EDF

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Re: EDF

Message par energy_isere » 06 janv. 2016, 20:52

EDF envisage de céder 6,5 milliards d'euros d'actifs pour financer les EPR anglais

Par Astrid Gouzik - Usine Nouvelle le 06 janvier 2016,

Selon les informations de nos confrères des Echos, l'électricien français aurait inscrit à son budget 2016 près de 6,5 milliards d'euros de cession d'actifs. Il pourrait notamment céder 50% du capital de RTE.

En octobre dernier, Jean-Bernard Levy, le PDG d'EDF, détaillait son plan industriel nommé "Cap 2030". Ses trois priorités : remettre le service client au cœur de l’entreprise, accroître les énergies renouvelables et internationaliser EDF. Et en termes de finances, ce plan contient aussi un objectif de flux de trésorerie positif en 2018.

Serait-ce dans cette optique qu'EDF envisagerait de céder environ 6,5 milliards d'euros d'actifs en 2016 ? Selon les Echos, il s'agirait notamment de financer la construction des deux réacteurs EPR à Hinkley Point en Angleterre. Ce serait la nouvelle philosophie d'EDF pour tenir les objectifs de "Cap 2030" : "financer les nouveaux projets par des actifs existants, en réallouant le capital pour ne plus accroître l’endettement (37,5 milliards d’euros mi-2015) et tenir l’engagement de faire entrer plus d’argent dans le groupe qu’il n’en sortira à partir de 2018", écrit le quotidien économique.

Une partie du parc nucléaire britannique

Parmi les actifs qu'il serait prêt à céder figure la moitié du capital de RTE, la filiale d'EDF gestionnaire du réseau haute tension. Ce projet n'est pas vraiment une nouveauté, il traîne dans les cartons d'EDF depuis plusieurs années. Mais l'ancienne direction semblait hésitante. Jean-Bernard Lévy serait, lui, plus ouvert à la possibilité de se séparer de 50% de RTE.

EDF envisagerait aussi de vendre une part de son parc nucléaire britannique. Cela permettrait de financer le projet d’Hinkley Point. "Le capital des 8 centrales (15 réacteurs) exploitées par EDF Energy est déjà ouvert : le britannique Centrica en détient 20 %. Mais EDF pourrait, selon cette réflexion, céder jusqu’à 29 % de ses actifs, ce qui lui permettrait d’en conserver le contrôle (à 51 %)", détaille Les Echos.

Le 21 décembre dernier, EDF a cédé sa place au sein du CAC 40. Une sortie qui se profilait déjà depuis plusieurs semaines. Dans une note, la Société Générale expliquait que la situation boursière du groupe EDF "s'est détériorée" faisant de lui "un candidat sérieux pour l'élimination".
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... is.N372146

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Message par energy_isere » 12 janv. 2016, 18:41

EDF touche le fond. L'action de l'électricien est devenue carrément "radioactive" à la Bourse de Paris, où elle atteint son plus bas historique, ce 12 janvier

Peu avant midi, son cours a baissé à 11,72 euros, en recul de 6,3%. Cette déroute est la conséquence de la publication de nouvelles estimations du coût du futur centre de stockage en profondeur de déchets nucléaires de Bure (Meuse).
..............

Image
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http://www.huffingtonpost.fr/2016/01/12 ... 61308.html

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Message par energy_isere » 15 janv. 2016, 17:50

EDF prévoit 4000 suppressions de postes en trois ans

15/01/2016

C'est plus du double de ce qui avait été annoncé précédemment par le groupe énergétique. Ces coupes dans les effectifs s'effectueront sans licenciement, ont précisé des sources syndicales à l'AFP.

EDF prévoit de supprimer au moins 4.000 postes sur trois ans sans licenciement, soit 5,8% des effectifs d'EDF SA, ont indiqué vendredi à l'AFP des sources syndicales. Ces réductions d'effectifs, entre 2016 et 2018, représentent plus du double des suppressions initialement annoncées par l'électricien. Une source syndicale a fait part à l'AFP de «4.000 à 5.000» suppressions de postes, une deuxième source syndicale a évoqué «4.100» suppressions. Interrogé, EDF n'a pas fait de commentaire.

Elles doivent être abordées jeudi prochain lors d'un comité central d'entreprise d'EDF SA (environ 68.000 salariés selon les syndicats) et se feront via des non-remplacements de départs à la retraite ou des départs anticipés. Un appel à la grève est déjà lancé pour jeudi par les syndicats CGT, FO et CFE-CGC afin de protester notamment contre ces réductions d'effectifs.

En décembre, les syndicats avaient protesté contre la suppression annoncée de «1.500 à 2.000 postes» d'ici à 2018.
http://www.lefigaro.fr/societes/2016/01 ... is-ans.php

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Message par energy_isere » 16 janv. 2016, 12:18

Areva et Hinkley Point devraient être au menu du conseil d'administration d'EDF

AFP le 14 janv. 2016


Le conseil d'administration d'EDF devrait se réunir le 27 janvier pour formaliser une offre ferme sur l'activité réacteurs d'Areva mais aussi prendre une décision finale d'investissement pour la construction de deux réacteurs nucléaires à Hinkley Point, en Angleterre, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

"Il est probable qu'il y aura la décision finale d'investissement sur le projet britannique", qui avait été retardée en raison de la longueur des négociations avec les partenaires chinois, a indiqué l'une de ces sources proches du dossier à l'AFP. "C'est très possible, même si l'ordre du jour du conseil d'administration peut changer jusqu'au dernier moment", a confirmé une autre.

Le géant français de l'électricité EDF a prévu de construire deux réacteurs EPR de troisième génération sur le site d'Hinkley Point C, dans le sud-ouest de l'Angleterre, en partenariat avec l'entreprise publique chinoise CGN qui supportera un tiers du financement de ce projet gigantesque de 18 milliards de livres (24,5 milliards d'euros).

Un accord commercial avait été signé le 21 octobre 2015, mais le projet doit encore faire l'objet d'une décision finale d'investissement, l'ultime étape pour qu'il se concrétise. Les administrateurs d'EDF devraient également formaliser, le 27 janvier, une offre ferme de reprise d'Areva NP, l'activité réacteurs d'Areva.

Les deux groupes se sont accordés sur une valorisation d'un peu plus de 2,5 milliards d'euros, selon des sources proches du dossier, confirmant des informations du quotidien économique Les Echos. "Il y a une partie fixe qui est de l'ordre de 2,5 milliards d'euros et une partie variable qui modifiera ce montant en fonction des résultats d'Areva NP" dans les deux ans suivant l'acquisition (clause dite d'"earn out"), a indiqué l'une d'elles à l'AFP. Areva et EDF n'ont pas fait de commentaire.

Ce montant est inférieur à la valorisation provisoire de 2,7 milliards d'euros retenue lorsqu'EDF et Areva avaient officialisé, en juillet 2015, la cession à l'électricien d'une part d'au moins 51% dans Areva NP. Areva conserverait 15% de cette activité, tandis que l'Etat français, actionnaire majoritaire des deux groupes, entend céder une participation minoritaire à des investisseurs asiatiques - chinois et japonais.
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... hes-160114

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Message par energy_isere » 21 janv. 2016, 15:54

Perte de clients et hausse de tarifs en vue pour EDF en France

Reuters le 21/01/2016

EDF estime que ses parts de marché dans l'électricité en France devraient subir une baisse "sensible" d'ici à 2019 et fait l'hypothèse pour la même période d'une hausse de 2,5% par an des tarifs réglementés pour les particuliers, selon un document obtenu par Reuters.

Dans ce document, présenté jeudi aux syndicats à l'occasion d'un comité central d'entreprise, l'électricien prévoit que ses parts de marché en termes de volumes passeront de 78% à 59% auprès des clients professionnels et de 91% à 82% auprès des particuliers entre 2015 et 2019.

Evoquant notamment les effets d'une concurrence accrue, le groupe fait en outre l'hypothèse d'une croissance faible de la demande de 0,2% par an.

"Une diminution sensible de la part de marché d'EDF sur la fourniture d'électricité est inévitable. Son ampleur est encore imprécisément connue à ce stade et conduira à examiner un réajustement des forces commerciales sur les années à venir", a expliqué le groupe, qui entend supprimer jusqu'à 4.200 postes en France en trois ans.
http://www.boursorama.com/actualites/pe ... dbe7c4f602

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Message par energy_isere » 21 janv. 2016, 20:05

EDF annonce une baisse de 5 % de ses effectifs

Par Ludovic Dupin - Usine Nouvelel le 21 janvier 2016

Comme annoncé par les syndicats, EDF a confirmé la suppression d’environ 3350 postes d’ici à 2018. En réponse, les partenaires sociaux ont appelé à la grève.

A l’occasion du comité central d’entreprise (CCE), ce jeudi 21 janvier, la direction d’EDF confirme un plan de suppressions de postes sur la période 2016-2018. Le groupe devrait ainsi, sans licenciements, diminuer ses effectifs de 5 %. Cela représente environ 3 350 postes sur les 67 000 que compte EDF. Dans un communiqué, l'électricien justifie cette décision par la nécessité de "s’adapter à son environnement et mettre en œuvre les choix stratégiques de son projet CAP 2030".

Cette décision intervient après une période intense d’embauches. Entre 2010 et 2014, sous la présidence d’Henri Proglio, les effectifs se sont accrus de 9 %. L’objectif était de pallier la perte de compétences alors que le groupe entrait dans une période de départs massifs à la retraite.

Appel à la grève

"EDF restera un recruteur important en France dans les années à venir, avec 1 000 à 2 000 recrutements prévus chaque année entre 2016 et 2018 sur ses métiers cœurs et des métiers en développement tel que le numérique", assure toutefois Marianne Laigneau, directeur exécutif groupe en charge de la direction des ressources humaines.

L’annonce de la direction fait bien sûr grincer des dents du côté des partenaires sociaux, qui manifestent depuis plusieurs mois leur inquiétude au sujet de l’évolution de l’entreprise et de la libéralisation du secteur.

En décembre dernier, le CCE avait même usé de son droit d’alerte. Cette-fois-ci, c’est un appel à la grève qui a été lancé jeudi 21 janvier. Un mouvement suivi puisque la baisse de charge du réseau atteindrait 20 % selon les syndicats, soit environ 12 000 MW.
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... fs.N374948

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Message par energy_isere » 22 janv. 2016, 11:15

Vers une nouvelle hausse des tarifs réglementés d'EDF ?

Une hausse de ses tarifs réglementés de 2,5% par an pour les particuliers, chaque année, jusqu'en 2019. C'est l'hypothèse que la direction d'EDF a soumis jeudi aux élus du CCE. Ce qui correspond au montant de la dernière hausse autorisée par le gouvernement, qui reste décisionnaire en la matière, alors même qu’EDF souhaitait pouvoir augmenter davantage ses tarifs réglementés, une position d'ailleurs partagée par la Commission de Régulation de l'Energie.

Si l'électricien public veut faire monter ses prix, c'est que ses perspectives ne sont pas très réjouissantes : ce dernier s'attend à perdre 19% de parts de marché d'ici 2019 auprès de ses clients professionnels, entreprises ou artisans et 9% auprès des particuliers, concurrence oblige. Cette diminution est sensible et inévitable, conclut le document.
http://www.franceinfo.fr/actu/economie/ ... tes-760451

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Message par energy_isere » 24 janv. 2016, 20:46

EDF n'exclut pas de céder une partie de RTE

Usine Nouvelle le 24 janvier 2016,

Le président d'EDF, Jean-Bernard Lévy, n'exclut pas de céder une partie du capital de RTE, la filiale chargée du réseau français de transport d'électricité, mais entend que le groupe reste présent dans les activités de réseau.

"Vendre certains actifs non stratégiques pour financer notre développement est une obligation", déclare-t-il dans une interview publiée par Le Journal du Dimanche.

"Nous l’avons fait en Autriche, en Hongrie, au Portugal, aux Etats-Unis. Mais EDF restera un groupe intégré avec des activités de production, de réseau et de vente d’électricité, de gaz et de chaleur, et de services énergétiques", ajoute-t-il.
"Je ne ferme pas la porte à une cession d’une partie de RTE, mais nous devons rester présents dans les activités de réseaux", indique encore Jean-Bernard Lévy.

De même, le président d'EDF déclare que le groupe pourrait céder des parts de son projet britannique, qui prévoit la construction avec des partenaires chinois de deux centrales nucléaire de type EPR et pour lequel il prévoit d'investir 16 milliards d'euros.

"Lorsqu’il sera bien avancé, avant la fin de la construction, et que tout le monde aura vu à Flamanville que l’EPR est un réacteur exceptionnel, nous pourrions revendre des parts à d’autres investisseurs, comme c’était prévu il y a quelques années", dit-il.

Jean-Bernard Lévy s'inscrit en faux contre les déclarations des syndicats, selon lesquelles EDF serait au bord de la rupture, assurant que le groupe "est en bonne santé" et reste le premier investisseur de France.

Il justifie les suppressions de postes annoncées cette semaine - entre 2.300 et 4.200 en France sur la période 2016-2018 et sans licenciement - par le fait que "le marché de l’électricité ne croît pas et la concurrence s’accélère."

"L’an passé, nous avons perdu 30% de nos parts de marché dans les entreprises. Et nous ne leur vendons plus l’électricité à des tarifs réglementés mais à des prix de marché nettement inférieurs. C’est un changement radical", dit-il.

"Nous devons nous adapter à ce nouveau monde", ajoute-t-il. "EDF doit être agile et économe pour assumer ses ambitions. Nous allons baisser tous nos coûts et cela passe aussi par les dépenses de personnels. En 2018, les effectifs seront revenus au niveau de 2012."
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... te.N375290

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Message par energy_isere » 27 janv. 2016, 14:25

Le conseil d'administration de EDF se réunit ce jour .

Va y avoir de la news en fin de journée ou demain !

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Re: EDF

Message par energy_isere » 28 janv. 2016, 11:08

EDF, accord a minima pour Areva NP

le 28/01/2016 Boursier.com

Les financiers y voient désormais un peu plus clair dans le feuilleton Areva, après que les besoins réels du groupe nucléaire en déconfiture eurent été exposés au grand jour. La facture va s'élever à 5 milliards d'euros pour la seule recapitalisation, davantage que les hypothèses les plus pessimistes. Quant à EDF et au rachat d'Areva NP, la situation est désormais plus ou moins arrêtée. Le conseil d'administration de l'énergéticien, qui s'est réuni hier, a donné son accord de principe sur les termes de la transaction, sans pour autant aller jusqu'à une offre, ce qui prouve à quel point le dossier suscite la controverse.

Sur la pointe des pieds

« Le conseil a marqué son accord sur la valorisation définitive des activités destinées à être acquises ». C'est ainsi qu'EDF a communiqué hier. Le montant en question est de 2,5 milliards d'euros. Il pourra être complété jusqu'à 350 millions d'euros, en fonction de la réalisation d'objectifs de performance postérieurement à la transaction. Il s'agit d'une valorisation pour 100% du capital de l'ancien Framatome, mais EDF n'en veut que 51 à 75%, soit une facture allant de 1,275 à 1,875 MdE sur le fondement du prix de base de 2,5 MdsE. Le groupe ne s'engagera définitivement avec une offre ferme qu'une fois certaines étapes obligatoires franchies (consultation du CCE, feu vert du conseil, documentation contractuelle...) et surtout lorsqu'un dispositif d'immunisation « totale » contre les coûts et les risques de l'EPR finlandais d'Olkiluoto aura été mis en place.

EDF ne veut pas transiger sur Olkiluoto

Olkiluoto, c'est le nerf de la guerre : EDF ne reprendra pas Areva NP s'il existe le moindre risque lié à ce chantier calamiteux, qui a déjà coûté des milliards à Areva. Ce dernier a annoncé que « les impacts des schémas de structuration visant à immuniser EDF du risque OL3 restent à préciser ». Une façon pudique d'expliquer que les deux entreprises n'ont toujours pas réussi à s'entendre. Elles auront quelques mois pour le faire puisque la finalisation de la transaction n'est pas attendue avant 2017. Dans le schéma prévu actuellement, Areva conserverait environ 15% de son ancienne filiale.
http://www.boursier.com/actions/actuali ... .html?fil1

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Re: EDF

Message par energy_isere » 16 févr. 2016, 12:52

EDF voit son bénéfice net divisé par trois

Les Echos | Le 16/02,

Dépréciations d’actifs et provisions sur le projet Cigéo pénalisent les résultats du groupe. Celui-ci versera son dividende à l’Etat sous forme d’actions, ce qui lui permettra d’économiser du cash.


EDF annonce ce mardi un bénéfice net 2015 en fort repli par rapport à l’année dernière. Celui-ci atteint en effet 1,2 milliard d’euros, contre 3,7 milliards un an plus tôt. Un repli que le groupe explique avant tout par des dépréciations et des provisions sur le projet Cigéo d’enfouissement des déchets nucléaires.

EDF a par ailleurs enregistré un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 17,6 milliards (+3,9% en organique et hors rattrapage tarifaire) et un chiffre d’affaires de 75 milliards (+2,2% en variation brute, -1,8% en organique).

Conséquence directe de cette situation, et même si le groupe affirme que pour 2015 l’ensemble des objectifs a été atteint, le dividende versé aux actionnaires sera revu à la baisse et passera de 1,25 euro par action en 2014 à 1,10 euro pour l’execice 2015, avec option de paiement en actions nouvelles « correspondant à 56 % de taux de distribution après déduction du surcoût Cigéo », précise le groupe.

C’est d’ailleurs cette dernière option du paiement par actions qui a été retenue par l’Etat (actionnaire à 89%) pour percevoir son dividende. Un choix qui permet à EDF de ne pas avoir à sortir 1,8 milliard d’euros en cash.

Une rentabilité moindre attendue en 2016

Alors que depuis le début de semaine, des rumeurs d’augmentation de capital circulent, le PDG, Jean-Bernard Lévy, n’a pas souhaité faire de commentaire lors de la conférence téléphonique de présentation de ces résultats.

Pour 2016, le groupe vise un Ebitda compris entre 16,3 et 16,8 milliards d’euros, un ratio d’endettement financier net sur Ebitda entre 2 et 2,5 fois et un taux de distribution du résultat net courant compris entre 55% et 65%. Si la rentabilité opérationnelle devrait être moindre en 2016, par contre EDF a aussi réaffirmé son ambition de générer un flux de trésorerie (cash flow) positif en 2018 après dividendes (hors projet du compteur « intelligent » Linky
http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 200552.php

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Re: EDF

Message par energy_isere » 16 févr. 2016, 18:49

EDF ne prévoit pas de fermer plus de deux réacteurs nucléaires en France

le 16 février 2016

La Cour des comptes estime qu'il faudrait fermer jusqu'à 20 réacteurs pour suivre la loi de transition énergétique.


EDF n'a pas l'intention, dans les dix ans à venir, de procéder à d'autres fermetures de centrales nucléaires en France que celle nécessaire pour compenser l'entrée en service de l'EPR de Flamanville, a déclaré mardi son PDG Jean-Bernard Lévy.

La Cour des comptes avait estimé mercredi que la mise en œuvre de la loi de transition énergétique pourrait conduire le géant de l'électricité à fermer 17 à 20 de ses 58 réacteurs français dans l'hypothèse d'une consommation de courant constante. La loi, promulguée en août 2015, réduit en effet à 50% la part de l'atome dans la production électrique de la France à horizon 2025, contre 76% en 2015, et plafonne à son niveau actuel de 63,2 gigawatts la production nucléaire du pays.

Augmenter la durée de vie des réacteurs. Cette dernière disposition contraindra EDF à fermer deux réacteurs, normalement ceux de Fessenheim, pour compenser la mise en service de l'EPR de Flamanville, reportée à fin 2018. "Lorsqu'il y aura le réacteur de Flamanville qui sera disponible, nous devrons retirer, normalement, deux réacteurs du parc actuel", a indiqué Jean-Bernard Lévy sur RTL. Mais aucune autre fermeture n'est envisagée pour parvenir au plafond de 50% d'électricité nucléaire.

"A moyen terme, l'Etat a donné son accord pour que nous modernisions le parc actuel de façon à ce que la durée de vie qui a été conçue pour 40 ans, nous la montions à 50 et 60 ans, sous réserve que la sécurité nucléaire soit garantie", a expliqué le PDG. "Nous n'avons pas prévu, en liaison avec l'Etat, compte tenu des besoins en électricité des Français, de fermer d'autres centrales que les deux qui seront fermées", a-t-il poursuivi.

"Mépris absolu". Réagissant à cette annonce, Greenpeace a estimé que EDF affichait "un mépris absolu du projet politique de François Hollande, qui devrait viser à fermer 5 réacteurs d'ici la fin du mandat et au moins 28 réacteurs d'ici 2025". "C'est la seule et unique façon d'appliquer la loi de transition énergétique", a estimé l'ONG environnementale.
http://www.europe1.fr/economie/edf-ne-p ... ce-2669821

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Re: EDF

Message par energy_isere » 17 févr. 2016, 09:56

Analyse poussée de EDF par Elie Cohen Directeur de recherche au CNRS :
Mais que se passe-t-il à EDF?

Elie Cohen 17 février 2016 -
http://www.telos-eu.com/fr/mais-que-se- ... a-edf.html

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Re: EDF

Message par energy_isere » 18 févr. 2016, 13:39

EDF veut fermer la centrale (fioul) de Porcheville d'ici à 2018

Usine Nouvelle le 18 février 2016

La direction d'EDF a annoncé jeudi en comité central d'entreprise (CCE) son intention de fermer la centrale électrique de Porcheville (Yvelines) et deux tranches sur quatre de celle de Cordemais (Loire-Atlantique) d'ici à 2018, a fait savoir le CCE dans un communiqué.

EDF envisage de supprimer en 2017 1.200 mégawatts (MW) de production à Porcheville puis, en 2018, 2.600 MW à Porcheville et Cordemais.

Une porte-parole d'EDF a confirmé ces projets, précisant toutefois qu'aucune décision n'avait été prise à ce stade.


Les fermetures envisagées étaient à l'origine prévues pour 2023 mais EDF fait face à un contexte de surcapacités de production et de coûts trop élevés des centrales concernées, a-t-elle ajouté.

La centrale thermique de Porcheville compte quatre générateurs de 600 MW alimentés au fioul et celle de Cordemais deux tranches au fioul de 700 MW et deux tranches au charbon de 600 MW, ces deux dernières devant rester en service.

Les deux sites sont utilisés en période de pointe de consommation, notamment lors des vagues de froid.

Les fermetures envisagées concernent 199 salariés à Porcheville et 140 à Cordemais, a précisé la porte-parole d'EDF.

Ces réduction d'effectifs s'inscrivent dans un plan global prévoyant entre 2.300 et 4.200 suppressions de postes en France sur la période 2016-2018, sans licenciements, pour permettre à EDF de faire face à une concurrence accrue et à la chute des prix de marché de l'électricité.

"La proposition de la direction d'EDF ne comporte aucune alternative concrète et aucune analyse des conséquences pour la collectivité, ni à court terme sur l'aggravation du risque de coupure d'électricité, ni à long terme sur les nécessaires compensations des énergies renouvelables et de leur caractère intermittent", ont critiqué les élus du CCE d'EDF, qui s'opposent aux fermetures prévues.

La porte-parole d'EDF a fait valoir que les moyens de production dont la fermeture est envisagée n'ont pratiquement pas fonctionné depuis deux ans et que, dans un contexte de surcapacités, la sécurité d'approvisionnement n'est donc pas menacée.
http://www.usinenouvelle.com/article/ed ... 18.N380291

ce jour on avait 1.15 GW thermique fioul à 6h00 du matin et 2.16 GW à midi. (suivi RTE pour la France)

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Re: EDF

Message par energy_isere » 22 févr. 2016, 20:02

« La valeur EDF peut-elle survivre à la loi de transition énergétique ? » (Cercle des économistes)

Boursorama le 22/02/2016

EDF ne peut plus faire face à ses échéances financières en raison de la baisse des prix de l’électricité. L’énergéticien est-il dans l’œil du cyclone à cause de la loi de transition énergétique ? Selon Patrice Geoffron, EDF doit évoluer dans un contexte bien particulier à la France
.

EDF se trouve confronté à des turbulences aussi vives que celles traversées par Orange (alors « France Télécom ») au début des années 2000 et qui avaient conduit l'opérateur historique des télécommunications à un endettement record pour son secteur. Les difficultés rencontrées par les deux champions français ont des origines communes (l'ouverture à la concurrence dans le contexte européen), mais celles qu'affronte EDF relèvent surtout des incertitudes d’un secteur en transition et dont toutes les utilities européennes portent aujourd’hui les « stigmates ».

La loi de transition énergétique, votée l'été dernier, a pour ambition de diminuer les émissions de CO2 de 40 % en 2030. La réduction massive du recours aux énergies fossiles (-30% en 2030) et l’amélioration de l'efficacité énergétique (rénovations massives des bâtiments, division par deux des consommations énergétiques en 2050) laissent espérer un progrès économique et de gain en sécurité collective (réduction des imports de fossiles) pour la France.

Les difficultés rencontrées par EDF ne seraient donc que la traduction hexagonale de problèmes « transitoires » que rencontre l'Europe de l'énergie ?

Cette défausse serait incorrecte, car la loi française comporte des ambiguïtés qui n'ont jamais été levées : prévoir qu'en 2025 la production d'électricité ne sera nucléaire qu'à 50 % (contre 75%)… suppose de connaître la consommation électrique à long terme (c’est-à-dire le dénominateur du ratio). Si la demande croissait (par des « transferts d’usage » notamment liés au développement du véhicule électrique) le parc de réacteurs ne serait que marginalement réduit. C’est ce que considère le PDG d’EDF, Jean-Bernard Levy, indiquant qu’il n’est pas prévu (et cela en « liaison avec l’Etat ») de fermer plus de 2 réacteurs dans les 10 ans à venir. Mais, si la demande restait stable, cela supposerait de fermer de 17 à 20 réacteurs, comme vient de le rappeler la Cour des Comptes en déplorant une absence d’évaluation des conséquences économiques potentielles.

Quoi qu’il en soit, il est urgent de disposer d’une programmation pluriannuelle des investissements (ce qui devrait être le cas au printemps) car, à l’horizon 2030, la loi prévoit également que les renouvelables devront peser deux fois plus lourd dans le bilan énergétique national et il n’y aura pas de place pour toutes les filières.

Il y a donc bien un syndrome français dans les turbulences qu’affronte EDF. L’objectif du 50% de nucléaire en 2025 a consisté (durant la campagne présidentielle de 2012) à s’adosser à l’Energiewende allemand (la Chancelière décidant de ramener le nucléaire de 25% à 0 en 10 ans Outre-Rhin) sans assumer certaines conséquences d’un tel choix, notamment la forte augmentation de la facture électrique pour financer les investissements nouveaux.

Il faut maintenant, soit revenir aux termes de la loi et définir les conditions dans lesquelles des réacteurs seront fermés d’ici à 2025, soit assumer que le caractère décarboné du nucléaire est un atout et que la diversification du mix énergétique français s’étalera sur une période plus longue.

L’ambiguïté n’est pas créatrice en tout domaine…

Patrice Geoffron

Docteur et Agrégé de sciences économiques, Patrice Geoffron est membre du Cercle des économistes et professeur à l’université Paris-Dauphine.
http://www.boursorama.com/actualites/la ... 5996b806cd

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