Politique(s) européenne(s) de l'énergie.

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
WhilelM
Kérogène
Kérogène
Messages : 96
Inscription : 13 mars 2006, 23:26
Localisation : Montreuil, France
Contact :

Message par WhilelM » 20 juin 2006, 13:41

Oui, c'est assez orienté comme graphique et pas très pertinent pour une analyse globale des questions énergétiques.
Il faudrait peut-être y mettre un autre graphe sur le côté émission de gaz à effet de serre.

Trouver les moyens de faire un graphe e 3D si on veut tout mettre dans le même :-D
" Il ne faut jamais douter qu'un petit nombre d'individus puisse changer le monde. Il n'en a d'ailleurs jamais été autrement. " Margaret Mead

Avatar de l’utilisateur
Tiennel
Modérateur
Modérateur
Messages : 5011
Inscription : 12 mars 2005, 00:37

Message par Tiennel » 20 juin 2006, 15:25

WhilelM a écrit :Oui, c'est assez orienté comme graphique et pas très pertinent pour une analyse globale des questions énergétiques
Tout graphe est la réduction d'une situation à une poignée de paramètres : c'est donc toujours orienté - et l'objectif était bien de faire un focus sur l'électricité. Mais je reconnais qu'il reste du travail pour mieux "poser graphiquement" le sujet.
Trouver les moyens de faire un graphe e 3D si on veut tout mettre dans le même :-D
Je suis en train de regarder avec les soft 3D conseillés sur le fil de l'énergie "100% libre". Comme quoi, même les choses les plus fumeuses peuvent avoir des retombées concrètes ;)
Méfiez-vous des biais cognitifs

franck1968
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1430
Inscription : 05 nov. 2005, 10:29

Message par franck1968 » 25 juin 2006, 10:25

Quand Gazprom avance ses pions en Europe :
En prenant le contrôle du distributeur de gaz Pennine Natural Gas (PNG), le géant russe Gazprom pousse enfin ses pions en Grande-Bretagne. Un pays cible, où sa filiale Gazprom Marketing and Trading met ainsi la main sur un portefeuille de quelque 600 clients industriels et commerciaux (pour des ventes annuelles d'environ 700 millions de mètres cubes).
Au cours des dernières semaines, on évoquait plutôt l'intérêt de Gazprom pour Centrica, un autre distributeur d'énergie, mais beaucoup plus gros, avec 5 millions de clients revendiqués dans l'électricité et une capitalisation proche de 16 milliards d'euros.
Toutefois, le secteur de la distribution, même s'il devient crucial avec la libéralisation du marché européen de l'énergie, n'est pas le plus porteur pour Gazprom. «Ce dernier vise d'abord et avant tout les réseaux de transports, les tuyaux constituant un élément majeur dans sa stratégie de conquête et de contrôle du gaz en Europe», poursuit Patrice Lambert de Diesbach.
Dans le cas de PNG, Gazprom sera de toute façon présent tout au long de la chaîne puisqu'il a également passé un accord avec Natural Gas Shipping Services, la compagnie en charge de l'approvisionnement de PNG. Il est ainsi stipulé que le groupe russe s'occupera aussi de la fourniture de PNG en gaz. Quoi qu'il en soit, une offensive plus net dans le transport ne sera pas une sinécure. Toujours en Grande-Bretagne, au début de l'année, de rumeurs récurrentes avaient fait part de l'intérêt de Gazprom pour le transport de British Gaz, avant que Londres ne déclare par l'intermédiaire du ministère britannique du Commerce et de l'Industrie (DTI), que «la sécurité de l'approvisionnement des consommateurs britanniques en énergie est de la plus haute importance». Une autre façon de faire part de son intention de garder la main sur ce secteur clé.
La France fait partie des autres pays en Europe où Gazprom veut desservir directement ses clients. Avec des ambitions déjà officiellement affichées : prendre à terme 10% du marché ouvert à la concurrence. Producteur incontournable dans l'Hexagone il pèse 25% des approvisionnements de Gaz de France, Gazprom confirme donc qu'il veut étendre son influence à la distribution.
lien

franck1968
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1430
Inscription : 05 nov. 2005, 10:29

Message par franck1968 » 28 juin 2006, 19:35

Soutien de plusieurs pays au projet de gazoduc vers l'UE
publié le mardi 27 juin 2006

Les responsables de l'Energie de Turquie, de Bulgarie, de Roumanie, de Hongrie, d'Autriche et de la Commission européenne ont signé lundi à Vienne (Autriche) une déclaration commune pour soutenir la construction du gazoduc Nabucco, selon un communiqué publié par le ministère autrichien de l'Economie et du Travail.
"Avec la déclaration commune signée aujourd'hui, les représentants des pays participants et la Commission européenne ont envoyé un signal politique clair de soutien au projet Nabucco", a indiqué le ministre autrichien de l'Economie, Martin Bartenstein, dont le pays tient la présidence tournante de l'Union européenne ( UE).

Le gazoduc a été initié en juin 2003 par le Parlement européen et le Conseil européen. Il pompera du gaz de la région caspienne et du Moyen-Orient pour l'UE via la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et l'Autriche, constituant le plus important projet énergétique de l'UE.
Selon le communiqué, le gazoduc, d'une longueur de 3300 km et à un coût estimé de 4,6 milliards d'euros, devrait entrer en opération en 2011. Il aura la capacité annuelle de transporter 25 milliards de mètres cubes de gaz.

"La Commission européenne accueille le projet Nabucco et essaie d'aider à résoudre les problèmes techniques et économiques pour transporter du gaz vers l'UE par différentes routes", a indiqué le commissaire de l'Energie de l'UE, Andris Piebalgs, dans le même communiqué.
lien

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2989
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 29 juin 2006, 02:24

L’Europe, toujours plus gourmande en énergie

La hausse constante de la consommation d'énergie en Europe annule les bénéfices des politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre, prévient l'Agence européenne de l'Environnement (AEE).

Les avancées technologiques - centrales plus efficaces, pots catalytiques sur les voitures, développement des énergies renouvelables - "sont minimisées par la hausse de la consommation", indique l'AEE dans un rapport sur les tendances du secteur énergétique dans l'UE entre 1990 et 2003.
Selon l'Agence, "la consommation d'énergie dans l'UE a augmenté de 11,6% dans l'UE" pendant la période considérée.

Conséquence : les émissions de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement climatique, qui avaient baissé de 2,6% entre 1990 et 2003, "repartent à la hausse après une baisse dans les années 90", note-t-elle.
Ses derniers chiffres publiés la semaine dernière confirmaient cette tendance puisque entre 2003 et 2004, les émissions de GES ont augmenté de 0,4 % pour les 25 Etats membres de l'UE.

Responsables selon l'AEE de cette tendance contraire à l'effet recherché : la hausse de la production d'électricité par des centrales à charbon et l'augmentation des émissions liées aux transports (+ 1,5% entre 2003/2004), qui sont aujourd'hui les plus gros consommateurs d'énergie finale, note-t-elle.
La combustion d'énergies fossiles comme le pétrole et charbon est la principale cause des émissions de dioxyde de carbone (CO2), or elle représente près de 80% de la consommation d'énergie totale de l'UE et 55% de la production d'électricité.
Mais alors que la consommation énergétique de l'industrie a diminué, celle d'électricité a augmenté, notamment "en raison de la croissance du secteur des services et d'une hausse de la consommation des appareils électriques".
L'AEE estime que "tout au long des années 90, les prix n'étaient pas assez élevés pour inciter à l'économie d'énergie" et que l'avenir repose sur un éventail de technologies et une "croissance significative" des énergies renouvelables, mais aussi sur la réduction de la consommation :-D .

Avatar de l’utilisateur
greenchris
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 1232
Inscription : 02 août 2005, 12:00
Localisation : 91 Essonne
Contact :

Message par greenchris » 03 juil. 2006, 16:10

UNION EUROPEENNE

LA COMMISSION TANCE L'ESPAGNE ET LA FRANCE SUR L'EUROVIGNETTE

Le 29 juin, la Commission européenne a adressé un avis motivé à l'Espagne et à la France pour non-respect de la législation communautaire en matière de tarification routière (Eurovignette). Elle estime que les deux Etats membres offrent des remises excessivement élevées, allant jusqu'à 50 % et 30 % respectivement, aux usagers fréquentant leurs autoroutes, et qu'ils n'ont fourni aucune preuve que la réduction de leurs coûts administratifs permettait des remises du niveau de celles qu'ils pratiquent actuellement. L'Espagne et la France ont deux mois pour se mettre en règle avant que la Cour de justice européenne ne soit saisie. (EUROPE, HERALD TRIBUNE 30/6/06)
Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
Attention aux utopies techniques (Global Chance)

franck1968
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1430
Inscription : 05 nov. 2005, 10:29

Message par franck1968 » 05 juil. 2006, 11:27

C'est bien de politiques énergétiques européenne qu'il faut parler.
La valeur du jour en Europe - ENEL : rumeur d'un adossement à ENI

(AOF) - Enel s'adjuge 1,10% à 6,83 euros alors que selon le journal " Il Sole 24 Ore ", le gouvernement italien chercherait à adosser le groupe énergétique à son compatriote Eni. L'objectif serait de mettre Enel à l'abri d'une offre hostile d'E.ON si ce dernier échouait dans sa prise de contrôle de l'espagnol Endesa.

D'après " Il Sole 24 Ore ", le gouvernement italien envisagerait une prise de participation de 25 à 30% d'Eni au capital du groupe énergétique Enel. Selon le journal, Eni, qui deviendrait le premier actionnaire d'Enel, se concentrerait alors sur l'activité Exploration et Production de pétrole et d'énergie, mais conserverait une participation dans le réseau de distribution de gaz Snam Rete Gas. Cet accord impliquerait la vente par Eni à Enel de ses actifs dans la distribution de gaz et la production d'électricité vers la fin de l'année.

L'objectif serait d'empêcher le lancement d'offres hostiles de la part de sociétés comme E.ON, alors que selon le quotidien italien le groupe allemand étudierait un telle possibilité. Cependant, le lancement d'une éventuelle opération dépend de l'issue de l'offres de E.ON sur Endesa, un succès faisant alors perdre l'intérêt du groupe allemand pour Enel.

On rappellera qu'en mars dernier, les hommes politiques italiens envisageaient de rapprocher Eni et Enel afin de contrer la fusion entre Suez et Gaz de France. La fusion du groupe pétrolier et du principal électricien italien donnerait naissance à une des plus importantes sociétés européennes.

lien

franck1968
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1430
Inscription : 05 nov. 2005, 10:29

Message par franck1968 » 05 juil. 2006, 16:11

ça promet des bons gueuletons.
Trois rencontres Russie-UE attendues d'ici la fin de l'année
17:15 | 05/ 07/ 2006

MOSCOU, 5 juillet - RIA Novosti. Trois rencontres auront lieu avant la fin de l'année entre la Russie et l'Union européenne au sommet et à un niveau élevé, a annoncé mercredi aux journalistes le représentant spécial du président russe pour les relations avec l'UE, Sergueï Iastrjembski.

"Ces six mois de présidence finlandaise promettent d'être très fructueux. Il y aura au moins trois rencontres au sommet et à un niveau élevé", a-t-il déclaré.

Le traditionnel sommet Russie-UE se tiendra fin novembre à Helsinki. En automne, à Lahti (en Finlande) se déroulera de toute évidence une rencontre entre Vladimir Poutine et les chefs d'Etat de l'UE qui se pencheront dans une ambiance informelle sur les problèmes de la sécurité énergétique en Europe, a-t-il souligné.

"Cette initiative européenne et l'invitation faite à la partie russe ont été positivement accueillies", a indiqué le représentant spécial du président.

Jusqu'à présent, par tradition, il y a eu deux sommets Russie-UE par an: au printemps en Russie et en automne dans le pays présidant l'Union européenne. Si la rencontre de Lahti a lieu cet automne, 2006 sera la première année à comporter trois sommets Russie-UE.

La rencontre projetée à Lahti aura un format "absolument nouveau, mettant en vedette la volonté de l'UE d'intensifier ses relations avec la Russie, en premier lieu dans le secteur énergétique", a indiqué Sergueï Iastrjembski.

"Nous attendons aussi une réponse à la proposition de tenir une réunion entre le gouvernement russe et la Commission européenne", a annoncé le représentant du chef de l'Etat russe.
lien

Avatar de l’utilisateur
Alter Egaux
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 4301
Inscription : 08 févr. 2006, 15:18
Localisation : Ile de France
Contact :

Message par Alter Egaux » 07 juil. 2006, 13:59

Bourse du CO2 : le Parlement européen veut taxer le secteur aérien
LE MONDE | 05.07.06 | 14h53 • Mis à jour le 05.07.06 | 14h53

Comment réduire l'impact de la pollution de l'aviation civile sur le changement climatique ? Le Parlement européen a opté, mardi 4 juillet, pour une solution plus radicale que celle préconisée par la Commission, en septembre 2005, dans une "communication" (texte sans valeur législative).

Cette dernière a proposé d'inclure l'aviation civile dans le système communautaire d'échange de quotas d'émission, après avoir constaté qu'au sein de l'Union européenne, les émissions de gaz à effet de serre liées au trafic aérien augmenteront de 150 % d'ici à 2012, si aucune mesure n'est prise.


La Commission vise tous les vols partant d'un aéroport de l'Union européenne. Les compagnies américaines seraient donc concernées, bien que les Etats-Unis n'aient pas ratifié le protocole de Kyoto - à l'origine de ces initiatives.

Le Parlement suggère d'instaurer un système distinct pour l'aviation : les compagnies aériennes qui polluent plus échangeraient des quotas avec celles qui polluent moins, au lieu de les échanger avec des entreprises appartenant à d'autres secteurs, comme l'électricité ou le ciment.

"Ce serait plus contraignant pour elles, car le marché serait plus étroit", explique la rapporteuse, Caroline Lucas (Verts, Royaume-Uni). "Quand elles ne trouveront plus de quotas à échanger, elles seront contraintes de réduire leurs émissions", assure-t-elle.

Le Parlement, qui a voté cette proposition par 439 voix contre 74 et 102 abstentions, vise non seulement les vols qui partent d'un aéroport de l'Union européenne, mais aussi ceux qui y atterrissent. Il demande en outre que soit instaurée une taxe sur le kérosène.

Le commissaire Stavros Dimas, en charge de l'environnement, a fait savoir qu'il n'entend pas changer la philosophie de la proposition législative qu'il compte présenter à la fin de l'année.

Rafaële Rivais
Article paru dans l'édition du 06.07.06
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

franck1968
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1430
Inscription : 05 nov. 2005, 10:29

Message par franck1968 » 14 juil. 2006, 08:54

Énergie : les pays du G 8 en rangs dispersés
GEORGES QUIOC.
Publié le 12 juillet 2006
Actualisé le 12 juillet 2006 : 07h22
La question de la sécurité énergétique dominera le sommet du G 8, qui se tient ce week-end à Saint-Pétersbourg.

Même aux pires moments de la guerre froide l'Europe n'a jamais connu une telle crainte pour ses approvisionnements d'hydrocarbures russes. La question dominera donc l'agenda du G 8 (1) qui réunit ce week-end à Saint-Pétersbourg les chefs d'État des sept pays les plus industrialisés, ainsi que Vladimir Poutine.
lien

franck1968
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1430
Inscription : 05 nov. 2005, 10:29

Message par franck1968 » 14 juil. 2006, 09:29

E.ON et Gazprom renforcent leur coopération gazière
Mercredi, E.ON et Gazprom sont parvenus à un accord par échange de capital dans les secteurs de la production et de la commercialisation de gaz. Ainsi, dans un communiqué de presse, E.ON a annoncé devenir le propriétaire à hauteur de 25 % du gisement de gaz sibérien Yuzhno Russkoye.

Le site de Yuzhno Russkoye possède des réserves en gaz estimées à plus de 700 milliards de m³, et en font l'un des plus grands gisements au monde. La production commencera en 2007 et devrait atteindre annuellement jusqu'à 25 milliards de m³. Cette quantité de gaz équivaut à la consommation annuelle de plus de 10 millions de ménages.

Cet investissement de la part d'E.ON représente également un enjeu crucial pour la construction de l'Oléoduc Nord Européen où Gazprom est partie prenante. Ce projet a en effet pour objectif de renforcer la sécurité des approvisionnements en gaz pour le marché européen.

Le gaz russe prendra une part de plus en plus importante dans les années à venir du fait d'une demande gazière européenne forte d'autant plus que sa production en europe occidentale (en Mer du Nord notamment) semble en phase de déclin.
lien

Avatar de l’utilisateur
Tiennel
Modérateur
Modérateur
Messages : 5011
Inscription : 12 mars 2005, 00:37

Message par Tiennel » 08 août 2006, 23:09

L'UE inquiète du rapprochement ruso-algérien dans le secteur du gaz
On pourrait rebaptiser ce fil "Les Ritals commencent à souffrir" :
Le Monde a écrit :Le ministre de l'industrie italien, Pierluigi Bersani, a adressé une lettre au commissaire à l'énergie, Andris Piebalgs, dans laquelle il explique qu'un tel accord accroîtrait la dépendance envers un nombre limité de fournisseurs et risquerait de provoquer une augmentation des prix. Il explique aussi que les entreprises italiennes ne seraient plus en position de négocier dans ces conditions. L'Italie reçoit 32 % de son gaz de la Russie et de 37 % de l'Algérie.
Au passage, une petite anecdote :
Le Monde a écrit :Dans les années 1990, Gazprom avait provoqué une levée de boucliers en Europe en suggérant la création d'un cartel gazier semblable à l'OPEP qui regrouperait la Russie, la Norvège et l'Algérie, les principaux fournisseurs de gaz à l'Europe. Cette idée avait tourné court.
Méfiez-vous des biais cognitifs

franck1968
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1430
Inscription : 05 nov. 2005, 10:29

Message par franck1968 » 09 août 2006, 08:38

Et un OPEP Russie, Algérie, Iran.

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2989
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 09 août 2006, 10:27

On va faire un fil "Les Européens commencent à souffrir", on gagnera du temps ! :-D

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2989
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 22 sept. 2006, 23:48

Villepin plaide pour une "diplomatie énergétique européenne"

Dominique de Villepin a plaidé vendredi à Berlin pour la mise en place d'une "véritable diplomatie énergétique européenne" conduite par un "représentant spécial pour l'énergie".

"Nous aurons d'autant plus de poids dans les négociations avec les producteurs que nous serons capables de parler d'une seule voix", a déclaré le Premier ministre français dans une intervention au 10e Forum international de la Fondation Bertelsmann.

Cette diplomatie "pourrait être conduite par un représentant spécial pour l'énergie" qui "travaillerait en étroite liaison avec le Haut représentant Javier Solana et le commissaire en charge de l'énergie, Andris Piebalgs", a expliqué M. de Villepin.

Le Premier ministre français a souhaité que ce haut représentant puisse "organiser au début de l'année prochaine un sommet réunissant les Européens et leurs principaux voisins producteurs de pétrole et de gaz", comme l'Algérie, la Norvège, la Russie et les pays de la Mer Caspienne.

Partisan d'une "stratégie énergétique européenne", Dominique de Villepin a également plaidé pour une convergence des politiques nationales dans le domaine de la production, des investissments, du transport ou du stockage.

Le Premier ministre français a enfin souhaité que l'Europe "coordonne ses réserves stratégiques d'hydrocarbures, de pétrole et de gaz pour lutter contre la spéculation" et faire face à d'éventuelles crises.

Dans ce cadre, Dominique de Villepin a assuré que le projet de fusion GDF-Suez, en cours d'examen au Parlement, allait "permettre de mieux sécuriser" les approvisionnements en gaz dans les années qui viennent. Ce projet "préserve le statut des salariés tout en renforçant les perspectives de développement de leur entreprise" et "donne la possibilité au nouveau groupe d'accéder au gaz à meilleur coût en renforçant son poids dans les négociations internationales", a-t-il dit.

Répondre