
Il s'agit du projet Laggan/Tormore dans la "marge atlantique", c'est à dire au delà des shetlands. Après Flanklin, Elgins et Jura, Total semble bien positionné sur les derniers reliquats du gaz brittanique.
Pensez à prendre un pull (ça tombe bien la laine est excellante), c'est tout au nord, près de la frontière maritime avec les iles faroé (lesquelles n'ont tjrs pas trouvé de pétrole sur leur territoire, malgrès plusieurs forages couteux) :

Laggan a été découvert en 1986 mais à l'époque il n'aurait pas été rentable de développer du gaz à cet endroit. Total est revenu sur les lieux après près de 20 ans, pour mieux évaluer laggan et faire de l'exploration périphérique, qui a permis de trouver Tormore.
Ces gisements sont situés par 600 mètres de profondeur d'eau, dans un endroit où les courants sont violents. Ils vont probablement être développés sans plate-forme, avec un raccordement direct à la terre, comme Ormen Lange.
Les réserves seraient de l'ordre d'1.5 Tcf, soit 42 milliards de mètres cubes. Equivalent à 250 millions de barrils de pétrole. total vise une production de 5 milliards de m3 par an - un taux de déplétion très important.
Il n'y a pas encore de date pour le début de la production.
Dans cette région à l'ouest des shetlands, il y a aussi du gaz associé dans la poignée de gisement de pétrole qui produisent, mais celui de Shiehallion (le plus important) est déjà exploité (cf le pipeline en vert sur la carte, c'est un gazoduc). Chevron est en train de développer Rosebank/lochanagar (trouvé en 2004 la dernière découverte importante en grande-bretagne jusqu'ici), qui a lui aussi du gaz associé.
C'est en quelque sorte au royaume-uni ce que les mer arctiques sont à la russie. Le dernier bastion, le fruit le plus haut dans l'arbre, où toutes les difficultés sont présentes : profondeur d'eau importantes, conditions météos affreuses, complexité géologique, écosystèmes fragiles.
D'une certaine façon, ce sont ces régions qui montrent jusqu'où on est prêt à aller pour produire des hydrocarbures.
Pendant que je suis sur ce fil : une belle carte des régions pétrolières du pays ici
https://www.og.berr.gov.uk/UKpromote/we ... o_2007.pdf
dernière page du pdf
Toujours moins.
- energy_isere
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Comme le Royaume Unis a de de moins en moins de ressources de Gaz chez eux, le reste ils vont l' importer.
Du qatar.
C' est d' actualité, aujourdhui dans Enerzine :
Du qatar.

C' est d' actualité, aujourdhui dans Enerzine :
Mise en service du terminal méthanier de South Hook
(src : Exxon Mobil)
L’arrivée du premier navire de gaz naturel liquéfié (GNL) au terminal de gazéification située dans le sud de Milford Haven (Pays de Galles) a eu lieu vendredi dernier.
Ce terminal va permettre d’accroitre et diversifier la capacité d’importation de gaz naturel liquéfié (GNL) du Royaume-Uni. Lorsqu’il aura atteint sa pleine capacité opérationnelle en 2009, il permettra de délivrer, dans le réseau de distribution, jusqu’à 20 milliards de mètres cubes de gaz par an.
Ce terminal gazier représente un aspect du vaste projet réalisé par l’association Qatargas II qui fournira du gaz au Royaume- Uni depuis le champ de gaz de North Field situé au Qatar.
Le terminal, qui sera réalisé en deux phases, comporte cinq réservoirs de stockage de gaz naturel liquéfié (GNL), une usine de regazéification, un système de déchargement de bateau et un appontement pour permettre l'amarrage à quai des plus grands navires de gaz naturel liquéfié (GNL) du monde.
"L'arrivée du chargement de gaz naturel destiné à la mise en service du terminal de South Hook est une étape importante pour le développement du projet Qatargas II, le premier investissement au monde intégrant l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL)" a déclaré M. Faisal Al Suwaidi, PDG de Qatargas Operating Company.
"Notre partenariat de gaz naturel liquéfié (GNL) avec le Qatar aidera non seulement à satisfaire l’augmentation de la demande énergétique mais il renforcera également la sécurité énergétique mondiale en diversifiant les approvisionnements" a déclaré Neil Duffin, président d'ExxonMobil Development Company.
La société "South Hook LNG Terminal Company Ltd" est détenue par Qatar Petroleum (67.5%), ExxonMobil (24.15%) et Total (8.35%).
- Raminagrobis
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Ayé ! Le Berr a enfin diffusé les chiffres de production de Décembre 2008 !!
https://www.og.berr.gov.uk
Sur l'ensemble de l'année, la production de pétrole s'établit à 1.35 Mb/j.C'est une baisse de 8% par rapport à 2007. Le déclin a donc repris, après la pause de 2007 sur laquelle je reviendrais.
voici la production mensuelle (bleu) et annuelle (points rouges)
Ils sont tombés à 50% du pic, en moins de dix ans
Le principal gisement, de loin, en production est maintenant Buzzard, avec 200 kb/j (15% du total).
Ce gisement est une sorte de "miracle". Il a un EUR de 500 à 1000 Mb, et a été trouvé en 2000, dans une zone déjà prospectée depuis plus de 30 ans. C'est en quelque sorte à une erreur d'appréciation des géologues des années 60/70/80, qui n'avaient pas jugé ce prospect intéressant, que le royaume-Uni doit de ne pas être à 1.2 Mb/j aujourd'hui ! L'opérateur est le canadien Nexen, qui devient ainsi un acteur dominant sur l'UKCS. Buzzard est entré en service en janvier 2007, c'est par les 200 kb/j qu'il a apporté que la production n'a pas diminué entre 2006 et 2007.
Buzzard est un peu au Royaume Uni ce que Prudhoe Bay est aux USA : le géant tardif, arrivé en service qq années après le pic général, qui sauve un peu les meubles. La comparaison s'arrête là, puisque Prudhoe Bay appartenait, lui, à une province entièrement nouvelle.
Le 2e gisement est forties. Celui ci a une production cumulée de 2.2 Gb, c'est le plus grand gisement brittanique. Les américains qui n'ont racheté (Apache) ont réussi à y trouver de nouvelles réserves "dans les coins" et à doubler la production. Mais à 65 kb/j, celle ci reste dérisoire par rapport aux 500 kb/j que le champs produisait vers 1980.
Les autres (ex-)géants de la mer du nord ne sont plus que l'ombre d'eux-même. Le plus pitoyable est sans doute Brent, qui produisait 500 kb/j en 1984 et est maintenant tombé à 5.5 kb/g (un peu plus de un pourcent de son pic). Piper, qui frisa jadis les 300 kb/j, produit maintenant 8 kb/j. Ninian est tombé à 16 kb/j après avoir dépassé les 300 il y a 25 ans. Fulmar, qui dépassa les 150 kb/j, ne produit plus que par intermittance, avec 2 kb/j en moyenne en 2008. J'arrête là cet inventaire : à part Forties qui vivote un peu, les géants traditionnels de la mer du nord sont morts, morts, morts.
Le gros de la production vient maintenant de gisements plus petits entrés en service dans les années 90 ou 2000 : Alba, Elgin, Captain, Franklin... Mais ils sont tous en déclin. Même shiehallion et Foinaven, les deux gros gisements à l'ouest des Shetlands, ont diminué leur production de plus de 50%.
Bref, si il n'y avait pas Buzzard, le bilan de la production pétriolière UK se colorierait entièrement avec des nuances de noir foncé.
Le seul grand projet en cours est le développement de Rosebank/Lochnagar, à l'ouest des Sheltands - un gisement somme toute modeste.
Le production de gaz associé, à 44 km3 contre 48 en 2007, décline en phase avec le pétrole. La production de gaz "sec" est exactement stable à 34 km3 (pic : 62 en l'an 2000). Celà semble en partie du à une demande faible pendant l'hiver 2006/2007 (hiver très doux), qui réduit artificiellement le chiffre de production de 2007. Il y a aussi quelques nouveaux gisements de gaz arrivés courant 2007 ou 2008 qui ont aidé à ce répit dans le déclin : Kelvin, Goldeneye, Wenlock, Cavendish, Chiswick.
Le plus gros gisement est de loin et depuis longtemps Morecambe en mer d'irlande (15% de la production totale de gaz sec)
(note : kb/j = 1000 barrils/jours)
https://www.og.berr.gov.uk
Sur l'ensemble de l'année, la production de pétrole s'établit à 1.35 Mb/j.C'est une baisse de 8% par rapport à 2007. Le déclin a donc repris, après la pause de 2007 sur laquelle je reviendrais.
voici la production mensuelle (bleu) et annuelle (points rouges)

Ils sont tombés à 50% du pic, en moins de dix ans

Le principal gisement, de loin, en production est maintenant Buzzard, avec 200 kb/j (15% du total).
Ce gisement est une sorte de "miracle". Il a un EUR de 500 à 1000 Mb, et a été trouvé en 2000, dans une zone déjà prospectée depuis plus de 30 ans. C'est en quelque sorte à une erreur d'appréciation des géologues des années 60/70/80, qui n'avaient pas jugé ce prospect intéressant, que le royaume-Uni doit de ne pas être à 1.2 Mb/j aujourd'hui ! L'opérateur est le canadien Nexen, qui devient ainsi un acteur dominant sur l'UKCS. Buzzard est entré en service en janvier 2007, c'est par les 200 kb/j qu'il a apporté que la production n'a pas diminué entre 2006 et 2007.
Buzzard est un peu au Royaume Uni ce que Prudhoe Bay est aux USA : le géant tardif, arrivé en service qq années après le pic général, qui sauve un peu les meubles. La comparaison s'arrête là, puisque Prudhoe Bay appartenait, lui, à une province entièrement nouvelle.
Le 2e gisement est forties. Celui ci a une production cumulée de 2.2 Gb, c'est le plus grand gisement brittanique. Les américains qui n'ont racheté (Apache) ont réussi à y trouver de nouvelles réserves "dans les coins" et à doubler la production. Mais à 65 kb/j, celle ci reste dérisoire par rapport aux 500 kb/j que le champs produisait vers 1980.
Les autres (ex-)géants de la mer du nord ne sont plus que l'ombre d'eux-même. Le plus pitoyable est sans doute Brent, qui produisait 500 kb/j en 1984 et est maintenant tombé à 5.5 kb/g (un peu plus de un pourcent de son pic). Piper, qui frisa jadis les 300 kb/j, produit maintenant 8 kb/j. Ninian est tombé à 16 kb/j après avoir dépassé les 300 il y a 25 ans. Fulmar, qui dépassa les 150 kb/j, ne produit plus que par intermittance, avec 2 kb/j en moyenne en 2008. J'arrête là cet inventaire : à part Forties qui vivote un peu, les géants traditionnels de la mer du nord sont morts, morts, morts.
Le gros de la production vient maintenant de gisements plus petits entrés en service dans les années 90 ou 2000 : Alba, Elgin, Captain, Franklin... Mais ils sont tous en déclin. Même shiehallion et Foinaven, les deux gros gisements à l'ouest des Shetlands, ont diminué leur production de plus de 50%.
Bref, si il n'y avait pas Buzzard, le bilan de la production pétriolière UK se colorierait entièrement avec des nuances de noir foncé.
Le seul grand projet en cours est le développement de Rosebank/Lochnagar, à l'ouest des Sheltands - un gisement somme toute modeste.
Le production de gaz associé, à 44 km3 contre 48 en 2007, décline en phase avec le pétrole. La production de gaz "sec" est exactement stable à 34 km3 (pic : 62 en l'an 2000). Celà semble en partie du à une demande faible pendant l'hiver 2006/2007 (hiver très doux), qui réduit artificiellement le chiffre de production de 2007. Il y a aussi quelques nouveaux gisements de gaz arrivés courant 2007 ou 2008 qui ont aidé à ce répit dans le déclin : Kelvin, Goldeneye, Wenlock, Cavendish, Chiswick.
Le plus gros gisement est de loin et depuis longtemps Morecambe en mer d'irlande (15% de la production totale de gaz sec)
(note : kb/j = 1000 barrils/jours)
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- Raminagrobis
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Lea Grande bretagne offre des exonérations fiscales pour faciliter le développement de tout petits gisements en mer du nord qui sont actuellement juste en dessous de la limtie de rentabilité.
http://online.wsj.com/article/BT-CO-200 ... 12593.html
http://online.wsj.com/article/BT-CO-200 ... 12593.html
LONDON (Dow Jones)--U.K. Chancellor of the Exchequer Alistair Darling said Wednesday that he will introduce tax incentives to encourage the development of smaller oil and gas fields in the North Sea with the aim of squeezing an extra 2 billion barrels equivalent (c'est à dire gaz compris) out of the rapidly declining region.
Industry experts welcomed the measures but questioned whether they would help enough companies struggling with economically challenging field developments and said they offered little to halt the collapse in exploration drilling.
A new field allowance will reduce the rate of tax paid by developers of particular types of project - fields with small reserves, ultra-heavy oil or ultra-high pressure and temperature - when first production begins, the budget report said.
For small fields containing 2.75 million metric tons of oil (environ 20 millions de barrils) or less the allowance will be GBP75 million, reducing on a proportional basis to zero for fields above 3.5 million tons. The maximum annual allowance will be GBP15 million.
An allowance of GBP800 million will be given to projects developing ultra-heavy oil reserves or reservoirs with very high pressures and temperatures. The maximum annual payment will be GBP160 million.
When the allowance is exhausted, those fields will pay the full tax rate of 50% of profits, the report said.
"Today's announcement by the chancellor will assist both small and large independent companies to continue their activities in this high cost region and to maintain exploration and development," but further steps will be required in the future, said Steve Jenkins, chairman of the Oil and Gas Independent's Association."
"We now need to direct our attention to sustaining and promoting investment in and around many of our older fields to prolong their lives, to stimulating exploration activity and to opening up the frontier areas west of Shetland," said Malcolm Webb, chief executive of industry association Oil & Gas U.K.
It's too early to say what impact the incentives will have on production, but they won't transform the future of the North Sea, said Julian Small, a partner and oil tax expert at Deloitte.
The tax allowances for developers of heavy oil, high pressure or high temperature fields are substantial, but may only aid a small number of companies, he said. The incentive for developing small fields is less meaningful, he added.
Companies who hoped for exploration incentives will be disappointed, he said. Exploration drilling in the U.K. North Sea has been hit hardest by the economic downturn. The number of new wells drilled in the first quarter was down 78% on the year in the first quarter, Deloitte research said.
U.K. oil and gas output is declining rapidly and is down almost 40% from its peak of just over 4.6 million barrels equivalent per day in 1999. Oil and Gas U.K. says production could fall another 44% in the next five years if new projects aren't initiated.
As many as 25 billion barrels equivalent of oil and gas may still be recoverable, but the small independent companies the government was relying on to develop these resources are struggling in the economic downturn.
North Sea oil companies will pay around 22% of total corporation tax this year and are a vital source of revenue for a government who's debt is forecast to balloon to 79% of GDP by 2014.
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- akochan
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Tiens... un gouvernement qui se soucie de son approvisionnement energetique en pleine crise economique ou plutot qui cherche a racler les derniers fonds de tiroir (ou plutot les derniers fonds de puits
) pour y trouver quelques pounds ](./images/smilies/eusa_wall.gif)

](./images/smilies/eusa_wall.gif)
- Raminagrobis
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
lien
Les records de la production de pitrole britannique :
Janvier 1985 : 13,499,590 m3; soit 2.73 Mb/j < sommet du premier pic
Novembre 1999 : 13,412,606 m3, soit 2.81 Mb/j < sommet du deuxième pic.
Et oui parce novembre ca fait 30 jours et janvier ça fait 31 , donc en journaliser le 2e chiffre est supérieur au premier.
Bref, le record de production en moyenne mensuelle est à 2.81 Mb/j.
Les derniers mois convertis en Mb/j
January 2008 1,443
February 2008 1,441
March 2008 1,483
April 2008 1,412
May 2008 1,460
June 2008 1,321
July 2008 1,282
August 2008 1,107
September 2008 1,309
October 2008 1,269
November 2008 1,340
December 2008 1,365
January 2009 1,298
Depuis Juin dernier ils sont donc tombé en dessous de 50% du record, soit 1.4 Mb/j, ça valait la peine d'être signalé.
La production de juillet à septembre est tjrs particulièrement basse, c'est normal, c'est parce qu'ils font les opérations de maintenance des plate formes l'été, d'où des arrêts de production.
Il était déjà arrivé qu'ils passent ponctuellement sous cette barre symbolique de 50% du record ces dernières années (la première fois en aout 2005), mais uniquement pendant ces mois d'été. Maintenant c'est fait pour de bon.
Les records de la production de pitrole britannique :
Janvier 1985 : 13,499,590 m3; soit 2.73 Mb/j < sommet du premier pic
Novembre 1999 : 13,412,606 m3, soit 2.81 Mb/j < sommet du deuxième pic.
Et oui parce novembre ca fait 30 jours et janvier ça fait 31 , donc en journaliser le 2e chiffre est supérieur au premier.
Bref, le record de production en moyenne mensuelle est à 2.81 Mb/j.
Les derniers mois convertis en Mb/j
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Depuis Juin dernier ils sont donc tombé en dessous de 50% du record, soit 1.4 Mb/j, ça valait la peine d'être signalé.
La production de juillet à septembre est tjrs particulièrement basse, c'est normal, c'est parce qu'ils font les opérations de maintenance des plate formes l'été, d'où des arrêts de production.
Il était déjà arrivé qu'ils passent ponctuellement sous cette barre symbolique de 50% du record ces dernières années (la première fois en aout 2005), mais uniquement pendant ces mois d'été. Maintenant c'est fait pour de bon.
Toujours moins.
- akochan
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Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Juste une petite question? Comment savoir dans cette baisse de la production la part du a la depletion et la part du a une reduction volontaire de pompage.
D'autre part si on prend pour exemple le Nigeria, a cause de la guerre civile qui semble poindre son nez il se pourrait que nous assistions a une baisse de la production du fait de ces évenements.
De toute façon je pense que nous sommes repartis sur un rallye baissier sur le pétrole et sur la bourse. Alors que tous les indicqteurs économiques sont en rouge la bourse seule semblait carracoler comme un cheval fou!!!
D'autre part si on prend pour exemple le Nigeria, a cause de la guerre civile qui semble poindre son nez il se pourrait que nous assistions a une baisse de la production du fait de ces évenements.
De toute façon je pense que nous sommes repartis sur un rallye baissier sur le pétrole et sur la bourse. Alors que tous les indicqteurs économiques sont en rouge la bourse seule semblait carracoler comme un cheval fou!!!
- Raminagrobis
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- Localisation : Tours, Lille parfois
Re: Fin de partie pour le Royaume-Uni?
En Grande bretagne toute la production est aux mains d'opérateurs privés (qui tendent dce plus en plus à être des compagnies moyennes, les géants genre Shell commencent à quitter le pays), qui ont à faire face à des frais importants (ne serait ce que l'entretien des plate formes, assez ruineux).akochan a écrit :Juste une petite question? Comment savoir dans cette baisse de la production la part du a la depletion et la part du a une reduction volontaire de pompage.
D'autre part si on prend pour exemple le Nigeria, a cause de la guerre civile qui semble poindre son nez il se pourrait que nous assistions a une baisse de la production du fait de ces évenements.
De toute façon je pense que nous sommes repartis sur un rallye baissier sur le pétrole et sur la bourse. Alors que tous les indicqteurs économiques sont en rouge la bourse seule semblait carracoler comme un cheval fou!!!
Une réduction volontaire de production est à peu près impossible.
Toujours moins.