
Usine Nouvelle du 12 Juillet 2012
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cours EDF de vendredi 28 Juillet à 16.18 €EDF : UBS conseille dorénavant de vendre le titre.
CercleFinance.com 20 Juillet 2012
UBS ne fonde vraiment plus aucun espoir d'appréciation sur l'action EDF et conseille maintenant de la 'vendre', sa position précédente étant 'neutre'. L'objectif de cours est également abaissé de 17 à 16 euros. Principaux arguments : des menaces politiques, des investissements lourds à venir, une pression sur les prix électriques, et au final pas de croissance bénéficiaire ces prochaines années.
En Bourse de Paris où l'indice CAC 40 est pratiquement stable ce matin, l'action EDF dérape de 2,7% à 16,9 euros.
'EDF génère des flux de trésorerie impressionnantes de 11 à 12 milliards d'euros, mais elle investi encore davantage et emprunte pour payer ses dividendes d'un montant de deux milliards d'euros', indique la note de recherche.
Les projets de développement nucléaire au Royaume-Uni devraient être arrêtés, mais cela ne devrait pas être suffisant 'pour stabiliser la situation'. 'Réduire les investissements en France sera politiquement difficile, mais mener à bien le programme actuel en maintenant le dividende est pratiquement impossible', indique UBS, qui pronostique la mise en place d'un dividende payé en actions ne lui semblant pas intégré dans les cours actuellement.
UBS estime aussi que le groupe électronucléaire français fait face à bien des difficultés : investissements nucléaires en hausse probable, fermeture de la centrale de Fessenheim à tout le moins, menaces sur l'extension de la durée de vie des réacteurs...
En outre, le développement des capacités de production électrique à partir des énergies renouvelables devrait peser sur les prix de l'électricité, et donc sur les marges.
Au final, après 1,63 euro en 2011, le bénéfice par action EDF devrait se situer selon UBS à 1,99, 2 et 2,03 euros de 2012 à 2014, le dividende restant inchangé à 1,15 euro.
http://www.boursier.com/actualites/reut ... ml?sitemapLes énergies renouvelables ont dopé le 1er semestre d'EDF
31 Juillet 2012 PARIS (Reuters)
EDF a publié mardi des résultats semestriels en hausse, grâce notamment aux énergies renouvelables et à ses efforts en matière de coûts, et a confirmé l'ensemble de ses objectifs sur la période 2011-2015.
L'électricien public a redit dans un communiqué qu'il visait pour cette période une croissance annuelle moyenne comprise entre 4% et 6% de son résultat brut d'exploitation (Ebitda), à périmètre et change constants, et dans une fourchette de 5% à 10% pour le résultat net courant.
EDF vise également toujours un ratio d'endettement financier net sur Ebitda inférieur à 2,5, déjà atteint au 30 juin, mais indique que, pour l'atteindre, il devra notamment revoir d'ici à la fin 2012 "sa trajectoire de coûts et d'investissements hors sûreté".
Le groupe a enregistré au premier semestre un résultat net part du groupe de 2.768 millions d'euros (+4,6%), un résultat net courant de 2.945 millions (+10,3%), un Ebitda de 9.075 millions (+4,6% dont +3,3% en organique) et un chiffre d'affaires de 36.222 millions (+8,2%, +7,1% en organique).
EDF confirme également que son dividende au titre de 2012 sera au moins stable par rapport à celui versé au titre de 2011.
.....Les résultats du semestre ont de plus bénéficié d'une hausse de la production d'hydroélectricité, grâce au temps très pluvieux observé en France ce printemps, qui a permis de faire fonctionner les barrages à plein régime.
Cela a en partie compensé une baisse de la production du parc nucléaire, liée à des arrêts plus nombreux de réacteurs pour inspection ou travaux de maintenance, mais aussi en raison de pannes, notamment après l'incident de Penly (Seine-Maritime) en avril......
http://www.romandie.com/news/n/_EDF_che ... 120943.aspEDF cherche une solution aux surcoûts des énergies renouvelables
PARIS 31 Juillet 2012
EDF a dit mardi chercher une solution au problème du déficit grandissant de la CSPE, une taxe sur les factures d'électricité qui est très loin de couvrir les charges qu'elle est censée compenser, à cause de l'envolée du coût des énergies renouvelables.
L'électricien public a annoncé à l'occasion de ses résultats du premier semestre que le déficit cumulé des sommes non compensées par la CSPE (Contribution au service public de l'électricité) et donc supportées par le groupe avait encore gonflé de 700 millions d'euros au premier semestre, atteignant un total de 4,5 milliards d'euros.
Face à cette envolée, le groupe a dit poursuivre ses efforts afin de trouver une solution à la question du déficit de CSPE.
Des discussions en ce sens se déroulent depuis plusieurs semaines, a précisé le directeur financier d'EDF, Thomas Piquemal, lors d'une conférence téléphonique, ajoutant que le groupe se devait d'avancer des propositions sur ce dossier.
Le PDG d'EDF, Henri Proglio, a notamment défendu à plusieurs reprises l'idée de faire peser une partie de la CSPE sur les filières pétrolière et gazière, fortement émettrices de CO2, et pas uniquement sur la consommation d'électricité.
La CSPE a été instaurée en 2003 pour couvrir les dépenses résultant des missions de service public (soutien aux énergies renouvelables, production d'énergie dans les îles, mesures sociales...) d'EDF.
Mais les charges liées au développement des énergies renouvelables (EDF étant obligé de racheter l'électricité d'origine solaire ou éolienne à des tarifs élevés) ont augmenté beaucoup plus vite ces dernières années que les recettes apportées par cette taxe, malgré des augmentations en série de celle-ci.
La CSPE est passée successivement de 4,5 à 7,5 euros le mégawattheure au 1er janvier 2011, puis à 9 euros en juillet 2011 et 10,5 euros au 1er juillet 2012.
http://www.boursier.com/actualites/econ ... 16173.htmlEDF est à la tête de plus de 98% du capital d'Edison
07 Aout 2012
Le groupe EDF est à la tête de 98,1% du capital d'Edison, à l'issue de son offre publique d'achat sur le groupe italien. Les actionnaires minoritaires disposent du droit de vendre leurs actions au prix de 0,89 euro pendant une période supplémentaire allant du 13 août au 4 septembre 2012...
Compte tenu du taux de retour à l'offre, en application de la loi italienne, les actions ordinaires Edison seront ensuite sorties de la cotation sur le marché boursier. "Ceci n'exclut pas une réouverture ultérieure du capital", précise l'électricien.
Pour rappel, EDF a pris le contrôle d'Edison au mois de mai, après avoir porté sa participation d'environ 50% à un peu plus de 80% pour 784 millions d'euros.
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... es.N183476EDF vante son nucléaire aux jeunes
Usine Nouvelle 05 Oct 2012
Pour attirer les futurs jeunes ingénieurs, EDF leur décrit l’efficacité et la sûreté de son parc électronucléaire.
A l’occasion de son Energy Day 2012, jeudi 4 octobre 2012, EDF a présenté ses métiers aux étudiants. Parmi la série de conférences, l'énergticien français a évoqué "le nucléaire après Fukushima" par la voix d’Hervé Machenaud, le directeur exécutif production et ingénierie et Olivier Lamarre, le directeur adjoint de la division production nucléaire. Les deux hommes-clé de l’atome français n’ont pas hésité à réaffirmer vertement la puissance et la sûreté du parc français, dans la période post-Fukushima.
"Le nucléaire sûr existe et c’est la responsabilité des exploitants", lâche d’entrée Hervé Machenaud. Il dénonce le modèle d’exploitants qui pilotent des réacteurs qu’ils n’ont pas conçu. Une affirmation d’autant plus forte qu’EDF a été au cœur de la conception de l’ensemble du parc nucléaire français.
Cependant, il reconnait aussi que Fukushima a apporté sa contribution à la sûreté. "Nous n’avions pas imaginé la perte simultanée de toutes les sources d’électricité", reconnait-il. La cause qui a entrainé la fusion partielle de plusieurs des cœurs de la centrale japonaise.
Pour Olivier Lamarre, les examens demandés par l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) et l’Union Européenne ont poussé la sûreté dans ses retranchements : "Nos centrales avaient prévu le presque improbable. Et on nous demande maintenant de résister à l’improbable".
C’est un objectif auquel EDF serait prêt à répondre par le biais d’importants travaux. A titre d’exemple, il décrit le cas du site de Gravelines (Nord) qui compte six réacteurs. EDF serait maintenant capable de répondre à un incident grave sur chacune des six unités en même temps.
Au sujet de la centrale de Fessenheim (Bas-Rhin), Olivier Lamarre rappelle que la doyenne du parc français a reçu son autorisation de continuer pour dix ans. "Notre conviction est que Fessenheim est très sûre. Une fermeture n’est pas une décision technique", tranche-t-il, en faisant allusion à la l’annonce du président de la République de fermer la centrale en 2016. Pour Hervé Machenaud, "il ne faut pas faire de guerre de religion entre les pro et les anti-nucléaires".
Coïncidence, cette conférence se tenait le jour où le commissaire Günther Oettinger a rendu son rapport sur les stress tests européens. Il juge les 145 réacteurs du Vieux Continent à un niveau satisfaisant de sûreté. Mais il évoque aussi d’importantes marges de progression,… y compris sur les 58 réacteurs français.
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... se.N186011Le chiffre d'affaires d'EDF en hausse, mais les perspectives à la baisse
13 Nov 2012 Usine Nouvelle
EDF a publié mardi un chiffre d'affaires en hausse de 10,2% sur les neuf premiers mois de 2012 mais a prévenu qu'il tablait désormais sur une stagnation de son résultat brut d'exploitation (Ebitda) en 2013 compte tenu de la dégradation de la conjoncture.
L'électricien, détenu à 84,4% par l'Etat, avait indiqué à l'été 2011 qu'il visait pour la période 2011-2015 une croissance annuelle moyenne de son Ebitda comprise entre 4% et 6%, à périmètre et change constants, et de 5% à 10% pour son résultat net courant.
EDF a précisé dans un communiqué qu'il travaillait actuellement "sur une hypothèse de stabilité de l'Ebitda en 2013 suivie d'un retour à la croissance à partir de 2014 avec un objectif de dividende au moins stable".
Le groupe a cependant indiqué que ses objectifs 2011-2015 restaient valables pour 2012 et que son dividende au titre de l'année en cours serait au moins stable par rapport à celui versé au titre de 2011.
Le groupe a enregistré des ventes de 52 milliards d'euros au 30 septembre, en hausse organique de 6,6%.
http://bourse.lefigaro.fr/indices-actio ... rse-306946EDF touche son plus bas historique en Bourse
14 Nov 2012
Après le géant allemand E.ON, c’est au tour d’EDF d’être durement sanctionné par les marchés. Mercredi, l’électricien tricolore a perdu près de 4,8 % à la Bourse de Paris: le titre a clôturé sous la barre des 15 euros, en recul de 22,7 % depuis le début de l’année et de plus de 30 % depuis un an. Sur les cinq dernières années, l’action EDF a dégringolé de plus de 80 %.
«Le recul actuel est lié aux ajustements provoqués par l’annonce d’objectifs financiers stables pour 2013, commente Thomas Piquemal, le directeur financier du groupe. Le prochain exercice s’annonce difficile pour l’ensemble des “utilities” et nous sommes obligés d’intégrer un certain nombre d’incertitudes.» EDF, qui discute avec les pouvoirs publics de plusieurs dossiers cruciaux - coût des missions de service public, diminution de la part du nucléaire... - ne dispose pas de toute la visibilité nécessaire.
En attendant, son grand rival GDF Suez résiste mieux: la capitalisation boursière de l’autre géant français de l’énergie, lui aussi en discussion avec l’État pour les tarifs du gaz, s‘élève à 40 milliards d’euros, contre 26,8 milliards pour EDF. Depuis un an, le titre GDF Suez a reculé de 16,1 %, à 16,50 euros.
Malgré la conjoncture difficile, Thomas Piquemal rappelle qu’EDF a dépassé ses objectifs de croissance au cours des trois dernières années, dont 2012: «Nous avons également accéléré notre désendettement et le poids de nos activités régulées nous rend beaucoup moins perméables que d’autres aux variations des matières premières. Les fondamentaux sont là qui nous permettent d’envisager une année 2014 en croissance.»
http://www.boursorama.com/actualites/ed ... 777dc77c99EDF : candidat à une reprise de TIGF?
CercleFinance.com 19 Nov 2012
EDF se serait porté candidat, comme membre minoritaire d'un consortium, à une reprise de TIGF, la filiale de transport et de stockage de gaz de Total, selon Les Echos.
Le consortium aurait remis à la compagnie pétrolière une lettre d'intention vendredi pour mettre la main sur cette société, dont la valorisation serait estimée à entre deux et trois milliards d'euros.
Les Echos souligne qu'une telle transaction permettrait à l'électricien tricolore de conforter sa présence dans le domaine du gaz, et ce pour un coût limité, compte tenu d'un fort effet de levier et de la participation de partenaires.
Le journal économique ajoute que GDF Suez aurait de son côté décidé de ne pas se porter candidat à cette reprise, malgré sa présence dans ce domaine d'activité via sa filiale GRT Gaz.
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... o2.N187669EDF bien noté pour ses émissions de CO2
10 Dec 2012 Usine Nouvelle
Alors que l’Europe lutte pour abaisser ses émissions de CO2, le paysage des producteurs d’électricité en la matière est très disparate. L’étude de PwC place EDF sur le podium … grâce au nucléaire.
Dans son étude sur le facteur carbone européen, PwC compare les émissions de CO2 des principaux électriciens européens. D’une manière globale, la production électrique en Europe a baissé de 1,7 % en 2011, suite à la crise économique qui ralentit globalement l’activité. Le principal producteur d’électricité est EDF avec 580 TWh produit en 2011, loin devant les allemands E.on (220 TWh) et RWE (183 TWh).
Or, dans le même temps, les émissions de CO2 du secteur électrique ont progressé de 1,1 %. L’étude de PwC précise que cette hausse est liée à l’arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires en Allemagne et à l’utilisation d’énergies carbonées pour maitriser les coûts de l’électricité dans certains pays en difficultés (Espagne, Portugal, Grèce).
L’allemand RWE, premier émetteur de CO2
Le principal émetteur de CO2 européen est l’allemand RWE, riche en centrales à charbon, avec 141,2 millions de tonnes (Mt). Suivent l’allemand Eon (89,5 Mt) et le suédois Vattenfall (77,7 Mt). Du côté des français, GDF Suez apparait en 5e place avec 60,8 Mt pour 181 TWh produits, tandis qu’EDF pointe à la septième place avec 48 Mt. Mais le classement le plus objectif prend en compte le MWh produit. En bas de classement, on retrouve le tchèque CEZ (1 107 kg de CO2/MWh) et surtout l’allemand RWE (772 kg de CO2/MWh). Le français GDF Suez, très présent sur le marché des centrales à gaz, se situe en milieu de peloton avec 337 kg de CO2/MWh.
Dans ce classement, le plus vertueux des producteurs place le norvégien Statkraft en tête avec 23 kg de CO2/MWh. Pas vraiment une surprise pour cet électricien dont la quasi-intégralité du parc de production est de l’hydroélectricité. Le norvégien est d‘ailleurs intéressé par les barrages français. Sur la plus basse marche du podium, apparait … un autre spécialiste de l’hydraulique, le finlandais Fortum (88 kg de CO2/MWh). Le deuxième est EDF avec 83 kg de CO2/MWh sur l’ensemble de son parc européen. Si l’on se limite à la France, cette valeur est abaissée à 30 kg de CO2/MWh. Une valeur liée à la bonne disponibilité du parc nucléaire en 2011.
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... er.N188472EDF annonce un plan d'économies pour février
21 Dec 2012 Usine Nouvelle
L'énergéticien français n'a pas souhaité détailler les mesures de réduction des coûts qu'il entreprendra en début d'année prochaine.
"Nous allons engager un plan de réduction des coûts mais nous ne donnerons pas de détails avant les résultats annuels du 14 février", a déclaré une porte-parole à l'AFP le 21 décembre.
Après le désengagement de l'italien Enel du chantier de l'EPR de Flamanville, dans la Manche, EDF a récemment été contraint de lui rembourser 658 millions d'euros.
Un versement conséquent pour la trésorerie d'EDF qui implique ce nouveau plan d'économies prévus pour février. "Le fait que nous prêtions une attention particulière à nos coûts n'est pas nouveau. Cela sera un complément de ce qui est déjà réalisé dans le plan" actuel mais il n'y aura "pas de suppressions d'emplois et les recrutements sont confirmés", a affirmé le groupe à l'AFP.
EDF a refusé de se prononcer sur le nouveau montant de ce plan d'économies.
http://www.boursorama.com/actualites/ed ... a62e41f227EDF vise un milliard d'euros d'économies:
15 Janv 2013
Le géant français de l'électricité EDF, en pleine préparation d'un plan d'économies qui sera dévoilé en février, vise à dégager un milliard d'euros à l'horizon 2015, affirme mardi le Figaro.
"L'électricien prévoit un programme massif de réduction de coûts, qui visera en particulier les systèmes d'informations ainsi que l'ensemble de ses fournisseurs. En revanche, il n'est pas prévu de procéder à des réductions d'effectifs", a rapporté le journal, sans préciser la nature de ses sources.
Selon le quotidien, ce nouveau plan sera réalisé à l'horizon 2015, et viendra compléter un précédent plan d'économies de 2,5 milliards d'euros lancé en 2010 et qui doit s'achever à la même date. Ce premier plan, baptisé Synergies groupe, a déjà été rempli à 40%.
Interrogé par l'AFP, une porte-parole d'EDF n'a pas commenté ces informations, se bornant à rappeler que le groupe avait confirmé en décembre préparer un plan d'économies, qui sera détaillé à l'occasion de la présentation des résultats annuels du groupe, à la mi-février.
Le groupe va également revoir ses investissements d'ici 2015, comme il s'y était engagé en juillet.
"Le fait que nous prêtions une attention particulière à nos coûts n'est pas nouveau. Cela sera un complément de ce qui est déjà réalisé dans le plan" actuel, mais il n'y aura "pas de suppressions d'emplois et les recrutements sont confirmés", avait précisé EDF en décembre.
La préparation de ce plan d'économies fait suite à l'abaissement en novembre dernier des perspectives du groupe, en raison d'une conjoncture morose en Europe qui pèse sur la demande d'énergie.
http://www.boursorama.com/actualites/ed ... 8a9b7d3d60EDF a emprunté 4 milliards d'euros sur le marché obligataire :
22 Janvier 2013
EDF a emprunté mardi 4 milliards d'euros sur le marché obligataire sous forme d'obligations hybrides perpétuelles (c'est-à-dire sans date de remboursement déterminée) en euros et en livres, a indiqué à l'AFP la banque HSBC, l'un des établissements qui a piloté l'émission.
Dans le détail, le géant français de l'électricité a emprunté 2,5 milliards d'euros en deux tranches de taille équivalente, et 1,25 milliard de livres (soit environ 1,5 milliard d'euros) via une troisième tranche, a-t-on appris de même source. L'opération sera complétée par une tranche en dollars dont le placement devrait s'effectuer mercredi et jeudi.
Les tranches en euros ont été émises avec des coupons de 4,25% et 5,375% respectivement, et celle en livres de 6%.
Il s'agit d'obligations dites hybrides (c'est-à-dire d'une forme de financement à cheval entre actions et obligations classiques) et perpétuelles, autrement dit sans date de remboursement fixée à l'avance, également appelées titres subordonnés et à durée indéterminée (TSDI). C'est l'emprunteur qui choisit de les rembourser au moment qu'il juge opportun.
Les trois tranches comportent cependant des points d'étape, auxquels le remboursement a de fortes probabilités d'intervenir. Elles sont de 7 et 12 ans pour les tranches en euros, et de 13 ans pour celle en livres.
HSBC, BNP Paribas et Citi sont les principaux établissements chargés de coordonner cette opération d'envergure, auquel sont également associées une ribambelle d'autres banques.
Ce type d'émission est de plus en plus prisé par les entreprises pour renforcer leurs capitaux, car il leur permet de gonfler leurs fonds propres, sans les contraintes d'une augmentation de capital classique (via une émission d'actions), qui risquerait de modifier la répartition du capital.
"L'opération a suscité un énorme intérêt des investisseurs, avec une demande qui a représenté au bout de deux heures 14 milliards d'euros", a commenté à l'AFP Frédéric Gabizon, responsable des marchés primaires obligataires chez HSBC France.
"C'est la plus grosse émission de titres hybrides jamais faite en euros, ainsi qu'en livres sterling, et tout simplement la plus grosse émission hybride jamais effectuée en montant total, et ce avant même que la tranche en dollars soit levée, le tout pour le coût le plus faible jamais payé" pour un emprunt de ce type, a-t-il souligné.
"L'avantage d'une telle émission de dette hybride, pour l'émetteur, c'est de pouvoir renforcer ses fonds propres en profitant des niveaux actuellement très bas de taux d'intérêts, et sans l'effet dilutif pour les actionnaires d'une augmentation de capital", a-t-il ajouté.
Dans le cas d'une augmentation de capital, l'Etat, qui possède environ 84% du groupe, aurait dû mettre la main à la poche pour ne pas voir le niveau de sa participation diminuer.
Outre les faibles niveaux des taux d'intérêts qui prévalent actuellement sur les marchés, EDF a bénéficié de l'effet rassurant pour les investisseurs de l'accord récemment trouvé avec l'Etat sur le règlement d'un déficit de près de 5 milliards d'euros lié à l'essor des énergies renouvelables, pour l'instant à la charge de l'électricien.
Par ailleurs, le géant français de l'électricité, qui présentera mi-février ses résultats 2012, se prépare à annoncer un plan d'économies d'un milliard d'euros supplémentaires d'ici 2015, après avoir revu à la baisse en novembre ses perspectives à moyen terme, du fait d'une conjoncture morose qui pèse sur la demande d'énergie en Europe.
http://www.boursorama.com/actualites/ed ... a065502b25EDF cible d'une attaque géante de pirates du web:
31 Janv 2013
L'électricien national EDF est la cible d'une attaque géante des pirates du web sur son site internet clients depuis plusieurs mois, révèle Le Parisien/Aujourd'hui en France jeudi.
"EDF est la cible de 200 à 300 cyberattaques par mois et chaque jour une dizaine de sites pirates se créent pour mener cette opération de "phishing" sans précédent", écrit le journal.
"L'offensive, d'une ampleur significative, a commencé en août 2012 et le phénomène ne cesse, depuis, de s'amplifier" a déclaré au journal Olivier Jehl, directeur des relations clients Internet d'EDF.
"Votre paiement a été refusé par votre établissement bancaire... Pour éviter la pénalité de retard, nous donnons la possibilité de payer en ligne en utilisant votre carte bancaire. En cliquant sur un lien, le client menacé de coupure s'il ne régularise pas sa situation, se retrouve sur une page d'accueil du site d'EDF avec un formulaire l'invitant à transmettre ses coordonnées bancaires", explique le quotidien.
"Jusqu'à présent, nous avions 20.000 signalements de mails frauduleux par mois de la part de nos clients. En janvier, nous avons eu 40.000 signalements", précise le responsable d'EDF.
"L'entreprise multiplie les avertissements et les conseils de prudence à ses clients et dès lundi, elle ouvrira une adresse e-mail sur laquelle on pourra signaler les courriels frauduleux, toujours selon le journal.
"EDF ne demande jamais de coordonnées bancaires par mail à ses clients" rappelle Olivier Jehl.
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... re.N190801EDF prévoit 440 millions de travaux dans les centrales au charbon de Cordemais et du Havre
01 Fev 2013 Usine Nouvelle
Les investissements programmés par l'opérateur historique sur ces deux sites découlent du durcissement des règles sur les émissions industrielles issues de la directive européenne n°2010/75 du 24 novembre 2010, dite IED.
En 2016, les centrales électriques, EDF/Production Thermique, du Havre (Seine-Maritime) et de Cordemais (Loire-Atlantique) seront les dernières unités consommant du charbon conservées en France par EDF : deux tranches dans l’estuaire de la Loire (600 MW chacune) et une dans l'estuaire de la Seine (600 MW).
Auparavant, EDF aura dû investir quelque 440 millions d'euros pour réduire leurs rejets polluants, Cordemais captant grosso modo les deux tiers de l'enveloppe.
Le programme qui vise à prolonger leur durée de service jusqu'à l'horizon 2035, débutera par Le Havre en 2014 puis se poursuivra à Cordemais où le chantier portera notamment sur le remplacement d'éléments mécaniques, l'installation de brûleurs "bas Nox" (diminution des rejets d’oxyde d’azote) ainsi que d’un système numérique de contrôle commande (SNCC).
Plus important site thermique national, la centrale de Cordemais emploie 430 agents auxquels s'ajoutent 200 salariés permanents de prestataires extérieurs. "Conserver quelques unités fonctionnant au charbon est, je pense, une option prudente vu le contexte", estime Denis Florenty, directeur de l'établissement.
Le bond de 35 % en 2012 de la production française d'électricité à base de houille témoigne de "son rôle d'appoint et de sécurisation" : face à une moindre disponibilité des centrales nucléaires et à l'envolée du prix du gaz naturel, ces tranches ont été largement mises à contribution avec cependant, pour contrepartie, une hausse de 7,3 % des émissions de CO2 du parc électrique.
Le groupe allemand Eon restera en 2016 le seul concurrent d'EDF dans l'Hexagone à recourir encore au charbon avec sa centrale mosellane de Saint-Avold (600 MW).